« Justement, je pense que le fait que j'ai tout pour moi, rend l'obtention du bonheur beaucoup plus difficile. Parce que même si je le désire ardemment, je ne peux pas claquer des doigts cette fois. Il faut que je me batte pour l'obtenir et c'est mon problème... Je m'appuie trop sur ce que je suis déjà et non pas sur celui qui pourrait réussir à l'atteindre. J'ai cette tendance à avoir peur de l'échec... Un Prince frustré ferait un mauvais Roi et ça je refuse de le devenir... C'est pour ça que le mieux, c'est de vivre avec ce que j'ai. Pour le moment, je sais que je me sens heureux à tes côtés, avec Bree toute joyeuse avec nous. » avouas-tu d'une voix grave. Mais tu sentais que ce vrai bonheur ne pouvait pas te concerner, c'était impossible. Pour l'heure, tu t'es mis à sourire lorsqu'elle te fit savoir qu'elle comptait t'assommer. « Hum, essaies pour voir ? »[/color] la taquinas-tu en guise de réponse. « Justement non... Je suis constamment épié. Je ne me montre pas parano avec ça, mais je sais que le moindre de mes faits et gestes sont décortiqués, épluchés et s'ils s'avéraient être contraires à l'éthique royale, je sais que dans les minutes qui suivront, je recevrais les remontrances de ma famille. Quand j'étais petit, mes bêtises étaient légendaires mais mes punitions étaient bien plus difficiles à encaisser. On ne me privait rien, mais par contre, je devais assister à toutes les tâches de mon père. Et crois-moi, devoir subir une réunion du parlement à l'âge de 10 ans, ça te fait comprendre ta future place dans le monde et ça ne laisse aucune chance à te comporter normalement ». Tu étais formaté pour être un futur souverain et tu savais mieux que personne que tu ne pourrais pas changer ce côté de ta personnalité... « Je t'en remercie ptit cœur » dis-tu doucement avant de retirer finalement ta tête de sa poitrine pour que tu puisses t'allonger telle une croix par terre.