Tu souris à sa réponse. Elle te l'a dit. Elle a dit oui. Elle t'a enfin à vie. Et tu l'as à vie. Enfin. Tu caresses sa joue, dans ce baiser si personnel, si envieux, si vous. Et tu ne peux pas t'empêcher de sourire ensuite. Un énorme poids s'enlève de ton coeur, de ton corps tout entier. Le coup de foudre, elle te parle de coup de foudre. Mais c'est vrai. Tu la connaissais déjà d'avant, mais entre temps, tu avais eu Noora. Et là. C'était autre chose. Ce n'était pas relation basée sur le secret, encore moins sur le fait de devoir tout cacher à Nevada. Non. Tout devait être dit, tout devait être prouvé. Alors tu lui prouvais aujourd'hui tes dires. Le plus beau coup de foudre de ma vie ajoutes-tu avant de sourire grandement. Parce que oui, tu étais heureux de la chose. Heureux qu'elle soit bientôt madame Grimaldi. Qui aurait cru que ce soit possible. Vous aviez cinq ans. Peut-être une semaine de plus mais pas plus..Et tu la prends aux mots Parfait alors, c'est le seul cadeau que je voulais de toi ajoutes-tu avant de sourire grandement. Parce que c'est vrai. Tu ne veux qu'elle, seulement elle. Tu acceptes même de la partager avec Quincy, grande responsabilité. Mais maintenant la foule qu'il y a dehors est plus importante que tu l'aurais pensé. Merde, y'avait personne y'a quelques minutes. Tu soupires. Tu t'excuses. Elle t'embrasse, tu souris doucement Je sais mais je voulais quand même te le dire d'ailleurs, sa remarque te fit faire une moue Ils sont jamais fatigués tu sais .. dis-tu alors que tu sors ton téléphone pour envoyer à contre coeur un message à l'armoire à glace qui te sert de garde du corps. Tu avais réussi à le semer pour venir ici mais tu allais devoir faire appelle à lui. Et une fois le message envoyé, tu observas la jeune française Est-ce que Quincy a bavé quelque chose ? demandes-tu comme si de rien était. Tu avais une mine adorable. Non, tu l'avais pas dis à son fils. Tu lui avais juste demandé la permission.. Contre trois bonbons et un bisou...

S'imaginait t-elle fiancée cette année alors qu'elle avait traversait un divorce quelques mois plus tôt. Evidemment que non. Mais voilà Andy était venu bouleverser sa vie, en bien évidemment malgré les bas qu'ils avaient pu vivre dernièrement. Alors c'était un grand oui et le fait qu'il la décrive comme le plus beau oup de foudre qu'il ait eu, ne faisait que renforcer sa volonté de devenir sa femme." Le seul t'es vraiment sûr ? " demandait-elle d'un ton espiègle, et le regard pétillant de malice. Ca va il ne lui coutera pas cher question cadeaux ! Il n'avait visiblement pas prévu que leur présence dans le batiment fasse parler d'eux sauf qu'ils s'étaient rapidement fait encercler. Pas sûr que la française s'y habitue mais ce n'est pas ça qui l'empêchera de construire avec Andy les quelques années qu'ils avaient à leur porter. Elle était bien décidé à les vivre pleinement malgré ce que les gens pourront dire." Ne t'excuse jamais pour quelque chose dont tu n'es pas responsable. " Elle le sait qu'il veut la protéger de cette vie pesante mais hélas il ne peut pas faire de miracle. Sa main vient chercher la sienne après qu'il ait visiblement appeler des renforts. Yeux grands ouverts quand il sous entend que Quincy était au courant de ce plan." Tu as demandé l'autorisation à mon fils mais pas à mes parents ? " C'est original et à la fois attendrissant." Il a su garder le secret je te le garantis. T'as de la chance que Quincy ne soit pas jaloux. "

La question piège vient d'être poser, tu la regardes, tu souris doucement avant de pincer tes lèvres Je dois t'avouer que non malheureusement. J'ai eu un deuxième coup de foudre, simplement amical cette fois-ci. Mais il fallait que je te l'avoues. Le plus petit et le plus mignon des petits garçons. Quincy. Je suis désolé tu lui fais une moue. Tu baisses même les yeux. Je sais que c'est une trahison pardonne moi Jouer la chose à fond c'est amusant et drôle. Mais tes mains sur ses hanches, tu ne peux pas t'empêcher de sourire ensuite. Tu caresses ensuite sa joue lentement, déposant un baiser sur ses lèvres et voilà que tu es fiancé à cette femme, amoureux de cette femme. Celle que tu as revenu y'a peu. Celle dont tu es tombé amoureux tout de suite. Un amour pourtant compliqué mais tellement fort et c'était ce qui t'avait redonné gout à la vie finalement. Mais voilà, les gens arrivent devant cette galerie. Devant ta galerie. Tu observes la porte puis elle et tu t'en excuses. Tu es désolé. Tellement Je sais .. Mais ça m'embête fortement .. énormement et fortement. Tu voulais vraiment passer du temps avec elle, sans doute parce que tu ne voulais pas que tout le monde l'apprenne aujourd'hui. Tu voulais vraiment prendre ton temps. Chose que tu n'avais plus mais tant pis. Ta main vient serrer la sienne, doucement alors que tu écoutes les paroles de Nevada. Tu fais une petite moue à vrai dire. J'ai sans doute envoyé une lettre à tes parents, top secrete, de façon très formel aussi. Et j'ai aussi sans doute prévenu Quincy en premier. Mais sache que ton fils est difficile en affaire. J'ai pas mal galéré pour pouvoir obtenir un oui avoues-tu alors que tu embrasses sa joue doucement. Toujours dire la vérité, voilà ce que tu faisais après tout. Tu caressas sa main, serrant doucement la siennes, comme si de rien était et voilà que tu vois ton armoire à glace rentrer. Ah bah enfin. Tu tournes les yeux vers lui alors que tu ne quittes pas la main de ta fiancée. Je voudrais que vous rameniez Nevada au palais s'il vous plait, je vais essayer de calmer les foules. Et protégez là s'il vous plait, je veux pas d'incident. Tu es poli quand même, même si il faut dire que ta voix est un peu strict et direct. Tu observes la jeune femme. Je te rejoins dans Dix minutes okay .. Dis-tu alors que tu l'embrasses dans un dernier baiser et tu la quittes à contre coeur. Tu sors alors de la galerie pour regarder la foule de journalistes et commencer à marcher d'un part naturel. Au moins, ils ont d'autres choses à faire que de l'embêter et de sortir des torchons sur elle.

Elle était son plus beau coup de foudre. Cela signifiait malheureusement que Nevada n'était pas son unique coup de foudre. Mais elle n'était nullement vexé par ses dires. Après tout, elle aussi avait connu l'amour avant lui et ne pouvait décemment pas lui faire le moindre reproche quand à des relations passés. Mais à ce sujet elle restait dans l'ignorance la plus totale car le jeune homme lui avoua en toute ironie que son autre coup de coeur n'était autre que le fils de la belle. Long soupir qui brise le silence." Ca va je ne t'en tiens pas rigueur. Difficile de ne pas tomber en amour face à Quincy. " La brune ayant donné naissance au plus merveilleux des fils qu'on puisse imaginer. Heureusement qu'il a plus hérité d'elle que de son abominable de père. Quelques minutes de tranquillité avant que la tempête ne s'abbate sur eux malgré toutes les précautions qu'Andy semblait avoir pris pour faire sa demande en toute quiétude. Sa main se resserre sur celle du jeune homme." Tu as fais ce que tu as pu. " Malheureusement se cacher à l'abri des regards dans un si petit pays est affreusement compliqué." Quincy avait l'habitude de m'avoir pour lui tout seul. Tu m'étonnes qu'il ne partage pas si facilement. Mais je note que je vais devoir être vigilante à l'avenir vu tous les plans que vous faites derrière mon dos. " Elle a à peine le temps de goûter aux lèvres de son bien aimé que la porte s'ouvre sur son fameux garde du corps. Il va vraiment falloir qu'elle s'habitue au fait que leur intimité peut être troubler à n'importe quel moment. Andréa émet des consignes fermes." Ne t'inquiètes pas, je pense pas que les gens vont me sauter dessus non plus. Les habitants sont civilisés ici. " Enfin elle ose espérer que ce soir le cas." Dix minutes ? J'enclenche le chrono. " Il part de son côté et elle de l'autre, obligée de jouer des coudes parmi la foule dense au point que l'air parvient difficilement jusqu'à ses poumons. Obligée de monter dans une voiture pour rentrer en toute sécurité au palais. Rapide trajet qui lui semble pourtant durer une éternité. Une fois passé la porte de l'immense demeure des Grimaldi, elle s'impatiente, tourne en rond dans le hall avant que Madame Grimaldi ne vienne lui tenir compagnie, surtout pour faire sa curieuse, Neva n'est pas dupe. Alors cette dernière lui sourit grandement hochant la tête avant de recevoir les félicitations de sa belle mère." Je vous promet que je ferais attention à lui. " Le rendre heureux c'est tout ce qu'elle souhaite." En espérant qu'il survive à la horde de journalistes qui nous est tombé dessus. " Dix bonnes minutes sont déjà passés alors forcément elle s'inquiète alors qu'elle ne devrait pas.

L'avoir près de toi, c'était tout ce qui était important. Tu lui avais demandé sa main parce que tu l'aimais du plus profond de ton être. mais tu voulais aussi prendre le temps. Parce que tout ça, c'était des responsabilités que tu assumais entrièrement. Sauf en ce moment. Tu avais ton opération, tu avais les fêtes, et plus précisement, tu avais aussi ta vie en jeu. Tu voulais qu'elle est un avenir, qu'au cas où ta mère puisse s'occuper d'elle. Mais avant tout, tu lui avais demandé parce qu'elle a fait battre ton coeur, d'une façon différente et amoureusement touchante. Tu caresses sa joue, délicatement. Tu ne peux pas t'empêcher de sourire Quand on voit la mère parfaite qu'il a, norma qu'il soit aussi parfait qu'elle tes lèvres rapides sur son front. Mais la foule. Tout ce que tu n'aimes pas. Surtout pas en ce moment. Tu ne voulais pas de ça et encore moins qu'elle soit harcelée. Pas aujourd'hui. Pas demain. Jamais. Tu caresses sa joue malgré tout, encore, sa main ne quittant pas la sienne. Tu pinces tes lèvres doucement, en riant néanmoins Tu sais que tu es aussi précieuse qu'un gâteau au chocolat à quatre étages pour lui. Donc c'est tout l'or du monde à ses yeux. Normal qu'il ne veuille pas te prêter ce qui est vrai. Tu avais passé une heure entière à le convaincre. Sans qu'elle s'en rende compte finalement. Tu souris doucement, ajoutant même un Mais tu aimes nos plans diaboliques un petit rire sortit de ta bouche alors que ton garde du corps rentre, tu ne sais pas comment en fait. Tu souris doucement à sa remarque avant d'ajouter Ma chérie, on parle pas de monégasque là .. Mais de journalistes .. Bien sur que les monégasques vous aiment bien. Ils restent à distance. Ou même pire, ils viennent vous saluer et discuter comme si vous étiez leur enfant. Mais là c'était des gens pour l'argent, pour les photos. Et tu ne voulais pas qu'elle soit blessée ou autre. Dix minutes et trois secondes, à partir de maintenant Baiser sur ses lèvres et tu la regardes s'éloigner. Et voilà que tu marches quand même. Il faut que tu arrives à lui faire éviter la chose. Mais maintenant qu'elle est dans la voiture. Tu passes ta main dans tes cheveux, profitant pour t'éclipser et rentrer au palais. Malgré les personnes de toi, tu arrives à avancer, doucement mais surement. Mais pas trop vite non plus. Tu vois la voiture s'éloignée et maintenant tu vas pas pouvoir les semer. Tu connais Monaco comme ta poche et c'est assez simple d'arriver au palais sans personne à tes côtés. Tu salues l'arme de glace pour avancer jusqu'au palais. Tu entres dans le hall, en soupirant plusieurs fois. T'es ésoufflé, mais pas trop. Tu en as profité pour mettre tes mains sur tes coudes avant de voir ta mère et ta fiancée discutée. Voulez-vous le thé et les gâteaux ? Ajoutes-tu pour faire remarquer ta présence alors que tu t'avances vers elle. Ton bras encercle lentement la taille de la plus belle femme du monde pour embrasser sa tempe. Bien sur ta mère est aux bords des larmes, comme quand tu lui as demandé sa bague et tu regardes Nevada Elle ne t'a pas embêté j'espère ? connaissant ta mère, elle risque de haceler Nevada dans quelques jours pour tout cet événement, malgré tes directives d'attendre un peu. Mais bon, que voulez-vous faire de ça. Tu souris à ta mère, et tu regardes Nevada avant de sourire Maintenant, c'est toi qui décide le programme. Tu as le droit à tout ce que tu veux, sauf d'aller dans les rues s'il te plait Dis-tu en rigolant doucement. Et oui. Le décret des journalistes s'arrêtait à tes dix huits ans. Dommage, tu aurais aimé que cela s'applique toute ta vie..

Si seulement le temps pouvait s'arrêter, pour qu'elle chérisse ses minutes de bonheur quelques secondes encore. Elle n'avait pas envie de revenir à la réalité, préférant largement rester sur ce petit nuage avec lui à ses côtés. Elle n'avait besoin de rien d'autre. Enfin si son fils mais ça va de soit. Fils qu'elle ne cessait de mettre sur un piédestal. Le rire de la française emplit la pièce lors que son homme la comparait à un précieux gâteau au chocolat. Sans doute la plus belle comparaison qu'on lui avait faite jusqu'à ce jour." Et ce que tu me compares à un gâteau parce que tu as envie de me dévorer ? " plaisantait-elle avant de sceller leurs lèvres un court instant avant qu'ils ne soient dérangés." Ah oui les journalistes, de vrais vautours. Je ne sais pas comment tu fais pour subir depuis tout ce temps. " Même pas un an que Nevada devait les supporter dans sa vie qu'elle avait déjà envie de les étrangler tous un par un. Envie de meurtre du à son instinct maternel. C'est à regret qu'elle quitta sa moitié pour rentrer seule au palais où sa future belle mère l'attendait avec joie et impatience. Ce bout de femme faisait tellement rire la belle, et la considérait réellement comme une deuxième mère. La force qu'elle dégageait était assez impressionnante mais c'est surtout son côté naturel et bienveillant qui l'impressionnait le plus. Sa majesté lui tint compagnie jusqu'à l'arrivée de son prince visiblement jaloux que l'attention ne soit pas porté sur lui." Ah oui un thé c'est une bonne idée ça. " rétorquait-elle dans le simple but de l'embêter alors que sa main se posait sur la sienne. Elle le sentait un peu tremblée, ce qu'elle n'aimait pas trop mais se doutait que cela passerait vite dès lors qu'il retrouverait son souffle." Pas le moins du monde. On bavarde entre filles. " Et les deux risquaient d'avoir bon nombre de discussions à venir dans les prochains mois compte tenu de l'immense évènement à venir. A la question d'Andrea, elle le fixa du regard, en pleine réflexion." Je ne songeais pas du tout à sortir. On peut profiter du soleil dans le jardin déjà. Ca nous changera de la grisaille de Boston. " Elle aspirait juste à passer du temps avec lui. Peu importe ce qu'ils pouvaient faire, elle serait heureuse tant qu'il était auprès d'elle.

La voir aussi heureuse est un bonheur. Un bonheur sans fin et date de retour. C'est ce que tu penses jusqu'à ce qu'elle te fasse la remarque. Son fils aussi, c'est de la faute de Quincy, pas de la tienne. Quand même. Tu rigoles d'ailleurs, avant d'ajouter
Sache que c'est pas ma faute si le prix pour te demander en mariage est un gateau au chocolat. C'est ton fils aussi. Je lui ai tout proposé, même de porter ma couronne. Il préfère le gâteau au chocolat. Tu continues de rigoler avant d'ajouter Je ne sais pas du tout de qui il tient ce gout pour la nourriture Tu connais Nevada. La gourmandise pour les guimauves ou même pour les petits plats et sans doute aussi pour le chocolat. Alors oui quand les journalistes brisent votre délire, ça te soule. Mais c'est comme ça. Tout le temps sera comme ça. Tu l'observes une seconde. Devine pourquoi je suis à Boston Triste vérité. Ton tour du monde achevé, tu as réellement mal supporté le fait d'être espionner, mit sur le devant de la seine et encore plus malade qu'avant. Donc autant dire que les universités qui te voulaient, tu les aurais toutes acceptés si tu le pouvais. Mais voilà. Tu y vas, tu es dehors pour elle, et tu le fais quand même honneur. Bon tu arrives au palais avec le souffle légèrement coupé et l'envie de dormir mais c'est autre chose. Sa remarque te fait plaisir, sa remarque t'enchante tellement. Elles se sont bien trouvées ces deux là. Peut-être grâce à leur amour commun pour leur enfant ou la même personnes. Toi. Tu ne sais pas. Tu ne veux pas le savoir, il s'agit de leur truc après tout. A toutes les deux. Tu viens prendre Nevada légèrement dans tes bras. Bien sur sa mère dépose sa main sur ton bras. Tu souris mais elle s'éloigne. Tu connais ta mère et ses inquiétudes sur ta santé, aussi sur ton monde et ta vie. Et tu es certain qu'elle en a parlé à ta fiancée. Elle risque de t'entendre. Mais ça te fait aussi plaisir. Parce que Nevada ne connait trop peu ce sujet dont tu n'as pas forcément envie de parler. Pour être honnête. Tu caresses sa joue. Un thé dans le jardin monégasque. Tu hoches la tête doucement. Je crois que ça peut se faire ouais. Tu es plutôt terrasse ou jardin ? Jardin qu'elle connait sans doute grâce à la fête de Halloween mais aussi à celle de Thanksgiving. Merci maman et papa pour les décorations. Mais surtout qu'elle ne connaitra pas, malheureusement, illuminé par les décorations de fin d'années. Tu le sais malheureusement et ça te brise le coeur. Tu avances donc en direction de la cuisine. Tu étais capable de un plateau rempli de petits biscuits et de thé, il ne fallait pas abuser, même si le porter serait plus compliqué avec ton effort. Autant dire que tu allais avoir du mal à t'en remettre. Mais pas devant elle. Tu la quittes donc une seconde pour préparer cela et revenir ainsi, comme si de rien était, petit sourire en coin. Sans plateau bien sur, puisque tu lui tends ton coude pour qu'elle puisse le saissir. Alors tu as peur ? Parce que ça fait peur d'arriver dans la royauté. Ca fait peur de découvrir un nouveau monde, dont elle s'y habitué à une vitesse record. De tous les efforts qu'elle a pu faire pour toi, et ça, tu ne l'oublieras jamais. Tu caresses sa main doucement en avancant dans le jardin. Heureusement, le temps n'a pas d'un poil et le soleil est encore au rendez-vous, malgré le petit vent frais mais appréciable quand même.

Dire qu'il y a un an, elle traversait la période la plus difficile de son existence. Après le départ lâche d'Alek, elle ne pensait pas remonter la pente, se serait même laisse dévorer par la solitude si ses proches ne l'avaient pas convaincu de relever la tête, d'aller de l'avant. Mais si elle a retrouvé goût à la vie, c'est bien parce que le chemin d'Andrea a croisé le sien à nouveau. Sa renaissance c'était grâce à lui et personne d'autre. Elle lui devait tant et n'aura jamais les mots justes pour le remercier. Si seulement elle pouvait lui donner quelques années de sa vie pour qu'il prolonge la sienne, pour que les cinq ans se transforment en vingt années. Elle préférait vivre jusqu'à 50 ans avec lui qu'atteindre les 80 ans sans lui. Pourtant elle allait devoir se faire à cette idée un jour ou l'autre, que leurs chemins se sépareront beaucoup trop tôt. Mais avant cette fin brutale, elle ferait tout ce qui est en son pouvoir pour qu'ils se construisent de précieux souvenirs, des instants indélébiles qu'elle emporterait jusque dans sa tombe. Sa demande s'inscrivait bien évidemment dans cette liste. Neva aurait bien évidemment préféré que l'instant ne soit pas troublé par ces vautours de paparazzis mais c'était beaucoup trop demandé faut croire. Après quelques minutes à bavarder avec sa belle mère, elle retrouvait enfin celui qui faisait bondir son coeur et pétiller ses yeux. Elle ne pouvait pas appeler ça de l'amour car c'était bien plus fort. Difficile de poser des mots sur des sentiments si intenses." J'ai une préférence pour le jardin. " Elle aime par dessus tout entendre le vent se faufiler entre les feuilles des arbres. C'est beaucoup plus agréable et moins froid que la terrasse. Visiblement il préférait préparer le thé par lui même. Nevada attendait donc sagement, posant le temps d'un instant ses yeux sur la bague qui alourdissait son doigt et faisait d'elle la plus heureuse des femmes de ce monde. Rapidement, Andrea la rejoignait et saisissant son bras, elle le suivait jusqu'au jardin soigneusement entretenu." Peur ? Tu rigoles j'espère... Je suis effrayée. " Mentait-elle, dans le simple but de l'embêter." Non sérieusement la seule chose dont j'ai peur, c'est ton père. Tu crois qu'il m'acceptera un jour ? " Le reste elle n'avait pas tant à s'en faire. La brune s'installait sur l'une des chaises en bois tout en remerciant la personne qui venait leur apporter le plateau." Mais si t'as un manuel de survie, je ne suis pas contre. Ca peut toujours être utile. " plaisantait-elle toujours en leur servant deux tasses.

Tu l'observes du coup de l'oeil quand elle décide de vouloir aller dans le jardin. En même temps, le temps y est propice, autant en profiter un maximum. Tu la quittes néanmoins un instant, prenant le temps de revenir à elle avant de lui tendre ton coude. Un moment plus au moins important, puisqu'elle était officiellement future madame Grimaldi. Néanmoins, cela te faisait peur. D'ailleurs, quand tu lui posas la question, tu souris. Elle était effrayée, et toi ? C'était tellement pire que ça. Et voilà que vous arriviez sur cette petite table dans le jardin. Un petit kiosque simple, un peu surélevé, parmi les arbres, un peu dépaysé du palais disons. Tu ne devrais pas avoir peur, tout va bien se passer. Je suis là, quoi qu'il arrive et je te protégerais tu le sais Peu importe les paroles des gens, les remarques, les réflexions, tu étais là et tu n'allais certainement pas laisser les gens la mettre plus bas que terre. Ca non, elle était importante pour toi alors elle allait être accepter. Même si c'était déjà le cas par plusieurs personnes. Tu en profitas pour t'asseoir, tu n'avais pas quitter sa présence maintenant et ce n'était pas non plus le cas maintenant. Ta main toujours dans la sienne, une caresse infime, et voilà que la plateau est là. Sa remarque te fit rire, doucement, mais rire quand même. Alors elle, n'importe quoi. Tu remercias la personne d'avoir pris le temps d'apporter le plateau et tu te tournas vers Nevada Tu veux un manuel de survie. Très bien Tu réfléchis une seconde avant de la regarder droit dans les yeux. Reste toi moi même, ne change pas et ne deviens pas quelqu'un que tu ne veux pas être. C'est toi que j'ai choisi, un jour, demain, dans un mois, dans un an, dans dix ans. Tu marques une courte pause, parce que tu te projetais avec elle, puisqu'avec ton propre coeur. C'est toi que je veux, toi et personne d'autre et si mon père n'est pas capable de le comprendre, je m'en fiche. Je n'ai que toi et je ne veux pas de princesse, de mariage ou peu importe qui. Je veux toi, Chanel Nevada Eova-Tessier. Je veux ce petit garçon que tu as pour fils comme meilleur ami, je te veux dans ta vie entière et je veux aussi ton bonheur et rien d'autres.. Dis-tu finalement avant de sourire petit à petit. Elle et personne d'autres. Tu as même accepté Quincy donc bon, tu peux partager, y'a pas de soucis là dessus quoi.

Il est vrai que tu avais facilement fais ta place dans un monde que pourtant tu ne connaissais pas, un monde aux antipodes de ton mode de vie simplissime, loin de ton statut financier aisé. Vivre dans un palais fait de dorures, de cérémoniaux... Ce n'était pas pour toi bien que tu respectes cette famille royale. Sauf que toi tu n'es pas faite pour être enfermée dans une cage dorée, encore moins pour être suivie par des paparazzis friands de ragots. Mais pour Andrea, tu étais prête à faire des concessions, des compromis. Juste retour des choses, lui qui acceptait sans sourciller les vestiges de ton précédent mariage, le fait que tu avais eu une vie avant lui. Alors tu passais sous silence les aspects de cette vie de future Grimaldi qui pouvait te déranger. Grimaldi, un nom que tu porterais bientôt, un nom qui restera graver dans ton sang. Andy aura beau dire tout ce qu'il veut, te demander de refaire ta vie, tu auras bien du mal à accepter l'après. Il t'es juste inconcevable de porter un autre nom que le sien. Si Dieu a mis Andy sur ton chemin à ce moment donné de ta vie, c'est tout simplement parce que c'est lui, qu'il est l'évidence, celui qui t'étais dû. Main fermement accroché à la sienne, tu attends ses précieux conseils qui n'en sont pas vraiment." Tu peux être certain d'une chose, c'est que je ne changerai jamais du jour au lendemain. " Tu as toujours été bien dans tes baskets ce n'est pas demain que ça changera, encore moins après ce qu'il vient de te dire. Tu te livrais sur ton unique peur quant à votre relation, le fat d'être rejeté par son père. Alors bien sûr qu'il te fasse passer avant sa famille, t'allait droit au coeur mais te faisait un temps soit peu culpabiliser." Est ce que je t'ai déjà dit que tu étais parfait ? Mais je te rassure je suis déjà comblée, je n'ai besoin de rien de plus dans ma vie. " Bon tu ne serais pas contre un miracle concernant sa santé mais bon tu n'es pas croyante au point de penser que la religion pouvait dépasser la science.