Il peut parfaitement comprendre que la jeune femme ne soit pas à l'aise, jeter la pierre voudrait dire qu'il a totalement oublié le Andrew du début d'Harvard et ce n'est pas vrai, il s'en sert chaque jour pour ne pas faire les mêmes erreurs et surtout pour avancer, chose qu'il veut toujours faire, aller en avant en ne regardant en arrière uniquement les choses à ne pas reproduire. Oui Andrew était timide et pire que ça il avait peur de tout le monde, il avait peur qu'il lui arrive quelque chose, que les gens soient méchants, qu'ils se moquent de lui. Mais contrairement à la jeune femme lui a beaucoup travaillé sur lui pour effacer ses traits de caractère, maintenant il est hyper extraverti. Comme quoi l'on peut toujours changer et juger les gens sur un trait de caractère comme la timidité est une connerie infâme. Voilà surement pourquoi il cherche des moyens pour qu'elle soit plus à l'aise, qu'elle se laisser aller, il est sûr d'une chose, derrière cette carapace se cache une fille du tonnerre. « Bon nous voilà donc sur la même longueur d'onde, on va voir si on a d'autres points communs durant le reste de la soirée... » Correctement installé sur la cuisse de la jeune femme il y voyait plusieurs avantages, le premier et pas des moindres un petit rapprochement, quel homme même le plus rapide et le plus entreprenant peut se vanter d'avoir poser sa tête sur la cuisse de son rendez-vous aussi vite que le jeune blond ? Franchement ils ne sont pas nombreux, pour ne pas dire inexistants. Le deuxième avantage qui lui aussi est assez important, dans cette position impossible pour elle de prendre la poudre d'escampette sans qu'il le sente. Oui si elle enlève sa jambe sans le lui dire et qu'elle s'en va il va très vite le comprendre et pourra ensuite enlever son bandeau pour finir la soirée tout seul. Dernier avantage qui est pas mal, mais un peu plus extrapolé, couché tous les deux, avec une cuisse et une tête en contact, avec un énorme lit, autant dire qu'à leur age tout peut vite dérapé, même si pour le moment elle n'est pas dans cette optique là. « J'aime les gens directs et francs, puis bon pour me mettre mal à l'aise il faudra se lever tôt, ne t'inquiètes pas ne met pas de filtre et tu sera tout ce que tu veux savoir sur moi » Qu'elle se rassure Andrew ne veut éviter aucuns sujets à sa connaissance, franchement le jeune homme en plus d'être sans filtre comme une gitane de notre grand père et quelqu'un qui ne cache pas grand chose. Par pas grand chose vous pouvez comprendre rien du tout, dans sa vie il ne regrette rien donc peut parler de tout. La seule ombre au tableau est surement cette enfance qu'il pourrait qualifier comme gâcher en restant dans cette résidence privée qui ne lui a pas apporté que des bonnes choses. Mais à part ça franchement tout est clair et limpide chez le jeune homme.

« Alors comme ça l'alcool est ta cryptonite, après je ne te forcerai ni à boire ni à ne pas boire. Tu fais ton choix et je ne le juge pas, je trouve ça dommage que tu te prives pour ne pas profiter, mais bon. Quant à moi pour l'alcool c'est un peu identique, mais je ne tien pas du tout, au bout d'un verre je suis déjà ivre, dans le comportement ça ne change rien, mais je peux rapidement être malade... » Il en apprenait petit à petit sur la jeune femme, l'alcool et elle ce devait être comme pour lui, difficile, mais drôle. Puis bon si en buvant elle devenait moins timide et plus chaude, ce pouvait aussi être un bon coté de la jeune femme. Andrew ne pense pas qu'au sexe, mais c'est un homme qui est un peu porté sur la chose, il aime le sexe, il aime sentir des femmes dans son lit. Mais cette soirée prouve aussi qu'il c'est se comporter qu'il ne se jette pas comme un mort de faim sur tout ce qui bouge, qu'il peut aussi être romantique malgré lui et aussi attentionné quand il le veut.
La jeune femme commençait à se livrer et il aimait ça, elle avait donc deux mamans, plusieurs question lui venaient en tête, adoptée ? Où elles avaient eu recours à un père pour ça, mais il fallait surtout trouver une façon de poser la question poliment et sans avoir l'air lourd et surtout vulgaire. « Ah donc parle moi un peu de tes mamans ? » Bon il tournait un peu autour du pot, mais quand elle allait en parler il pourra ensuite poser des questions et c'est selon lui la meilleure chose à faire.
« Je n'ai jamais essayé, comme je n'avais jamais essayé de rencontrer une fille les yeux bandés. Je pense que pour ma part les seules limites que je me pose c'est celles de mon imagination et toi ? » Il sait très bien qu'elle n'est pas comme lui sur ça, elle doit forcement avoir les limites qui lui sont fixés par sa timidité, mais bon il peut aussi être un élément déclencheur, le mec qui lui enlève toute timidité, il l'avait bien fait avec sa Willa d'amour.

La timidité et la curiosité vont bizarrement de paire, en gros on ne veut pas trop en dire sur nous, mais on veut en savoir un maximum sur la personne en face de nous, un moyen de se rassurer, plus on va le connaître, moins l'on sera timide. Encore une fois Andrew le sait et le comprend, vu qu'il a vécu la même chose, puissance dix puisqu'en plus de ça il avait peur des gens, mais la même chose tout de même. Voilà pourquoi il avait organisé la soirée pour qu'elle prenne confiance, voilà pourquoi tout été fait pour qu'elle soit à l'aise et elle l'était vu le temps de parole qu'elle avait, vu les initiatives qu'elle prenait. Alors oui elle n'avait pas le choix sinon rien ne se passait ce soir, le fait d'être yeux bandés amené une chose importante, le fait qu'il ne puisse rien faire. Elle gérait tout et elle prenait donc confiance en même temps, il avait gagné son pari. « Oui c'est vrai peut-être que tu ne ressembles pas à la photo, peut-être que tu es mieux ou moins bien. Mais tu sais quoi si ça te convient je préfère te découvrir toute entière en enlevant mon bandeau. Jouer à devenir les traits de ton visage, ta coupe de cheveux ça serait un peu gâcher le plaisir de la découverte tu ne crois pas ? » Le jeune homme bien que se laissant beaucoup faire oriente la jeune femme au maximum, il a un peu décidé de ce jeu de rôle, alors poser des questions pour avoir une image d'elle n'était pas le top. Il préférait être surpris quand elle le décidera, bonne surprise ou mauvaise surprise ça ce n'est pas important. A la fin si elle ne lui convient pas il ne donne pas de suite, si elle lui plait on verra bien la suite, l'avantage des rendez-vous sur Tinder ils n'engagent à rien du tout.

Qu'est ce qu'il pourrait rire s'il était dans la tête de la jeune femme, qui se posait surement plus de questions que lui qui est sans la vue. Mais qu'importe elle est mignonne dans cette façon d'être le manque de confiance en soi peut-être drôle le premier rendez-vous c'est quand les rendez-vous se multiplie et que la timidité est encore là que cela devient moins drôle. Elle a l'air d'aimer ce qu'elle entend de toute manière ce n'est pas la franchise qui déplait, enfin celle d'Andrew parfois vu qu'il est un peu trop franc. Mais quand on veut faire la connaissance de quelqu'un rien ne vaut la franchise. « Bah tu sais quoi ? Tu viens de taper dans le mille, j'ai une franchise qui ne plait pas forcement, pour ne pas dire qui déplait vu que je suis trop franc et que je ne réfléchis jamais à ce que je vais dire. Parfois ça blesse, ça fait mal, mais au moins on sait tout le temps ce que je pense, je ne mens que très rarement et surement pas dans les relations avec les autres. La vie est trop courte pour cacher des choses, on m'aime comme je suis c'est bien, on ne m'aime pas c'est pareil. Pas le temps de m’encombrer avec des faux culs » Lui aussi venait un peu de s'égarer et même de s’emporter, mais c'est souvent ça quand il parle de franchise, il parle de lui et hop il peut s'emporter. Après encore une fois ce soir c'est simple, être soit même, si ça ne plait pas elle peut partir quand elle veut.

Et ben elle a trois parents, il ne juge pas, mais quand il voit les emmerdes qu'il a en n'en ayant que deux il n'imagine même pas ce que c'est les réunions de familles chez elle. Enfin après elle n'a pas l'air malheureuse ni honteuse de cette situation c'est que tout doit bien se passer chez elle. « Et bien sacré histoire, tu es proches de ton père encore ou pas ? Trois parents, quand je vois comment c'est lourd d'en avoir deux, c'est pas trop lourd d'en avoir trois ? » Il posait des questions, s’intéressait à elle, puis n'est pas du tout choqué de ce qu'elle lui dit. Autant avoir la franchise d'aller avec le même sexe quand le sexe opposé ne vous convient pas. Oui Andrew n'a rien contre les homo, tant qu'ils ne viennent pas trop le caresser, tolérant pour une fois.
Riant à la phrase de la jeune femme elle commençait donc à envisage cette solution, le jeune homme n'était pa choqué bien au contraire c'était simplement la suite logique à ce début de soirée. « Doit bien y avoir un bandeau qui traine quelque part ici si tu veux absolument qu'on passe à cette expérience » dit-il en riant...

Andrew passait une bonne soirée, il savait que la jeune femme en face de lui était le genre de fille canon qu'on ne croise pas tous les jours, pas la peine de la voir pour le ressentir. Il ne va pas s'en vanter alors qu'elle est timide et qu'elle n'aime surement pas les hommes à femme, mais il enchaine assez les filles pour reconnaître des caractères et des façons de faire des filles mignonnes, mais qui n'ont pas confiance en elles et Kaélia en fait partie. Les éléments qui lui font dire ça ? Déjà la voix, elle ne trompe pas, on peut souvent décrire une femme à sa voix, alors bien sûr cela ne fait pas tout, mais c'est un indice, ensuite quand il lui a touché la main il a sentie une main soignée et non une main ravagé par le froid qui pourtant fait sa loi en ce moment sur Boston. Ensuite il y a le doux parfum qu'elle laisse quand elle passe, agréable, mais pas entêtant, présent, mais pas trop, en gros le subtile mélange qui prouve encore une fois qu'elle à de la classe. Finissons par quelque chose de plus tactile et plus terre à terre en même temps. Il la sentit se mettre sur le lit sans qu'elle se jète dessus comme une mal-élevée et sans qu'elle s'enfonce comme pourrait le faire une femme en surpoids, rajoutez à ça le contact avec sa cuisse et vous comprenez maintenant les conclusions d'Andrew. « Ah tu veux vraiment faire ça ? Personnellement rester les yeux bandés toute la soirée je m'y suis préparé, après comme je te l'ai déjà dis c'est toi qui a les commandes... » Mais pas le temps de dire plus qu'elle lui touche la tête pour enlever le bandeau, les frissons dû à ses paroles proches de l'oreille commencent à disparaître quand la lumière elle apparaît de manière violente. Le noir on s'y habitue tellement vite, on s'y plait tellement que quand la lumière vous agresse, même tamisée dans une chambre d’hôtel vous la prenez en pleine figure. « Ouah la lumière fait vraiment mal aux yeux, mais bon ça fait du bien de revoir un peu quand même » dit-il en se frottant les yeux et en cherchant à les plisser pour voir la jeune femme.

Quand la jeune femme apparaît enfin un sourire vient s'installer sur celui du jeune homme, il ne le contrôle pas, content de voir qu'il ne ce n'est pas trompé, content de voir qu'elle est bien la fille de la photo, qu'il a eu raison de lui faire confiance. Bien habillée, qui sent bon et qui a un petit visage d'ange, la jeune femme a tout pour plaire il en vient même à se demander ce qu'elle fait sur Tinder. Mais la réponse est déjà toute trouvée, elle a l'air d'être bien timide, rares sont les garçons qu'elle doit aborder et à l'inverse beaucoup de garçons doivent se dirent qu'ils ont aucunes chances avec une fille comme elle, un cercle vicieux. « Tu es encore plus mignonne que sur la photo, tu vois je ne regrette pas de t'avoir fait confiance, il n'y a pas eu d'arnaque sur la marchandise dit il en riant » Il l'écoute à nouveau parler, ils sont assez identiques sur la franchise, elle avec sa sensibilité de jeune femme et lui avec son allant et sa fougue de jeune homme, même fond, différente approche tout simplement. « C'est surement toi qui as raison, mais je me dis que prendre des gants ça ne sert qu'à enrober de chocolat une vérité qui n'est pas du tout sucré si tu vois ce que je veux dire » Le gourmand qu'il est emploie souvent des métaphore à base de sucrerie, mais cette fois-ci c'est très bien employé. Quand vous offrez une merde, bien emballée ou pas elle reste une merde.

Ce qu'elle décrit il le comprend totalement et même pire il sait que c'est ce qu'il se passe maintenant chez les Koch et pourtant il n'y a plus d'enfants à la maison et donc plus personne pour les retenir. Mais les gens riches ne divorcent pas ça met un mauvais coup à l'image, comme si un homme d'affaire divorcé était moins crédible qu'un qui est marié et fidèle, m'enfin que voulez vous on ne changera jamais les gens. « Je pense que l'essentiel c'est que tout aille bien pour eux et pour toi, si tout c'est fait naturellement sans cris, sans haine c'est le mieux. Les divorces sont souvent difficiles surtout quand il y a des enfants dedans, enfin je pense... » il ne peut que penser vu qu'il n'y connait rien en divorce, n'en a pas vécu et préfère ne pas en vivre.
La phrase de la jeune femme vint détendre l'atmosphère qui n'était pas tendue pour une sous mais franchement parler de divorce lors d'un premier rendez-vous ce n'est pas forcement la chose la plus gai. Andrew regarda la jeune femme de bas en haut en riant légèrement « Comment te dire, ton visage est magnifique, mais ton corps n'a rien à lui envier tu vois le seul truc que je regrette d'avoir les yeux ouverts, c'est que j'ai plus d'excuses pour me coucher sur toi et me faire nourrir » dit-il en riant en en prenant un raisin avant de le mettre dans sa bouche.

C'est vrai que sur une personne les yeux font beaucoup, ils prennent tellement de place sur un visage que les cacher est quelque chose de pas top. Combien d'hommes ou de femmes ont trouvét une personne belle en ayant des lunettes de soleil, mais plus du tout une fois qu'elle les a enlevée ? Et bien voilà le bandeau pouvait avoir le même effet, même si Dieu avait décidé d'offrir de beaux yeux à Drew, il avait de beaux yeux qui parlaient beaucoup à ce qu'on lui dit souvent. Beaucoup de choses passent par le regard et celui du jeune Koch en dit long, enfin une fois qu'il aura repris l'habitude de la lumière. « Le bandeau était là pour que tu sois plus à l'aise tu as bien raison de l'avoir enlevé si maintenant tu te sens bien. Puis c'est vrai je suis d'accord avec toi, on fait passer beaucoup de choses par le regard. » Il jouait avec le bandeau, elle ne le connait pas, mais il est en train de réfléchir que faire avec. Mais pour le moment il parle avec la jeune femme tranquillement, cette femme qui est un petit bijou pour les yeux, belle, souriante, amusante franchement il ne regrette en rien le rendez-vous. Bon il fait quelque chose de mal polie il la regarde de haut en bas, fait attention aux détails, mais elle comprendra aisément qu'il a quelques dizaines de minutes de retard sur elle qui a bien pu le reluquer sans qu'il ne s'en aperçoive. Puis bon il est comme ça, pas forcement discret et faisant ce qu'il a envie sans se soucier des bonnes manières et de la vie en société. « Tu sais les rencarts Tinder je n'en ai fait que très peu tu dois être mon second ou mon troisième, mais pour le moment j'ai de la chance les filles ressemblaient à ce qu'elles avaient mis comme photo. Mais je suis sûr à 100 % que ce n'est pas toujours le cas. Doit bien y en avoir qui mente pour accrocher un rendez-vous et qui font ensuite le forcing pour pouvoir rester. »

Le feeling passe bien et c'est bien là l'essentiel tranquillement en train de manger un raisin, il tente, comme il fait toujours. Cette fois-ci il demande à pouvoir s'installer de la même manière, chose qu'elle accepte, elle doit être sacrément détendue pour après quelques minutes accepter qu'il se couche sur elle, comme quoi la timidité quand on la prend du bon côté c'est toujours facile d'en faire ce qu'on en veut. Elle était en confiance totalement en confiance et c'était en partie grâce à lui, maintenant qu'elle était à l'aise ils pouvaient tranquillement faire connaissance. Prenant place avec le bandeau dans les mains, il posa à nouveau sa tête sur la cuisse de la jeune femme, tranquillement il jouait avec le bandeau avant de se le passer sur les poignets. S’arrêtant net il venait d'avoir une idée, elle n'allait peut-être pas apprécier, mais qu'importe qui ne tente rien n'a rien. L'écoutant parler et surtout lui proposer de le nourrir il lui lança. « Ah j'adore être le petit prince, je te laisse le champs libre pour me nourrir, puis de toutes manières je ne pense pas qu'il y ait des choses immangeables sur ce beau plateau de fruits. » le plateau était beau l’hôtel n'avait pas fait les choses à moitié, puis bon au prix où il paie c'est compréhensible aussi...
Puis la jeune femme commence à caresser les cheveux du jeune homme, mauvais point il ne supporte pas ça, mais fait l'effort ne dit rien, surtout avec ce qu'il lui prépare, le bandeau dans la main il attrape le bras de la jeune femme qui le caresse et l'entoure avec attrapant l'autre bras pour lui attacher les deux poignets ensemble. Le jeune homme grand sourire aux lèvres, se leva regardant la jeune femme assise sur le lit avec le bandeau lui tenant les poignets. Vu la fragilité du nœud elle pouvait l'enlever elle même, mais allait elle jouer le jeu ? Se mettre en danger ou pas ? Jouer il savait faire, elle avait joué avec lui au début et maintenant il voulait voir s'il pouvait faire de même avec elle. « Je pense que c'est moi qui vais te nourrir maintenant non ? » dit il attendant debout qu'elle lui réponde, la soirée allait peut-être prendre un autre tournant avec ce nouveau petit jeu, encore une fois s'il elle le veut bien.

Qu'elle se rassure, Andrew est loin de chercher l'amour sur Tinder, enfin si cela peut la rassurer, non lui part du principe que dans la vie il faut s'amuser, il le fait tout le temps. Il passe de filles en filles dans la vraie vie, alors sur Tinder, une application plus faite pour les plans culs que pour des rencontres sérieuses, il ne se prive pas. La preuve même elle commence à penser à des choses pas forcement catholiques, il n'y a pas de mal à se faire du bien et ça Andrew le prône totalement. Pourquoi chercher midi à quatorze heures, elle est mignonne, il est mignon, elle est plutôt bien foutue et lui n'est pas mal. Si la soirée devait se finir dans un lit ils n'auront pas beaucoup de chemin à faire, ils sont déjà dessus. Personne ne les voit, elle pourra même nier l'avoir vu, pas de témoin, le crime parfait vous me direz. Oui à part quelques caméras qui prouveront qu'ils étaient ensemble, personne ne sera au courant. Détend toi Kaélia, même si quand on voit l'évolution des choses on ne peut le cacher, elle se détend, se détend de plus en plus. « Merci, je n'ai pas l'habitude qu'on me le dise » Il faut le dire, le crier, oui vous les femmes êtes plutôt avares en compliments. Le plus souvent se sont les hommes qui font la cours et donc les hommes qui font des compliments. Dommage, l'égalité des sexes c'est pour quand ? Parce que demander le même salaire alors que vous avez plus de congés que nous c'est une chose, mais faire des compliments aux mecs il n'y a plus personne... oui je m'emporte.

Andrew a toujours eu l'habitude que l'on s'occupe de lui, en bon gosse de riche il ne se servait de ses mains que pour appeler quelqu'un, le reste il regardait. Il y avait tellement de domestique à la maison que s'il l'avait voulu ses parents auraient payé quelqu'un pour qu'il s'occupe de faire ses devoirs. Le problème des riches, être bon à rien, Andrew ne sait pas faire la cuisine, ne sait pas repasser, ne sait pas laver son linge, comment ferra t'il s'il est pauvre un jour ? Et bien que tout le monde se rassure il ne sera jamais pauvre, ni lui, ni ses enfants et les lignés suivantes. « Qui attaches qui ? » demanda t'il l'air innocent. Oui l'idée lui était venue comme sa, pas de préméditation . Là ou il va prévu de se bander les yeux, le reste serait de l'improvisation totale, il était très inventif avec les femmes. Alors avec une femme dans un lit, attaché il pouvait être très, trop inventif.
Elle ouvre légèrement la bouche à la manière d'un enfant qui voudrait qu'on le nourrisse, Andrew il est l'heure pour toi de tenter le tout pour le tout, d'endiabler un peu plus le jeu, elle veut c'est bien, elle s'en va tant pis il y en a d'autres dans ce bas monde qui tueraient pour jouer avec toi. Le jeune homme prend un bout de pomme entre ses dents avant de s'approcher de la jeune femme pour le déposer délicatement et sans que les lèvres se touchent ( tout en flirtant au maximum avec le danger et la proximité des lèvres). Elle qui avait la main quand il était les yeux bandés avait perdu tout avantage en le libérant, il menait la danse et on allait voir jusqu'ou elle pourrait aller. « Franchement je ne savais pas, si j'étais sur que tu ne me suive pas, je ne l'aurai pas fait non ? » dit-il sourire en coin, il ne voulait pas se débarrasser d'elle, mais bien jouer, pour ça il avait forcement besoin qu'elle reste.