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Un SMS qui posait une simple question, et voilà que j’avais plus aucune réponse. Plus rien. J’avais envoyé un nouveau message mais toujours rien et ça m’inquiétait. Louison n’était pas là, plutôt occupée dans son camping-car et quelque part, ça m’arrangeait. Alors je récupérais ma veste, mes oreillettes et je me rendais en bus jusqu’à Boston afin d’aller jusqu’au Marriott Hotel, celui où Camila vit, celui où elle a sa suite tout en haut, avec la suite de Cléolya qui était à côté. Je remontais alors à un an auparavant, quand on était encore meilleurs amis avec bénéfices. Ça faisait plusieurs années qu’on avait sauté le pas du sexe entre amis et… ouais, il y a un an, j’avais posé la limite. La limite qu’elle et moi ne devions plus franchir : voir d’autres personnes. J’ai l’impression que ça fait une éternité que je n’avais plus mis les pieds ici et ouais, ça me faisait bizarre. Mais j’avais le badge de sa suite, je pouvais encore y accéder quand je voulais… Et j’allais le faire aujourd’hui, en espérant qu’elle y soit parce que sinon, je ne savais pas vraiment où la trouver. Peut-être chez Cléo, mais ça n’expliquait pas ce manque de communication évident. L’ascenseur était pour le moins lent ce coup-ci et je n’aimais pas trop ça. Une fois arrivé à l’étage, la porte de l’ascenseur s’ouvrait sur la suite et je cherchais Camila. « Cami, où es-tu ? » Aucune réponse. Je regardais alors un peu partout. Chambres, cuisine… rien. Je m’aventurais dans une des deux salles de bains, mais rien. La seconde par contre, je retrouvais Camila au sol… du sang coulant le long de sa peau. Des entailles, voilà ce qu’elle était en train de se faire, de s’infliger. « CAMILA ! » criais-je alors de panique en me précipitant vers elle, ne sachant pas vraiment quoi faire dans ce genre de situation. Attrapant une serviette, la première qui venait, je la posais sur ses plaies ouvertes, comme pour arrêter le flux sanguin sortant, et faire en sorte qu’elle coagule rapidement. « Qu’est-ce qui te passe par la tête…? Pourquoi tu fais ça ? » soufflais-je alors qu’elle était totalement ailleurs. Consciente, mais ailleurs.

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je suis fatiguée. je suis vraiment fatiguée. de tout, de la vie en général, du capharnaüm qu’est ma vie. j’arrive plus à trouver le positif. j’ai beau le chercher de toutes mes forces, je suis épuisée. j’arrive plus à faire semblant, à sourire, à dire que tout vas bien. parce que la vérité, c’est que j’ai perdu le fil. j’ai sombré sans m’en rendre compte et je suis tellement bas que j’vois même plus la lumière de la sortie. alors je laisse juste tomber. j’ai mal au crâne, j’ai envie que tout s’arrête. ma conversation avec pluton est un désastre. je ne sais même pas ce que je raconte, ce que je dis, ou est-ce que je veux en venir et je finis par abandonner mon téléphone sur mon lit. j’ai besoin d’un échappatoire dans ces moments-là. je récupère le joint de la veille traînant encore dans le cendrier. l’odeur de tabac-froid me donne la nausée mais je le coince entre mes lèvres, l’allume et me laisse porter. télécommande à la main, j’enclenche la stéréo ajoutant un fond sonore pour bercer mes douleurs. j’ai mal. est-ce que quelqu’un le voit ? j’ai pas l’impression. de toute façon, j’ai besoin de personne. le joint se termine et j’en roule un deuxième avec le peu de lucidité qui me reste. j’ai la gorge sèche mais je continue de tirer dessus comme si ma vie en dépendait. et c’est dans la salle de bain que je me retrouve. à contempler ce reflet que je déteste et qui est pourtant le mien. j’sais pas ce que je fais ni qui je suis mais j’attrape la lame de rasoir que je coince entre mes doigts. qu’est-ce que je fais ? je sais plus, je ne sais pas. mais je me laisse glisser contre le mur, tire une dernière fois sur la dose d’herbe avant d’étendre mes jambes devant. des cicatrices ci et là des tortures que je m’inflige. j’hésite même plus à ce jeu là, je laisse juste la lame se poser sur ma peau, glisser dans un trait continu dont un liquide rouge s’écoule. une, puis deux, puis trois entailles. je ne sais même plus où je suis, j’ai la tête qui déraille. puis y a toi qui est soudainement là et y a un sourire mesquin qui étire mes lèvres. « chut » je souffle alors que tu poses des serviettes sur mes cuisses comme si ça allait changer quoi que ce soit. moi je tiens toujours cette lame entre mes doigts et c’est pas toi qui le changera. « laisse moi »

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C’était la peur au ventre que je pénétrais dans la suite. J’entendais la musique mais je ne faisais pas attention. À vrai dire, j’avais cette impression de silence morbide. Silence pesant qui m’assourdissait les oreilles. Le cœur battant, je partais à sa recherche, parce que je n’avais pas envie qu’il lui arrive quoique ce soit. Camila, elle était bien trop importante pour que je la laisse crever dans un coin, je peux pas. Elle n’a pas le droit d’avoir des pensées suicidaires quand elle m’a interdit d’en avoir. Parce que j’en avais eu. Comme elle, j’avais trouvé que le destin s’était bien foutu de ma gueule en m’offrant simplement deux mois de bonheur à ses côtés, pour ensuite tout m’arracher. Me donner l’illusion d’un avenir radieux, à ses côtés, avec notre bébé, pour ensuite tout détruire et me l’enlever. Et elle était là, elle aussi. À ce niveau. Et je ne pouvais pas la laisser dans cet état. Elle devait aller mieux, je devais la tirer vers le haut. Si ce serait pas moi, ce sera un autre. Cléo, Abelard peut-être s’ils arrivent à trouver un terrain d’entente. C’est avec lui qu’elle veut être, c’est avec lui qu’elle veut fonder une famille, se marier à présent. C’était lui et il devait arrêter de jouer au con. Mais il était sur la mauvaise voie, puisque je découvrais Camila, ensanglantée entre les jambes, et c’est en me rapprochant que je découvrais les entailles. Les plus récentes comme les plus anciennes. Un réflexe me faisait poser une serviette sur ce sang dégoulinant pour stopper le flux sanguin, mais elle semblait être totalement ailleurs. « Non, jamais » soufflais-je en appuyant sur le tissu. « J’te laisserai jamais Camila… T’as… Qu’est-ce qui t’a pris, pourquoi t’as fait ça ? » demandais-je, même si je savais que je n’aurais aucune réponse. Ou alors, si elle cherchait à répondre, c’était totalement à côté.

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je crois que bêtement, quand je fais ça, j’ai la sensation d’être maîtresse de mon destin. d’avoir pour une fois le contrôle sur ce que je peux faire ou pas. personne ne peut choisir ce que j’inflige à mon corps, c’est moi qui le décide. alors j’ai décidé d’extérioriser ma peine comme ça. chaque plaie, chaque goutte de sang est une manière d’évacuer ce que je ressens. j’ai pas besoin qu’on m’aide, j’ai pas besoin que tu voles à ma rescousse soudainement. je ne t’ai rien demandé en fait, je veux juste que tu me laisses dans le vide sans fin qui m’entoure. je suis défoncée, quasi euphorique là. je ressent même pas la douleur ou la peine. j’ressent plus rien, je suis dans mon monde et ça me va comme ça. je l’ai trouvé mon échappatoire, ne me l’enlève pas. « chut » que je répète. pourquoi est-ce que tu me poses autant de question ? à quoi ça t’avancerais d’avoir des réponses ? je ne sais même pas quoi te dire moi. je sais pas pourquoi. je le fais, c’est tout. et quand la lame s’enfonce dans ma peau, pour l’espace d’une seconde je me sens soulagée. c’est tout, c’est aussi simple que ça. j’ai pas besoin de te l’expliquer, c’est juste comme ça. « c’est rien. laisse tomber. » t’étais pas censé voir ça. je ne sais même pas pourquoi t’es là. « le répète pas » j’ai pas envie d’avoir tout le monde sur mon dos. j’ai pas envie qu’on ne me laisse plus respirer. j’ai pas besoin non plus qu’on s’inquiète pour moi ou que l’on me pose des milliers de question. tout iras bien si tu ne dis rien. c’est tout ce que je te demande au fond alors tu peux bien faire ça pour moi, pas vrai pluton ? « ne dis rien s’il te plaît »

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Peut-être que je n’avais pas la psychologie nécessaire pour comprendre ce qui se passait dans son esprit. Pour moi, c’était simplement un besoin de se faire souffrir, de se faire mal ou peut-être même de mourir. Il me semble même que son artère fémorale n’était pas loin… Alors ouais, j’étais peut-être en train d’empêcher une tentative de suicide à retardement, qui sait. Et ça me faisait peur, ça me faisait mal de la voir comme ça. Camila, c’était une fille douce et aimante, que j’avais aimé de tout mon cœur, que j’étais incapable de laisser partir malgré tous les efforts que j’avais pu faire et… ouais, la voir comme ça, dans cet état à moitié en train de planer alors qu’elle avait du sang qui coulait le long de ses cuisses, j’étais en pleine stupeur. « C’est pas rien bordel… C’est pas rien ! » J’avais l’impression d’être au lycée, face à ces gothiques qui arboraient fièrement leurs cicatrices pour se donner un genre. Non, elle ne les arborait pas fièrement Camila, mais elle les avait et c’était signe de mal-être je crois. C’était donc à ce point là qu’Abelard la rendait malheureuse ? « C’est de sa faute, c’est ça…? Il te rend si malheureuse ? » soufflais-je pour avoir une réponse, esquivant volontairement sa question. Non, si, je sais pas encore ce que je ferai. Je ne pouvais pas être tout le temps là alors sûrement que je le dirai à Cléolya. Et puis suivant les réponses de mon ex, j’irai sûrement le dire au grand prince de mes couilles aussi. Putain, j’en avais la rage.

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j’avais pas envie d’avoir tout un tas de personne sur mon dos. j’avais pas envie d’avoir le droit à des regards moralisateur parce qu’il n’était pas dans les normes de s’infliger ce que je pouvais m’infliger. c’était ma vie, mon corps, je pouvais en faire ce que je voulais. c’était le seul truc qui me restait et qui était vraiment à moi, j’avais pas envie qu’on m’enlève aussi ce droit là. « si, c’est rien. » j’insiste parce qu’il n’y a pas de raison que tu dramatises tout ça. puis ça ne te regarde pas. qui suis-je à part celle qui t’as brisé le coeur en des millions de morceaux ? qui suis-je à part celle qui t’as abattu ? alors c’est rien et ça ne te regarde pas. j’ai mes yeux qui te regarde sans vraiment te voir et j’hausse les épaules. c’est la faute à personne et à tout le monde en même temps. mais j’ferais pas un remake de cette série à la con ou j’laisse des accusations contre les autres plutôt que me remettre en question. et j’te pousse un peu parce que j’ai pas envie que tu sois là. j’ai pas envie que tu m’aides et je dégage la serviette que tu venais d’utiliser comme compresse. j’ai besoin de personne ici. j’veux juste qu’on me laisse tranquille. et de la lame que je tiens entre mes doigts, je la fais glisser une nouvelle fois sur la cuisse inverse regardant le sang s’en écouler. tu vois, j’me fous de tout. j’veux juste qu’on me laisse tranquille. et je trouve que je plane plus assez alors je reprend le joint à côté de moi. j’ai juste besoin de m’en aller. tu comprends ça ?

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Je crois que je ne comprenais pas ce qui se passait dans sa tête en cet instant et c’était pour ça que je n’avais pas tilté qu’elle avait encore cette putain de lame entre les doigts. « Non, c’est pas rien, Cami… putain » Et ouais, je flippais en cet instant, parce que je pouvais pas la perdre. Aujourd’hui c’était ça et demain quoi ? Une tentative de suicide ? Non, je ne pouvais clairement pas laisser ça arriver, je ne pouvais pas et j’avais peur de la retrouver morte un jour parce qu’elle ne supportait pas de vivre tout ce qui lui arrivait depuis des mois maintenant. « Camila, s’il te plait… » S’il te plait quoi ? S’il te plait ne te fais plus de mal ? Ça ne marche pas comme ça et je le sais très bien, cependant, je n’avais pas le choix que d’aller dans la supplique puisque je ne savais pas quoi faire d’autre. Et alors qu’elle me repoussait, ses mains pleine de sang se posant sur mon t-shirt, je n’avais pas le temps de réagir qu’elle se tailladait de nouveau la peau, me poussant à avoir un haut-le-cœur en la voyant faire. Posant ma main sur ma bouche, je détournais le regard avant de voir qu’elle se mettait à fumer tranquillement, comme si de rien était. J’attrapais alors sa lame, la balançant dans le lavabo non loin de là et je récupérais la serviette pour la poser sur la nouvelle plaie. « PUTAIN ! Mais tu fous quoi là ?! Arrête merde, arrête ! » que je disais, pétant totalement les plombs, ne supportant pas de voir tout ça. « Qu’est-ce que je peux faire pour que tu ailles mieux ? Qu’est-ce que je peux faire pour que tu arrêtes ça, je t’en supplie Camila, il doit bien y avoir un truc »

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alors je m’en vais comme je peux. je m’évade de la seule manière que j’ai trouvé. et je jure que comme ça, je plane tellement que c’est mieux que tout le reste. et j’vois bien que ça t’énerve. que ça te fais peur en même temps mais.. en soit, ça te concerne pas. on fait plus partie de la vie de l’autre, remember ? je sais même pas pourquoi t’es ici aujourd’hui. t’aurais pas dû venir. alors pourquoi tu me supplies en fait ? j’comprends pas l’intérêt. t’as pas besoin de me supplier pour quoi que ce soit. j’suis grande, je fais ce que je veux pas vrai ? j’reste décisionnaire d’au moins un truc, m’enlève pas ça. et j’te repousse parce que j’ai pas envie que tu me gênes. j’ai pas envie que tu viennes me dire ce qui est bien ou pas et j’continue comme si t’étais pas là. j’fais abstraction de ta présence et j’reporte mon joint à mes lèvres alors que t’attrapes mon échappatoire pour le jeter. j’aime pas. ça me frustre de voir que tu te mêles de ça. la serviette revient prendre place sur mes jambes et je souffle la fumée en plein dans ton visage alors que tu cris. moi, j’souris. c’est peut être pas amusant mais ça me fait sourire. « rien » tu peux rien faire. personne ne peut rien faire. c’est juste comme ça. y a pas de solution miracle, tu trouveras pas à ma place. j’ai juste abandonné la partie. « j’suis fatiguée » alors je m’allonge sur le sol froid de la salle de bain, les yeux grands ouverts qui contemple le plafond. j’me suis largement perdu en route, je le sais. et j’crois pas avoir envie de me retrouver alors je laisse juste faire les choses. j’attends juste que ça s’arrête tout seul.

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Le pire était sûrement de la voir réitérer la chose sous mes yeux. Déjà que ça me faisait mal de la voir dans cet état, mais c’était autre chose quand on la voyait faire et qu’elle ne grimaçait même pas. Elle rigolait même, comme si c’était un jeu, comme si ça n’avait aucune importance. Mais bordel que si ça en a.. Camila, ma douce Camila. Je n’arrivais pas à croire que tu en étais arrivée à ce point. Peut-être aurais-je du me battre plus fort. Être celui avec qui tu aurais du céder pour qu’Abelard comprenne que tu m’appartiens ? J’en sais rien… Dans tous les cas, on était ici aujourd’hui, on ne pouvait pas faire grand chose de plus que d’essayer de te soigner de la meilleure façon qui soit. Parce que oui, t’étais malade Camila, c’est une maladie et… dépression ? J’en sais trop rien. « Je vais prévenir Cléo… Elle saura sûrement quoi faire » finissais-je par dire, m’éloignant d’elle alors que j’avais du sang sur moi, sur mon t-shirt, sur mes mains. J’avais envie de vomir, tant j’étais incapable de me défaire de ces images de ma tête. « Je sais… je sais » La voyant alors allongée au sol, je décidais de me placer sous sa tête, la gardant sur mes cuisses. Je pouvais garder un oeil sur la serviette qui épongeait son sang de ses cuisses, et je caressais doucement ses cheveux, comme si je tentais de la bercer. « J’aurais pas du te laisser toute seule… j’aurais pas du t’abandonner » soufflais-je doucement, comme un murmure à moi-même. C’en était un à la base, je n’étais seulement pas sûr si elle m’avait entendu ou pas.

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puis si ça s’arrête pas, tant pis. je m’en fiche en fait. j’applique ce que tu m’as dis en fait. essayer d’arrêter de ressentir les choses et par la même occasion, me contre foutre de tout le reste. j’vois plus l’intérêt des choses, peut être que y en a jamais eu de l’intérêt dans le fond. mais ouais, je m’en fiche en fait. je m’en fiche vraiment. j’pousse un soupir et je m’allonge sur le sol froid. j’ai pas envie qu’on vienne m’aider, qu’on me parle de tout ça. j’ai juste envie qu’on me laisse tranquille en fait. j’ai juste envie qu’on me laisse parce que j’ai rien à raconter. tu parles de cléo mais ça changera rien. elle fera rien non plus parce que personne ne peut rien faire, c’est juste comme ça. mais tu faisais rien de ça, tu revenais à côté de moi et ma tête finissait sur tes genoux. moi, je fermais les yeux me laissant bercer par les caresses que tu prodiguais dans mes cheveux. et tes mots, ils me serraient le coeur, vraiment. « c’est pas toi qui m’a abandonné » c’est tout le monde et c’est surtout moi même. je crois que dans la finalité, c’est moi qui me suis laissé tomber et tu pouvais rien faire pour ça. c’était juste arrivé et je crois que tout le monde était impuissant dans la descente aux enfers que j’avais entreprit. « tu devrais t’en aller » parce que tu peux rien faire pour moi. et j’ai pas envie que tu fasses quoi que ce soit en fait. j’veux juste avoir la paix.