Cette journée au Comic Con avec la belle princesse de Monaco s'était révélée être encore plus intéressante que tu ne le croyais. C'était un parfait rencard même si au final, vous aviez fait ce que tu aimais le plus. La prochaine fois, s'il y en avait une bien entendu, il fallait que ça soit quelque chose qui plairait à la jeune femme. Ce n'était pas encore l'heure d'y penser... Il fallait prendre les choses petit à petit, profiter au maximum des petites choses qu'on vous offrait ! Aujourd'hui, vous aviez finalement échangé votre premier baiser et ce fut électrisant. Et maintenant vous vous rendiez jusqu'à la demeure de ta cavalière du jour. Ce fut son garde du corps qui vous ramenait à sa villa et pendant le trajet, tu ne pouvais t'empêcher de l'imaginer nue... Tu n'avais qu'une hâte, c'était de la découvrir ! Après avoir pris congé du garde du corps, vous rentriez finalement chez elle et une fois qu'elle t'accueillit officiellement à l'intérieur, elle te demandait si tu désirais boire ou manger quelque chose. « Comme tu m'as plaisir en venant me rejoindre, me permettrais-tu d'utiliser ta cuisine pour te préparer un plat ? Pour la boisson, une bière serait parfaite s'il te plait » ajoutas-tu avec un grand sourire à l'adresse de la jolie brune. « Qu'est-ce que tu aimerais manger ? ». Personnellement si elle te posait cette question, tu répondrais que c'était elle que tu avais envie de manger mais tu garderais cette pensée très perverse pour toi.

Après une aussi belle journée au Comic Con de Boston, rien ne valait mieux qu'une soirée en compagnie de la belle Princesse. Elle avait pu découvrir ton monde, ce qui suffisait à ton bonheur auparavant, mais tu avais finalement compris que tu ne pouvais plus trop te contenter de cela... Fin bref, tu avais aimé l'embrasser et tu avais exprimé à haute voix – fin elle était la seule personne à l'avoir entendu – que tu souhaitais la découvrir au naturel, donc elle te proposait de rentrer chez elle. Le gentleman en toi s'était aussitôt dit que tu lui rendrais la pareille la prochaine fois, parce que d'ordinaire c'était l'homme qui invitait ! Fin bref, une fois arrivés chez elle et alors qu'elle t'avait proposé à manger ou manger, tu avais sauté sur l'occasion pour lui montrer l'un de tes talents cachés : la cuisine. Tu la suivis jusqu'à sa ravissante cuisine, toute propre ce qui accentua ton désir de lui offrir quelque chose de plaisant. Quand tu lui demandas ce qu'elle aimerait manger, elle te répondait de la surprendre. « Bien, ma sirène » répondis-tu en la regardant avec un grand sourire, puis tu entrepris de laver minutieusement les mains avant de t'occuper de la cuisine. « C'est un honneur d'avoir une spectatrice. » souris-tu à sa taquinerie avant de t'affairer pour lui préparer un bœuf bourguignon maison. Elle avait les ingrédients donc pourquoi ne pas lui préparer ce plat typiquement français, accessoirement il s'agissait de ton plat préféré. Ton côté perfectionniste allait se révéler pendant toute la préparation du plat. Il fallait être minutieux au possible mais tu étais quand même attentif à ta belle hôtesse. « Quel est ton plat préféré ? Comme ça, je t'en préparerai la prochaine fois, si tu aimes mon premier plat bien sûr. Mais on m'a dit que j'étais bon en cuisine donc je veux pouvoir te le montrer aussi. »

Elle allait tout connaître de toi en l'espace d'une journée quand même ! Mais ce n'était pas plus mal, me diriez-vous ! En effet, il valait mieux qu'elle en apprenne le plus possible sur toi maintenant. De toute façon, tu n'avais guère de secrets pour les gens à part tout ce que tu avais pu vivre par le passé... Cela, tu mettrais un peu plus de temps à en parler mais tu avais confiance en cette princesse, donc tu allais probablement t'ouvrir à elle. Tu le faisais déjà beaucoup pour une personne qui restait souvent silencieux. Qu'importe, dès lors qu'elle t'avait emmené dans sa cuisine, tu t'étais affairé pour lui préparer un bon bœuf bourguignon, comme toi seul savait le faire. Tout en préparant votre repas, tu lui demandas quel était son plat préféré... Tu te mis à sourire à sa première réponse avant de te concentrer de nouveau sur la cuisson, puis une fois qu'elle reprit la parole, tu reportas ton attention sur elle. Un risotto aux cèpes... Intéressante information ! Tu la notas dans un coin de ta tête pour que tu puisses lui en faire un jour. Elle te retourna ta question et pendant que tu y réfléchissais, elle te demandait avec un sourire malicieux dans quels autres domaines étais-tu bon. « En langue » répondis-tu du tac au tac avec un grand sourire taquin, avant de frissonner légèrement quand elle s'était mise à caresser ta nuque et à jouer avec tes cheveux. « Je suis bon dans les études, quand j'étais petit, je n'avais que ça à faire... Et mon plat préféré, ça doit être la salade landaise. Puis en deuxième position, le bœuf bourguignon comme celui que je te prépare ce soir. ». Tu récupéras un peu de jus dans la louche avant de la lui présenter à la bouche pour qu'elle puisse y goûter.

Les seules personnes qui avaient eu l'occasion de goûter à ta cuisine se comptaient sur les doigts de ta main ! Parce que tu ne faisais pas assez confiance aux gens et tu voulais surtout éviter les critiques avant... Oui tu étais un de ces rares français qui n'aimaient pas entrer en conflit avec les autres pour faire partager tes opinions. Les traumatismes de ton passé étaient encore trop vivants pour que tu puisses les ignorer... Mais tu étais désormais prêt à aller de l'avant. Passer cette belle journée en compagnie d'une femme c'était déjà un exploit pour toi et ça se concrétisait encore plus puisque tu avais décidé de lui préparer à manger. Elle t'avait d'ailleurs parlé de son plat préféré, tout en te retournant ladite question. A laquelle tu avais répondu que tu adorais la salade landaise mais aussi et surtout le bœuf bourguignon que tu étais en train de préparer d'ailleurs. Quand elle fit savoir qu'elle avait hâte de goûter à ton plat, tu ne pus t'empêcher de prendre une louche du jus avant de la lui présenter. « Attends quelques minutes et tu verras que l'odeur va imprégner la pièce, pour une senteur incroyable... » dis-tu d'un ton rêver tout en touillant légèrement la casserole. Elle vint vers toi pour t'embrasser tendrement et te remercier pour la journée. Tout en prolongeant votre baiser, tu mis le couvercle de la casserole. « C'est à moi de te remercier, Alice. » dis-tu en l'enlaçant, sentant son désir pour toi. Tu plongeas ton regard brillant de désir dans le sien avant de poursuivre : « Te sentir contre moi comme ça, ça a le don de raviver mon désir pour toi, ma belle Sirène ». Mieux valait jouer la carte de l'honnêteté là !

Tu te sentais étonnement bien en compagnie d'Alice, alors que d'ordinaire tu aurais déjà pris la fuite. Déjà parce que tu souffrais de germaphobie, et donc tu ne pouvais guère t'approcher d'une personne que tu ne connaissais pas vraiment... Et deuxièmement, tu avais toujours fait en sorte qu'une femme n'empiète pas ta vie... Fin bref, tu étais prêt à prendre le risque aujourd'hui avec la princesse de Monaco et peu importait si ça ne marchait pas, tu avais déjà assez enduré dans ta vie pour lutter contre une souffrance due à un cœur brisé. Qu'importe, tu étais en train de lui montrer tes talents de cuisinier et lorsque tu lui fis comprendre que la pièce allait être embaumer par le parfum délicieux du bœuf bourguignon que tu étais en train de préparer, elle lança qu'elle allait dévorer si tu continuais à dire ça. Tu ne pus t'empêcher de rire à ton tour. « Tu m'en diras des nouvelles » souris-tu malicieusement avant de mettre à touiller minutieusement le tout dans la casserole. Elle avait profité de cela pour venir t'embrasser avec tendresse. Un baiser que tu avais rendu avec fougue et alors que vos yeux se rencontraient, tu n'avais pas pu t'empêcher de lui faire savoir que tu avais envie d'elle. Sa réponse était clairement une invitation et elle vint même diminuer l'intensité du feu. Les yeux brillants de désir et de malice, tu vins la débarrasser aussitôt de sa robe de Cruella, puis une fois qu'elle se retrouva en sous-vêtements devant toi, tu la pris dans tes bras comme une vraie princesse avant la poser sur la table, tout en l'embrassant langoureusement. Tu descendis tes baisers dans son cou, remarquant au passage le collier de sirène que tu lui avais offerte le jour de son anniversaire. « Tu sens divinement bon, princesse »