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Je l’appréciais plus que de raison et ce serait mentir que de dire qu’elle ne m’a pas manqué depuis jeudi. Bien sûr qu’elle m’a manqué et j’avais eu cette envie irrépressible de lui envoyer des messages à plusieurs reprises. Mais je m’étais retenu, parce qu’il fallait qu’on fasse le point. Moi de mon côté, elle du sien. Et on y était, on faisait un mix de nos conclusions. On se mettait d’accord sur quelques points, on se remettait à la page, à notre façon. Et bordel, ça faisait du bien de savoir qu’elle me laissait une chance, moi qui avait cru que ce serait terminé, qu’elle ne pouvait pas faire face à tous mes vieux démons et mes bagages amoureux. Mais visiblement, elle était prête à me laisser le temps qu’il faut, puisqu’elle m’appréciait à ce point. Et ça me donnait vraiment envie de faire tous les efforts du monde pour qu’elle soit la fille la plus heureuse qui soit. Une perle, tout simplement. Louison était une perle que j’avais trouvé et que je ne voulais plus lâcher. Va savoir ce qu’elle me trouve dans le fond, elle qui avait bien plus de force que ce qu’elle laisse imaginer. Et puis va savoir ce qu’elle attendait dans ma réponse mais visiblement, ça ne la laissait pas de marbre. Louison pleurait face à moi, elle laissait les larmes couler sur ses joues mais ça ne m’avait pas empêché de chercher ses lèvres. Et ce que j’attendais arrivait. Elle répondait au baiser, laissant nos langues se redécouvrir à nouveau et je me sentais revivre, je me sentais libéré. Elle était mienne de nouveau et je ne la laisserai pas partir. « Demande toujours » Mes mains trouvaient place dans son dos, sur ses fesses, la gardant proche de moi, parce qu’il est hors de question qu’elle s’éloigne de nouveau. Je venais de la retrouver et il était temps de rattraper tout ce temps perdu. Et forcément, je me mis à sourire en entendant ses interrogations, toutes sans exception. « Je le suis toujours, rien n’a changé.. T’es libre de faire tout ce que tu veux. Je suis ton petit-ami, t’es ma petite-amie et tout le monde peut le savoir » Je lui volais un nouveau baiser avant d’esquisser un sourire narquois. « En parlant de truc cochon.. j’ai reçu les résultats des tests de jeudi, si jamais ça t’intéresse » Parce que moi, ses résultats à elle m’intéressaient grandement et je me disais que pour sceller ces retrouvailles, on pourrait tenter de voir pour mettre tout ça en pratique, sous condition qu’elle n’ait rien de transmissible, évidemment.

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Un sentiment de complétude t’envahit. Pluton est de nouveau ton petit-ami, officiellement. Tu te sens si stupide de lui poser ces questions, mais c’est de sa faute. Le Dunster a le don de te faire agir comme une adolescente toute émoustillée qui découvrirait pour la première fois le grand émoi. D’ailleurs, ses mains sur tes fesses réveillent brusquement tes pulsions. Tu te maîtrises pour ne pas l'emporter contre n'importe quel mur pour le dévorer sauvagement « Je peux faire tout ce que je veuuuux ? C’est bon à savoir » Tes sourcils pervers remuent avant que Pluton colle ses lèvres sur les tiennes. Il t’annonce également avoir reçu les résultats sanguins que vous avez faits ensemble. Ouais, ce fameux jour où tout basculé pour de maudits prélèvements. « Ah ouais ? Bah moi aussi figure toi » Ton coeur pulse plus vite au point d’alourdir ton ouïe. Il a envie de toi ? C’est pour ça qu’il veut parler de ça ? Parce que toi tu as carrément envie de lui. De le bouffer en entier, de rattraper ce temps perdu qui a toutefois été nécessaire pour vous deux. Joueuse, tu recules d’un pas et prend un air soucieux. C’est cruel de faire ça, mais c’est ta petite vengeance pour ces derniers jours, une plaisanterie de mauvais goût que tu couperas assez vite. « Ce n’est pas bon pour moi. Pas au niveau sexuel, c’est autre part, ils ont trouvé un résultat inquiétant » T’attrapes la main du suédois et l’entraînes sur le canapé avec une moue anxieuse. Côte à côte, tu laisses un court instant plongé dans le silence avant d’enfourcher Pluton pour lui faire face. Tes doigts épousent ses maxillaires tandis que ton regard dévasté reste ancré dans le sien « Ils ont trouvé que je… » Tes lèvres se déposent délicatement sur les siennes et rebroussent chemin « je consommais des stupéfiants » Tu pouffes de rire et guides les mains du brun sous ton tee-shirt « Et toi ? Es-tu clean pour… » Tu te cambres sur ses cuisses et amènes ton visage dans son cou pour le couvrir de baisers. Damn, il te rend tellement fiévreuse. Ta bouche serpente sur sa nuque et remonte dans sa chevelure pour s’approcher de son oreille « Es-tu clean pour me faire l’amour ? Pour venir et sortir de moi sans vilain préservatif ? » Tu couines rien qu’à songer à cette sensation, à lui, à sa virilité se logeant en toi. Tes mains se faufilent à leur tour sous son pull pour caresser le bas de son ventre bouillant « Mh, j’adore tes petits poils, ils m’avaient manqué chéri... » susurres-tu en collant ta poitrine contre lui pendant que tes mains se fraient un chemin plus haut sur son torse.

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Il fallait que je me fasse une raison et le plus tôt sera le mieux. Alors oui, j’étais de nouveau dans les bras de Louison, j’étais de nouveau son petit ami et il allait falloir que tous nos proches s’y habituent puisque je n’étais pas prêt à la lâcher. « Tout ce que tu veux » Et qu’elle se laisse aller à ses envies, ses désirs. J’étais là pour les assouvir, tous autant qu’ils soient. Après tout, c’était mon rôle non ? J’étais son copain, sa seule source de plaisir à présent - du moins, sexuellement parlant. Mes lèvres contre les siennes, j’appréciais plus que de raison ce contact si singulier et pourtant rempli de sensations. Et ouais, forcément, je mentionnais les tests qu’on avait fait tous les deux, ceux de jeudi, ceux qui nous permettraient ou non de coucher ensemble sans préservatif. Et autant dire tout de suite que j’étais stressé à l’idée d’avoir ses résultats. Enfin, je lui faisais confiance mais j’avais peur, on ne sait jamais après tout. Et elle se reculait, l’air concernée et ouais, ça me faisait légèrement angoisser cette histoire. « Comment ça ? » On avait pas demandé uniquement des résultats sur le VIH et sur les MST, IST ? Visiblement pas, même si ça m’échappe un peu ces histoires scientifiques pour le coup. M’installant sur le canapé, dans le silence qu’elle avait instauré, je ne la lâchais pas du regard, pas même quand elle venait s’installer à califourchon au dessus de moi. Malheureusement pour moi, elle restait dans son suspense, parlant doucement, sans se presser, allant même jusqu’à déposer ses lèvres sur les miennes le temps d’un instant ou deux pour se raviser et m’avouer la vérité. Je me mis alors à sourire, soulagé de cette révélation. Ça ne m’étonnait pas dans le fond, qu’elle consomme ce genre de choses. Faut croire que j’avais une attirance indéniable pour les filles libérées. Suivant ses mouvements, retrouvant mes mains sous son t-shirt, trouvant sa peau chaude et si douce, je me laissais aller par son questionnement, soupirant en sentant ses lèvres sur ma peau. « Je suis clean… totalement clean, entièrement clean » Je pouvais le répéter dix mille fois que ça ne suffirait probablement pas pour que ça rentre dans ma tête mais je le fais quand même, parce que ça voulait dire qu’on allait pouvoir faire l’amour, coucher ensemble sans protection et rien que ça, c’était clairement satisfaisant. Ses mains trouvaient à leur tour ma peau et j’en frissonnais légèrement, puisque ce contact était ce que j’avais souhaité tout du long de cette pause. « Mh… ah oui ? Et quoi d’autre t’a manqué durant cette… si longue séparation ? » Je la taquinais, je la cherchais, mais c’était surtout pour la guider vers ce chemin qu’elle comme moi cherchions à présent. Et j’étais certain qu’elle n’avait même pas besoin de GPS pour trouver la bonne direction. Posant mes lèvres sur son menton, sentant ses mains sous mon pull remonter doucement, je déposais des baisers le long de sa mâchoire, trouvant alors place dans son cou, déposant de petits baisers aussi, mordillant quelques fois sa peau, avant de me laisser à une petite marque… de possessivité ? Très certainement. Mais dans tous les cas, je voyais ça comme un signe que personne ne devait l’approcher. Louison Chamberlain était mienne. Rien ni personne ne changera ça.

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Impossible de mener ta blague de mauvais goût plus loin. Tu avortes bien rapidement cette bêtise, envoûtée par le regard noisette du brun. Tu ne veux pas le torturer, pas de cette manière en tout cas. Résister à ton corps sera son châtiment. Tu veux le faire imploser et qu’il regrette cette pause où vous vous êtes privés l’un de l’autre. Bien entendu, alors que tu t’enivres à coup de Pluton, tu gardes quelques craintes dans le coin de ta tête. Il t’a choisi, mais il est encore en ballottement sentimental. À toi de tout mettre en œuvre pour le ramener uniquement en ta direction. Après avoir livré le résultat de tes examens, tu obtiens ceux de Pluton. Il est clean. La voie est libre. Tes mains se faufilent sous son pull qui le gardait au chaud. Tu souris en le sentant frissonner sous tes doigts plus froids que sa peau. « Reçu 5/5, Pluton est clean, j’vais pouvoir m’régaler » tu poursuis ton exploration sur son torse et caresses ses tétons tout en lui dévoilant à quel point certains éléments lui étant propre t’ont cruellement manqué. Le Dunster s’enfonce d’ailleurs dans cette brèche que tu as ouverte pour te taquiner. Tu peines pour prononcer quoique ce soit, car Pluton finit par céder à la tentation. Il t’assaille et tu ne réponds plus de rien. Tu te colles à lui, avec le désir d’aller toujours plus près. « TU m’as manqué. Toi tout entier. Ta bouche, le son de ta voix qui chatouille mes tympans, la manière dont tu me touches et qui me fait tienne… » Tu pousses un petit cri de surprise quand il se laisse déborder par son agressivité. Tu portes tes doigts au dessus d’une de tes clavicules tout en regardant intensément le brun coupable « Tu te mets au vampirisme toi aussi ? » lui demandes-tu alors que tu sens sa salive sous la pulpe de tes doigts. Il t’a marqué, de son empreinte et c’est suffisant pour dissiper les doutes qui subsistaient en toi « C’est pour que tout le monde sache que je suis prise hein ? Mais j’ai une langue pour le dire tu sais et une langue pour jouer avec la tienne » Tu te rues brusquement sur lui en laissant tes mains se balader sur plusieurs parties de son corps. Tu l'embrasses langoureusement en encadrant son visage fermement. Ton entrejambe s’enflamme par les frottements de tes vêtements contre sa bosse encore discrète. « Chiche de me porter jusqu’à ma chambre ? Ou tu prends le risque qu’on finisse sur l’îlot de la cuisine tout en sachant que ma coloc peut débarquer d'une minute à l'autre ? » le défies-tu en déplaçant tes mains baladeuses sous sa ceinture pour trouver sa virilité. « Parce qu’il y a aussi quelque chose qui m’a manqué, j’sais pas si tu voudrais qu’on nous surprenne pendant que je te le montrerais… »

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C’était quelque chose qui me tenait à cœur, maintenant que je savais qu’elle me laissait une nouvelle chance. Je voulais savoir si elle était clean, parce que moi je l’étais et qu’il fallait qu’elle le soit pour tout ce que j’avais en tête. Et oui, j’en avais, notamment lui faire plaisir avec mon corps, sans aucun préservatif. Quand en fin de compte elle me demandait mon résultat, c’était sans attendre que je lui répétais à plusieurs reprises que j’étais clean, sentant ses mains se faufiler sous mes vêtements, les miennes s’insinuaient sous son t-shirt après sa propre initiative pour m’obliger à le faire. « Ouais, régale toi » Et ouais, je sentais ses mains redécouvrir ma peau, mon torse, et j’en avais quelques frissons, sans aucun doute. Et alors que je lui demandais quoi d’autre lui avait manqué en plus de ces fameux petits poils présents sur le bas de mon ventre, je venais martyriser la peau de son cou, d’abord par de petits baisers le temps qu’elle me réponde avant de finir par y laisser une marque, par succion et mordillement. Autant dire que ouais, ça m’avait fait sourire intérieurement sa réaction, son petit cri avant de sourire pour de vrai en plongeant mon regard dans le sien. « Si c’est pour te bouffer toi, pourquoi pas » Je riais légèrement avant de l’entendre s’interroger sur mon acte. « Je veux que tout le monde sache que tu es prise ouais… Même si tu le dis, le voir ça a plus d’impact » Et je parle en connaissance de cause. Là au moins, personne ne pourrait y échapper. Et sans attendre, elle venait s’emparer de nouveau de mes lèvres, laissant ses mains toujours arpenter ma peau sous mon pull tandis que nos langues jouaient ensemble. Sans aucun doute que j’appréciais ces retrouvailles inattendues et je me languissais d’avoir plus, d’avoir son corps entier rien que pour moi, me demandant tout de même et gardant cette question dans un coin de ma tête.. est-ce qu’elle a fréquenté quelqu’un ce week-end ? Peut-être que je lui poserai la question… mais pas maintenant, pas alors que l’envie ne faisait que monter en moi et en elle aussi, j’en étais certain. Soufflant en sentant ses mains baladeuses, je finissais par m’humidifier les lèvres, me mordant la lèvre inférieure. « J’aurais été tenté par ce canapé, mais ouais non, finalement on le fera une prochaine fois » J’attrapais sa lèvre entre mes dents pour venir l’embrasser par la suite, choisissant de me relever à ce moment là, tout en la portant par dessous ses fesses, ses cuisses. Ouais bon, essai non fructueux puisque je finissais par retomber dans le canapé, les fesses les premières et un fou rire en guise de coupe-envie. « Désolé, je suis pas doué » que je disais entre deux rires avant de caresser doucement son dos sous son t-shirt. « On recommence, sans se précipiter » Et cette fois-ci, j’avais réussi à me relever, toujours elle dans mes bras, et sans retomber. « Il me semble que je me souviens encore où est ta chambre » Attrapant ses lèvres pour l’embrasser, je me rendais jusqu’à cette pièce qui lui était destinée, et qui l’était pour moi également à présent. Refermant la porte d’un coup de pied - au cas où que sa coloc arrive - je me dirigeais directement vers le lit sur lequel je la faisais tomber, la suivant pour être au dessus d’elle et reprendre les baisers, un peu plus fougueux d’un coup.

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Toi aussi, tu veux que tout le monde sache qu’il est pris, qu'il est tien. Tu le marqueras probablement sans qu’il ne s’y attende, un peu plus tard, lorsque vous serez beaucoup moins habillés qu’en ce moment même. « Tu sais que ce n’est pas indélébile ? Tu devras renouveler l’expérience assez fréquemment… » Enfin, si rien ni personne ne se met en travers d’ici là… Consciente de votre échauffement mutuel, tu proposes de poursuivre votre rapprochement dans une pièce bien plus discrète de ton appartement. Vous n’êtes pas à l’abris d’une apparition surprise de la petite Suzy, autant être prévoyant. Plusieurs possibilités s’offrent alors à vous, tu les exposes à Pluton et attends qu’il fasse son choix. Durant ce court laps de temps, ton impatience se décuple. Tes mains effleurent sa virilité et s’éloignent quand il formule sa décision « Oh, tu voulais baptiser le canapé, je… » Pas le temps de finir, ta lèvre inférieure se fait happer, tu gémis. Le Dunster agrippe ensuite tes fesses et tente de se relever. Manque de bol, il bascule en arrière, de nouveau cloué sur le canapé. T’exploses de rire en tapotant son épaule « C’est moi qui suis lourde bébé… et toi qui n'es pas encore assez musclé » C'est faux, sa musculature est juste parfaite. Tu l'adores comme ça, il n'a rien a changer. Vos éclats de rire se combinent. Tu te sens tellement heureuse, plus légère et aucunement frustrée de ce louper. Il pourrait se rater dix mille fois, tu ne perdrais pas l’envie qui s'empare de toi. Ses doigts s’infiltrent sous ton tee-shirt et attisent la flamme brûlant en toi. Tu te cambres et captures ses lèvres hypnotisantes « Allez ! Contracte moi ces abdoooos » Le suédois réitère sa tentative et se relève enfin au second essai. Tu t’arrimes bien à lui pour ne pas chuter pitoyablement en cours de route. « C’est un peu notre chambre maintenant… »  Tu souris en fuyant son regard perturbant. Tu veux que cela devienne votre sanctuaire, un lieu où vous vous laisserez aller à vos désirs, vos discussions et vos rêves... Il embrasse tes lèvres et tu répliques avant de déraper dans son cou pour lui laisser le champ de vision libre. Vous entrez dans ta chambre aux couleurs douces et féminines. Ton petit-ami ferme la porte derrière vous et te dépose sur ton lit. Tu attrapes son visage et partages de longs baisers qui rompent avec ton souffle régulier. « J’irais bientôt voler un de ces trucs en carton qu’on trouve dans les hôtels, t'sais pour signaler de ne pas nous déranger » T’esquisses un sourire, pendue à sa nuque. Tu relèves ta tête et soulèves la lèvre supérieure du brun d’un coup de langue avant d’entrelacer vos bouches. Tes mains impatientes déboutonnent de manière hasardeuse son pantalon. Tes pensées salaces s'installent à ta conscience, tu te sens désormais forcée de les avouer à Pluton.     

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« C’est pas un souci, compte sur moi » Disons que c’était comme un petit pêché mignon. En soit, c’était pas grand chose, juste une petite marque, comme un bleu dans son cou. Mais les gens savaient de cette façon qu’elle fréquentait quelqu’un qui se sentait suffisamment à l’aise pour le marquer sur sa peau. Alors ouais, c’était carrément ce que j’avais fait et je comptais le refaire s’il le fallait, surtout si elle appréciait cette façon assez possessive que j’avais de le faire. « On le baptisera au moment voulu » Quand on sera sûr qu’on se fera pas interrompre, quand on sera tous les deux seuls au monde dans cet appartement. Mais du coup, j’optais pour la chambre, histoire d’être sûr que nos retrouvailles n’appartiennent qu’à nous. On aurait pu opter pour la salle de bains également mais.. non, le lit c’était très bien. Ou même un des meubles de sa chambre, je ne suis pas très regardant sur le support. Mais impossible de réussir à me lever du premier coup, chose qui déclenchait un fou rire autant chez elle que chez moi. Seulement, j’étais déterminé et sans précipitation, avec l’encouragement de ma petite amie, je cherchais à me relever et cette fois-ci, ce fut un succès non dissimulé. « C’est vrai » Et j’aimais ça bordel, j’aimais le fait que seul moi puisse venir dans cette chambre pour la faire crier ou la faire rire, ou même m’aimer encore plus à chaque seconde. Je peux tomber amoureux d’elle, vraiment. Elle avait tout pour elle et je sais pas, il y avait ce truc inexplicable entre nous qui faisait que je revivais sous ses caresses et ses baisers. D’ailleurs, je l’embrassais avant qu’elle ne vienne me laisser regarder où je vais, enfouissant son visage dans mon cou. Puis on était dans la pièce, notre sanctuaire et je refermais la porte avant de venir la déposer sur le lit, sans pour autant la lâcher. Mes lèvres retrouvaient le chemin vers les siennes et j’en profitais le plus possible. « Sinon on peut mettre une des nombreuses capotes dont on aura plus du tout besoin. Le message sera plus que clair avec ça » que je disais en rigolant alors qu’elle venait m’embrasser de nouveau, non sans rien faire en même temps. Ses mains venaient chercher les boutons de mon jean, indiquant de manière plus qu’explicite ce qui lui venait en tête maintenant.