i'll stand by you, take me into your darkest hour. i won't let nobody hurt you, i'll stand by you and i'll never desert you @elliot maxwell

aujourd’hui était un grand jour et ouais, quelque part, je stressais un peu. parce que c’était la première fois que j’emmenais quelqu’un à l’hôpital voir mes enfants. et c’était pas n’importe qui, c’était elliot. alors forcément, j’appréhendais et d’un autre côté, j’avais tellement hâte qu’il puisse les voir. j’savais que son coeur était déjà totalement à addison mais y avait aussi simon et.. ouais, j’voulais qu’il partage les même sentiments que moi. cette adoration devant eux. cette envie de les protéger de tout et n’importe quoi. le trajet était plutôt silencieux, probablement de par le stress. et une fois sur le parking, le contact coupé, je tapotais de mes doigts sur le volant avant de regarder mon meilleur ami à mes côtés. « prêt ? » que je demandais dans un léger souffle, un sourire se voulant rassurant sur le visage. ouais, il était temps d’y aller. fermant la voiture, je faisais le tour attrapant ta main te guidant avec moi dans le labyrinthe que pouvait être un hôpital jusqu’à finalement arriver au service néonat. quelques mots avec l’infirmière, le temps de se désinfecter les mains, d’enfiler les blouses obligatoires pour pouvoir entrer dans la pièce et on y était. et je t’entraînais jusqu’à une couveuse double, un petit sourire sur les lèvres. « je te présente addison, la plus belle des princesses » et comme à chaque fois que j’étais là, j’avais les yeux qui brillaient un peu trop. j’avais donné la vie, ce n’était pas rien. j’avais deux merveilleux enfants qui se battaient jour après jour pour survivre et pouvoir sortir d’ici. deux magnifiques bébés qui prenaient un peu plus de force jour après jour et ouais, c’était sûrement la plus belle chose au monde.

Le stress. C’était ridicule si j’disais que j’avais bien passé un quart d’heure de plus devant mon miroir ce matin pour être sûr d’avoir décent? Ouais, sûrement. C’est pas comme si ces bébés se souviendraient de ce jour. Mais moi, oui. Et en tant que parrain de la petite Addison, je voulais faire bonne impression, je voulais être à la hauteur. Montrer à Meghan aussi que je savais être sérieux de temps en temps, être responsable et qu’elle ne devait pas regretter de m’avoir confié ce rôle. En réalité, parrain ou pas, j’aurais été tout aussi niais devant ses enfants. C’est mon âme-soeur, et faudrait être dingue pour ne pas être fier d’elle et de tout ce qu’elle a accompli. "J’crois que je le serai pas." Comment on pouvait être prêt à ça? C’est comme quand on s’inscrit à un saut en parachute et que dans l’avion, porte ouverte, on nous demande si on est prêt à sauter. On n’est jamais prêt. Du moins, jamais assez. Mais c’était le grand jour et quelque part, j’étais honoré que tu me proposes de venir les voir. De pénétrer dans votre intimité familiale. Et ta main qui s’accrochait à la mienne, elle me rassurait un peu quand je marchais derrière toi dans les couloirs de l’hôpital que je ne connaissais que trop bien. Tu discutes avec l’infirmière ou la sage-femme, j’en sais rien, j’écoute pas trop en réalité. Je regarde de loin les couveuses à travers la vitre. On passe par la case hygiène obligatoire et tu me guides jusque la leur. Et… c’est mon coeur qui lâche, des frissons qui me parcourent le corps tout entier, ma main qui se resserre autour de la tienne. C’est un sentiment indescriptible que je ressens là. Pourtant, tout le monde me connaissant sait que les gosses, je les aime pas. Je les déteste même. Mais Addison et Simon… Comme j’ai dit, c’est pas pareil, c’est tes enfants et je t’aime toi, donc je les aime eux. Et j’ai envie de dire un truc, j’ai l’impression de devoir dire quelque chose mais… non, y’a rien qui sort, je suis bouche bée. Y’a pas de mots en fait, c’est juste de l’admiration pure et dure.

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à chaque fois que j’avais des doutes, je venais ici. peut être parce que quelque part, ils arrivaient à me rassurer un peu. j’sais pas, c’était mon havre de paix en fait. et j’avais tellement hâte de pouvoir les récupérer. de les ramener à la maison et de pouvoir les voir occuper cette chambre qu’on avait passés tellement de temps à préparer. mais en attendant, juste pouvoir les voir, c’était reposant. ça me soulageait. et t’emmener ici ? c’était beau. c’était beau parce que maintenant, tu partageais cette sensation avec moi. ce n’était plus à travers des photos que tu pouvais voir addi et simon. c’était en vrai. t’étais là pour la première et j’pouvais sentir que l’émotion était palpable. tu ne prononçais pas le moindre mot, ta main se resserrait sur la mienne et ouais, je trouvais que le moment était juste beau. et j’adorais pouvoir partager ça avec toi. j’savais que j’avais fais le bon choix, que tu serais le meilleur parrain qui puisse exister et pas une seule seconde je ne regrettais de t’avoir désigné malgré les quelques doutes que tu pouvais avoir à ce sujet. et doucement, je lâchais ta main pour pouvoir prendre addison dans mes bras. tout en précaution parce que quelque part, j’avais toujours peur. peur qu’elle se brise entre mes doigts. ma main placée derrière sa tête, je me tournais vers toi avec un petit sourire. « tu veux la prendre ? » que je murmure effrayée à l’idée de la réveiller. mais tu vois, c’est à ce point que je te fais confiance. j’suis prête à placer ma fille entre tes mains dans tous les sens du terme. et je sais que tu en prendras soins. je sais que tu l’aimeras d’une force inégalable. je sais que je peux avoir confiance en toi et je veux que toi aussi tu ai confiance en toi. « place tes bras comme les miens » que je reprends doucement la posant délicatement entre tes bras. et petit à petit, je reculais sortant mon téléphone pour immortaliser le moment. « on dirait que tu as fait ça toute ta vie »

Je déteste les enfants mais ouais, là, je suis juste bouche bée, en… admiration? Déjà, comment deux êtres ont pu grandir en toi? Comment tu fais pour ne pas avoir peur? Pour ne pas être impressionnée? Par leur force, leur faiblesse, leur petitesse… T’as pas peur, Meghan? Moi je suis terrifié. Je déborde d’affection, d’amour, mais je suis flippé par ces toutes petites choses face à moi, qui oscillent encore entre la vie et la mort. Mais qui vont s’en sortir, j’le sais, puisque leur mère est une battante, c’est dans les gênes ça, ça s’invente pas. Tu lâches soudainement ma main pour prendre ta fille dans tes bras et je sais pas pourquoi mais je me surprends à retenir mon souffle, comme si respirer pouvait la blesser, l’affaiblir. Et là, tu me posais la question. "Quoi? Non!" Ça va pas la tête ou quoi? J’apprécie la confiance que tu m’accordes mais sérieux, t’as pas peur que j’fasse tomber Addi par terre? Et si je la serre trop fort sans m’en rendre compte? Et si je la tiens mal, que je lui fais mal? Mais non, tu ne me laisses pas vraiment le choix en fait, tu me dis comment positionner mes bras et moi… Moi, j’obéis, je fais, je me place, même si c’est sûrement la pire idée que t’aies eu dans toute ta vie. Et tu viens la poser là, dans mes bras, contre moi, et je suis tendu comme un roc, j’ose pas bouger, j’ose rien faire que de rester immobile et stoïque. Je ravale ma salive, je te regarde, comme si je cherchais un peu de courage dans tes yeux brillants. Et je m’autorise à respirer. Un peu. J’essaye de m’habituer, de me détendre. Je flippe totalement, mais je me laisse le temps, et puis à force, j’arrive même à un peu mieux la caler. Et mes yeux sont fixés sur elle, j’peux pas détourner le regard, c’est comme avoir une étoile brillante entre les doigts, c’est juste magique. Et à tes mots, je lâche un petit rire nerveux. "Merci mais arrête de mentir." Clairement non, je suis pas tellement à l’aise là. Mais ça me rend heureux. J’suis tout gaga d’enfin pouvoir la rencontrer, la toucher. Si tu savais combien de fois j’ai imaginé ce moment Meghan, t’as aucune idée d’à quel point j’attendais ça, d’à quel point je veux bien faire les choses.

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tu ne te rends pas compte à quel point c’est beau de te voir comme ça. j’te jure. j’ai le coeur qui bat à une vitesse dingue alors que je capture le moment. tu seras parfait pour elle, je le sais, je le sens. et mon intuition ne m’a jamais trompé alors je sais par avance que je n’ai aucun souci à me faire. tu vas exceller dans ce rôle là et je n’aurais aucune appréhension à te laisser ma fille. regarde toi, t’es né pour ça. « ne te sous estime pas » regarde, elle ne bronche même pas. pas une larme, pas un cri. et pourtant, addi elle est douée pour nous briser les tympans. alors elle doit se sentir en sécurité avec toi pour rester aussi impassible. je rangeais mon téléphone dans ma poche, m’approchant alors de votre duo, mes doigts caressant doucement le visage de ma petite fille avec une douceur extrême. j’avais tellement hâte putain. hâte de la ramener à la maison, de pouvoir commencer cette vraie vie avec eux à mes côtés. alors je me décalais légèrement sur le côté pour récupérer cette fois mon fils, beaucoup plus calme que sa soeur en règle générale. « ils ressemblent plus à sullivan qu’à moi » c’était mon seul regret. qu’il n’ait pas pris plus de moi physiquement parlant. et je savais que ça pouvait changer, qu’ils étaient encore trop petits pour que l’on puisse réellement déterminer mais.. ouais, j’pouvais déjà dire qu’ils avaient des airs de leur père. puis peut être que je n’étais pas spécialement objective non plus mais.. ouais, j’avais pas l’impression qu’ils me ressemblaient spécialement. « peut être qu’ils seront roux » c’était mon dernier espoir pour le coup. d’avoir deux petits rouquins histoire qu’ils puissent me remercier par la suite pour leur chevelure flamboyante.

Tu crois que je ne te vois pas, prendre des photos en scred ? J’vais pas prétendre que ça me dérange, c’est pas le cas. Au contraire, tu pourras me les envoyer et j’pourrais être gaga dessus avec tout le monde que je rencontre en clamant que c’est ma filleule. Et prouver aux gens que je sais au moins tenir un bébé dans mes bras. C’est déjà un grand pas, en fait. De là à dire que je suis né pour ça, non. T’es trop gentille toi. Mais j’apprécie le vote de confiance. J’suis heureux et soulagé qu’elle ne pleure pas. T’imagines, elle est calme et dès que je la prends dans mes bras, elle hurle ? La honte quand même, la déception surtout de se dire que j’la rends plus mal que bien. Mais c’est pas le cas pour l’instant du moins, et c’est déjà bien. Tu t’approches de moi, d’elle et moi, et tes doigts maternels glissent sur son visage qui me parait vraiment minuscule. On aurait pu faire un beau couple tu sais, toi et moi. J’sais pas pourquoi j’me suis jamais posé la question. Ca a toujours été de l’amitié entre nous, et j’suppose que je m’en contentais. Puis j’étais pas du tout branché love, et quand je l’ai enfin été, t’avais déjà ta relation bien établie avec Sullivan, t’étais heureuse et amoureuse. Et tout s’est plus ou moins enchainé, et maintenant, on a chacun nos vies amoureuses. Mais j’pense que ouais, dans une autre vie, si le timing avait été en notre faveur, on aurait bien matché toi et moi. « Tu rigoles ? Addi te ressemble comme deux gouttes d’eau. Simon, moins, j’avoue. Mais Addison… C’est toi tout craché Meg. » Ca, c’est ton côté défaitiste et négatif qui parle. Tu trouves jamais les choses assez bien, t’as pas tellement confiance en toi et t’as toujours besoin de plus. Mais crois-moi quand j’te dis que, quand je regarde Addi, je te vois toi. « Elle va retourner les cœurs en grandissant, tu verras. » Elle va ensorceler les petits gars, comme sa mère. Je relève les yeux pour les poser sur toi. « Je suis tellement fier de toi, Meghan. » J’le dis pas souvent, j’parle pas vraiment de ce que je ressens en fait, mais je t’assure, je suis fier de la femme que t’es devenue, de tout ce que t’as accompli jusqu’à présent, du chemin que t'as parcouru. C'est impressionnant, d'autant plus à ton âge.

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ouais, je me raccrochais à ce petit espoir pour me dire que plus tard, on pourrait leur dire qu’ils ressemblaient à leur mère. je veux dire, c’était quand même une fierté d’entendre ce genre de mot et.. je les avais mis au monde. ils étaient en train de bousculer toute mon monde alors je voulais avoir au moins ça. est-ce que c’était égoïste ? peut être un peu. « tu trouves ? » que je demandais me penchant un peu plus sur addi pour l’observer. j’sais pas, j’arrivais pas à le voir en fait. « bien sûr qu’elle le fera. mais elle aura des valeurs et ne fera jamais rien de mal à un autre » j’voulais pas que ma fille soit une peste, une briseuse de coeur ni rien de tout ça. je ne voulais pas qu’elle soit une mauvaise personne et je ferais probablement tout ce que je peux pour l’éduquer de la meilleure des façons qui soit. « tu l’es ? » parce que tu sais, ça voulait dire énormément pour moi. j’étais pas dans la situation la plus simple au monde. j’étais encore une gamine de dix-neuf ans qui venait d’avoir non pas un mais deux bébés. ma vie allait bientôt être exposée sous les feus des projecteurs avec le procès arrivant à grand pas et dans tout ça, je n’avais pas le droit de parler aux atkinson qui avait pourtant été ma famille jusqu’à maintenant. philip m’avait craché dessus pendant des mois et je m’étais retrouvée.. seule ? à l’exception de toi. toi qui a toujours été là, dans les bons comme dans les mauvais moment. à me soutenir de la manière la plus infaillible qui soit. alors ouais, t’entendre dire que tu étais fier de moi c’était exactement ce qu’il me fallait. je reposais simon dans sa couveuse avant de venir récupérer addi de tes bras que je déposais à son tour. « merci d’être là » vraiment, je ne sais pas ce que je ferais sans toi..

"Mais oui, ça se voit direct. Elle sera aussi belle que sa maman, aussi gentille, aussi attentionnée. Et j’espère qu’elle aura une aussi grande gueule aussi, pour faire taire tous ceux qui oseraient lui manquer de respect." Et manquerait plus que quelqu’un se comporte mal envers elle quand je suis dans les parages parce que j’leur casse les dents moi, aucune pitié. On touche pas à mes bébés. "J’en doute pas, tu vas l’élever comme il se doit, et tu feras une excellente mère. Je sais que tu doutes de toi, mais moi c’est pas mon cas." J’ai 100% confiance en toi, et je suis vraiment fier du chemin que t’as parcouru pour en arriver là où on est aujourd’hui. Ça n’a pas été de tout repos, plutôt compliqué par moment, mais tu sais relever tous les défis et ça, c’est impressionnant. "Pourquoi tu me remercies? T’as pas à le faire." La famille, c’est censé être fait pour ça non? "J’serais toujours là Meghan. Peu importe ce qui arrive, même si pour une raison ou une autre, tu finis par te retrouver toute seule, si y’a bien quelqu’un qui se tiendra encore debout à tes côtés, ça sera moi." Parce que je t’aime, irrévocablement, et rien ni personne ne pourra changer ça. Alors on laisse tranquille tes enfants, parce que mine de rien, ils restent encore fragiles et ils ont besoin de se reposer, de prendre des forces pour affronter le monde à tes côtés. "Je suis content que tu m’aies amené ici. Que tu m’aies fait assez confiance pour… tout ça." Le rôle de parrain, la rencontre, la mettre dans mes bras. Pour tout.

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« t’en fais pas, ce ne sera certainement pas une victime. » et si quelqu’un osait rien qu’une fois toucher à un seul de ses cheveux, il subirait ma colère. clairement, ce ne serait pas beau à voir. j’rigolais pas du tout sur ça. personne n’aurait le droit de faire du mal à un seul de mes enfants et j’pourrais me transformer en une véritable tempête si jamais c’était le cas. « c’est parce que tu m’idéalises trop ça » que je rétorque dans un demi-sourire. et même si j’allais faire de mon mieux, je n’étais pas certaine de pouvoir réellement être la meilleure mère au monde quand bien même j’en avais envie. « c’est pas comme si tu avais le choix de toute façon. t’as vraiment cru qu’un jour je te laisserais t’en aller ? » ahaha. never gonna happen. t’avais fais des promesses alors de toute manière, tu ne pouvais pas me quitter du jour au lendemain. j’laisserais jamais ça arriver en fait, il en était hors de question. « je t’ai toujours fait confiance » et même si tu doutes énormément de toi, moi j’sais ce que tu vaux et je n’ai clairement pas peur de laisser mes enfants sous ton regard. parce que je suis persuadé que tu en prendras toujours soin et qu’il ne pourra jamais rien leur arriver du moment que toi tu es là. « puis regarde, peut être que maintenant toi aussi tu voudras avoir des enfants » j’esquisse un sourire angélique parce que dans le fond, j’connais bien ton avis sur le sujet. mais y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, pas vrai ? regarde, j’en voulais pas et maintenant qu’ils sont là, j’ai l’impression que c’est la plus belle chose qui ait pu m’arriver.

Encore heureux que ta fille ne sera pas une victime. Et même si elle l’était, je ne doutais pas que toi et moi, vu nos caractères de feu, on serait là pour la défendre et remettre les petits merdeux à leur place comme il se doit. Tes enfants, c’était l’innocence pour l’instant. Ils ne connaissent pas encore le monde, ne savent pas à quel point il peut être cruel. C’est mal de ma part de vouloir les préserver de tout ça ? J’veux qu’ils puissent vivre une vie parfaite, la vie que toi ou moi on n’a pas eu. Que tout leur sourit. « Je t’idéalise pas. » Ou peut-être bien que si. Je sais pas, moi, c’est pas comme ça que je le vois. J’ai l’impression d’être objectif. T’es la meilleure femme que je connaisse, je suis sincère quand je dis ça, tu te bats pour ce que tu crois être juste, t’as des valeurs, t’es motivée et volontaire alors j’suis sûr que tout se passera bien pour l’éducation de tes enfants. « J’veux pas que tu me laisses m’en aller. » J’compte bien sur toi pour me garder à tes côtés le jour où je pète les plombs et je décide de tout envoyer en l’air et me barrer. Je glisse à nouveau ma main dans la tienne, comme à notre arrivée, pour venir entrelacer nos doigts et les serrer doucement dans les miens. J’crois que t’es celle qui croit le plus en moi, qui voit le meilleur de moi-même, et ça me touche profondément. C’est comme si j’avais pas besoin de me cacher avec toi, de prétendre, et ça fait un bien fou. Mais je ris un peu, un peu moqueur. « N’y compte pas, tu seras jamais marraine grâce à moi. Le seul scénario qui puisse arriver c’est que je foute une nana enceinte sans faire exprès, comme Hippo, mais qu’elle décide de garder le bébé. » Et j’espérais sincèrement que cette situation ne m’arrive jamais, parce que j’crois que ma vie entière exploserait. J’savais pas comment tu faisais pour être aussi calme, pour l’avoir été en découvrant ta grossesse aussi jeune, aussi tard. Ouais, j’t’admirais sincèrement.