— Mandarin Oriental, suite 14, 10h00.
Tu as beau retourner la situation dans tous les sens, tu ne comprends toujours pas pourquoi tu as proposé à ce type de te rejoindre au Mandarin Oriental. Tu ne le connais pas et tout ce que t'inspires son comportement et ses paroles, c'est du dégoût. Le mec va venir juste pour te baiser et repartir aussi brutalement qu'il est venu. Ce n'est pas ton genre de coucher avec le premier venu, tu n'as même jamais fait ça. Toi tu es la fille bourge, friqué à ne plus savoir quoi faire de son fric et fermé aux hommes. Ils n'ont pas étés nombreux à pouvoir poser leurs mains sur toi, cinq grand maximum. C'est une opportunité que tu offres au premier couillon venu. Pourtant, tu n'as pas besoin de ça en ce moment. En fait, peut-être que si. Avec Florian c'est compliqué et tu as toujours cette putain d'impression qu'il te cache quelque chose. Il ne veut pas te voir régulièrement, tu ne sais pas dans quoi tu t'embarques avec lui mais tu n'es prête à souffrir. Et puis il y a ton plan cul, pas très efficace en ce moment, surement trop occupé à courir derrière la fille qu'il aime. Tu te retrouves bien souvent seule dans ton lit, t'as besoin d'un peu de compagnie, d'un homme qui ne prendra pas de pincettes avec toi. Qui osera ne pas être délicat et qui n'aura pas peur de ta confiance. Les mauvais garçons, ça t'a toujours attirés, bien plus que les péteux friqués. Cette information, tu la gardes pour toi car tu ne veux pas retomber dans les vices que tu as vécu avec ton ex. Tu reviens inévitablement vers ce genre de mec violent et dur. Ça te fait fantasmer. Tu es tarée ma pauvre fille. Tu descends de la voiture et congédies le chauffeur. Tu es hautaine et légèrement agressive pour le coup, tu stresses un peu. Tu traverses le hall d'entrée de ce luxueux hôtel et emprunte les ascenseurs. Tu ne sais absolument pas ce qui t'attends dans la suite mais tu es curieuse de le découvrir. Tu arrives avec dix minutes de retard, tu veux être sure qu'il soit déjà là quand tu arrives. Tu ajustes ta longue chevelure dans le miroir de la cage de fer. Tu es belle et tu vas en faire profiter un parfait inconnu.

Les portes s'ouvrent et tu quittes l'ascenseur pour te faufiler dans le couloir. Ton coeur bas terriblement fort dans ta poitrine. Tu hésites, tu penses faire demi-tour mais ton corps ne répond plus, il s'avance vers cet homme qui va te donner le plaisir que tu recherches. Tu te stoppes devant la porte et inspires longuement. Tu regardes tout autour de toi, prête à t'enfuir mais au lieu de ça, tu entres, l'air déterminée. T'as peur Stella mais tu ne vas surement pas lui faire le plaisir de lui montrer. Tu t'es mise toute seule dans cette merde. Tes yeux le cherchent rapidement et tu le vois juste en face. Tu lui souris et poses ton sac hors de prix sur le côté. " Hey. " Tu ne sais pas quoi dire, t'as juste envie de rire. Le stress, la supériorité, la panique, tu es trop bipolaire comme fille. Tu le regardes de tes grands yeux noisettes et putain oui, il est beau. Comme sur les photos que tu as vu de lui, puisque évidemment, tu as été le stalker sur instagram pour voir l'engin. " Je ne sais pas à quoi tu t'attendais comme délire mais je n'ai pas de fouet dans mon sac. " Tu ris un peu. Tu ne sais pas quoi faire, quoi dire, tu espères juste qu'il prenne la situation en main parce que tu n'es pas sure de toi et tu ne veux qu'une seule chose, partir. Ce mec ne te touche pas encore mais provoque déjà pleins de sensations en toi. Il est intimidant. Tu crois.

@Jaxon Rowan

— Mandarin Oriental, suite 14 | MARDI 22 MAI - 10H00
Soledad dormait. Elle était là, paisible à mes côtés quand j'avais reçu cette notification Tinder. Ouais, j'avais toujours mon compte actif et je ne comptais pas le désactiver. Elle savait que je n'allais pas m'arrêter pour autant de fréquenter d'autres filles. De toute façon, avec ce qu'elle m'avait expliqué la veille, il fallait être fou pour rester accroché à elle et elle seule... Enfin, j'allais sûrement le faire malgré moi, vu l'attachement certain que j'avais à présent depuis quelques semaines maintenant. Mais c'était de toute évidence pas suffisant puisque j'avais accepté de voir cette Stella. L'avantage, c'est que tout se passait dans cet hôtel. Le Mandarin Oriental. Je sais pas si elle savait que j'étais là mais ça m'arrangeait pas mal. M'éclipsant du lit, cherchant à faire le moins de bruit, je laissais cependant une note à ma place si jamais elle se réveillait avant que je ne sois de retour. Après m'être habillé et parfumé, j'allais à l'accueil pour réclamer le badge de la suite 14. Apparemment, elle avait prévu le coup et je n'ai pas eu à trop discuter pour l'avoir. Remontant pour aller au bon étage, j'entrais dans la suite, luxueuse à souhait, alors je m'installais dans le lit, attendant patiemment que la Stella arrive. Heureusement, j'avais pensé à prendre mon téléphone et j'avais pu m'occuper. Dix bonnes minutes, voilà ce que j'avais attendu. Elle n'était pas vraiment ponctuelle celle-là. Est-ce qu'elle avait fait demi-tour entre temps ? Qu'importe, elle était finalement là et j'allais en profiter. « Hey » Je me relevais du lit pour lui faire face et elle était quand même petite. Non pas que ça ait grand intérêt mais ça pouvait être fun dans tous les cas. Je me rapprochais alors d'elle, de son corps toujours habillé et j'avais diverses envies salaces. Mais je me contenais, préférant rire à ce qu'elle venait de m'avouer. « Je peux toujours m'amuser sans, c'est pas un problème » Avant de franchir les quelques dizaines de centimètres qui nous séparait, je venais lui poser une question qui semblait con, mais qui m'intriguait. « Ce revirement de situation est intéressant, je l'admets... Et même si j'ai accepté le "pas de question", je suis quand même curieux de savoir ce qui s'est passé pour que tu viennes me convoiter » Je passais ma main sur la sienne, remontant le long de son bras pour finir dans son cou, sa nuque, le regard toujours posé sur elle.

— Mandarin Oriental, suite 14, 10h00.
Tu es maladroite Stella. Tu n'as jamais fait ça et tu ne sais pas vraiment pourquoi tu es là dans cette suite. Tu ne veux pas attirer les foudres du karma mais tu as besoin de cette folie, surtout en ce moment. Les hommes qui ont eu la chance de pouvoir te toucher, se comptent sur les doigts d'une seule main et ce matin, Jaxon va compléter ce nombre. Tu ne lui as pas demandé de venir pour enfiler des perles, vous allez baiser. Tu crois. Non, c'est sur même. A l'intérieur de toi, tu es en panique complète, tu n'as vraiment pas l'habitude qu'un inconnu te touche. Tu es pénible avec ça d'ailleurs. En temps normal, tu as besoin d'être en totale confiance pour te laisser toucher. Pas cette fois, tu as envie de flirter avec le danger et te laisser aller. Tes yeux sondent Jaxon. Il n'est pas moche du tout, il a ce côté badboy qu'avait ton ex aussi. Il est beau et fera parfaitement l'affaire. Tu espères. Il s'approche de toi, le rouge te monte aux joues. Tu es intimidée un peu. Beaucoup. Tu dis n'importe quoi, tu n'as plus de filtre entre ton cerveau et ta bouche. Tu fais pitié. " Il me tarde de voir ça, t'as une réputation à tenir je suppose. " T'es piquante mais c'est clairement plus fort que toi. Tu penches ta tête sur le côté et affiche une mine désolée pour ce que tu viens de dire. Quand tu ne te sens pas en confiance, tu deviens un peu hautaine. Il va falloir que tu fasses un effort Stella. Il s'approche encore un peu. Tu le fixes. Il te colle presque. Il te caresse le bras, tu frissonnes. Tu prends confiance ou du moins, tu essaies. " En soit, ce n'est pas toi que je viens convoiter. " Tu attrapes le bord haut de son jean et le tire vers toi. " Pas de question sinon je m'en vais. Une seule condition, c'est trop demander ? " Tu pouffes de rire, tu le charries. Tu le lâches et te recule. Jaxon représente l'interdit et ça t'attire, tu te détends à vue d'oeil. Tu t'avances dans la suite et enlèves ton manteau que tu poses sur l'un des fauteuils. Il s'avance vers toi mais tu recules, tu joues un peu, tu le cherches du regard et le provoques. Tes mains s'attaquent à ton chemisier que tu déboutonnes lentement. Tu veux qu'il te cours après. " Je me suis permise une petite liberté ... " T'as le sourire jusqu'aux oreilles. A chaque pas qu'il fait vers toi, tu recules mais tu te retrouves bien vite piégée par le mur. Merde. Tu finis de déboutonner ton chemisier pour laisser apparaître une sublime guêpière noire et blanche qui ressort divinement bien sur ta peau halée. Tu as même les jarretelles qui vont avec sous ta jupe. C'est cadeau Jaxon.

— Mandarin Oriental, suite 14 | MARDI 22 MAI - 10H00
Je ne savais pas trop pourquoi j'avais accepté de faire ça mais le fait est que je le faisais, que je m'avançais vers cette chambre d’hôtel pour le simple but de coucher avec elle. Je l’avais trouvée sexy sur Tinder et j’osais espérer que ça allait être à la hauteur de mes espérances. Après tout, elle s’était ravisée d’un coup d’un seul, sans que je puisse vraiment savoir le pourquoi du comment. D’ailleurs, j’étais dans la chambre, à l’attendre patiemment, quand finalement elle débarquait. Ouais, elle était là, elle n’avait pas fait demi-tour. Et encore heureux, j’étais en train de laisser tomber Soledad pour elle, alors elle devait de toute évidence devoir le coup, non ? Si ce n’était pas le cas, et bien je saurai que je ne devrai pas me fier aux indécises comme cette Stella. « J’ai aucune réputation, je suis nouveau en ville » Et c’était bien mieux comme ça. Certes, je ne pouvais pas rester sous cette excuse toute ma vie, puisque ça faisait déjà deux bons mois que j’étais présent à Cambridge, mais qu’importe. Elle ne me connaissait pas et je pouvais être qui je voulais. Je haussais les épaules, feignant de m’importer peu de son avis sur moi. De toute façon, c’était pas comme si j’allais la revoir. C’était le temps d’une fois, un coup d’une journée, tout simplement. « Je vois » admettais-je d’un sourire en coin. Si ce n’était pas moi qu’elle convoitait, c’était juste un homme random. Se changer les idées ? Afin d’admettre par la suite qu’elle s’est entichée d’un autre ? Ouais sûrement. Mais qu’importe, moi tant qu’il y avait du corps à corps, le reste m’importait peu. « Oh mais elle est exigeante en plus. C’est pas simple de coucher avec toi » Je taquinais, même s’il y avait une pointe de vérité dans le fond. Cette fille ne semblait pas facile à vivre de toute évidence et j’allais devoir m’y faire pour les prochaines minutes. Un jeu de chat et souris s’instaurait assez facilement entre nous, puisqu’elle m’évitait quand je m’approchais d’elle. Mais rapidement, je sentais que le jeu commençait réellement quand ses mains s’attardaient sur son chemisier. Doucement, je découvrais ce qui se trouvait en dessous, c’est-à-dire sa peau halée, simplement vêtue de sous-vêtements. Je ne pouvais pas m’empêcher de me mordre la lèvre inférieure, tout en regardant le spectacle sous mes yeux. Rapidement, elle se retrouvait bloquée contre un mur, m’obligeant à l’immobiliser contre ce dernier, prenant même l’ascendant sur elle. Je la regardais ensuite défaire les derniers boutons et je découvrais sa “petite liberté”. « Je serai même capable de te défaire tout ça à même les dents » soufflais-je en collant un peu plus mon corps au sien. Attrapant sa lèvre inférieure de mes dents, je glissais mes mains sous son chemisier avant de finalement retirer entièrement ce vêtement afin de découvrir l’entièreté de sa guêpière. Mh, ça promettait finalement.