≈ ≈ ≈
{ time after time }
crédit/ tumblr ✰ w/@"pluson"

« Si tu le dis, j’suis peut-être pyromane. Ouais ok, j’suis plutôt la pyromane de ton coeur hein » Je secoue ma bouille en m’écoutant parler et tu fuis sans que je pige. Je profite alors de ton absence pour retirer mes pompes. Puis, tu reviens me recouvrir de fleurs et j’sens que je succombe sans pouvoir y faire quoique ce soit. Putain, t’es le réchauffement climatique en personne Pluton et moi la pauvre banquise que tu fais fondre. « Je devrais remercier ce docteur. Elle est parfaite cette soirée, t’as réussi ton coup » Y a encore eu des turbulences, mais je retiens vraiment que le bon au final. Quand j’ai franchi cette porte qui nous mène à notre bulle, j’ai laissé tout le bazar qui s’est foutu entre nous à l’extérieur. Je me sens si nulle. Je n’ai aucun cadeau planqué quelque part. Je suis juste là. Je ne sais pas si ça te suffit. J’ose espérer que oui. Je m’avance ensuite vers toi, les mains libérées de ton bouquet qui ira tenir compagnie à ta rose. Je commence à te débarrasser des boutons qui t’étouffent dans le cou et ouais, l’ambiance que tu m’as proposé plus tôt me séduit carrément. Je croyais juste que nous allions courir un peu partout pour faire le plein de bougies, mais encore une fois, tu as tout prévu. Sans blague. J’ai failli louper tout ça pour une fierté débordante. Mes yeux parcourent la pièce pour vérifier ton installation. Je reste bouche bée quelques instant avant de retrouver ton regard espiègle « Je te déteste, t’es parfait » répliquais-je en cognant sur ton torse. Comment je peux te résister avec tout ça ? Je suis tellement accro que je me déshabille moi-même pour m’offrir à toi. Mes bretelles descendent le long de mes bras en me chatouillant. Je t’invite à poursuivre, parce que tu le fais bien mieux que moi, parce que je ne frémis pas quand je me fous à poil moi, y a que toi qui à ce pouvoir. Tandis que tu me contournes pour faire coulisser ma fermeture à éclair jusqu’à la naissance de mes fesses, je sens ton souffle qui s’écrase dans ma nuque. Ma tête bascule sur le côté et je ferme les yeux. Je te laisse me débarrasser de cette tenue qui m’a tenu enfermée trop longtemps et je profite. Je sais que tu dois te rincer l’oeil et ça me plaît profondément. Ça m’électrise. Tout à coup, tu me réveilles de mes rêveries par un baiser afin que nous allumions cette pièce. Je rouvre alors mes paupières en esquissant un faible sourire « D’accord, faisons ça » murmurais-je en partant à la recherche de mèches à enflammer. Seule de mon côté, dans mes sous-vêtements qui frottent douloureusement mon anatomie gorgée de plaisir, j’éclaire petit à petit ta chambre. Une fois toutes les bougies illuminées, tu éteins la pièce et je te rejoins au pied du lit en croquant dans ma lèvre « Je crois que mon prince est beaucoup trop habillé » remarquais-je avant que tu m’embrasses à m’en faire tourner la tête. Tes mains me tripotent un peu partout et je n’ai pas envie que ça cesse. T’as de la chance, parce que je n’ai pas autant de visibilité et d’accessibilité que toi. Ça doit changer. C’est urgent. Je finis alors de déboutonner ta chemise et je passe mes mains en dessous du tissus pour caresser tes épaules et retirer ensuite ce vêtement de trop. T’es si beau. Beau n’est même pas suffisant pour te qualifier. Je t’attrape ensuite par la main et je m’assois au bout du matelas en te plaçant devant moi. « Viens là, entre mes jambes » dis-je en t’attirant de force entre elles. Mes yeux sont à hauteur de ta ceinture. Tu sais que c’est là que tout se joue le plus souvent. Je te défie du regard et j’empoigne tes fesses pour te plaquer violemment contre moi. Ma bouche se colle à ton ventre. Je t’embrasse fouguesement en tournant autour de ton nombril. Ma langue dévale par la suite ce chemin qui mène à lui « Je ralentis ? » Je vais peut-être trop vite, mais je sens que tu es trop à l’étroit hein. Le but, c’est qu’on ne fasse qu’un et tu sais que ces derniers vêtements nous en empêchent… Néanmoins, quand mes prunelles se délectent de ton corps, elles ne peuvent s'empêcher de s'arrêter sur ta cicatrice « J’ai peur de te faire mal bébé... » avouais-je en effleurant du bout des doigts cette zone. 

≈ ≈ ≈
{ time after time }
crédit/ tumblr ✰ w/pluson

« Tu y as mis le feu… Tu me consumes » que je disais, confirmant alors ses dires puisque oui, elle me consumait un peu plus à chaque instant. Je l’aimais, je le lui avais dit et je m’en sentais libéré. Après tout, j’avais avoué mes sentiments bien cinq fois ce soir, et c’était pas forcément terminé, parce qu’on allait faire l’amour ce soir, on allait être ensemble l’un contre l’autre et je serai obligé de le lui répéter encore et encore pour qu’elle comprenne que oui, j’étais réellement amoureux d’elle. « Je te donnerai sa carte si tu veux » soufflais-je doucement. Mais j’aimais le fait qu’elle retienne que cette soirée ait été parfaite à ses yeux parce que c’était ce que j’avais le plus souhaité. Certes, on avait eu l’altercation avec Liam, il y avait eu la tornade Camila qui était passée aussi. Autant dire que ouais, ça aurait pu mal finir, mais bien heureusement, j’avais prouvé que notre couple survivrait tout ça. Elle et moi, main dans la main. Un bouquet de fleurs et des bisous plus tard, voilà que je lui montrais toutes les bougies déjà disposées dans la pièce, qui n’attendaient qu’à être allumées, les unes après les autres. Et si je répondais dans un premier temps à son ordre de la déshabiller, ce que je faisais minutieusement pour redécouvrir doucement sa peau douce et délicate, sa peau que j’adorais toucher au réveil ou au coucher, que j’adorais parcourir quand on est sous la douche. C’était sa peau que je voulais contre la mienne ce soir et j’espérais que ce soit totalement réciproque pour elle. Sa robe se retrouvait totalement au sol finalement, nous laissant alors quelques instants pour allumer toutes les bougies, ce qu’on faisait en team. Et quand ce fut fait, c’était avec la lumière éteinte qu’on se rendait compte de l’ambiance était vraiment parfaite à présent.  Et je la rejoignais au pied du lit, mon corps se collant presque au sien, corps d’ailleurs dénudé comparé à moi. Chose qu’elle me faisais remarquer avant que je ne l’embrasse. Mes mains se retrouvaient à se balader sur sa peau de braise, ce qui semblait la pousser à me déshabiller, pour vivre la même chose. Doucement mais sûrement, elle déboutonnait tous mes boutons de chemise pour finalement la faire tomber au sol, non sans laisser glisser ses mains sur ma peau de plus en plus chaude de désir pour elle. Et je la suivais, elle assise sur le bout du lit, sa main dans la mienne m’attirant vers elle, entre ses jambes. « T’es belle » glissais-je doucement alors que je sentais sa bouche jouer sur mon ventre et je soupirais, fermant les yeux. Ses lèvres sur ma peau, c’était ce que je préférais certainement le plus. « Non, non, ralentis pas » Surtout pas en fait. Mais alors qu’elle venait de faire cette pause pour me parler, elle finissait par voir ma cicatrice, de longueur moyenne, un reste de mon accident et oui, je comprends son appréhension, mais je voulais surtout la réconforter. « J’ai pris un anti-douleur, au cas où… Mais normalement tout devrait aller, promis » Et d’ailleurs, je lui attrapais les mains pour qu’elle se redresse pour être face à moi. J’en profitais pour attraper son visage entre mes mains pour l’embrasser tendrement. Par la suite, je lâchais sa bouille pour aller défaire ma ceinture, puis mon pantalon, que je baissais immédiatement pour la suivre sur le chemin des sous-vêtements. Enroulant mon bras dans son dos, je la maintenais pour la faire tomber délicatement sur le lit, alors que je la surplombais de mon corps. « Fais moi confiance, tout se passera bien » soufflais-je une nouvelle fois entre ses lèvres avant de l’embrasser doucement, laissant ensuite ma langue chercher la sienne pour approfondir tout ça. On allait se retrouver ce soir, entièrement et j’avais hâte de ne faire plus qu’un avec elle. C’était fou comme le sexe dans notre couple avait une part importante. Et alors qu’on s’embrassait dans ce lit, ma main venait découvrir une nouvelle fois son corps, ses courbes et formes, dans le simple but de me préparer encore plus à la suite.

≈ ≈ ≈
{ time after time }
crédit/ tumblr ✰ w/@"pluson"

Trois allumettes auront succombé pour illuminer ta chambre. C’est splendide. Nos corps prennent une toute autre coloration sous les flammes qui vacillent un peu partout autour de nous. Cette ambiance romantique me dope de désir pour toi. Notre mission terminée, on se retourne quasiment au même moment pour se retrouver à mi-chemin. Nos corps s’entrechoquent ardemment. Je suis quasiment nue, mais pas toi. Je retire alors cette chemise de trop pour rétablir l’égalité qui nous sépare. J’aime beaucoup ce que je vois. J’ai beau avoir dormi à tes côtés quasiment tous les soirs, ma joue sur ton coeur, ce soir, j’envisage ton corps autrement. Je retrouve mes marques. J'attrape ainsi tes doigts pour te guider là où je souhaite. Je m’assieds au bord du lit et t'accueilles entre mes cuisses. Je dispose à présent d'une vue somptueuse sur ton corps à moitié dénudé. Ma bouche tâtonne sur ton abdomen. Je sens tes muscles se contracter et ton esprit s’échapper pour vagabonder dans une dimension parallèle. Ton compliment me motive à poursuivre mes caresses, jusqu’à ce que je me sente habitée par un vilain démon. Je me freine alors subitement pour prendre la température de ton côté. Je ne veux rien accélérer. Je voudrais même qu’on se redécouvre durant des heures si l’envie ne me dévorait pas les tripes à ce point. Tandis que mes mains remontent vers ton torse, mes yeux se posent sur ta cicatrice. Mon coeur se serre aussitôt. Un vide intérieur étonnamment puissant, inexplicable et terrifiant m'attire. J’ai mal pour toi putain. « Un anti-douleur pour qu’on puisse…? » Tu m’aides à me relever et je me retrouve le visage coincé entre tes mains, sans possibilité de contester. Je savoure tes lèvres quelques secondes, puis tu t’écartes pour te débarrasser de ton pantalon. Durant ce laps de temps, je ne fais aucun bruit. Je triture plutôt mes cheveux tout en me tortillant sur place, impatiente de passer une vitesse supérieure. Quasiment nu, tu reviens à la charge et me fais basculer dos au matelas. Ma respiration se coupe. Mon dos se creuse et ma poitrine se gonfle sous ton corps qui me domine. « Je te fais confiance chéri, je te fais confiance… » chuchotais-je en me noyant dans tes yeux. Ce que je te dis dépasse ce moment qui va nous réunir tu sais. Je suis en train de te donner toujours plus de ma confiance, même si parfois, je démontre malheureusement le contraire. Nos bouches s’unissent et laissent nos langues se rencontrer intensément. Les sons qu’on produit tous les deux m’incendient radicalement. Je sens que ça monte de plus en plus. Tes mains se glissent sur mon corps et mes oreilles grillent tellement mon coeur bat fort. « Tu veux me faire trembler Pluton ? » que je murmure à ton oreille, mes mains cramponnées à tes fesses qui commencent à onduler « Embrasse moi des pieds à la tête si t’es chiche. Je veux sentir tes lèvres partout sur ma peau, fous moi le feu. Je suis à toi. Totalement à toi.  »