Franchement, tu es tout de même satisfait d'être en compagnie de Suzy, parce que tu aimes sa présence et tout. Et ça te faisait chier d'être loin d'elle... N'étiez-vous pas des amis avant de devenir des amants ? Ben si, alors tu allais faire de ton mieux pour reprendre ce rôle qui te l'avait fait connaître. Même si tu ne pouvais pas nier le fait que ses lèvres, son corps te manquaient terriblement mais tu devais apprendre... Seul le temps pourra jouer en ta faveur ! Elle tient à toi c'est sûr, mais à quel point ? Ça tu ne peux le déduire parce qu'elle vient quand même de perdre son premier amour et père de son bébé... Fin bref, tu proposais une activité loufoque pour que vous puissiez passer le temps tout en regardant Netflix et ses séries à gogo. Mais alors qu'elle acceptait, elle se mit à raconter des épisodes de son enfance. Tu l'écoutes tranquillement, affichant de temps à autre des sourires amusés lorsqu'elle rigolait. « Mignon le mot de passe » fis-tu remarquer alors qu'elle continuait en disant que c'était parfois l'un de ses nombreux cousins et cousines qui foutaient leurs forts en l'air. En parlant de la sorte, elle dépeignait une superbe ambiance dans sa famille... Chose que tu aurais voulu connaître aussi mais malheureusement, ce n'était pas le cas. Tu essaies désormais de rattraper le temps perdu avec ta petite cousine, Elisa. « C'est bien que tu aies pu avoir une enfance heureuse. C'est ce qui te façonne aujourd'hui. » tu remarques le regard de la jeune femme se diriger sur son ventre... Tu avais envie de lui dire que tu jouerais le rôle du papa pour ce bébé mais tu n'es pas en couple avec elle donc tu n'avais aucun droit... « Allons-y. Ça va nous protéger lors des canulars. » souris-tu d'un air amusé avant de te lever. « De quoi avons-nous besoin ? »

Je ne sais pas pourquoi je ressens le besoin de parler de mon enfance avec Côme. Mais dès le premier jour qu'on s'est rencontré... j'ai tout de suite eu l'impression que je pouvais tout lui dire et que je pouvais lui faire confiance ! Le Dunster complimente le mot de passe et je garde le sourire en racontant le reste. J'aimerais tellement faire un retour dans le passé, pour revivre ces beaux moments d'innocence pure... mais aussi pour pouvoir réparer mes erreurs. Il y a bien des choses que j'aimerais dire à mon mini-moi, qui aurait pu m'aider à ne pas commettre les mêmes actes. Côme lit presque dans mes pensées, en me disant que cette enfance est ce qui m'a façonné. Je baisse les yeux et pense à mon bébé, à son enfance à lui, à ce que ça aura l'air... Puis je sors de mes pensées pour lui suggérer de construire un fort. Le jeune homme accepte immédiatement et me demande même ce qu'on aura de besoin pour le faire. Alors... des draps, évidemment ! Des oreillers, un matelas, des pinces à linge, des chaises et des guirlandes LED. Je lui souris, déjà toute excitée à l'idée de faire un voyage dans le temps. Et... du pop corn, des sodas, beaucoup de chocolats et puis un bon film !

Tu étais content qu'elle se mette à parler de son enfance comme ça, sans préavis. Tu étais de ces personnes qui pouvaient écouter sans juger. Tu trouvais qu'elle avait connu une enfance remarquable malgré son statut de fille adoptée mais souvent, ces enfants-là vivaient toujours bien. Honnêtement, tu aurais tellement voulu connaître ce genre d'enfance mais le destin en avait décidé autrement pour toi. Déjà, tu étais un surdoué et c'est clairement difficile de vivre normalement quand on vous estampille comme un type bizarre. Fin bref, comme elle t'avait demandé si tu voulais faire un fort, tu acceptes sans hésitation tout en demandant ce dont vous aurez besoin. « Viens, je vais avoir besoin de ton aide. » souris-tu tout en lui faisant signe de te suivre jusqu'à ta chambre, pour récupérer tout ce qui est draps, oreillers. Tu ouvres l'armoire pour les récupérer, puis tu les donnes à la jeune femme avec un sourire. « Tiens ! Je m'occupe du matelas. Et dans la cuisine, tu pourras trouver les sodas et le chocolat. Si tu veux, il y a des pots de glace »

Arrêtons de penser au passé... plus important nous attends ! Côme était d'accord pour faire un fort, mais je n'ai pas la moindre idée de s'il est excité ou non, autant que moi. J’espérais en tout cas. Lorsqu'il me demande mon aide, j'hoche la tête et le suis jusqu'à sa chambre où on récupère un max de draps et d'oreiller. Il met tout dans mes bras et je manque même presque de tomber tellement c'est encombrant ! Okay je vais déposer tout ça et je viens t'aider, si tu veux. Car déplacer un matelas tout seul, c'est pas une partie de plaisir quand même. Puis les friandises c'est pour après la construction du fort ! Je titube jusqu'au salon où je fous tout parterre, en soupirant. Je retourne enfin vers Côme et me met de l'autre côté du matelas. Tu as vu d'autres filles alors, depuis... ? Lui demandai-je alors, les yeux rivés sur une petite culotte qui traîne parterre, coincé entre son lit et le mur. J'aimerais bien précisé que ce n'est pas la mienne hein ! Probablement qu'elle a été oubliée par Talya ou Alice s'il n'a pas vu d'autres meuf... ou alors sa coloc est venue baiser son homme ici, ou j'sais pas en fait. Je lui fais un petit sourire gêné avant de forcer comme un bœuf pour réussir à soulever ma partie du matelas.

C'était la première fois que tu faisais ce genre d'activités et honnêtement, tu avais hâte. Tu lui adresses un petit sourire excité pour qu'elle remarque que tu étais vraiment à fond pour réaliser votre petit fort. Du coup, tu l'invites à te rejoindre dans ta chambre pour que vous puissiez récupérer le nécessaire : les draps, les oreillers. Tu les mets dans ses bras tout en lui disant que tu t'occupais du matelas. Elle accepte sa mission mais elle compte revenir t'aider. « Je comptais montrer le fruit de mes heures en salle... Mais de l'aide ne serait pas de refus. » dis-tu en pouffant légèrement de rire tandis que tu débarrassais les draps et la couette sur ton lit pour que tu puisses récupérer le matelas. Et alors qu'elle te rejoint, elle découvre une petite culotte. Euh ça fout quoi là ?! Elle te demande aussitôt si tu avais vu d'autres filles. « Aucune... Hormis ma main ! » dis-tu avec sincérité, tu ne savais pas mentir pour ce genre de choses de toute façon. Et tu ne voulais pas voir d'autres femmes tant que celle qui se trouvait à tes côtés ne quitte tes pensées. « Attends, je m'occupe de soulever le matelas... Mets toi dans le couloir. Ça sera plus simple pour emmener le matelas à bon port » dis-tu en soulevant ledit matelas puis tu le mets sur le flanc avant de le pousser jusque dans le couloir où la jeune femme peut m'aider maintenant. Quelques petites minutes plus tard, vous arriviez dans le salon. « Je crois que je vais acheter un matelas plus léger maintenant. Est-ce que ça va ? »

Il comptait me montrer ses muscles en soulevant le matelas et en l'emmenant tout seul, mais finalement, il accepte de mon aide. Je doute que je soulève grand chose de toute façon, disons que je vais t'enlever un peu de poids. 15% à tout péter, j'vais pas en salle moi ! Et j'suis enceinte, donc bon... faut pas trop que je force non-plus. Lorsque je trouve la petite culotte, je lui demande s'il a vu d'autre meuf - et il est en droit hein - mais il me répond qu'à part sa main personne n'a visité son kiki. J'ai pas de mal à le croire, vu la tête qu'il fait, il semble étonné autant que moi de voir ça traîner parterre. Bref, je le laisse soulever le matelas et va l'attendre dans le couloir, puis finalement lorsqu'il arrive à ma hauteur, je recommence à l'aider pour emporter le matelas jusqu'au salon. Une fois arrivée à destination, on laisse le matelas s'écraser parterre et je soupire. Oui c'est parfait ! Maintenant il faut les draps, on peut se servir de la lumière suspendue au plafond pour l'accrocher et entourer le matelas de chaises pour faire les murs ! Je marche jusqu'à la salle à manger, pour aller chercher une chaise, puis répète l'opération quatre fois. Je pense que quatre sera suffisant... t'en penses quoi ?

Il est vrai que ce fichu matelas était lourd, tu avais même galéré pour l'installer lorsque tu l'avais mis dans ta chambre... « Pas de problème, ça va m'arranger un peu en fait. Mais ne forces pas trop non plus hein. » souris-tu à la jeune femme avant qu'elle ne te demande si tu avais vu une fille depuis la pause de vos ébats sexuels... Euh non ! Mais alors que fout cette petite culotte dans ta chambre ?! Tu te promettais d'enquêter auprès de ta colocataire parce que c'était la seule personne qui avait libre accès à ton appartement. Ou alors c'est Elisa qui avait oublié cette culotte... Bref, tu optais pour la franchise même si au final, tu te demandais comment la jeune femme aurait réagi si tu avais répondu oui à sa question. Qu'importe, tu lui demandais de t'attendre dans le couloir, le temps que tu soulèves le matelas et que tu le fasses traîner jusqu'à elle. Une fois dans le couloir, elle pouvait t'aider à le transporter jusqu'au salon. Elle te dit que vous pouviez vous servir de la lumière suspendue du plafond pour accrocher le drap. « Je m'en occupe » dis-tu alors qu'elle part chercher des chaises dans la salle à manger. Tu termines d'accrocher le drap et regardes la jeune femme. « Quatre, c'est parfait pour les chaises ! J'ai accroché le drap, ça te va ? ». Une fois sa réponse obtenue, tu te précipites dans une de pièces de ton appartement pour récupérer les guirlandes et les pinces à linge. « Voilà j'ai ramené tout le matos. Qu'est-ce que je dois faire de plus, chef ?. » tu te frottes les mains, tu étais très excité à l'idée de construire ce fort.

Il fallait d'abord accrocher les draps à la lumière suspendue au plafond, pour faire le toit, en quelques sortes. Côme s'en occupe, pendant que je m’attelle à aller chercher les chaises dans la salle à manger. Une fois les quatre dans le salon, j'en dispose une à chaque coin du matelas, le côté du dossier vers le matelas. Lorsqu'il me demande les prochaines étapes, je fis mine de réfléchir. Oui ça me va ! Merci et hum maintenant il faut accrocher l'extrémité du draps que tu as accroché à la lumière, aux chaises. Je commence déjà à le faire, pour lui montrer l'exemple. Une fois les quatre coins attaché, je m'assure que les draps soient assez longs pour faire les murs du fort. On peut accrocher les guirlandes à l'intérieure maintenant, pour nous éclairer... Lui demandai-je, un petit sourire aux lèvres. Puis, je lui tends les guirlandes et je vais chercher quelques pinces supplémentaires.

Cette petite activité est intéressante et tu te sentais bien en sa compagnie actuellement. Est-ce que tu avais peur de perdre Suzy ? Probablement, tu tenais énormément à elle mais tu préférais vivre au jour le jour et peut-être que vous alliez vous retrouver. Sûrement, tu l'espérais de tout ton cœur parce que tu ressentais quelque chose pour elle et ça te faisait chier qu'elle soit si distante et tout... Fin bref, la construction de votre petit fort occupait tout votre temps actuellement. Tu avais accroché le drap sur la lumière du plafond puis tu lui demandais les prochaines étapes. « D'accord ! » souris-tu avant de l'imiter alors qu'elle accrochait un bout du drap sur l'une des chaises. Comme vous étiez deux à le faire, cette partie de la construction se termina bien vite. Du coup, c'était l'heure d'accrocher les guirlandes que tu avais récupéré au préalable. Tu commenças à accrocher les guirlandes tandis qu'elle revenait avec des pinces supplémentaires. « Voilà ! Je vais allumer pour voir le résultat! » dis-tu en filant vers l'interrupteur du salon. Tu éteignis les lumières avant d'allumer les guirlandes. « Très joli ! Il ne manque plus que la télé pour le film et la nourriture non ? Ou on rajoute d'autres trucs ? » tu étais clairement excité là ! Tu aimais faire ce genre d'activités avec la jeune femme.

Les draps sont installés au plafond, accrochés aux chaises et le matelas est recouvert de noirceur. Après que Côme ait posé les guirlandes à l'intérieur de notre petit fort, il s'est levé pour aller tester. Le résultat est splendide ! Il fait noir dans tout l'appart, sauf dans notre petit cocon. On dirait qu'on fait du camping dans son salon... et franchement, son matelas est bien plus confortable que le sol d'un tente. Ouais, il manque la télé, la bouffe et ton téléphone si tu veux encore qu'on fasse des appels ! Lui dis-je, en rampant jusqu'à l'intérieur de notre fort. Je m'assois sur le matelas, en attendant que le Dunster revienne avec tout ce qu'il faut pour conclure cette soirée.