— i sustain myself with the love of family

— Avgeropoulos' home, Cambridge, mai deux mille dix-huit

Tu ne pouvais pas savoir comment c'était bon de t'avoir, de pouvoir te dire tout ce que j'avais sur le cœur et toutes les pensées qui m'rongeaient de l'intérieur. T'étais l'épaule sur laquelle je pouvais me reposer, pour pouvoir continuer à avancer. Tes paroles étaient douces et tu comprenais sûrement pourquoi je le faisais, même si je ressentais un peu la peine que ça te faisait que de savoir que je souffrais. J'étais comme ça, j'préférais tout garder pour moi, que d'assumer auprès de lui et risqué de le perdre. Je tournais la tête vers toi, te regardant avec tendresse, un sourire aux lèvres. « Merci.. »  Merci de comprendre, merci de ne pas insister. On parlait finalement de toute la famille qui habitait en face de nous à présent, à croire qu'on était relié et je plaisantais sur une éventualité de jouer. Les statistiques devaient être en ma faveur non ? J'entendais un petit rire échappé de tes lèvres et c'était un des meilleurs réconforts, même si j'ignorais qu'il était amer. « Tu ne veux pas qu'on gagne le gros lot ? »  Et je mettais les deux pieds dans le plat sans le savoir. Shame on me. C'était compliqué en fait de savoir ce que t'avais enduré, parce que tu m'avais caché une grande partie de ta vie, alors que potentiellement, j'aurais pu t'aider, et peut-être qu'un jour, j'allais savoir. Dans tes bras, je m'intéressais un peu plus en détail à ce que tu ressentais. « Ca te fait de la peine ou c'est juste ta fierté qui parle ? »  Parce qu'il y avait une sacré différence entre les deux à mon sens.

« Tu ne veux pas qu'on gagne le gros lot ? » Je ris encore pour chasser la nervosité dans ma voix. « Ouais, bien sûr. T’auras qu’à acheter des billets pour le loto! » Comme ça, j’hévite le pire en te laissant tomber dans le jeu comme moi. Finalement, le sujet dérive à nouveau et tu me demandes comment moi je vais. Tu sais que je n’aime pas parler de moi ou de mes émotions, mais j’avoue que cette fois, ça m’fera du bien de me vider un peu le cœur. Du coup, je te parle de cette situation délicate qui concerne Elliot et Vega. « Ça te fait de la peine ou c'est juste ta fierté qui parle ? » Je pèse un moment ta question en fixant le plafond. « Ni un ni l’autre? Ou alors les deux à la fois… J’en sais rien. » Je serre la mâchoire et repense à nos conversations, à ce moment bref et intense quand on s’est revu. « J’crois qu’une part de moi est revenu en arrière, au moment qu’on a passé en Australie et j’ai cru qu’on pourrait peut-être reprendre où on avait laissé. » Je tourne la tête vers toi, l’air penaud. « Il semblait troublé lui aussi et il m’a laissé l’embrassé alors.. » J’hausse les épaules sans savoir quoi ajouter.

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— Avgeropoulos' home, Cambridge, mai deux mille dix-huit

Je n'étais pas tellement sérieuse quand je parlais de jouer au jeu d'argent pour qu'on soit à l'abri financièrement, mais ton rire nerveux il cachait quelque chose que je n'arrivais pas tellement à définir. Je n'insistais pas, te laissant le choix de venir me parler si l'envie t'en disait. Je n'étais pas du genre intrusive avec toi, parce que je savais que t'aimais garder ton jardin secret. J'en profitais d'ailleurs pour savoir comment t'allais, parce que ça m'importait réellement de savoir si tu trouvais ta place ici. Forcément, qu'on parlait de cette espèce de triangle qui vous unissait Vega, Elliot et toi. Tes yeux fixaient le plafond et t'étais hésitant dans ta réponse, à croire que t'étais réellement perdu. « Je comprends ouais.. »  Que je soufflais en fixant droit devant moi, en t'écoutant te confier. « Je ne veux pas que tu prennes mal mes propos, mais si justement il t'a fait ça, peut-être qu'il n'est pas tellement fiable, tu vois ce que je veux dire ? »  Disais-je en regardant de nouveau. « Dans le fond, tu n'as pas besoin de lui pour être heureux et je me dis qu'au moins il ne te fera pas souffrir plus tard. »  et c'était le principal pour moi. « Tu vas trouver une femme ou un homme qui ne sera pas indécis et qui te choisira toi, face à n'importe qui. »

Hj : Désolée, j'avais fermé la notif sans faire exprès

« Je comprends ouais.. » Et c’est bien là une chose que j’adorais à propos de toi Saphir. T’étais toujours compréhensive et tu faisais constamment la part des choses malgré nos caractères difficiles à Vega et moi. Ils en avaient eu de la chance les vieux en tombant sur toi après avoir dû endurer les tornades que nous étions Vega et moi. « Je ne veux pas que tu prennes mal mes propos, mais si justement il t'a fait ça, peut-être qu'il n'est pas tellement fiable, tu vois ce que je veux dire ? » J’hochai la tête, voyant parfaitement ce que tu voulais dire. « Dans le fond, tu n'as pas besoin de lui pour être heureux et je me dis qu'au moins il ne te fera pas souffrir plus tard. Tu vas trouver une femme ou un homme qui ne sera pas indécis et qui te choisira toi, face à n'importe qui. »  Je secouai la tête. « Il est bien là le problème Saph, je m’en fiche qu’il me fasse souffrir l’espace d’un instant, c’est le cadet de mes soucis même.. Le problème, c’est que s’il est avec Vega, c’est elle qu’il risque de blesser tu vois? S’il est capable de me faire ça, qui nous dit qu’il ne fera pas pareil avec notre sœur? J’peux pas accepter qu’elle soit avec un mec qui risque de lui faire revivre quoi que ce soit qui ressemble de près ou de loin à ce que Rowan lui a fait vivre. » Et sans m’en rendre compte, j’avais fermé les poings et serré la mâchoire. Je m’emportais chaque fois que je parlais de lui malgré toutes les années qui avaient passées depuis leur histoire. J’vous jure qu’il paye rien pour attendre que je lui refasse la gueule celui-là.

hj; T'inquiète, ça nous arrive tous

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J'essayais au mieux de comprendre les deux points de vue, parce que vous étiez ma priorité et jamais je ne voulais avoir à choisir entre vous. Dans tous les cas, c'était impossible pour moi de devoir choisir entre mes deux piliers. Sans vous ici, ça n'aurait pas eu le même gout et déjà voir que vous déchirier pour un mec ça me tuait, alors j'essayais à ma manière d'arranger les choses en communiquant avec vous deux. Très vite, je comprenais que le souci ce n'était pas qu'Elliot est préféré se mettre avec Vega qu'avec toi, mais que tu t'inquiétais pour elle. Ou du moins sur ce qu'il pourrait lui faire comme mal et ça rendait dingue, parce que je n'étais tellement pas douée en relation que je n'avais pas vu les choses de cette façon. « Oh.. »  que je soufflais en levant les yeux vers toi. « Je ne suis pas certaine qu'elle voit les choses de ton point de vue, mais ouais je suis d'accord, j'comprends tellement mieux tes inquiétudes et la raison pour laquelle tu campes sur tes positions. »  Et pour moi c'était tellement important de comprendre que j'avais l'impression d'être déchargé d'un poids, mais que dans un même temps on m'en ajoutait un autre. C'était tellement frustrant de pouvoir rien faire pour essayer de la sauver, mais ce n'était pas ça l'amour ? Prendre le risque de tomber un jour ou l'autre ? Je voyais tes poings encore serrer après avoir évoqué Jaxon et je glissais ma main dans la tienne pour te calmer. « Eh.. Détends toi, c'est pas Jaxon. On va trouver une solution pour la protéger Zeno. »  J'avais pas encore de plan, mais j'allais me creuser les méninges pour la proteger au maximum.

« Oh.. Je ne suis pas certaine qu'elle voit les choses de ton point de vue, mais ouais je suis d'accord, j'comprends tellement mieux tes inquiétudes et la raison pour laquelle tu campes sur tes positions. » Je croise ton regard et y vois passé tant de compréhension.. D’un coup, j’ai un poids de moins sur les épaules parce que ouais, mine de rien, j’me demandais si j’étais pas complètement fou de penser comme ça à force. Mais non en fait, j’crois que personne n’a vraiment compris mes motivations, voilà tout. Il n’est pas si exceptionnel que ça Elliot les mecs, faut pas croire que j’me déchirerais avec ma sœur pour ses beaux yeux vairons. « Merci Saphir.. » Qu’est-ce qu’on ferait sans toi, mh? Je le dis souvent je sais, mais je le pense réellement. T’es la colle qui tient notre famille ensemble parce qu’avec les caractères qu’on se paye tous là, ce serait mort sinon. Ta main se glisse dans la mienne et je réalise à quel point j’avais les nerfs en boule –et les poings aussi. « Eh.. Détends toi, c'est pas Jaxon. On va trouver une solution pour la protéger Zeno. » J’avale de travers et hoche la tête en serrant un peu plus mes doigts autour des tiens. « Ouais.. j’espère. » Parce que j’vous jure, s’il lui fait du mal, j’me retrouverais au trou juste pour lui rendre la douleur en triple.

hj; on a terminé je crois?

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Après avoir parlé de tout les sujets possible et avoir été l'un pour l'autre pour mettre à plat tout les sujet qui nous dérangeait, on profitait juste l'un de l'autre pour une partie de l'après-midi. Ca me faisait du bien parfois de me retrouver juste avec toi, parce que malgré ton caractère explosif, t'étais présent pour moi, dès que j'en avais besoin. J'espérais savoir te le rendre, parce que je voulais te montrer que malgré cette facette réservée de ma personnalité, j'étais là pour toi en toute circonstance. Mains dans la main, je pensais à Vega et sa relation avec Elliot espérant sincèrement que tout irait pour elle, sinon je ne donnais pas cher de sa peau à son type. On était une famille avant tout, malgré les problèmes et c'était beau à voir à quel point ou voulait se protéger les uns et les autres. Après avoir discuté avec toi, je restais un petit moment avec toi, avant de profiter du reste de la journée pour regarder les petites annonces.

Fin du rp