Après une longue journée au cabinet, je faisais mon internat en voyant défilé les états grippaux de saisons. Le plus difficile c’était de rassurer les mamans hystériques en les persuadant que tout passerait avec des antibiotiques. Est-ce qu’elles avaient déjà été confronté à la douleur d’une maladie incurable ? Je n’arrivais même plus à être empathique à force de côtoyer les cas les plus improbables.

J’adorais ce que je faisais, et pourtant j’étais content de laisser derrière moi chaque malade pour me retourner sur moi-même. Depuis que j’avais retrouvé Alison, c’était comme si j’étais constamment ailleurs, comme si je n’arrivais plus à me concentrer sur rien d’autre.

Fermant la porte du cabinet à clé, je soupirais en espérant que j’arriverais un jour à retrouver mon amie comme avant. Elle avait besoin de temps et je lui en laisserais, je respecterais cette distance nécessaire, enfin c’était ce que je croyais. Continuant ma route dans cette rue qui rougissait sous le couchez de ce soleil brulant, je ne m’attendais pas à tomber nez à nez avec cette blonde qui hantait mes jours et mes nuits.

Clignant les yeux à plusieurs reprises, je restais concentré sur ce visage que j’avais dessiné si souvent dans mes rêves. Elle était là, un peu plus loin, je savais très bien que c’était mon Alison, pourtant je ne savais pas si j’avais encore le droit de l’accoster.

Je continuais d’avancer doucement dans la direction d’Alison en entamant un sourire circonstanciel. Elle sortait surement de cours, ou elle se baladait seule dans la rue, mais j’étais vraiment content de la voir. En face d’elle j’hésitais un instant avant de m’approcher pour venir l’embrasser sur le coin de la joue d’une façon naturelle et douce.

- Hey, bonjour Alison.

C’était tellement plus facile avant ces dernières années, j’avais juste à plonger mes yeux dans les siens et j’arrivais à savoir ce qu’elle pensait Aujourd’hui je me demandais si ça lui faisais plaisir ou pas de me croiser par hasard dans cette rue.

- Tu te balades toute seule ?

Coucher de soleil
Alison + Cael
musique ♪
Mise en page par dark dreams. pour ILH

Je n'avais pas encore complètement réalisé que je pouvais de nouveau mettre les pieds à Harvard, que ma mise à pied était terminé. Je restais persuadé que ça ne s'était pas passé, que j'étais toujours mise à pied. Pourtant le communiqué du doyen était vrai et je pouvais de nouveau retrouver mes camarades quincy et autre. Même si c'était bien pour moi que je puisse retourner à Harvard, tout ce que j'avais vécu par ce maître chanteur était encore là. Je ne pouvais pas arrêter d'y penser, je surveillais toujours autour de moi, par peur que le maître chanteur soit de nouveau là. Je n'étais plus rassurée...même si les fautifs pour ces enlèvements avaient été arrêté, je n'arrivais pas à m'y faire. J'avais vu trop de mauvaises choses ces derniers mois et le pire avait été dans cette pièce où tout le monde s'était torturé...les images défilaient sans cesse dans ma tête, je ne faisais que des cauchemars,  impossible de penser à autre chose.

Le seul moyen que je trouvais pour penser à autre chose, c'était de venir ici pour regarder le couché de soleil. C'était mon rendez-vous nocturne tous les soirs. J'y venais en taxi ou avec ma voiture parfois. Je pouvais respire ici et j'arrivais à me détendre un peu mais pas complètement.

La voix d'un homme résonna dans ma tête, en fait c'était la voix de Cael qui était derrière moi. Je ne l'avais pas ni vu ni entendu arriver. Il me salua et déposa un baiser sur ma joue. Je n'avais pas envie de le repousser, à vrai dire de la compagnie me ferait du bien surtout depuis ce qu'il y avait eu dans cet entrepôt désinfecté. salut.. oui je viens ici tous les soirs..depuis deux semaines..ça me repose...finissais-je par dire doucement. et toi tu es seul aussi? cael avait peut-être rendez-vous avec quelqu'un ici, après tout c'était l'endroit idéal pour un rencart.

Le cadre était plus agréable que le laisserait penser l’attention que j’y portait. Je rentrais chaque fin d’après midi à des heures différentes, je ne remarquais pas toujours le soleil en contrebas avant que mon soleil à moi vienne me frapper en plein cœur. Elle était là, devant moi à flâner seule dans la rue.

Osant approcher de ma jolie blonde, je la saluais en appréciant de la voir moins sur la défensive que la dernière fois. Elle venait ici depuis quinze jours, c’était à peu près la dernière fois que je l’avais vu dans ce Starbucks où elle m’avait demander de lui laisser un peu de temps.

- C’est vrai que le cadre est charmant.

Mes yeux étaient attirés par les siens, plus que par ce coucher de soleil, mais j’appréciais la vue. Quand elle me demandait si j’étais seul à mon tour, je n’imaginais pas qu’elle puisse avoir l’idée que j’étais accompagné. Me cambrant doucement sur l’arrière, ma respiration marquait une pause avant que je ne réponde à sa question.

- Seul ? Oui, je rentrais du cabinet. Je passe ici presque tout les jours, mais je n’avais jamais remarqué avant aujourd’hui combien la rue pouvait être paisible.

Plus tôt en journée on pouvait voir défiler des enfants qui jouaient, des bureaucrates pressés de rejoindre leurs ordinateurs et un tas d’étudiants de divers horizons. Mais à cette heure-ci, ne restait que les amoureux du ciel embrasé, et les retardataires comme moi qui auraient pu trainer plus longtemps que d’habitude.

Laissant mon regard se poser enfin sur le ciel dégagé, j’admirais la beauté que nous offrait la nature. Je n’avais plus pris le temps d’observer le ciel depuis des années, depuis Alison en fait. Je poussais un soupir lancinant de regret, avant de me retourner à nouveau sur elle, ma beauté blonde.

- Tu accepterais que je marche un peu avec toi ?

Coucher de soleil
Alison + Cael
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Mise en page par dark dreams. pour ILH

J'aimais bien la solitude de cet endroit, j'aimais être tranquille et ne penser à rien d'autre que ce que je voyais en face de moi, cette vue si jolie de la ville. C'était mon rendez-vous quotidien, cela me permettait de me dire que j'étais chanceuse d'être toujours en vie malgré tout ce qui m'était arrivé ces derniers mois. L'exclusion de l'université, la séquestration des responsables du kidnapping, les défis horribles que les autres exclus devaient faire...tout ce sang. Je ne pouvais pas retirer ces images de mon esprit. C'est la voix de Cael qui me fit sursauter et revenir sur terre si je puis dire. Oui le cadre était très charmant, de nombreuses personnes devaient venir se ressourcer ici, ou tout simplement impressionner quelqu'un lors d'un rendez-vous. Il était venu seul en réalité, moi qui pensait qu'il avait peut-être un rencart ici. oh d'accord...oui c'est paisible tu as bien raison...je n'étais encore jamais venu dans ce coin ci de Charles Street...pourtant ça fait très longtemps que je vis ici.expliquais-je en souriant légèrement. Cael se proposa alors pour que nous allions marcher ensemble, je n'étais pas certaine de vouloir marcher, mais cela dit, ça me fera sans doute du bien. je veux bien oui, même si je suis fatiguée ajoutais-je à son intention en me redressant pour me mettre à marcher. J'avais les traits fatigué, même le maquillage ne pouvait cacher ça. on va plutôt à droite ou à gauche demandais-je gentiment à Cael.

La journée n’aurait pas pu se terminer mieux qu’à la vue de celle dont le sourire me transportait à lui seul dans un autre monde. L’idée qu’une coïncidence nous réunissait pour un instant aussi court soit il me confortait dans l’espoir qu’un jour peut-être je retrouvais cette complicité que j’avais perdu auprès de celle que j’ai tant aimé.

Elle était au moins aussi surprise que moi de cette rencontre impromptue, je la regardais avec une tendresse duveteuse quand ma respiration s’apparaissait au gré du temps. L’idée de passer plus de temps avec elle me réjouissait et le fait qu’elle accepte me laissait d’autant plus euphorique.

- On est pas obligé de courir un marathon.

Si Alison était fatigué on resterait calme, de toute façon je voulais profiter au maximum de la douceur de cette soirée naissante. J’avais envie de tellement de chose, je repensais à ces nuits qu’on passait ensemble avant, juste à discuter sur un coin de canapé à se regarder dans les yeux. J’aurais pu lui parler des journées entières sans jamais m’en lasser.

- Là-bas !

De l’autre côté de la rue on pouvait y voir un recoin qui donnait directement sur un banc isolé entre deux arbres de tailles moyennes dont le reflet orangé sur les feuilles leur laissait un goût de magie. L’allure des personnes dans la rue avait ralentie, la ville entière passé cette heure sombrait dans une ambiance tamisée et calme.

Je ne voulais pas la forcer à marcher si elle était fatiguée, mais l’idée du banc me paraissait un bon compromis. Je m’asseyais sur le coin du banc en espérant que la blonde m’y rejoigne sans s’assoir de l’autre côté de ce dernier. Mes yeux sur elle la caressaient sans la toucher, et en fermant les yeux une seconde je m’imaginais l’embrasser.

- On s’assoit un instant ?

Sans m’en rendre compte je devais avoir le regard suppliant, tellement que ça devait en être pathétique. J’essayais de quitter son visage des yeux pour ne pas la gêner en me focalisant sur quelques voitures au loin dans la rue. Elles devaient être garées ici certainement depuis plusieurs jours à en juger par le dessus de neige qui restait sur les toits.

- J’ai le droit de te demander comment tu vas ?

Coucher de soleil
Alison + Cael
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Effectivement, on pouvait marcher n'importe où tant que j'allais passer un bon moment, ça m'allait tout aussi bien. Je ne savais pas vraiment où aller alors j'avais demandé à Cael où est ce qu'on allait. Je suivis alors son regard et on se mit alors à marcher dans la direction qu'il venait de proposer. Marcher ça ne me dérangeait pas, j'aimais marcher, ça me permettait de me défouler sans pour autant me dépenser comme une dingue. De toute façon, j'ai toujours aimé la marche. On marcha pendant quelques minutes puis on arriva dans un coin calme où plusieurs bancs étaient disposés. Il y avait d'autre personnes près de notre banc mais ça me dérangeait pas. Cael s'installa alors et je le suivis aussitôt. Comment j'allais c'était une bonne question, moi même je ne savais pas vraiment comment je me sentais. J'avais des hauts mais des bas aussi, surtout après ce qui s'était passé dans cet entrepôt. Je ne sais pas quoi te répondre...ça va par moment et ça ne va pas. J'ai eu beaucoup de problèmes ces derniers mois et j'ai du mal à passer à autre chose..expliquais-je en soupirant. et toi ? Je ne l'avais pas revu depuis quelques semaines, je ne savais pas comment son intégration à Harvard se passait. ca va à l'université ? ça se passe bien? je ne l'avais pas encore croisé depuis que j'avais été réintégré à l'université.

Me retrouver en compagnie de celle qui avait compter tellement pour moi, c’était comme irréel. On était là, tout les deux, à marcher et j’avais l’impression que rien n’avait changé. Si je ne l’enlaçais pas comme avant en lui demandant de s’assoir près de moi sur se banc, j’avais la sensation pourtant que nos étreintes n’étaient pas si lointaines.

Il y avait tant de chose à rattraper que j’aurais aimé qu’elle me racontes ces dernières années en détail. J’aimais l’imaginer épanouie et heureuse, mais à quoi je m’attendais après l’avoir abandonnée pendant plusieurs années ? Quand Alison m’avouais ne pas allez si bien que ça, je tournais la tête vers elle, le regard lourd et compatissant.

- Oh ? Je suis désolé …

Je savais bien que je n’avais plus le droit d’être désolé pour elle, pourtant sa déclaration me touchait. Je l’écoutais me parler de mon retour à l’université, même si dans le fond il n’y avait qu’une question qui me taraudait, c’est savoir ce qui pouvait chagriner mon amie. Essayant de profiter de l’air frais et de la vue qui restait magnifique, je détachais un instant les yeux de son visage pour observer ce qui nous entourait.

- Ça se passe bien oui. Je me suis inscrit dans la confrérie Quincy !

C’était soit celle de Charlie, je sais qu’elle aurait aimé que je la rejoigne chez les Dunster, mais j’aurais eu du mal à supporter l’attention des autres Dunster sur elle. Soit la confrérie de celle qui avait su conquérir mon cœur il y a des années. Sans rougir, je regardais à nouveau Alison en face pour lui avouer la vérité.

- Je pourrais te dire que c’est une coïncidence, mais ce n’est pas le cas. J’avais envie de me rapprocher de toi, vraiment.

Fut une époque où l’on partageait tout, passer de tout à rien ça avait été plus dur que ce que je m’étais cru capable d’endurer. Je ne voulais simplement pas faire peur à mon amie, et si elle me le demandait, je pourrais changer de maison. Mais avant que ça arriver, je passais doucement une main sur la sienne poser pour la caresser du coin de ma paume.

- Tu as envie de me raconter ? Ce qui c’est passé ces derniers mois.

Coucher de soleil
Alison + Cael
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Je n'avais pas spécialement envie de parler de mes problèmes, du moins je ne pouvais pas raconter ce qui s'était passé dans cet affreux entrepôt...il fallait que je n'y pense plus mais ces jours coincé la dedans, avait changé ma vie et ma vision des gens...j'avais vu des horreurs, j'ai même cru que nous allions tous mourir...je me demandais comment les autre faisaient aujourd'hui. Bien sûr nous avions parlé de tout ce qu'on avait vécu à un psy, mais je n'étais pas retourné aux séances tellement c'était dur. Pourtant il faut que je le fasse pour mettre tout ça derrière moi.Ce sont des choses qui arrive... ajoutais-je en haussant les épaules. Pour changer un peu de sujet, je venais de lui demander si son arrivée à Harvard s'était bien passé. Il m'expliqua qu'il s'était inscrit chez les quincy, j'étais surprise de cette nouvelle mais en bien. J'étais toujours contente d'avoir de nouveaux membres dans ma confrérie. ah super ça, ça va faire du bien à la confrérie d'avoir de nouveaux membres ! je suis sûr que tu te plairas chez nous ajoutais-je en souriant. Cael m'expliqua qu'en fait il avait choisi la Quincy pour se rapprocher de moi. J'étais loin de penser qu'il aurait fait ce choix pour moi. C'est gentil, mais je pensais que tu auras choisi celle de ta jumelle. Effectivement dans ma tête, c'était toujours Cael et Charlie, alors j'étais persuadée qu'il serait allé auprès d'elle. Cael me demanda si je souhaitais lui parler de mes soucis...je pouvais lui parler du maître chanteur mais pas du reste..pas de ce qu'il nous avait fait. C'est long...j'étais présente à la soirée où il y a eu des kidnappings...un maître chanteur m'a fait chanter par sms car il m'avait vu en compagnie d'un des disparu avant qu'il soit enlevé. Le maître chanteur m'a proposé un défi, voler une voiture de police mais j'ai refusé..du coup il à montrer la photo où j'étais avec un des disparu au doyen. J'ai alors été mis à pied car j'étais suspecte dans cette affaire....ensuite le maître chanteur ne nous a pas laissé tranquille..expliquais-je...mais je n'ai pas la force ni le courage de t'expliquer la suite... c'était trop difficile à évoquer...

Prenant le temps de s’assoir et de profiter du coucher de soleil, j’étais content de pouvoir passer du temps avec ma meilleure amie. J’aurais aimé qu’elle me dise qu’elle étai heureuse et épanouie, je me serais senti moins coupable. Alors quand elle avouait qu’elle n’allait pas forcément bien, je déglutissais, restant un instant bête à la regarder.

Interdit, je la jaugeais sans savoir quoi lui dire. C’était tellement facile de lui parler avant, mais aujourd’hui j’avais l’impression qu’elle ne me faciliterait pas la tâche. Changeant un instant de sujet en déportant la conversation sur sa confrérie, j’étais fier de lui dire que c’était pour elle que j’intégrais la maison des oranges.

- Charlie à besoin de son indépendance, je me rends compte aujourd’hui que je l’ai peut-être surprotégé.

J’avais toujours eu peur de perdre ma sœur, sans elle j’ai l’impression que je ne serais rien du tout, mais ma meilleure amie c’était un prix trop lourd que j’avais du payer trop longtemps. Si Alison arrivait à me pardonner, je lui monterais à quel point je regrette, et passerais le restant de mes jours à me faire pardonner.

- Et puis ma sœur m’a eu pendant 3 ans à elle toute seule. Aujourd’hui j’ai envie moi aussi de vivre pour moi. Et je n’imagine pas cette vie sans toi.

Pendant plusieurs mois j’avais rêvé cette conversation avec Alison, je pensais que ça serait compliqué, mais finalement ça sortait comme si ces mots étaient restés emprisonner au fond de moi pendant trop longtemps. Je posais ma main contre son genou en quêtant ses yeux avec les miens, comme dans un espoir d’approbation.

Elle me manquait, c’était indéniable, alors quand je lui demandais de me raconter ce qui lui pesais sur le cœur, j’avais espéré qu’elle me dise combien j’avais été nul. Mais au lieu de ça, Alison me parlait d’un évènement tout autre qui c’était passé récemment, et dont elle avait été victime sans même que j’en soupçonne l’existence.

- Te faire chanter, toi ? C’est pour ça que … Mais j’aurais pu t’aider..

Si j’avais su, j’aurais utilisé tous les moyens dont je disposais pour faire plier ce ravisseur, ce maitre chanteur. Mais je n’étais pas là, et ça faisait encore plus mal d’imaginer qu’elle avait eu besoin de moi, et que je l’avais encore une fois laissé tomber. Me rapprochant de mon amie, j’essayais de passer un bras autour de son épaule, comme pour la réconforter.

- Je suis tellement désolé, je m’en veux tu sais, je … j’aurais du être là … pour toi.

Coucher de soleil
Alison + Cael
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Mise en page par dark dreams. pour ILH

Je ne revenais toujours pas que Cael ne soit pas dans la même confrérie que sa soeur, c'était d'ailleurs assez étonnant venant de sa part, car sa soeur c'était sa perle rare. Enfin c'est ce que j'en pense, après tout il ne serait rien sans elle. Je ne m'attendais surement pas à ce qu'il vienne chez les quincy, au fond de moi j'étais contente car pour une fois je prenais le dessus sur Charlie mais bon ça ne je le lui révélerai jamais. ah d'accord, après si ça se trouve en cours d'année tu voudras quand même la rejoindreajoutais-je en haussant les épaules, au fond je restais quand même persuadée qu'il irait la retrouver, c'est même sûr. Il suffirait qu'elle lui demander et hop il accouderait...bon okay je suis peut-être mauvaise langue mais je le ressens comme ça...

Je ne pensais pas que Cael me ferait cet aveux, il ne voyait pas sa vie sans moi ? et ces trois dernières années alors ?! Je ne savais pas comment réagir face à cet aveux..je n'étais plus habituée à des déclarations...comme celle ci...et bien on rattrapera ça avec du temps ajoutais-je. Ma porte était ouverte mais je ne pouvais pas redevenir la même ali qu'avant, pas rapidement en tout cas. Je soupirai quand il parlait du chantage. tu n'aurais pu rien faire ajoutais-je en haussant les épaules..que pouvait il bien faire ? le maître chanteur lui aurait fait du mal aussi, s'il se serait mis la dedans. ne t'en veux pas, tu n'aurais rien pu changer à ça.. ajoutais-je. maintenant c'est du passé,
enfin je l'espère..