La fin du mois de Mai approche et comme tout le monde, il ne me reste plus que quelques examens à terminer avant de pouvoir me consacrer au boulot et à mon été. Les couloirs d'Harvard étaient bondés de monde, tous ravis de pouvoir enfin prendre des vacances pendant trois mois. Pour ma part, je garde cette joie en dedans, parce que c'est différent cette année. J'ai un petit ventre qui continue de grossir et aucun père pour le bébé que je porte. Il y a des jours où il me manque et des jours, comme aujourd'hui, où je suis lucide et que je sais bien que même encore vivant on ne serait pas ensemble. Il ma tej comme un mouchoir, le jour de mon anniversaire quand même. Mine de rien, je le remercie un peu parfois d'avoir été aussi blessant vers la fin... Sans ça, je ne sais pas si j'aurais été capable de sortir du lit, à ce jour.

Et c'est là que je te croise, Camila. Comme à ton habitude, tu es toute belle et tu as l'air heureuse, mais c'est surement qu'une facette. Je sais peut-être trop de choses sur toi... des choses que tu ne voudrais pas que je sache. Après tout, on est pas spécialement amies, ni des connaissances en fait. J'suis rien que la fille qui une fois, t'as sauvé la vie. Dis comme ça, ça fait héroïque mais c'n'était pas mon intention. Bref, sans réfléchir, je fais un pas devant l'autre et marche jusqu'à toi. T'es toute seule, alors j'en profite. Hey, ça fait longtemps ! Je te souris, j'espère ne pas avoir l'air trop bizarre. J'voulais te dire que... t'es pas intimidante. 'Fin, j'suis sure que tu peux l'être si quelqu'un t'emmerde, mais tu ne fais pas constamment peur quoi. Juste pour que tu saches... Parce que t'as vraiment eu l'air de mal le prendre, ton razzie. Et franchement à ta place je n'aurais pas appréciée aussi.

je crois sincèrement que je ne suis née dans la mauvaise famille. wildinham, c’était pas un nom que je savais porter. marriott encore moins. alors devenir une de belgique ? ouais, c’était probablement la blague de l’année. j’avais pas l’étoffe pour être reine et j’avais de toute manière pas envie de le devenir. mais j’étais tombée amoureuse du prince qu’on m’avait ordonné d’épouser et j’crois que j’avais tenté tant bien que mal de changer qui j’étais pour lui plaire. sauf que dans la conclusion, il n’y avait jamais rien d’assez bien. les reproches, ils étaient constants. tous les jours, tout le temps, pour n’importe quel prétexte. les insultes aussi même s’il était assez malin pour ne pas les prononcer lui même et laisser ses amis faire le sale boulot. ouais, zeph’.. je l’avais en travers lui et ses mots. encore plus abelard pour avoir juste laissé faire comme si ce n’était pas important pour ramper finalement derrière. mais je crois que j’avais atteint les limites de ce que je pouvais encaisser quelque part. peut être même que toutes mes limites à proprement parler avait été atteinte. j’avais l’impression d’être robotisée ces derniers jours. me lever, me maquiller, faire mes cheveux, assister aux derniers examens et finir ma soirée dans ma salle de bain, une lame de rasoir à la main. en tout cas, j’sauvais les apparences. j’pourrais sûrement devenir la plus grande actrice de tout hollywood si je continuais comme ça. j’garde la tête haute quand je marche, je fais pas vraiment attention à ce qui se passe autour de moi jusqu’à ce que toi tu m’interpelle. et je crois que j’ai du mal à revenir sur terre parce que je met un temps infini à remettre un nom sur ton visage. j’en ai honte quelque part parce que c’est toi qui m’a sauvé dans ce bar. quoi que plus ça va et plus je me dis que j’aurais largement préférée que tu me laisses me vider de mon sang là-bas. « je.. merci ? » c’est étrange comme conversation, non ? « de toute manière, c’est bien connu que les gens s’arrêtent aux apparences. » et c’est comme ça que j’arrive à berner tout le monde dans le fond. en laissant croire que ça va quand la vérité est que je me suis écroulée depuis bien longtemps. « félicitation » que je reprenais pointant ton ventre arrondi. ouais, limite on ne voyait que ça maintenant.

Je me suis arrêtée pour aller te parler et ce n'est qu'une fois que j'ai ouvert la bouche et déballée mes mots, que je me suis rendu compte que tu ne savais peut-être même pas qui j'étais au final. Bien sûr, nos chemins se sont croisés un soir... mais ce n'est pas comme si toi et moi avions eue une très grande discussion. Et suite à ça, il y a eu Lenny, Liz - tout ce drame - et en ce moment Pluton, Louison - et tout ce drame, aussi -. Dans les deux cas, je ne suis pas explicitement concernée, mais je suis supporteur de l'équipe adverse à la tienne. Enfin, c'est comme ça qu'on me voit d'un point de vue extérieure je suppose... Mais en réalité, j'aime plutôt me voir comme la Suisse. Enfin surtout que tu ne m'as jamais donné l'impression d'être une mauvaise personne, pourquoi je devrais avaler les mots des autres et les répéter comme si c't'ai les miens ? Tu me remercies et j'suis un peu gênée par le semblant de malaise qui s'est très vite installée entre nous. Sauf que tu romps tout de suite le silence. Eh bien, c'est pas mon genre. Ajoutai-je, un petit sourire en coin. Je baisse les yeux, irrésistiblement à la recherche de marques sur ton poignet. Sauf que tu me félicite et je remonte tout de suite mon regard vers toi. Merci. Ça me fait bizarre, que tu me félicites pour cette grossesse. Après tout, la première fois que je suis tombée enceinte... eh bien j'ai involontairement sacrifié la vie de mon bébé pour la tienne. Je prends une grande inspiration. Enfin, pas... pas vraiment. Dis-je, en pensant à Sloan, à la solitude que je ressens ces derniers temps, à cette peur immense que j'ai d'élever ce gosse toute seule à 25 ans. Ugh, pourquoi est-ce que j'ai craquée ? Et surtout, pourquoi est-ce que j'ai dis que j'étais prête à Sloan et pourquoi est-ce que Sloan m'a laissé faire alors qu'il m'a divorcé rien que 4 mois plus tard ? Quoi qu'il en soit, je me sens maintenant très mal de te déranger et maintenant, j'suis moi-même déprimée. Great.

et quelque part, c’était douloureux pour moi de voir un truc pareil. parce que ça me rappelait encore plus ce que j’avais perdu quand abelard s’était imposé dans ma vie. alors bien sûr, j’étais parfaitement consciente que je ne pouvais pas en faire un reproche. que si je n’avais pas touché ma part du bonheur ce n’était pas pour autant que je devais l’interdire aux autres mais ouais, ça ne changeait quand même pas le fait que c’était douloureux pour moi de voir sous mes yeux un peu plus chaque jour que j’avais vraiment tout perdu dans cette histoire. et j’avais vraiment essayé d’y faire face les premiers temps mais j’étais clairement pas assez forte pour affronter tout ça dans la finalité. je ne l’étais pas et je pouvais me donner toutes les images que je voulais que ça ne changerait jamais la triste réalité dans le fond. « comment ça ? » j’arquais un sourcil sans vraiment comprendre où est-ce que tu voulais en venir. et quelque part, j’avais l’impression d’avoir soudainement mis le doigt sur un sujet un peu trop sensible et.. ok, reine des gaffeuses bonjour. on pourrait presque croire que j’avais une passion pour mettre les gens dans le même état que le mien alors qu’en réalité, je ne faisais sincèrement pas exprès. remontant un peu la bretelle de mon sac sur mon dos je soufflais un coup avant de reprendre. « tu veux qu’on aille boire quelque chose ? je peux t’offrir un café ? un thé ? » j’savais pas tellement ce que t’avais le droit de boire en étant enceinte en fait. paraissait que y avait tout un tas de truc interdit. « tu pourras vider ton sac si t’as envie. » et peut être que pour une fois, j’arrêterais de me soucier que de mes problèmes comme si j’étais le centre de ce putain d’univers.

Tu as effectivement mis le doigt sur le sujet sensible. Le seul que j'ai, à vrai dire. Ça ne me cause même pas de soucis de parler de la mort de Sloan, enfin plus maintenant... ce qui m'embête, c'est de porter son bébé et d'avoir à l'élever seule. Le reste, c'n'est qu'une routine. Ma vie est trop routinière d'ailleurs, ces derniers temps. J'vais en cours pour les exams, j'vais bosser à l'Hôpital et une fois de temps en temps je remplis mes devoirs de Dunsters en amassant du fric pour le voyage à venir. C'est assez dull comme vie, j'ai besoin de quelque chose qui va m'exciter, m'enivrer, me passionner. J'ai besoin d'une nouvelle vie, probablement. Tu me demandes comment ça se fait que ce ne soit "pas vraiment" des félicitations que tu devrais me donner et je souris bêtement. Pour être honnête avec toi, je ne sais même pas pourquoi j'ai dis ça... ce n'est pas comme si je voulais te parler de mes problèmes, je pense que t'en a assez avec les tiens. Tu m'offres un café ou un thé et mon visage se ravive un peu. Ah ! J'aimerais... merci. Ça me fait tout drôle quand même, de passer du temps avec toi alors que 1. on ne se connait pas, 2. tes "ennemis" sont principalement mes meilleures amies... Mais ceux qui me connaissent et qui m'aiment, savent que je ne suis pas du genre à me fier aux apparences ou me baser sur l'avis des autres pour faire le mien. Ah et aussi, j'suis une grosse fan de café. C'est gentil... Tu pourras aussi, si tu veux. Te dis-je, en commençant à marcher, à tes côtés. Le Starbucks est juste en face du Yard, s'y rendre n'a pas pris trop de temps. Je ne connais pas grand chose de toi, mais je sais que tu t'appelles Wildingham... T'es de la même famille que Cole et Dimitri ? Demandai-je, histoire de faire un peu la conversation.

j’sais pas pourquoi je fais ça, vraiment. et j’crois pas qu’il faut me poser la question. en soit, j’ai toujours été quelqu’un de plutôt spontanée. à agir comme je le voulais, à suivre mes envies du moment et à dire tout ce qui me passait par la tête sans forcément y réfléchir. peut être que t’as clairement pas envie de passer rien que cinq minutes avec moi mais je me dis que si t’es venue m’aborder, c’est pas pour rien. tu l’as pas fait pendant des mois, t’as choisis aujourd’hui pour une raison qui m’échappes mais t’as pas la tête de la fille qui a envie de prendre ses jambes à son cou et se tenir le plus loin possible de moi alors.. je prends. peut être que je me sens un peu trop seule dans le fond. cléo à ses problèmes, pluton.. sans commentaires. noah n’a pas le temps, hades ne me parle plus -de même que pour frankon-. harper à elle aussi ses soucis -et prends probablement le partie d’abelard- alors j’crois qu’en fait, j’ai pas vraiment d’amis. et c’est pas le genre de truc dont je me soucie en règle générale puisque je n’ai jamais eu besoin de personne pour avancer mais faut croire que dernièrement, ça devient difficile à gérer cette haine à mon égard. à croire que j’étais la pire personne de l’univers. « mh » j’sais pas si je vais vider quoi que ce soit. parler c’est pas mon fort et encore moins quand il s’agit de moi. donc on pourrait au moins rayer la mention égocentrique dans la longue liste de mes défauts. et c’était en silence que l’on marchait jusqu’à la célèbre enseigne. je sortais ma carte réglant alors les deux boissons avant de glisser sur les sièges d’une table pour répondre à ta question. « cole est mon cousin, dimitri mon frère. beau palmarès, je sais. » le premier était probablement le gars le plus détesté d’harvard, le deuxième avait eu une réputation de drogué puis de mec cocu. j’partais déjà pas avec des bons antécédents en fait. « j’crois pas avoir déjà pris la peine de te remercier pour cette soirée dans le bar alors.. mieux vaux tard que jamais. merci. » tu m’as sauvé la vie, c’est pas rien.

Ce n'est qu'une fois toutes les deux assise avec nos cafés, que tu réponds à ma question. Cole est donc ton cousin et Dimitri, ton frère. Après cet aveux, tu ajoutes que c'est un beau palmarès et j'étire un peu mon sourire. Pendant un moment, Dimitri m'a loué son appartement... Enfin à moi et... Louison. Ahem. Ah et puis Dimitri et moi on s'est déjà embrassés aussi, on a failli coucher ensemble mais ça c'est une longue histoire... une histoire qui ne se conte pas à toi, sa sœur, ça c'est certain. Enfin bref, c'est un ami. Un ami qui a mis sa langue au fond d'ma gorge une fois, oui. Sorti de nulle part, tu me remercies de t'avoir sauvé au bar, il y a de cela plusieurs mois. Je ne me rappelle pas aussi que tu m'aies remercié mais avec ce que je sais aujourd'hui sur toi, je ne suis pas complètement sure que tes remerciement sont sincères... Cela dit, je n'oserais pas te confronter pour ça, ça ne me regarde pas. Quoi que, est-ce qu'il vaut vraiment mieux que je ne dise rien ? Si 13 Reasons Why m'a bien appris une chose, c'est qu'il vaut mieux en parler... Pas vrai ? Arf, mais j'suis à peu près sure que tu vas m'envoyer chier, si j'ose et qu'au final, j'ai tort. Me remercie pas... c'est normal, tu sais. Et j'le referai n'importe quand. Capiiiche ? Genre si t'as besoin que je te sauve la vie Camila, là, tout de suite... Si t'as envie de t'éloigner loin de ce monde, mais que tu ne veux pas être toute seule, bah j'suis là. On ne se connait pas, mais ça ça peut changer. Bref, je bois une gorgée de mon café. J'suis un peu comme ton ange gardien maintenant, non ?

des fois, je me demande ce que ça aurait pu donner si tu n’avais pas été là. probablement que je me serais vidée de mon sang sur le béton froid et que les ambulanciers auraient découvert un corps inanimé sur le trottoir. que ça aurait été la fin du règne de la diabolique camila et que le monde se porterait bien mieux comme ça. puis moi aussi j’aurais évité pas mal de désagrément. peut être que je te remercie mais que dans le fond, j’aurais préféré que tu me laisses agoniser sur le sol parce que ça aurait au moins eu le mérite d’abréger mes autres souffrances. mais c’est pas le genre de chose dont l’on parle, j’en suis consciente. alors je te dis merci même si en creusant un peu, ce n’est pas forcément sincère. j’aurais préféré que tu ne me sauves pas en fait. j’aurais préféré que tu ne sois pas là mais puisque l’on ne peut pas réécrire le passé, je me contente de ça. « ah » cette confession était une fois de plus la preuve de mon éloignement avec mon propre frère. de toute manière, il était parti maintenant. j’avais pas de nouvelle et sûrement qu’il avait placé l’amour au dessus de moi. sûrement que j’étais facilement remplaçable après tout. « n’importe quand » que je répète, mes yeux venant se river sur mes doigts tenant mon gobelet de café. j’ai pas besoin d’être sauvée. ou j’en ai peut être juste pas envie, c’est possible aussi. j’suis peut être bien dans mon agonie, qui sait ? « t’as pas mal de boulot alors » que je souffle. parce que je suis pro pour m’attirer des problèmes. pour faire n’importe quoi et risquer ma peau. j’suis maître dans l’art de faire de ma vie un bordel. t’as pas besoin d’être proche de moi pour le constater. « t’as pas peur d’être vue avec l’impitoyable reine des glaces que je suis ? » crois pas que je suis pas au courant de ce que l’on dit sur moi, des surnoms que l’on me donne. à vouloir à tout prix me coller l’étiquette de la mean girl par excellence quand je suis probablement la plus sympa de la bourgeoisie.

J'ai du boulot. C'est ce que tu me réponds, après que je t'annonce que je serais prête à te sauver n'importe quand encore. Je te fais un faible sourire. J'ai pas peur de me salir les mains, t'inquiète pas. J'étudie à Harvard en médecine... mon boulot, c'est de sauver les vies. Ce n'est pas parce que j'en sauve une en dehors des heures de travail que j'vais faire un burn out, au contraire. Ta vie, est plus importante pour moi que tu puisses penser. On ne se connait pas mais je ne sais pas, j'ai l'impression que d'une certaine façon, on est liée toute les deux depuis l'attaque du bar. C'est peut-être juste dans ma tête, ça ne serait pas étonnant ça non-plus. Ta question me surprend, mais en même temps pas trop vu les circonstances : Louison te déteste alors que c'est ma meilleure amie, Liz aussi, alors que c'est ma cousine... Et sans parler du razzie que tu as reçu lors du bal de fin d'année. J'n'ai pas peur du froid. J'hausse les épaules et te fait un énième sourire. Et comme je te disais tout à l'heure, j'te trouve pas intimidante ! Je fais mine de réfléchir avant d'avoir une idée. Une idée qui pourrait peut-être l'aider à se changer les idées... Je plonge ma main dans mon sac et en sors un billet. Hey hum... Il y a un voyage au Canada, organisé par les Dunsters... J'ai droit à un invité et comme tous mes amis proche sont Dunster, que j'suis pas fan du gaspillage, je me demandais si tu ne voudrais pas accepter de nous accompagner ? Je te tend le ticket et range mes mains. Je pense que t'éloigner un peu du même décor... ça pourrait te faire du bien un peu. Enfin moi je sais que ça va me faire du bien.

et je crois sincèrement qu’au début, je me foutais complètement de ce que l’on pouvait dire sur moi. comme si c’était le dernier de mes soucis en fait. je partais du principe que si l’on voulait me juger sans me connaître alors je n’avais pas de temps à perdre avec ce genre de connerie. puis les choses ont commencés à devenir sûrement un peu trop difficile, j’ai sombré petit à petit dans un manque de confiance assez évident pour finalement prendre un peu trop à coeur chaque mot à mon sujet. et ouais, c’était douloureux quelque part. parce que beaucoup me voyait comme cette fille impitoyable qui se fichait de tout, froide et capable de marcher sur tout le monde pour arriver à ses fins quand.. ce n’était pas moi. j’avais jamais voulu être une mauvaise personne mais j’crois que mon simple nom de famille suffisait à me catégoriser comme tel. pourtant, j’avais essayé dur. ne pas appartenir à la eliot house, traîner avec des mathers pour casser un peu les principes mais j’crois que les gens avaient des idées tellement arrêtées par moment que je pouvais bien faire tout ce que je voulais que ça ne changerait pas. « probablement parce que je ne le suis pas » j’avais mon caractère, certes, mais intimidante ? non. je pouvais être agressive, caractérielle, impossible à vivre mais je cherchais à intimider personne. j’avais juste toujours vécu les choses à cent pour cent quitte à paraître parfois un peu trop.. trop ? puis soudainement, tu sortais un ticket de ton sac et j’arquais un sourcil sans vraiment comprendre. t’étais.. en train de m’inviter moi ? tu pouvais prendre n’importe qui en +1 et tu me choisissais moi ? alors qu’on était pas reliées et.. j’sais pas, je comprenais pas. mais l’intention était belle. moi, ça me touchait. « je.. » je quoi au juste ? « t’es sûre que tu pourrais me supporter pendant deux semaines ? » j’veux dire, on s’connaissait pas vraiment toi et moi. mais j’supposais qu’on allait passer du temps ensemble si j’venais avec toi. « j’veux pas être un poids pour toi »