i'll stand by you, take me into your darkest hour. i won't let nobody hurt you, i'll stand by you and i'll never desert you @elliot maxwell

j’te promet, tu devrais vraiment t’ouvrir à cette éventualité parce que ce que l’on ressent, ce que je ressent maintenant, c’est plus fort que tout. alors ouais, j’espère que quelque part, le fait que tu sois aussi proche d’addi ça te permette de réaliser que tu dois pas totalement te fermer à cette idée. et bien sûr que t’es jeune, bien sûr que t’as le temps. essaie de ne pas te retrouver dans la même situation que moi, ce serait bête mais.. ouais, élargit juste tes horizons parce que je te promet que c’est juste la plus belle chose au monde. « tu peux compter sur moi pour ça » que je souffle dans un sourire. je serais le boulet accroché à ta cheville à tout moment, t’as pas de souci à te faire. parce qu’il est hors de question que tu n’essaye rien qu’une seule fois de m’abandonner. je ne te laisserais jamais me faire un truc pareil, t’entends ? jamais. « marraine ? je vise plus haut. genre.. j’serais la mère de tes enfants » que je rétorque du tac au tac. too soon après la conversation qu’on avait eu chez moi ? ouais, peut être. sorry. tu connais ma spontanéité, c’est juste sortit tout seul. « ok, pardon. » j’aurais pas dû dire ça parce que j’étais consciente que j’avais déjà assez foutu le bordel dans ta tête et que ce n’était pas très intelligent d’en rajouter une couche. donc ouais, pardon. je t’offrais même un sourire angélique pour essayer de faire passer la pilule un peu plus facilement mais là, j’pouvais pas dire ce qui s’passait dans ton esprit. et peut être qu’effectivement, j’étais allée trop loin en faisant une hypothèse de ce genre.

Au moins, on est sur la même longueur d’onde concernant un sujet : tu ne veux pas que je te quitte, et je ne veux pas te quitter. Ça, c’est clair et net. En revanche, sur les enfants, j’crois qu’on sera jamais d’accord, n’essaye pas de me rallier à ta cause. J’en ai jamais voulu, j’vois pas pourquoi je changerais d’avis du jour au lendemain. C’est ce que je dis toujours — ce qu’il y a de bien dans tes enfants c’est que c’est pas les miens. Je les aime, je suis prêt à m’en occuper s’il le faut, mais au final… je suis pas le parent. C’est pas moi qui ai toutes les responsabilités sur le dos. J’crois que c’est ça qui me fait peur. Les responsabilités. Le fait que j’ai eu une famille de merde et que j’souhaiterais ça à personne. J’aurais peur de faire les mêmes erreurs que mes parents sans même m’en rendre compte. C’est pas un risque que je suis prêt à prendre. Et puis, moi, avoir des gosses? Come on, j’en suis limite encore un. No way. Et à ta phrase — qui est censé être une blague, je sais — je tourne la tête vers toi. La mère de mes enfants, hein? Après le crush et les aveux de l’autre soir? Tu t’excuses tout de suite mais j’ignore ça — j’ai pas besoin d’excuses venant de toi, pour rien du tout, faut jamais t’excuser avec moi. "Tu serais prête à tout lâcher pour vivre pleinement notre amour?" Et… est-ce qu’on blague encore, ou est-ce qu’il y a finalement plus à tout ça? J’en sais rien. Mais là, je la joue safe. Si ça dérape, j’pourrais juste prendre l’excuse de ‘mais non déstresse, je rigolaaaais!’. "J’pensais déjà que j’étais leur père de substitution, en fait. Je suis déçu." Ça aussi, c’est à moitié de la rigolade. En tant que parrain, je me dois d’être là h24 dans l’ombre si besoin. Et j’crois que tes enfants, ça sera la chose la plus proche que moi j’aurais d’avoir des enfants.

est-ce que je vais trop loin ? j’ai besoin que tu me le dises. j’veux pas que t’hésites à me remettre à ma place si jamais tu trouves que je dépasses les limites. y a jamais eu de mensonge entre nous, jamais de faux-semblants alors.. ouais. n’hésite pas avec moi. t’as le droit de me remettre à ma place et de me dire quand je vais beaucoup trop loin que ce soit dans mes paroles ou dans mes gestes. c’est ça que j’ai aimé en premier lieu chez toi ? cette manière que t’as toujours eu de me faire taire quand je n’étais pas correct et je n’ai pas envie que ça change parce que doucement, je suis en train de tout bousculer entre nous. « qui sait ? je suis pleine de surprise » que je réponds d’un léger sourire. oh elliot, qu’est-ce qu’on fait ? est-ce que je suis en train de blaguer ou bien y a t’il une part de vérité dans tout ça ? c’est dangereux tout ça. mes mots le sont et je m’en rends compte un peu plus à chaque fois sans pour autant être capable de l’empêcher. « sois pas déçu, j’te confie ma princesse, c’est la plus belle preuve d’amour au monde » parce que ça voulait dire que s’il m’arrivait quoi que ce soit. à moi et à sullivan, tu deviendrais le tuteur légal. tu serais celui qui devrait s’en occuper et s’assurer qu’elle ne manque de rien. alors ouais, c’est pire qu’une preuve d’amour que te confier ce rôle là. j’veux que ma fille, elle ait les meilleures conditions au monde et je sais qu’avec toi, elle les auras.

J’sais pas à quoi on joue toi et moi. Depuis notre conversation glissante de l’autre fois… J’sais pas, les blagues ont un arrière-goût de vérité et je sais pas encore comment j’me sens à propos de ça. J’ai toujours été un gars blagueur, qui joue de ses charmes, qui aime plaire et séduire. Tu le sais. Mais ça n’était jamais arrivé avec toi. T’sais, relation platonique entre nous, différences d’opinions sur l’amour etc… J’avais jamais eu l’occasion, c’était comme si c’était la seule facette de moi que tu ne connaissais pas vraiment, que tu n’avais jamais expérimenté. Et avec notre discussion, c’était comme si ça s’était débloqué, comme si je n’avais plus ce filtre là. « J’ai deux princesses pour le prix d’une, si c’est pas beau ça. » Toi et elle. Oui, parce que toi aussi, t’es ma princesse. « T’imagines que si un jour tu disparais, je vais devoir l’éduquer ? J’aurais tendance à tout lui céder tellement je l’aimerais, mais faut pas qu’elle soit une enfant pourrie-gâtée comme moi j’ai pu l’être. Trouver un juste milieu. » J’suis vraiment en train de parler d’élever un enfant là ? Ahah. Heureusement que t’es pas prête de disparaitre et Sully non plus. « Encore merci de m’avoir emmené ici la voir. C’est… impressionnant. Et ils vont vite prendre des forces, t’inquiète pas pour eux. » Parce que je sais que même si tu ne le dis pas, t’y penses. T’as peur pour eux, j’le vois dans tes yeux.

j’ai clairement pas choisis les parrains/marraines sans considérablement y réfléchir avant. toi, marla, eliot, margot. que des personnes responsables. des personnes capable de s’occuper d’eux même et surtout des autres. j’veux le meilleur pour mes enfants. j’veux qu’ils n’aient rien d’autres que les plus belles choses et je sais que ça passera en priorité par leur entourage. alors ouais, j’ai aucun doute sur toi, sur ce que tu pourras apporter à ma fille et je sais aussi que je pourrais te la confier les yeux fermés sans le moindre souci. « quel chanceux tu es » que je répondais d’un sourire. « si t’en fais une gamine pourri-gâtée, tu peux être sûre que je trouverais un moyen de faire de ta vie un enfer » ça devrait être assez convaincant pour que t’évites de faire de ma fille une gamine capricieuse et imbue de sa personne. « ouais, je sais que chaque jour en plus est une victoire » je soufflais mais quelque part, ça suffisait pas à me rassurer. tant que je n’aurais pas le droit de les emmener chez moi, de les avoir tous les jours et de pouvoir réellement être leur mère, j’aurais toujours cette sensation que tout pourrait s’arrêter du jour au lendemain. et clairement, ouais, j’avais peur. peur de me lever un matin et que tout se soit effondré. peur de ne pas avoir le droit de les voir grandir. mais j’avais toujours fait bloc sur mes émotions et y avait qu’elliot pour savoir qu’au fond, c’était probablement un champs de bataille dans mon esprit. « au moins, t’auras pu les rencontrer avant de t’en aller »

"En effet, je le suis." Et j’en serai reconnaissant à vie. Parce que toi et moi Meghan, c’est pour la vie. Pour toujours et à jamais, remember? C’est pas des paroles en l’air. Tu sais que je suis loyal, tu sais que je tiens mes promesses. Je roule des yeux à ta menace et lâche un petit rire. "Tu m’aimes trop pour me pourrir la vie. Et j’aime trop ta fille pour lui pourrir la sienne." No worries, comme on dit chez moi, en Australie. Et no worries pour tes bébés non plus. Ils s’en sortent très bien, et ils s’en sortiront totalement, tu verras. Moi j’y crois. Et toi aussi tu dois y croire. C’est important pour eux, et pour toi-même. D’avoir de l’espoir. D’avoir un peu foi en la vie. Tu mérites une fin heureuse toi. Je souris doucement, tendrement à tes derniers mots. Tu parles beaucoup de mon départ. "Ça t’ennuie tant que ça que je m’absente cet été?" Je glisse une main sur ta joue pour t’offrir une tendre caresse avant de la retirer. Sois honnête. "J’pensais pas que tu voudrais me revoir aussi tôt après notre conversation de l’autre fois, après le bordel que la nuit que tu as passé à la villa a foutu entre Vega et moi. Après tout ça quoi… J’pensais pas." Que tu voudrais encore de moi? J’sais pas, c’est peut-être con, mais j’pensais que tu te serais repliée, que tu aurais voulu prendre tes distances.

parce que ouais, j’oublie pas que tu m’abandonnes pendant deux mois. et je sais qu’en soit, je peux pas te reprocher de partir en vacance. je veux dire, si les jumeaux n’étaient pas arrivés, je m’étais de base inscrite à un programme pour venir en aide aux défavorisés et aider à construire des écoles alors dans tous les cas, on aurait passés deux mois l’un de l’autre mais.. j’sais pas, je trouve ça dur. j’ai pas envie de te voir partir. et j’sais bien qu’on s’appellera tout ça mais c’est pas pareil. où est-ce que j’irais me réfugier quand toi tu ne seras pas là ? « vrai. » je t’aime trop, tu marques un point pour ça. « c’est juste que.. on a jamais passé deux mois séparés. » et ouais, parfois y a des périodes de blanc entre nous. où on s’parle pas trop ni rien mais quelque part, on sait qu’on est pas loin, qu’on pourra venir se chercher s’il y a besoin. « tu crois quoi ? que je vais tirer un trait sur toi ? » ça n’arrivera pas. ça n’arrivera jamais. tu restes mon âme soeur. j’ai pas fais des promesses en l’air avec toi. et même si ouais ça peut sembler un peu étrange entre nous, j’compte pas te laisser sortir de ma vie. je sais que je ne serais plus la même si jamais toi tu n’étais pas là. « ce sera toujours toi et moi. » même si on doit affronter des tempêtes, même si les choses peuvent être difficile parfois. t’es le parrain de ma fille, c’est pas n’importe quoi.

J’t’abandonne pas en fait, Meg. J’t’abandonnerai jamais. Tu le sais ça, non? ‘fin j’sais pas, c’est clair comme de l’eau de roche pour moi. Jamais j’te lâcherai. J’peux perdre tout le monde que j’te choisirai toujours. Mes lèvres s’étirent dans un léger sourire attendri par tes mots. "On est pas séparés. J’suis toujours là, tu sais bien." Et j’espère qu’il en sera de même pour toi. Que dès que t’auras besoin, tu m’appelleras. Qu’au moindre souci, j’aurais de tes nouvelles. Et même sans souci d’ailleurs. J’espère que tu me donneras des nouvelles spontanément. Parce que j’ai pas envie que ces deux mois instaurent une distance entre nous. On peut pas laisser ça arriver. "J’espère pas. T’as pas intérêt à tirer un trait sur moi." J’te le pardonnerai pas, j’crois que mon coeur s’écraserait de chagrin si tu venais à décider qu’on avait plus rien à faire ensemble. "Pour toujours et à jamais." que je réponds dans un souffle avant de t’embrasser la joue d’une façon peut-être un peu trop tendre au vu des récents évènement, pour clore cette visite à l’hôpital qui m’a réellement fait le plus grand bien.