⋆ — La vie à deux a ses périls, toutes les heures n'y sont pas parfaites. Tu restes en Europe avec Schatz le temps qu'elle aille mieux. Tu restes avec elle chaque jours auprès d'elle le temps qu'elle retrouve toutes ses facultés. Tu la regardes dormir avant de t'habiller pour aller passer ta journée de travaille en tant que Prince de Belgique. Tu as des audios, des signatures, des galas et t'en passe une journée bien longue. T'envoie un message a Constantin pour savoir comment elle va. Il te répond simplement et tu te prends ensuite la tête avec elle pour une tenue t'es d'accord avec Constantin si il dit que c'est trop court, c'est trop court. Elle te prend la tête et tu finis par ne plus répondre pour éviter des mots plus hauts que les autres elle va se calmer et ça ira. Tu passes un moment avec Franklin avant de rentrer vers 2 heures du matin chez toi. Quoi elle est fâchée, vous allez pas passer la soirée en chien de faïence ? T'as été avec Franklin dans quelques bars enchainer quelques verres parce que finalement vous allez bientôt tous les deux prendre encore un an. Ton meilleur ami et toi côte a côte si c'est pas beau. T'essaie de pas faire de bruit mais t'es un peu désorienté par l'alcool, tu te tapes le pied dans l'armoire Putain de ... que tu lances avant de te stopper net : et merde. Tu vas la réveiller et elle va te tuer littéralement. Tu te figes espérant te fondre dans le décor alors que ton téléphone se met a sonner. Décalage horaire de merde c'est Agathe. Tu reprends Oui Zizi ? Tu veux quoi ? Euh là il est un peu tard chez moi.. en néerlandais elle veut de l'argent comme d'hab. Tu lances simplement Combien ? encore dans la même langue. Tu parles toujours néerlandais ici tu peux pas t'en empecher en même temps c'est ta langue maternelle après tous c'est celle avec laquelle tu es le plus à l'aise. Tu finis par raccrocher et reprendre Schatz, tu dors ? assez bas pour ne pas la réveiller si elle dort vraiment.

⋆ — La vie à deux a ses périls, toutes les heures n'y sont pas parfaites. y avait des moments où c’était juste pas possible. où je refusais qu’on agisse de la sorte avec moi. déjà, avoir un garde du corps c’était un truc qui me gonflait au plus haut point. mais en plus, se permettre de choisir comment je devais m’habiller et si j’avais le droit de sortir ou pas, là, ça ne me convenait pas du tout. sauf que j’avais beau criser, constantin n’avait pas lâché le morceau et même quand j’avais cherché à trouver du soutien du côté d’abelard, je m’étais fait envoyer sur les roses. donc non, rien n’allait, ça me gonflait clairement et j’avais envie de tout péter. alors dans la finalité, j’avais passé ma journée dans la chambre, à bouder et à lancer des regards noirs à constantin à chaque fois qu’il passait la porte pour vérifier que j’étais toujours là. abé n’était pas rentré comme prévu et moi, j’en avais par dessus la tête. alors sur un coup de tête j’avais attrapé un sac et j’y avais foutu toutes les affaires que j’avais pu faire rentrer. parce que ouais, je supportais pas qu’on me dicte absolument tout ce que je devais faire. sauf que maintenant, réussir à m’en aller sans avoir l’autre sur le dos, c’était un peu plus compliqué. alors à cours de solution, j’avais attrapé un bouquin et avait finit par m’assoupir dans un fauteuil. pendant combien de temps ? aucune idée. mais j’étais réveillée par un boucan monstre dans la pièce et au son de la voix, c’était abelard. ouais bah qu’il fasse comme s’il était tout seul, ça changeait pas de d’habitude. alors quand il finissait par s’adresser finalement à moi, j’allumais la lumière le fixant d’un air mauvais. « je dormais. » mais c’était compliqué quand tu rentrais en faisant autant de bordel. regardant mon sac sur le sol, je m’étirais légèrement avant de me redresser. « j’croyais que tu dormais pas là ce soir. »

— T'as fais la fête avec ton meilleur ami avant de finalement rentrer. T'as pas envie de laisser Camila seule alors tu prends le chemin du palais qui te parait incroyablement long il faut le dore. Tu finis par arriver à la chambre et faut dire que t'es tous sauf discret entre les coups dans les meubles, les appels de ta soeur et les jurons elle est servie si ça ne la réveille pas. Elle allume la lumière et tu clignes des yeux deux trois fois assez étonné même si finalement ça ne l'est pas. Ah cool je t'ai pas réveillée alors que tu reprends avant de retirer tes chaussures alors qu'elle te demande pourquoi t'es pas resté avec Zeph tu reprends J'avais juste envie de rentrer dormir avec toi. que tu sors aussi simplement que ça. Tu retires ta chemise et ton pantalon te mettant en boxer pour partir tomber comme une masse près d'elle dans le lit. Tu passe une main autour d'elle avant de reprendre T'es toujours fachée ? que tu reprends en essayant de l'amadouer. Oui l'alcool délie surement un peu trop ta langue mais que voulez vous tu as passé une bonne soirée et t'as un peu picoler. Tu tournes ton visage vers elle pour la regarder alors qu'elle te lance toujours le même regard assassin. T'aurais peut être mieux fait de dormir chez Zeph ce soir ça t'aurais évité des problèmes.

⋆ — La vie à deux a ses périls, toutes les heures n'y sont pas parfaites. et clairement, ouais, il aurait mieux fait de ne pas dormir ici. parce que moi, j’avais juste envie de prendre un coussin et de l’étouffer avec. et j’crois que ça me gonflait encore plus qu’il comprenne rien. je t’ai pas réveillé alors. non mais c’était une blague ? il faisait exprès d’être aussi con ou c’était comment ? je serrais les poings poussant un soupir mais préférant ne pas répondre. et c’était pas parce qu’il essayait de se montrer mignon par la suite que ça allait changer quoi que ce soit. alors ouais, je partais dans l’ignorance la plus totale, me tournant sur le côté et fermant les yeux comme si j’avais absolument aucune envie de l’écouter. t’es toujours fâchée ? qu’il demandait après avoir passé un bras autour de moi. prunelles ouvertes, j’aurais eu des mitraillettes à la place des yeux que je l’aurais assassiné sur place sans le moindre doute. « tu pue l’alcool. » vraiment. et fallait qu’il arrête de croire qu’il pouvait revenir comme ça comme s’il n’y aurait jamais aucun problème. « je suis pas fâchée, j’ai juste pas envie de te parler ni d’être avec toi. » parce que rentrer dans les rangs, ok. je faisais d’ailleurs des tas de trucs pour plaire à tout le monde mais j’allais pas supporter longtemps qu’on m’empêche carrément de m’habiller comme je le souhaite. « je rentre à boston demain. sans toi. » ouais. parce que de base, j’avais absolument pas prévu de passer mes journées enfermées ici et non, ça ne me convenait pas du tout. au cas où il l’aurait oublié, j’étais un électron libre, pas le genre de nana que l’on pouvait dompter.

— Toi qui pensait que les choses s'arrangeraient comme d'habitude. Toi qui est si bien en Belgique, t'es dans ta patrie, tu parles Néerlandais avec tout le monde t'es même content d'être là mais tu comprends bien qu'elle non et ça te rends fou parce qu'un jour elle viendra s'installer ici et finalement qu'est-ce que ca donnera ? Est-ce qu'elle sera malheureuse le reste de sa vie ? Cette idée te taraude depuis quelques jours et tu sais pas vraiment quoi dire ou quoi faire pour arranger les choses alors tu sors avec Zeph. Tu rentres saoul et tu te fais accueillir par un regard assassin de la part de ta fiancé. Tu lui demandes si elle est encore fachée et elle te dit que tu pues d'une part : bon d'accord ça tu veux bien l'admettre. Mais elle te dit en plus qu'elle ne veut pas te parler ni même être avec toi. Là celle là tu t'y attendais pas. Et elle continue elle rentre a Boston demain et sans toi. Carrément je vois. que tu reprends sans rien ajouter. Tu te tournes sur le dos pour regarder le plafond et tu ne dis rien pendant une dizaine de minutes, est-ce qu'elle rompt avec toi ? T'en es pas sure. Je vais dormir dans une autre chambre si tu veux. que tu reprends. Il y en a une bonne trentaine voir plus sur le palais t'en trouveras bien une de vide si madame veut etre toute seule. Au plaisir de madame.

⋆ — La vie à deux a ses périls, toutes les heures n'y sont pas parfaites. sûrement que j'avais été vexée parce qu'il ne s'était pas rangé de mon côté. c'était pas ce que j'avais imaginé. il n'avait même pas chercher à voir, il avait directement donné raison à constantin et.. ouais. j'avais pas le bénéfice du doute et ça, ça me plaisait pas. parce qu'il était hors de question que les choses fonctionnent comme ça pour le reste de ma vie. puis j'sais pas, il faisait aucun effort en fait. il disparaissait toute la journée, me laissait dans un endroit que je ne connaissais pas, avec des gens qui ne parlaient pas ma langue et.. est-ce qu'il se rendait compte d'à quel point le temps pouvait être long pour moi ? j'avais pas le droit de voir ma meilleure amie et je me sentais juste seule en fait. et je sais que je le vexe en me montrant aussi froide mais en soit, il le mérite. il peut pas s'attendre à me voir sourire tout le temps alors que y a certains trucs que je ne trouve pas correct venant de sa part. "non, t'sais quoi, je m'en vais maintenant." j'étais encore plus saoulée parce qu'il faisait aucun effort. il en avait strictement rien à faire, ne cherchait même pas à me retenir alors ouais, je partais maintenant. quittant le lit, j'attrapais une paire de basket sans me soucier du fait que je sois en pyjama, clairement en colère cette fois. "complaît toi dans ton petit monde ou tu as toujours raison et que rien de ce que tu fais ou dit n'est un problème."

— T'aurais jamais pensé que les choses pourraient tourner comme ça en ta défaveur, le vent te tourne le dos et te voilà complètement saoul dans le lit prêt de Camila qui te fait la tête pour des raisons que tu ignores. Et ça t'énerve au fond mais tu ne montres rien. Elle ne veut pas te parler, elle ne veut pas être avec toi et la voilà qui prend ses chaussures pour partir Schatz tu vas pas sortir comme ça t'es en pyjama que tu reprends maladroitement une fois de plus mais on ne te changera pas. Tu te releves pour la regarder alors qu'elle te moralise une fois de plus et tu finis par lacher C'était pas un accident cette voiture Schatz. Le conducteur a avoué. et tu le sais depuis déjà quelques jours mais t'as pas voulu lui dire parce que ça voudrait dire qu'elle arrêterait de se sentir en sécurité. Tu souffles reprenant Cet apès midi j'avais pas envie que tu sortes parce que dieu seul sait ce qu'il pourra t'arriver après ça. Et au moins ici c'est sécurisé et sure. et t'es pas prêt a la perdre. L'alcool délie les langues mais tu devrais faire gaffe Abélard, elle délit surtout la tienne et c'est pas forcément pour le meilleur surtout avec Camila qui va vouloir en savoir plus. Il n'y a qu'une chose a savoir tu t'en es occupée.

⋆ — La vie à deux a ses périls, toutes les heures n'y sont pas parfaites. et ouais, j’aurais dû prévoir qu’il ne veuille pas que je sorte dans cette tenue. c’était un pyjama, forcément que ça allait faire parler. la future reine de belgique sors en pyjama comme le petit peuple, blablabla. mais j’en avais rien à foutre en fait. j’voulais pas qu’il me retienne parce que j’étais en pyjama. c’était pas comme ça que je voyais une relation, c’était certainement pas comme ça que j’avais envie de vivre alors clairement, j’faisais comme si j’écoutais pas me dirigeant vers la porte. sauf que ce qu’il disait par la suite, ça me stoppait net. et lentement, je me tournais pour lui faire face, interdite, choquée. « pardon ? » c’était n’importe quoi ce qu’il était en train de raconter. c’était un accident. une bousculade et.. ouais, non, il disait n’importe quoi. et.. alors quoi ? tout ça, toute cette mascarade cette après midi c’était juste pour me protéger ? j’me sentais conne d’un coup. vraiment conne. avançant jusqu’au lit où il était toujours installé, je retirais mes baskets pour m’asseoir à côté de lui. « pourquoi tu ne me l’as pas dit ? » j’croyais qu’on se faisait confiance, qu’on se disait tout. qu’on était capable de tout partager et que c’était pour ça que ça marchait entre nous. doucement, bien plus calme qu’au début, j’attrapais sa main poussant un soupir. « tu sais que tu vas pas pouvoir m’empêcher de sortir à vie abé. et.. j’vais pas rester enfermée ici.. » vraiment pas, c’était pas une vie. « qu’à dit le conducteur ? » est-ce qu’il avait expliqué le pourquoi du comment ? non mais j’voulais savoir ouais parce que du coup, j’comprenais pas vraiment les motivations. est-ce que j’étais visée ? est-ce que c’était abelard ? ouais, j’crois que pour le coup j’avais le droit de savoir.

— Tu finis par lacher cette bombe, celle qui dit la vérité sur son accident. T'en sais pas tellement plus juste qu'il a été interrogé et qu'il a finit par avouer que sa cible c'était toi. Il s'est servi de Camila pour t'atteindre et ça te rend dingue tous ça mais tu prends sur toi tu respires et tu laisses tes hommes s'en charger. Camila veut partir et tu finis par lui dire la vérité. Elle te demande de répéter et tu répètes C'était pas un accident la voiture. il voulait ta peau il voulait éliminer le futur roi un opposant au pouvoir assez extrémiste. T'en as déjà eu mais jamais personne n'a eu a patir de ces attaques. Tu veux pas qu'il lui arrive quelque chose. Tu restes assis dans le lit alors qu'elle revient vers toi. Parce que j'ai peur. voilà pourquoi t'as rien dis. Toi Abélard de Belgique Schueller t'as peur et c'est pas dans tes habitudes. Tu la laisses prendre ta main que tu serres et tu finis par reprendre Je sais ... je veux juste que tu sois en sécurité.. elle te demande ce qu'à dit le conducteur et tu hausses les épaules Elle est opposante au pouvoir appartenant a un groupe extremiste. Ils ont des idées arrêter et sont contre les idéologies que je peux défendre. Mais jamais aucun n'a été si proche de faire du mal a quelqu'un. Elle continue a être interroger on espére démenteler le réseau. oui t'espère que ca va s'arreter et elle pourra sortir comme elle veut après ça.

⋆ — La vie à deux a ses périls, toutes les heures n'y sont pas parfaites. ce qui était dingue avec lui, c’était la vitesse avec lesquelles mes émotions pouvaient évoluer. comme un yo-yo en fait. un coup je pétais les plombs, j’étais prête à tout exploser autour de moi et l’instant d’après, j’étais la nana la plus calme au monde comme s’il n’y avait eu aucun souci. c’était typiquement ce qui était en train d’arriver là mais.. dans la finalité, c’était sûrement parce que j’avais une explication qui tenait la route. et j’étais un peu sous le choc d’apprendre que ce n’était pas un accident mais une tentative d’assassinat. en soit, j’étais pas du tout préparée à ça et ouais, ça avait un côté plus que flippant. est-ce que ça allait être ça ma vie maintenant ? parce que j’étais pas du tout fan de cette éventualité. et le fait qu’il me dise avoir peur, c’était surprenant. jamais je n’aurais cru entendre ce genre de mot sortant de la bouche d’abelard en fait. « je vois.. » je soufflais un coup parce que c’était légitime. parce que si les positions étaient inversées, j’voudrais aussi qu’il soit en sécurité mais.. il s’y était juste prit de la mauvaise façon en fait et on aurait pu éviter ce genre de problème s’il avait été honnête dès le début. « oh. » de mon pouce, je caressais doucement le dos de sa main sans trop savoir quoi dire. c’était.. compliqué ? j’avais pas été préparée à entendre un truc pareil et ouais, je restais un peu sur le cul en fait. « donc là, le plan, c’est de me garder ici un temps indéfini ? » non mais je préférais demander parce que dans la finalité, rien ne pourrait réellement m’étonner venant de lui. « parce que si j’ai bien compris, le problème c’est toi. j’devais juste être une.. erreur ? » me mordillant la lèvre, j’plongeais mes yeux dans les siens reprenant l’air le plus sérieux au monde. « c’est toi qui devrait pas sortir en fait. » clairement.