⋆ — words can hurt more than actions en tout cas, moi, je me jugeais déjà bien assez sur ça. j’veux dire, y avait pas un jour où je me disais pas que j’avais agis de la pire des façons qui soit. alors ouais, j’avais pas besoin qu’en plus on vienne m’insulter. puis.. j’étais jeune, blessée et.. ouais, c’était pas cool de la part de jaxon. c’était blessant. parce qu’avec tout ce qu’il avait pu me faire, jamais il ne s’était remit en question. pas une seule fois. j’avais jamais eu le droit à la moindre excuse et quatre ans après, la première chose qu’il me disait était que j’étais une trainée. clairement, j’avais du mal à digérer ce genre d’insulte et ouais, ça me travaillait. ça me travaillait assez pour que je vienne en parler à zeno en tout cas. « tu dis non parce que je suis ta soeur. » ouais, je savais même pas pourquoi je lui demandais en soit parce que j’aurais pu prévoir dès le début que jamais il ne me qualifierait de la sorte. mais je faisais quand même ce que tu me demandais me redressant pour m’asseoir avant de te regarder. et je gardais mes yeux plongés dans les tiens pendant tout le long de tes mots, inspirant lentement, cherchant le réconfort dont j’avais besoin. « je sais que j’aurais pas du faire ça. je le regrette tous les jours mais.. il était allé trop loin et.. j’sais pas. » peut être que j’essayais de me trouver des excuses en soit. et peut être que je ne l’étais pas mais, la vidéo des body shots, ça m’avait foutu un sacré coup à l’égo et ouais, j’avais complètement vrillé à ce moment là. « je t’aime aussi » que je lui répondais dans notre langue maternelle fermant alors mes prunelles pour quelques secondes. « des fois, je me dis que j’aurais jamais dû m’intéresser à lui » parce que parfois, quand j’y réfléchissais, je ne voyais pas ce que ça m’avait apporté.