don't look at me with those eyesJ’ai flanché. J’ai baissé les armes et j’ai abdiqué. Parce que je n’en peux plus de te résister comme je le fais depuis si longtemps. Parce que je n’en peux plus de te repousser, de te dire non et d’ensuite devoir supporter de te voir avec d’autre. De te savoir si près d’une autre, de te voir la toucher ainsi, ça me rend malade Khaled. Alors oui, si ça signifie que je suis faible, alors traite moi de faible. Si ça signifie que tu as gagné, alors soit, tu es l’heureux vainqueur. Mais une chose est certaine, ce soir, nous obtiendrons tous les deux exactement ce que nous voulions et je ne regretterai pas de te l’avoir enfin donné. De m’être offerte à toi tout entière. Tu nous guides rapidement jusqu’à l’extérieur, ta main couvrant la mienne alors que tu sembles en quête de quelque chose de bien précis. Je suis trop perdu dans le moment pour me poser plus de question. Je sais qu’on ne retourne pas chez toi, ni chez moi d’ailleurs, mais je sais que tu ne manquerais cette chance pour rien au monde. C’est donc sans surprise que j’entre avec toi dans cet hôtel. Ici, tu changes drastiquement d’attitude. Du bad boy tu passes au mec respectable. Tu m’attires contre toi et je lâche un soupire de plaisir rien qu’à l’idée d’être près de toi. « J’espère que l’endroit te convient, c’est le seule que je puisse te proposer. » J’hoche la tête pour seule réponse. En un rien de temps, la clé magnétique est à nous et tu me soulèves comme une jeune marié pour me faire monter à l’étage. Je rigole doucement, enivré à la fois par l’alcool, la drogue et ma plus grande addiction; toi. Tu ne me déposes que lorsque nous sommes devant la porte de cet endroit où nous consumerons nos sentiments refoulés depuis si longtemps. Cette attirance si terriblement palpable qu’elle m’en donne des maux de ventre. Tu retrouves mes lèvres dans la pénombre de la chambre simplement éclairé par la lampe de chevet, mes soupires s’éteignant dans ta bouche alors que tu masses ma poitrine sans retenue. « Montre-moi ce que tu vaux bébé » Tu mors ta lèvre et je te fixe un moment le temps de choisir mes prochaines actions. D’abord, je me recule d’un pas, puis deux. Juste assez pour que tu puisses me voir toute entière, mais suffisamment pour être hors de ta portée en une simple enjambée. Sensuellement et sur une musique imaginaire, je commence à danser sur place, me caressant et retirant mes vêtements, me débarrassant de cette robe que je laisse glisser sur mon corps. Je ne te quitte jamais des yeux, avançant à nouveau vers toi pour m’occuper de tes vêtements ensuite. Mes mains se posent sur tes épaules et glissent sur tes bras, passe à l’ourlet de ton t-shirt et le remonte non sans que mes doigts tracent ta peau olivâtre au passage, mes ongles enfoncés dans tes côtes. Je le laisse tomber au sol, croise ton regard et reprends avec ton pantalon. Le bouton, la fermeture éclair et hop, mes doigts qui se glissent à l’intérieur. Doucement, mais sûrement, certes. Mais je dois bien profiter de ce moment sous tous ces aspects, non?