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{ amusons-nous comme des enfants! }
crédit/ marie (callum & jaz) ✰ w/callum fraser

Dans vingt minutes, Charlotte allait revoir Callum. Elle était partie durant quelques jours en Italie avec un bon ami, Abelard. Durant le voyage, elle avait souvent pensé à Callum. Elle s'était demandée comment il allait et ce qu'il faisait. Il prenait de plus en plus de place, dans sa vie. La jeune femme était donc heureuse de pouvoir le revoir à la fête foraine. La jeune blondinette n'était pas allée à une fête foraine depuis très longtemps. Il lui était arrivé d'y aller une seule fois, mais elle était enchantée de revivre l'expérience, à Boston. Elle enfila une robe fleurie avec des chaussures blanches. Une fois prête, elle se rendit à la fête foraine. Charlotte ne savait pas si sa cousine y était. C'était une grande possibilité. Elle devait aller rejoindre Callum à la grande roue, afin qu'ils se retrouvent plus rapidement. La jeune femme avait envie de s'amuser et de profiter de la journée. Charlotte arriva donc à la grande roue. Callum ne semblait pas être encore arrivé, alors elle l'attendit avec impatience. Trois minutes plus tard, la jeune femme vit Callum la rejoindre. Elle sourit. « Salut. Callum! » Elle sourit à nouveau et lui fit la bise, le serrant ensuite dans ses bras. « Comment vas-tu? Je suis très heureuse de te voir. »

Charlotte était rentrée d’Italie et avait demandé à te voir. Comment tu aurais pu refuser ? Les moments avec la blondinette étaient toujours agréables, tu l’appréciais vraiment beaucoup. Et puis, tu avais besoin de te changer les idées, de sortir, de t’amuser. Tu tournais en rond dans ta petite chambre à la WH, tu commençais à sérieusement manquer d’air. Alors tu vas retrouver Charlotte dans 20 minutes à la fête foraine, le temps qu’il te faut pour enfiler une tenue correcte – jean et polo feront l’affaire – et te rendre au pied de la grande roue. Lorsque tu y arrives, tu ne peux pas la louper. Cette robe à fleurs, ces cheveux blonds, son si joli sourire, ses yeux pétillants. Elle t’avait manqué, ton cœur était heureux de la revoir, tu ne peux pas nier. Bonjour, vous. lui réponds-tu en claquant tes lèvres contre sa joue et la serrant tout autant contre toi. Elle s’écarte, te demandant comment tu allais. Je vais bien, maintenant. dis-tu en attrapant une de ses mains et en la faisant tournoyer sur elle-même. Ma ché bella ragazza ! dis-tu dans un italien approximatif.

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Revoir Callum faisait tellement plaisir à Charlotte. Elle pensait de plus en plus à lui, se disant qu'elle était probablement en train de tomber amoureuse de lui. La jeune femme l'attendait donc à la grande roue, lorsqu'elle le vit arriver. Elle fit son plus beau sourire, le serrant ensuite dans ses bras. Il sentait tellement bon. Elle se sentait bien dans les bras du jeune homme. Charlotte se sentait en sécurité et c'était un sentiment merveilleux, pour la jeune femme. « Moi aussi je vais bien, maintenant. » Le jeune homme la fit tournoyer sur elle-même, ce qui la fit rire. « Tu sais parler Italien! » La jeune femme le regarda dans les yeux. « Toi aussi, tu es beau. » Elle venait de faire un autre compliment à Callum. Il allait sérieusement lui demander quelque chose en retour, après ce énième compliment. « Est-ce que tu veux faire un tour de grande roue ou de montage russe? » Cela faisait longtemps qu'elle n'était pas allé dans une attraction, mais savait que ça allait être amusant. En fait, la jeune blondinette ne voulait que s'amuser et profiter de la belle journée.

Tu n’avais que les notions d’italiens, les quelques bases apprises à l’école, il y a si longtemps. Pas de quoi s’en sortir une fois dans le pays en question. Elle te retourne le compliment. D’ailleurs, tu songes à investir dans un cahier d’une centaine de pages et colorer un cahier à chaque fois qu’elle te faisait un compliment. Est-ce que tu veux faire un tour de grande roue ou de montage russe? Tu la regarde, amusé, ton âme d’enfant qui ressort. Tu l’attrapes par la main et l’entraine au cœur de la fête foraine, le long de cette grande allée pleine de manèges en tout genre. Ouais, on va faire ça. Mais après. D’abord, j’veux faire ça ! dis-tu en pointant une maison hantée du bout du doigt avant de te placer derrière Charlotte, posant tes mains sur sa taille. Et tu vas m’accompagner ! souffles-tu à son oreille, alors qu’un petit wagon sortait à l’étage du manège, suivi par un personnage de film d’horreur. Cri de frayeur des passagers. Toi, ça t’amuses. Tu avances vers le petit guichet et achètes deux places, et tu emmènes Charlotte dans la petite file. Une dizaine de personne devant vous et se serait à votre tour de monter dans un des petits wagons. Aurais-tu peur, Grimaldi ? lui demandes-tu, un sourire au coin des lèvres.

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Charlotte connaissait quelques mots en Italien et se débrouillait pour faire quelques phrases, mais elle ne pourrait pas tenir une conversation entière en Italien. La jeune femme avait envie d'apprendre plus de mots en Italien. Une langue qu'elle trouvait magnifique. Charlotte allait peut-être prendre des cours, en-dehors d'Harvard. Il y avait une tonne de possibilités, après tout. Charlotte demanda à Callum s'il avait envie de faire un tour de grande roue ou de montagne russe. Il lui proposa de faire un tour dans une maison hantée. Charlotte regarda la maison, ne sachant pas si c'était une très bonne idée. Ça allait lui faire peur, sans aucun doute. Elle sentit alors les mains de Callum sur sa taille, ce qui la fit frissonner. Ce contact bouleversait la belle blondinette. « T'accompagner? Tu es sérieux? » Évidemment qu'il était sérieux. Callum ne racontait jamais de mensonges à Charlotte, mais seulement des blagues. La jeune femme avança avec Callum vers la maison hantée, avec crainte. « Oui... un peu. » Charlotte se mordilla la lèvre inférieure, regardant le jeune homme. Elle n'avait pas l'habitude d'aller dans une maison hantée. « Je vais quand même t'accompagner. J'ai envie d'essayer et, au moins, tu seras à mes côtés. »

T'accompagner? Tu es sérieux? Tu l’étais plus que tu le l’avais jamais été. Tu hoches la tête, même si elle ne peut pas voir ton visage de là où tu étais. Oui. te contentes-tu de répondre avant d’aller acheter les deux billets et de te mettre dans la petite file d’attente avec la belle Eliott. Oui... un peu. Normal, si Charlotte paniquait devant une araignée et les clowns, elle serait certainement en de mauvaises conditions face à des monstres, des personnages d’épouvantes, des sorcières, squelettes et autres choses pas terribles. Elle continue. Je vais quand même t'accompagner. J'ai envie d'essayer et, au moins, tu seras à mes côtés. Tu agites les deux petits tickets en plastique devant son nez. De toute façon, tu n’as plus le choix. Et puis c’est à votre tour, une jeune femme déguisée en sorcière vous fait monter dans un petit wagonnet et rabat la rambarde de sécurité sur vos genoux. Bouhouuuu. murmures-tu à l’oreille de Charlotte alors que le wagon n’avait pas encore démarré. Ce que tu étais méchant, ce que c’était drôle, ce que t’aimais ça. Et le wagon démarre, vous engouffrant dans l’entre sombre de l’attraction où une musique angoissante se mit à résonner.

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Évidemment que le jeune homme était sérieux. Il semblait aussi heureux qu'un enfant. Il semblait sincèrement aimer les maisons hantées, ce qui n'était pas le cas de Charlotte. « D'accord. » Elle rit, restant tout de même dans la file avec Callum. Elle avait envie de s'amuser et essayer des nouvelles choses, alors c'était ce qu'elle allait faire. La jeune femme voulait passer du temps avec lui, alors autant faire cette activité et avoir du plaisir avec Callum. Il lui montra les tickets et lui avoua qu'elle n'avait plus réellement le choix. « Je vois... » La jeune femme rit et embarqua dans le petit wagon en compagnie de Callum. Elle ne pouvait plus s'échapper. Elle allait sans aucun doute crier de peur et Callum allait trouver cela drôle. Bref, un moment qui allait être inoubliable. Le jeune homme murmura un bouhou dans son oreille. Elle le regarda dans les yeux, essayant d'être sérieuse. « Tu es très drôle, Callum. » Alors qu'elle lui faisait une grimace, elle sentit le wagon bouger et avancer. Une musique angoissante résonnait dans la maison hantée. « Callum... » Charlotte ne pouvait rien voir, puisqu'il n'y avait pas de lumière, seulement des éclaircies à peine perceptibles.

Commencer à lui faire peur alors que l’attraction n’avait pas démarré et voir qu’elle n’aimait pas ça, ça n’avait pas de prix, vraiment ! Tu es très drôle, Callum. Son petit minois, cette grimace attachante, ça t’fait rire. Tu rigoles, parce que t’es content, parce que ça t’amuse. Ok, j’arrête ! pouffes-tu de rire alors que le wagon démarre enfin. T’avais pas envie d’avoir un cadavre sur les bras, morte par crise cardiaque non plus. T’y tenais à ta Charlotte quand même. La musique, le noir, les éléments du décor qui surgissent devant vous. Les bruits angoissants, les cris des haut-parleurs. Callum... Tu passes ton bras derrière sa taille, la serres contre toi. Profiteur. Attention sorcière ! cris-tu en posant ton autre main sur ses cheveux, comme une petite pince, pour lui faire peur. Encore. T’avais promis que t’arrêtais ? Oops, tu avais menti ! C’était trop tentant !

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Charlotte était désormais dans la maison hantée e compagnie de Callum. Elle ne pouvait pas fuir. Elle devait rester et faire l'attraction avec le jeune homme. Il semblait trouver cela très drôle, puisqu'il lui faisait des blagues qui n'étaient pas drôles aux yeux de Charlotte. « Ouais ouais. » La jeune femme commença à avoir un peu plus peur qu'il y a une minute. La musique ambiante n'aidait pas et il faisait sombre. Le jeune homme serra Charlotte contre lui, passant son bras derrière sa taille. La jeune femme aimait ce contact, mais ne disait rien. Ce n'était pas le moment pour dire quoi que ce soit. Lorsqu'il lui dit attention sorcière, la jeune femme sursauta, criant. « CALLUM! » Visiblement, il s'amusait et profitait pleinement, ce qui n'était pas le cas de Charlotte. « Tu m'énerves! » La blondinette fit semblant de bouder, pendant que le wagon continuait d'avancer dans l'obscurité.

Le cri de Charlotte te perça les oreilles. Merde, c’est qu’elle avait du coffre la princesse Grimaldi ! Elle avait sursauté, ses fesses s’en étaient décollées du siège, t’en étais certain ! CALLUM ! cria-t-elle, s’agglutinant un peu plus contre toi. Tu éclates de rire, un rire franc. Tu m’énerves ! Ton rire s’arrête, avec un « oh » d’exclamation. Bordelou, t’avais bien entendu ? Putain, Charlotte ! Enfin autre chose qu’un compliment ! Merde, il va pleuvoir ! ris-tu en posant un baiser sur la tempe de la jeune fille que tu taquinait depuis tout à l’heure. Allez, sérieusement là, t’allais arrêter. Le petit wagon s’engouffre dans la montée, vous emmenant à l’étage de l’attraction là où vous attendait le personnage de film d’horreur avec son énorme tronçonneuse. Tu serres Charlotte contre toi, tu sais qu’elle va détester ça. Quelque part, tu penses avoir peur aussi. Même si tu t’y attends, que tu sais que c’est faux, tu ne pourras t’empêcher de sursauter. Et il arrive, Charlotte qui couine contre toi, toi qui rit et le wagon qui redescend et vous dépose à la sortie. Y’en a un autre train fantôme un peu plus loin, on va le faire ? plaisantes-tu en aidant l’eliott à sortir du wagonnet. Alors que vous sortiez de l’attraction, un flash t’explose en plein visage. Puis un second, et un troisième. Eh, mais tu veux quoi à m’prendre en photo ? grognes-tu sans penser une seule seconde qu’il en avait après Charlotte et sa notoriété.