Londres, Angleterre. C’est dans un milieu aisé que Jane vient au monde. Les Shelby. La plus grande d’une famille de trois enfants dont deux sœurs. Mais étant la première, Jane fait la fierté de la famille et se doit d’être un modèle pour elles. Et en grandissant, elle fut la fille parfaite pour ses parents. Toujours respectant les bonnes manières et les code sociaux de leur rang, de leur monde. Parce que ça lui va, ça lui suffit. Jane est comme ses parents. Une enfance où elle ne manque absolument de rien mais apprenant tout les jours de nouvelles choses, se passionnant avec le temps par les étoiles, les mondes, l’univers. C’est en observant les étoiles avec sa gouvernante qu’elle se prend de passion pour l’astronomie. Et en grandissant, cette passion se nourrit de plus en plus. Elle fait la jalousie de sa sœur, étant la plus grande et la fierté des parents. Celle qui réussit partout. Sa sœur, c’est davantage la rebelle. Il en faut toujours une, dans une famille. Quant à son autre sœur, elle est plus calme, plus réservé. Jane n’a pas d’excellent rapport avec elles. Peut être, une trop grosse différence d’opinion, de vision des choses. Mais ça lui va. Peut être qu’elle fait juste avec. Une adolescence sans écart. Même s’il faut mentionner, le jour où elle a rencontré ce garçon à la sortie de l’école. Beau à vous couper le souffle mais son regard était synonyme de danger. Le genre de garçon interdit, qui n’est pas de votre rang. Pendant des semaines, elle n’a pas arrêté de penser à lui et un jour… Un jour, rien. Jane a repris le dessus, parce qu’il n’était pas fait pour elle et qu’il n’allait apporter que des problèmes. Bonne conscience, peut être. Et l’amour dans tout ça ? Elle n’est jamais tombée amoureuse et quand le pourrait-elle, exactement ? Lors de ses dix-huit ans, ses parents lui ont dit qu’à la fin de ses études, elle serait mariée à un bon parti anglais. Pas le choix. Elle fait avec. Si c’est pour faire plaisir, à ses parents. Alors, à la fin de ses études, elle épouse le fils Brown, d’une bonne famille anglaise. Elle ne l’aime pas mais elle peut essayer. Et trois ans plus tard, l’amour n’était toujours pas là.

Boston, USA. Nouveau pays, nouvelle ville. Mais pourquoi ? Pourquoi faire tout ce chemin alors que toute sa vie est à Londres ? Elle a tout ce qu’elle désire, une vie parfaite, un mari aimant, un travail qu’elle apprécie. Mais non, ce n’est pas assez, ce n’est pas ce qu’elle veut et ça depuis trois ans. Parce qu’elle n’a jamais voulu l’épouser. Ce n’était pas dans ses plans. Oui, toujours faire plaisir à ses parents, les rendre fiers et heureux. Mais elle ne peut plus jouer la comédie alors la fuite a été la meilleure solution. Comme une forme de rébellion dont ses parents ne comprennent toujours pas. Ils ne sont pas prêts de lui pardonner, elle le sait. Ils ne savent pas où elle est exactement et c’est tant mieux. Son mari ? Il hésité, il hésite à signer les papiers du divorce. Alors, elle insiste auprès de lui parce que c’est le mieux pour chacun d’eux. Il mérite d’être heureux, tout comme elle le mérite aussi. Par un contact de son mentor, Jane rejoint l’université d’Harvard en tant qu’assistante du professeur d’astronomie, c’est une bonne opportunité qu’elle a vite saisi pour s’échapper. Elle continue d’apprendre ce métier et prend quelques cours en plus, à côté. C’est une nouvelle vie mais peut-elle se faire une place dans un monde qui n’est pas le sien ?