Pour te faire plaisir"Même pour un bal j't’obligerais pas à porter une robe que tu n'aimes pas alors te sens pas obligé d'accepter tous mes avis hein..?" J’hoche la tête avec un sourire sincère. « T’en fais pas pour moi, j’suis capable de te tenir tête Malcolm. » Ouais, parce que même si j’me ramollis souvent en ta présence, j’ai encore une colonne sous mes airs attendrit. Alors c’est bien direct que j’admets faire ça pour toi et dis ensuite que tu devrais sortir sinon j’me change devant toi. Bien sûr, tu ne fais rien pour t’en aller. "Et c'est censé être un problème? C'est pas comme si je ne t'avais jamais vu à poil hein." J’humecte mes lèvres en riant un peu. « Bon point… » De là, je retire lentement la robe et la laisse tomber au sol, ton regard de braise sur ma peau laiteuse. Je rigole et plaque les mains sur tes yeux. "Dommage ça devenait intéressant." Ouais, mais je nous connais aussi, si tu restes quelques secondes de plus, on devra expliquer à la vendeuse pourquoi on baisait dans sa cabine d’essayage. Et, même si l’idée me plait et m’allume en un rien de temps, je préfère garder ça pour une autre fois –ou plus tard, genre quand on ira voir pour des sous-vêtements. Tu sors, je referme et enfile la robe blanche. Considérant qu’elle me va à ravir, mais qu’elle n’aurait pas sa place à un bal (sachant que je dois me marier d’ici quelques mois) il ne reste plus que la bleue. "Elle est pas si mal moi j'trouve. Il nous reste que la bleu on dirait." Je me mâchouille l’intérieur de la joue. "À moins que je trouve autre chose." « Sinon, c’est pas la seule boutique hein! » même si j’aurais préféré qu’on règle rapidement le problème. Je retourne me changer, enfile la bleue et fixe mon reflet. C’est digne de Cendrillon, pas de moi. Y’a encore un truc qui cloche et hors de question que j’abandonne. « Je te la montre, mais j’crois pas que ce soit la bonne non plus. » Je sors et tourne sur moi-même avant de me pencher vers l’avant en soulevant la robe telle la princesse dont j’ai l’air. « Allons voir dans une autre boutique, d’accord? » Rapidement –et surtout avant que tu ne refuses- je retourne en cabine et remet mes vêtements en un temps record. Lorsque je sors, j’attrape rapidement ta main et nous guide en dehors de la boutique en remerciant la vendeuse au passage. On fait quelques pas dans le centre commercial et je regarde autour de nous, mes espoirs s’amenuisant avec le temps qui passe. Je te regarde en esquissant un sourire qui se veut encourageant et me stop net en voyant une robe plus loin dans une vitrine. Je pose une main sur ton torse pour t’arrêter et pointe vers ce qui me semble être la perle rare. « Celle-là, t’en pense quoi? » Elle n’est ni noire, ni sobre, faut me féliciter là!