You drive me crazy
— with @Camila Wildingham  

Elle t'en invente des choses il faut le dire mais celle ci tu l'as pas vu venir. Tu comprends pas pourquoi, tu comprends pas comment elle peut faire ça. T'es un intellectuel, tu réfléchis avant d'agir, tu penses, tu fais passer tes buts avant tes sentiments. En faite tu comprends peut être pas parce que tu serais incapable de faire ça. Toi quand ça devient trop difficile tu fais ton possible pour ne plus rien ressentir quitte a faire un blocage émotionnel pour laisser la peine s'en aller ou même la colère. La rage t'anime chaque jour et pourtant tu la contiens parce qu'un jour tu retrouveras ce qui compte vraiment et là tu pourras laisser cette bombe a retardement exploser. Forcément Pluton est au courant comme la moitié de la planète avant toi et ça t'énerve mais encore une fois tu ne dis rien, tu prends sur toi et t'essaie de pas te laisser déborder par tous ça. Tu ne la laisseras pas faire de toi un faible qui fait passer ses envies avant ce qu'il veut réellement. Oui toi t'as construis des choses, t'as fais des sacrifices, t'as laissé des personnes partir, t'en as pousser dehors quelques autres. T'as même fais des sacrifices. Les gens ne savent pas ce que c'est que de faire parti des grands de ce monde. Il y a l'étiquette, il y a les fréquentations, il y a les autres. Camila fait parti de cet autre monde, elle a toujours fais ce qu'elle voulait quitte a tourner son nom de famille en ridicule. Oui, toi tu pourrais pas te balader un joint dans la bouche devant les paparazzis, qu'est ce qu'on dirait de toi après ça ? Tu finis devant chez elle, t'es toujours en colère, t'as envie de lui hurler dessus. Alors oui, tes pensées sont pas si loin des paroles de Zeph, tu trouves pas ça respectable, tu trouves pas qu'une "fille bien" ferait ça et pour toi elle était pas franchement défendable parce que ça t'dégoutes encore. En plus de ça on t'a apprit une chose : la loyauté sera toujours ta meilleure arme et tu sais qui sera forcément là dans 10 ans entre elle et Zeph. En plus de ça, tu vas pas t'afficher avec ton meilleur ami devant tout le monde. Non t'es classe, tu l'fais en privé, si t'as des choses a dire tu l'fais en privé d'ailleurs tu l'as fais. Tu finis devant chez Camila. Tu frappes a la porte. Tu veux comprendre, tu veux qu'elle arrête et surtout qu'elle s'fasse pas du mal comme ça pour rien.
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j’ai mal au coeur. il est en morceau. déchiré. broyé. et je suis fatiguée de ressentir ça. j’ai plus envie. j’voudrais avoir ta facilité dans ce domaine. réussir à me détacher de tout ça. pouvoir agir comme toi et faire comme rien n’était réellement important. j’te jure que je voudrais. parce que je t’envie d’avoir l’air autant impassible quand moi je souffre le martyr à côté. mais toi, parfois, j’ai l’impression que t’es pas humain. que tu sais pas ce que c’est de ressentir les choses. est-ce que je peux avoir cette capacité là moi aussi ? effacer tous les sentiments, toute la haine, la colère, l’amour. parce que ça me faciliterait la vie en fait. j’serais tellement plus libre si j’pouvais réellement tirer un trait sur toi et le reste. et peut être que là je pourrais m’afficher à ton bras et me foutre du reste. puis tu me rends dingue en fait. comment c’est possible d’être toi ? de rien comprendre, de tout mal interpréter ? j’ai l’impression que tu m’accuses de tous les maux du monde mais t’arrives pas à comprendre que dans tout ça, c’est moi qui suis en train de m’écrouler. t’aurais jamais dû avoir cet impact sur moi et quelque part, je déteste le fait d’avoir pu t’aimer. parce que t’as tout pété chez moi. ma confiance, mon estime. j’ai juste l’impression d’être misérable. et ça te plais toi de me voir dans cet état là ? parce que je te jure que y a rien de jouissif. j’ai l’impression de vivre que quand je me fais du mal. que quand je m’attaque physiquement. c’est moche ce que tu fais de moi. et j’sais que tu vas pas tarder. t’as dis que tu venais mais dans quel but ? tu pourras jamais réparer ce que t’as pété. j’ai juste ce long tee shirt qui vient recouvrir mes jambes blessées et quand tu frappes à la porte, j’ouvre dans la seconde. peut être qu’inconsciemment, je t’attendais. je te laisse passer et referme derrière nous. « si t’es là juste pour me dire à quel point je suis bête ou que je sers pas à grand chose ou peu importe ce qui te passe par la tête, c’est pas la peine. » j’ai pas besoin que tu continue à m’enfoncer, j’arrive à le faire toute seule t’en fais pas.

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— with @Camila Wildingham  

Elle bouscule tes principes avec ses idées de merde, son comportement qu'est parfois tout autant de la merde et il faut le dire tu sais plus franchement où t'en est faut croire que t'es un peu paumé dans ta vie là maintenant. Et voilà que l'autre, Pluton son ex pour qui tu n'as aucune considération vient te parler des cuisses de ta Camila là par contre ça passe pas. T'es en folie et t'envoie un message a Camila qui te fais le coup pour la seconde fois, vous êtes séparés mais pas si séparés que ça franchement pourquoi elle joue a ça ? Elle te fou à bout à croire que ça l'amuse. T'es pas comme elle, t'es pas rebondissant de sentiments, t'es pas expressif t'es pas cette personne qui ressent des tas de choses. En réalité t'en ressens des choses mais c'est plus compliqué que ça. T'as le coeur anesthésié ou peut être que t'en as plus du tous ? T'en sais rien mais tu sais que c'est mieux comme ça, ça sert a quoi de souffrir pour une fille ? Pour cette fille, cette femme qu'est encore ta fiancé aux yeux de tous ? Elle croit que t'en a rien a faire mais en réalité son imprudence te repousse parce que tu supporterais littéralement pas de la perdre pour de vraie, que ton monde ne soit plus le sien et c'est trop difficile d'affronter ça donc tu dis rien et tu subi c'est ça qu'il faut faire non ? Juste serrer les dents et espérer que ça passe ? Tu l'fais tous les jours pour des tas d'autres choses, tu compartimentes et t'arrives a faire abstraction quand ça va pas parce qu'il y a toujours plus grave et quand tu deviendras régent tu pourras pas faire autrement. Enfin, tu finis par apprendre une vérité qui t'ébranle encore une fois. Elle se scarifie et il faut le dire t'étais a mille lieux de t'en douter t'étais à mille lieux de la penser capable de faire ça. En réalité tu comprends pas. Tu conçois pas qu'on puisse se faire mal physiquement pour quelque chose qui nous fait mal au fond tu conçois pas qu'on puisse faire ça toi t'es plus a compartimenter et attendre que ça passe en te concentrant sur le reste mais pas elle. Alors tu pars chez elle, t'es énervé, en colère même si tu le montres pas t'affiches ce même visage impassible. Tu frappes et elle ouvre dans les secondes qui suivent pour te faire face. Et elle te provoque : elle est même pas habillé. Avant que tu puisses dire quoi que ce soit elle se met a déballer pleins de trucs et tu la regardes en t'approchant d'elle Tais toi. oui qu'elle se taise t'arrive plus a réfléchir correctement avec ses paroles, t'arrive plus à penser parce que tu devrais l'engueuler, lui dire ce que c'est, lui dire de pas refaire ça mais tu restes muet le regard plongé dans le sien. Son corps t’électrise et t'es un peu paumé là maintenant. Tu devrais lui dire, tu devrais et pourtant tu restes muet face à elle. Et les secondes te paraissent une éternité, le centimètres des kilomètres si bien que tu finis par faire la chose que tu te penses capable de faire là maintenant en prenant possession de ses lèvres. T'étais là pour l'engueuler, t'étais là pour lui dire et t'en es incapable, elle te fais perdre la tête faut croire.
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et en fait, quelque part, j’aurais préféré que tu viennes pas. parce que moi, j’ai l’impression que ce derniers temps, t’es juste nocif pour moi. j’peux plus supporter tu sais ? peut être que toi t’as pas de coeur. peut être que toi t’es capable de tout prendre sans jamais broncher mais moi, je fonctionne pas comme ça. et peu importe à quel point j’aimerais pouvoir me détacher de la connerie que sont les sentiments, ils sont bel et bien présent et je t’aime. je t’aime sûrement un peu trop pour que ça soit sain d’esprit mais je t’aime. je t’aime à en crever et probablement que dans la finalité, c’est ce que je fais, crever pour toi. mais j’en peux plus tu sais ? des crises à répétitions, du manque de compréhension entre toi et moi. je te jure que je n’en peux juste plus. j’ai envie que ça s’arrête définitivement et comme l’on ne semble pas trouver de solution, je trouve les miennes. j’aurais pas la prétention de dire que c’est les meilleures -c’est même les pires- mais au moins, j’trouve quelque chose qui me soulage un peu. et forcément que toi t’as mal interprété les choses en premier lieu. j’ai l’impression qu’en fait, tu ne vois que le mal chez moi. comme si j’étais la pire personne de l’univers. peut-être que je le suis, qui sait ? dans tous les cas, tu me déchires. lentement mais sûrement. en quatre mois de relation, t’as réussis à tout me prendre. ma confiance, mon sourire, ma liberté. t’as tout prix et t’es trop égoïste pour me le rendre. sûrement que tu préfères me voir suffoquer là, j’en sais rien. mais j’en peux plus de cette peine, j’te jure. alors quand j’ouvre la porte, je t’attaque directement. parce que j’ai pas envie de te laisser me broyer un peu plus ce soir. j’ai eu assez de remontrance pour que tu me laisses tranquille. tais toi. ça sort d’un coup et je referme la bouche, un peu sous le choc. si tu veux pas m’entendre, part. c’est pas chez moi que tu me donneras des ordres. mais à la place, c’est mes lèvres que tu viens chercher. ta bouche qui s’écrase contre la mienne et j’ai besoin que d’une fraction de seconde pour succomber. mes doigts qui viennent s’accrocher à tes cheveux comme si je redoutais l’instant ou tu pourrais t’en aller. et tu vois, c’est ça le souci. j’suis dingue de toi. t’entends comme je t’aime ou pas ?

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— with @Camila Wildingham  

Tu voulais t'énerver, tu voulais lui dire qu'elle avait de la chance d'être en vie et qu'elle devait se battre pour toutes ces raisons là. Que se faire du mal n'arrangerait rien, que d'essayer de prendre le pas sur la douleur mentale comme ça n'aide pas. Un coeur brisé est un coeur brisé et rien ne peut arreter la douleur que ça procure. Tu pars chez elle, t'es en furie et pourtant quand elle est devant toi tu craques. Elle t'engueule et toi tu lui dis juste de se taire, d'arreter de parler et d'arrêter tous ça. Et finalement tu craques. Tes lèvres captures les siennes comme si t'avais inlassablement besoin de ça là maintenant. T'as besoin de la sentir contre toi. T'as besoin de sentir son corps proche du tiens t'as besoin d'elle et t'as besoin qu'elle aille bien. Elle te rend ton baiser et t'as pas envie que ça s'arrête. Elle te fait perdre tes idées parce que t'en avais des choses a lui dire mais là t'en es incapable t'y arrives pas, t'arrives pas a penser, t'arrives pas a réfléchir, t'arrives pas a vivre sans elle faut croire. Ses mains viennent dans tes cheveux quand tes bras passent autour de sa taille pour la rapprocher un peu plus de toi. T'arrives pas a trouver la force de te détacher d'elle, comme si elle était indispensable, comme si tu pouvais crever là maintenant ça t'irais. Tu te détache d'elle brusquement reprenant ton souffle pour dire Refait plus jamais ça. en la regardant dans les yeux. Qu'elle le refasse plus, mettre sa vie en jeu, mettre sa santé en jeu tu peux pas le supporter. Et avant qu'elle ne prononce quoi que ce soit tu reviens vers elle pour l'embrasser a nouveau. T'essaie de te détacher d'elle mais t'y arrives pas.
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