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I LOVE HARVARD
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    Nick - We are family
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    Lien du postDim 3 Juin 2018 - 20:36
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    @Nick Larsson & Lisbeth
    Avait-elle eu le choix d’être honnête avec son cousin ? Aurait-elle pu lui cacher la vérité ? Bien sûr, mais pour une fois, elle n’avait pas voulu être évasive sur son passé. De plus, Nick lui inspirait confiance et elle était certaine qu’il ne crierait pas sur tous les toits ses confidences. Mais pour elle, c’était une torture de devoir se replonger dans ces années sombres. Elle revoyait chaque détail de son séjour de six ans en hôpital psychiatrique : les contentions, les injections forcées de puissants calmants, les entretiens interminables avec son psychiatre qui la prenait pour une sociopathe. Jamais il n’avait cru un seul mot de ses récits, lui répétant qu’elle vivait dans un monde imaginaire et qu’elle avait tout inventé. Involontairement. Au bout d’un moment, Lisbeth avait refusé d’ouvrir la bouche lors de ces réunions. Elle s’était renfermée sur elle-même et était devenue indomptable. Elle s’était dit que puisqu’on la prenait pour une folle et que quoi qu’elle disait personne ne la croyait, autant leur mener la vie dure. Ça lui avait valu bien des soucis mais qu’importe. Les doses de calmants injectées avaient eu le pouvoir de la transporter ailleurs et elle avait alors la paix pour quelques heures. A bien y réfléchir, n’avait-elle pas fait exprès d’être aussi insupportable pour avoir sa dose ? Avait-elle été une sorte de droguée forcée ? A cette pensée, un long frisson lui parcourut l’échine. Elle se demanda ce qui avait été le pire : l’enfer vécu avec son père ou celui de la psychiatrie ? Cruel dilemme. Les deux avaient été horribles, à leur manière. Quoi que à la maison, c’était surtout sa mère qui avait dégusté. Abus physiques en tout genre mais également psychologiques, la petite Lisbeth était bien souvent épargnée. Mais voir sa mère ainsi maltraitée la rendait folle alors un jour elle avait agi. Et direction l’hôpital psychiatrique.

    « Je pense qu’inconsciemment, c’est un peu pour ça que j’ai accepté de quitter Stockholm. J’avais assez vécu de choses là-bas et il était temps de recommencer ailleurs. Pour mon père et mon séjour en psychiatrie, je n’en avais parlé à personne. Mais pour ma sœur, une personne est au courant… C’est le père de mon enfant. »

    Et pour cause, c’est lui qui l’a aidée à trouver Camilla et qui s’est fait séquestrer avec elle. Il avait donc bien fait plus que d’être au courant. Après ces confidences, Lisbeth voulait laisser souffler son cousin et ne pas lui raconter l’accusation qui avait pesé sur elle. Effectivement, il y a environ trois ans, on lui avait mis sur le dos un triple homicide et elle avait été en fuite plusieurs mois pour prouver son innocence. Heureusement, elle avait reçu l’aide de personnes croyant à son innocence. D’ailleurs, elle gardait quelques séquelles de cette cavale : trois cicatrices de balles (une à la hanche droite, une à l’épaule gauche et une autre au niveau du crâne). Heureusement pour elle, Nick ne les avait pas vues lors de son séjour aux urgences. La conversation s’orienta ensuite sur sa famille éloignée. La jeune femme voulait en savoir plus sur les Larsson d’Alberta alors elle questionna son cousin.

    « Qui sait, peut-être qu’un jour tu accompliras ton rêve. »

    En tout cas, c’était tout ce qu’elle lui souhaitait. Et puis, elle était certaine qu’il existait des infirmiers reconvertis en médecins. Il fallait s’accrocher, certes, car les études étaient fastidieuses mais elle pensait que Nick en était capable. Puis elle le questionna sur Sarah et ses parents. Visiblement, tout le monde exerçait des activités différentes, ce qui devait bien alimenter les conversations à table.

    « Et bien dis donc ! On peut dire que c’est varié, chez vous. Toi aussi tu restes toute la journée debout et les patients aux urgences ne sont pas toujours sympas… »

    Pour le peu qu’elle avait attendu, elle avait entendu râler et insulter. Elle estimait que les infirmiers étaient bien peu reconnus, aussi bien au niveau du salaire que de la reconnaissance en général. Lisbeth reprit une gorgée de son café avant de revenir à cette rupture.

    « Vous étiez ensemble depuis longtemps ? Si tu ne veux pas en parler, je comprends… »

    Après tout, ça devait être un sujet sensible puisque cette rupture lui avait fait quitter le Canada. Quand il lui proposa de lui écrire quand sa famille viendrait lui rendre visite à Boston, elle ne put s’empêcher de sourire.

    « Bien sûr ! J’ai envie de faire connaissance avec eux, même si ça va me faire bizarre… Au fait, il faut que je te montrer quelque chose. »

    La jeune femme prit son sac et fouilla à l’intérieur pour en sortir une photo. Il s’agissait d’un portrait de sa mère, avant sa naissance. Ses cheveux étaient d’ébène et ses prunelles grises. Lisbeth avait hérité des traits de son visage et de la couleur de ses cheveux, bien qu’ils soient blonds en ce moment.

    « C’est ma mère, Anja. Cette photo a été prise avant ma naissance. »

    Et c’était une des dernières qui avait été prise alors qu’elle semblait heureuse.
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    Lien du postMer 4 Juil 2018 - 15:40
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    Avant de venir rencontrer Lis à ce petit café, je n’aurais jamais pu deviner tout ce qu’elle avait dû traverser avant de venir s’installer ici, à Boston. Ça faisait beaucoup d’informations d’un coup, mais j’appréciais sincèrement son honnêteté et son ouverture vis-à-vis moi alors qu’on ne se connaissait à peine. Elle aurait très bien pu me cacher toute cette histoire, mais elle avait plutôt choisis de me faire confiance. « Je comprends que t’ais voulu un nouveau départ en tout cas. » J’avais fait pareille pour une raison bien moins valable que la sienne. J’étais tout de même surpris de savoir qu’elle n’avait jamais parlé de son passé psychiatrique à personne d’autre avant.. « Je suis content que t’ais pas hésité à m’en parler… tu peux me faire confiance. » ajoutais-je même si c’était déjà évident. « Quand tu parles du père de ton enfant qui est au courant au sujet de ta sœur… c’est que vous n’êtes plus ensemble ou bien? » J’ignorais même s’ils avaient déjà été officiellement ensemble… en fait j’ignorais pas mal tout de ses relations et même si la question pouvait être délicate j’avais envie d’en apprendre un peu plus sur sa vie actuelle.

    Lorsque la conversation se poursuivit, j’expliquais à Lis mon cheminement avant de lui parler un peu plus en détail de ma famille. C’est vrai qu’on était pas mal tous dans des domaines différents, mais au final l’important c’était qu’on fasse tous quelque chose qui nous plaisaient. « Non, c’est vrai que les patients sont pas toujours faciles à gérer.. t’as pas tord. » ajoutais-je alors qu’un léger rire s’échappa de ma gorge alors que je repensais à quelques personnes en particuliers qui m’avaient rendu la vie plutôt difficile. J’expliquais ensuite la cause de ma venue à Boston et lorsqu’elle me demanda si ça faisait longtemps que j’étais avec cette fille j’haussais les épaules avant de poursuivre. « À peu près 2 ans, mais non ça ne me dérange pas d’en parler t’inquiète. » Après tout ce qu’elle venait de me raconter c’était la moindre des choses que je lui explique ce petit passage de ma vie. « Disons juste que ça s’est terminé abruptement et que c’était pas parce que l’amour n’y était plus… en tout cas de mon côté. Elle a juste décidé qu’elle avait besoin d’essayer ailleurs alors qu’on était encore ensemble. » Je baissais les yeux me remémorant parfaitement le moment où j’avais découvert la vérité. « Je préférais ne plus jamais avoir à la recroiser et puis, il y avait de bonnes opportunités d’emploi à Boston alors c’était l’occasion parfaite. » J’ajoutais que si ma famille passait à Boston je m’occuperais de lui faire le message pour qu’ils puissent faire connaissance ce qui redonna le sourire à la jeune blonde avant qu’elle ne sorte de son sac une photo et qu’elle ne me la tende. Je regardais avec attention les traits de cette femme que je ne connaissais pas, mais qui avait des ressemblances avec ma cousine, ce qui était logique puisqu’il s’agissait de sa mère. « Elle est jolie… comme sa fille. » dis-je avant de lever le regard vers Lis et de lui sourire. Puis je portais une nouvelle fois mon attention sur cette photo, sur cette personne que je n’aurais jamais l’occasion de rencontrer. « Je te remercie… d’avoir partagé tout ça avec moi. » ajoutais-je alors qu’elle rangeait sa photo. « J’aimerais bien qu’on ait l’occasion de se revoir… si jamais t’es d’accord également! » lançais-je alors que ça faisait déjà un petit moment qu’on était dans ce café.

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