Lowell Brother.

Parce que collocation ça rime avec tension (Kwan Young Nash & Milow Schäfer)

En arrivant dans cette belle et grande Université de Boston, je me suis demandé si je ne rêvais pas. Après tout, Harvard avait été l’un de mes souhaits et avec d’autre université, mais bon dieu… La voir en vraie me donnait l’impression que si je me tirais la joue ou me pinçais, quelque chose de désagréable allait se produire. De plus, les choix des maisons avaient toutes été intéressantes, mais la Lowell me correspondait énormément. Amusement, découverte, amitié… Tout ce que j’aimais ! Mon rêve était de pouvoir être artiste, alors étudier l’art ici… Je ne pouvais pas mieux rêver. Tirant ma grosse valise, je poussais les portes de la résidence de la Lowell House. Bon dieu que c’était grand ! Ebahit, je me dirigeais en regardant tout autour de moi jusqu’à notre présidente qui me donna le numéro de ma chambre.
Une chambre, nan mais vous vous rendez compte ? J’étais punaise d’excité pour savoir qui serait mon colocataire. La seule chose que j’espérais, c’était m’en faire un pote. Nan parce que vous savez parfois, on est détesté et notre malheur nous accompagne même jusqu’à la chambre. Quand j’ouvris la porte, j’avais un sourire qui me fendait le visage. « Hello, y a…. Personne. Ha je dois être le premier arrivé alors. » Bon okey, la chambre était vide. Les murs trop clairs avaient vraiment besoin de déco. Je grimaçais malgré moi. « Bon, bah au moins, je sais que le coloc’ et moi-même on va pouvoir décorer nos murs. Putain j’suis excité comme un gamin ! » C’était le cas de le dire. Car à peine j’m’étais dit ça, que la porte s’ouvrit et que je sursautais quand un gars de mon âge tomba par terre dans un gros bruit. Merde, j’espère qu’il ne sait pas fait mal ! « Salut ! Je suis Milow, le maladroit de service qui va partager ta chambre » qu’il dit. Puis il alla tranquillement sur le lit vide. « Salut Milow, moi je suis Kwan. C’est moi ton coloc pour cette charmante petite chambre qu’on a. J’espère que t’as des idées de déco, car il n’est pas question que ses murs morbides restent neutre plus longtemps. » Je souriais, l’aidant quand même un peu avec ses bagages.

Zelda pour ILH

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Génial ! Mon idée de décoré la chambre, s’emblait lui être aussi favorable. Je souriais en l’écoutant parler tranquillement. Ce qui m’inquiétait, c’était surtout sa chute. Je n’osais pas lui demander si tout allait bien, sans lui donner la honte. Ma conscience me dit alors « laisse couler », ce que je traduisais par « fou lui la paix ducon ! ». Naaan puis c’était normal, on n’aime pas remettre ce genre de chose sur le tapis. Je pense que j’aurais été dans le même cas… Quoi que, je me serais foutu de ma gueule le visage encore en train d’embrasser le sol. « - Mais t’as combien de bagage !? » lui demandais-je alors que je l’avais suivi pour l’aider un peu. La vache ! On avait l’impression qu’il avait déménager toute la chambre de ses parents. Comparé à moi qui n’avait pris que le nécessaire chez mes parents en me disant que si je manquais de quelque chose, je pourrais toujours aller l’acheter en ville. Je portais quelque sac de mon nouvel ami alors qu’il semblait gêner de la manière dont il voulait décorer la chambre. Des dessins ? Du manga ? Putain je kiffais déjà ce mec ! « Soit pas gêné vieux. Les mangas, c’est tout ce qu’il y a de plus cool ! C’est quoi ton style ? T’ai branché Japon ? Ah je suis coréen au faite, mais je n’y suis pas resté longtemps. Tu suis quelle matière ici ? Ma principal est la filière artistique et la seconde c’est la gestion compa. T’aime la musique ? Je suis très éclectique mais j’adore chanter des chansons asiatiques. » j’étais un vrai moulin à parole… Pas ma faute quand je rencontrais quelqu’un qui était à peu près pareil que moi.

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Oh la vache ! Dire qu’on dit de moi que je suis un vrai moulin sur ressort, j’ai connu pire. Je ne pus m’empêcher de sourire amusé par ce qui se passait. Ce gars était cool. Savoir répondre à mon flux de questions, c’était assez étonnant. Mon meilleur ami était pire en même temps. Enfin, il me raconta simplement le fait qu’il était présent quelque mois avant et qu’après un concours de circonstance lui avait fait tourner le dos à Harvard. La vache… Je suis curieux, je ne le cache pas, mais je savais faire preuve de sagesse. Oh punaise c’est profond ce que je viens de penser-là ! enfin, je respectais son choix du silence… Pour le moment, car je m’apprêtais à répondre à ses questions. Je trouvais ça cool pour mieux apprendre à se connaitre. Après tout, on allait partager la même chambre pendant un long et très grand moment. « Alors, quand je dis filière artistique, je pense musique. Je compose aussi mes chansons et je les chante. Je sais aussi danser donc je fais quelques chorégraphies avec mes musiques. T’as raison, le Shonen est le meilleur des genres en manga ! L’action, l’amitié et ne se leurrons pas, du romantisme aussi. Le japon a la meilleure des cultures qu’on puisse entendre dans ce monde de fou. Je ne dis pas que mon pays natal n’est pas aussi mal, mais j’ai plus tendance à partir dans les autres pays que la Corée. C’est con, hein ? Je suis accroc au soda et au pocket choco. Je n’ai pas encore tout à fait fini mon bizutage, donc je ne peux pas dire qui est mon bizuteur. » je reprenais mon souffle aussi lentement que la vitesse à laquelle j’ai pu parler. Je ne suis vraiment pas mécontent d’avoir rencontré un chouette gars comme Milow. Au moins, on pourra dire qu’on s’amuse. « Ha ! J’y pense, tu as dit que tu étais un compositeur. Je peux jeter un œil à tes écrits, hein ? Allez, dis oui, dis oui, dis oui ! » Je lui avais saisi les épaules et pauvre gars, malgré mon sourire je me mettais à le secouer comme un schaker. Il me manquait vraiment une case. Je le plaignais, non vraiment je le plaignais d’être tombé sur moi. Bichette !

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Milow me décrivit un peu aussi ses origines. L’Allemagne, je n’y ai jamais mis les pieds mais je me souviens que chaque lycée parlait de se payer qui était sortie de la dictature d’un salaud de communiste qui terrorisait presque tous les Européens. Pauvre gens va. Ils ne méritaient pas ce genre de traitement. Notre chambre était devenu la caverne d’Ali-baba version vêtements et sacs. Je ne pus m’empêcher de rigoler en voyant ça. « On dit des filles qu’elles exagèrent avec leur fringue… vieux, avec les tiennes va falloir qu’on se dégote une penderie plus grande ! » Je n’avais pas encore ranger ma valise. Après tout je n’étais pas aussi chargé que l’était Milow. Je préférais l’aider à déballer et ranger ses affaires avant d’attaquer les miennes. « Ha… j’viens d’y penser. Mais je n‘ai pas emmené mes notes avec moi. Raaah le boulet j’vous jure ! Et j’ai la flemme d’aller les chercher chez mes parents aujourd’hui. » Je soupirais, y avait que moi pour oubli ce qui pouvait servir à tout moment. Mais bon, en attendant je préférais faire plus connaissance avec mon camarade de chambre que penser à mes écrits qui étaient au chaud dans un classeur. « Alors, parles-moi un peu de ta famille ? T’es fils unique ? Ou t’as des frères et sœurs ? Ton père est comment ? Et ta mère ? Ils font quoi comme travail ? T’es plutôt enfant gâté ou enfant neutre ? » c’était excitant je ne le cachais pas. Je souriais comme un con en voulant en savoir plus. Putain j’avais l’impression d’être une de ses commères de quartier.

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Je voyais bien que la discussion sur la famille n’était pas son fort, mais comme il m’avait posé la question pour savoir si j’étais du coin, je ne me privais pas pour le mettre au courant. Je l’aidais à ranger ses affaires de bureau. Enfin, vous me direz… je me disais bien que certains sacs étaient bien lourd pour de simple fringue. La vache ! Même moi je n’avais pas autant de livre dans la chambre de mes parents. « Mes parents habitent boston et ils sont de pur américain. J’ai été adopté quand j’avais cinq ans et ça m’a séparé de ma jumelle que j’ai commencé à chercher avec l’aide de mes parents quand j’avais quatorze ans. Ha mais va pas croire ! Tu m’aurais vu quand j’étais gamin j’étais un fourbe. Toujours à parler, à courir partout et à aider les gens. Ça va faire dix-neuf ans que je suis en Amérique et je ne remercierais jamais assez mes parents adoptifs de m’avoir sortie de la misère dans laquelle je me trouvais à cause de ma mère biologique. Elle part contre je ne cherche même pas à la retrouver. C’était une pute et une camée. Elle nous a abandonner ma petite sœur et moi quand on était encore que des poupons. Alala nostalgie…  » ma dernière phrase tourna comme dans une jolie petit scène d'anime japonais où on voyait souvent la mère de famille avec la main sur la joue. J’avais cette position, même si raconter mon passé ne me faisait ni chaud ni froid vu qu’il était loin derrière moi. Je me tournais vers mon nouvel ami en lui souriant. « Donc ne t’inquiète pas vieux, si un jour tu veux te confier ce bon vieux Kwan est là ! » En vrai j’essayais de lui remonter un peu le moral par rapport à ma question déplacer sur sa famille. Et le v’là qui me parle de la déco… Je soupirais faussement dépiter mais je ne pouvais pas m’empêcher de sourire comme un con. « Ouaaaaah de jolie petite coréenne accrocher à aux murs avec des personnages de nos mangas préférés. Une bonne petite chambre de fan du Japon ! Ha et la plaque de la route 66 sur la porte. C’est quitch mais cool ~  »

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