Je suis certainement fou de baisser la garde ainsi. Je ne devrais surement pas mais ma blonde me fait fondre comme à chaque fois que je pense à elle depuis deux ans, depuis qu’elle m’a lâché sans de véritables raisons : cela n’est que mon avis évidemment. Les personnes importantes de ma vie ont toujours inspirés des personnages de mes romans ainsi on y retrouve la belle tout comme Charlie car ils sont des personnes bien trop importantes tout comme Rylan bien sur ; je ne savais pas qu’il m’aurait fait ça, il s’en est bien caché mais là, n’est pas la question. Ici, je me sens mal, ici, à cet instant, je ne sais plus quoi faire car j’ai trop baissé ma garde et à présent, c’est comme si j’étais prêt à la pardonner et je ne sais pas si c’est bien, si c’est bon pour moi, pour mon cœur, pour ma vie car je crois que je l’apprécie encore trop et si elle me refait mal, me met plus bas que terre rien qu’en une amitié ? Je grimace alors qu’elle m’explique ne pas jouer avec moi et me dit presque qu’elle a fait l’erreur de me quitter. Curieux, je décide d’oser lui demander : Tu es entrain de sous entendre que tu aurais voulu rester avec moi ? J’inspire, tentant de reprendre mon souffle tant cette espérance m’a presque tué. Je reprend : ne me mens pas, s’il te plait… ne dis pas cela pour que je te pardonnes … avais-je dit en fixant ses yeux azurs. Là, elle poursuit m’expliquant comment tout s’est produit mais ces explications empirent ma haine contre mon cher Cousin et ça me brise, on peut le voir à mon regard presque imbiber de larme. Je murmure le poing sérré : je lui ai tout donné, je l’ai toujours écouté, j’ai été là pour lui et il n’a pas hésité… le vaurien ! Je baisse le regard tant je ne veux pas qu’elle aperçoit les larmes qui montent mais je crois que c’est déjà fait. Là, je sens le désespoir dans la voix de ma tendre amie qui m’explique nous avoir fait du mal à tout les deux et semble sincèrement mal de cela. Je ne peux plus lui en vouloir car je la connais et je sais très bien qu’elle s’excuse jamais, ne se comporte jamais ainsi et ne sait pas ne pas être franche alors forcément, je suis trop tentée de pardonner mais je ne donnerais pas tout, je ne suis pas si simple tout de même. Je la vois alors se réfugier entre ces bras, dans le d désespoir et la tristesse. Je passe une main dans son cou, quelques tendres caresses d’affection et je reprends ; On fait tous des erreurs, je crois ? Dis-je pensif, imaginant que si je lui pardonnais, je devrais tenter de pardonner à mon cousin mais ce n’était pas certains. Doucement, je l’attire vers moi et je me laisse pousser des ailes. Je l’attrape et je la regarde, caressant sa joue, replaçant ses cheveux, admirant son regard, ses lèvres, sa bouche mais ne faisant rien de plus. J’apprécie juste le contact. Jane… murmurais-je appréciant ses quelques échanges gestuels si simples mais si tendres, de véritables belles retrouvailles mais je sens ma réticence car c’est trop simple, bien trop.

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C’était troublant tous ce qui se passait pendant ce doux moment. Si au début, je venais à reculons, je ne me voyais plus du tout partir, l’abandonner ici. Je pense qu’inconsciemment j’avais pris la décision de pardonner surement aveugler par les sentiments et le manque. Je ne cessais de l’admirer et la regarder. Jane comprenait aisément que je n’allais pas oublier comme ça et rien que le fait qu’elle reconnaisse que ce n’était pas simple, je pardonnais déjà de plus en plus mais la méfiance restait, j’avais le gros flippe qu’elle se joue de moi, de souffrir encore et encore. Soudainement, elle m’avoua sans honte qu’elle aurait voulu ne pas me quitter mais elle poursuivit ses explications. Je fronçais les sourcils, néanmoins compréhensif de ce qu’elle m’expliquait et toutes ces paroles commençaient surement à m’adoucir vis à vis de mes deux si importantes personnes perdues depuis hier, depuis que j’avais appris leur trahison. Je ne dis pas que je pardonne, je dis que je ne veux pas te virer de ma vie déjà… mais je me méfie, comprends-tu ? Dis-je plus doux moins énervé. Dans mon énervement, elle se veut rassurante, posant sa main froide sur mon poings et tentant de défendre mon cousin mais j’avoue que sa remarque n’est pas fausse : comment lui demander de résister à une telle femme alors que je n’ai su le faire ? Je ne sais pas le faire justement, je suis déjà entrain de tomber dans ses griffes alors que j’étais dans la haine la plus totale il y a une heure de cela. Plus calme, je tente un sourire néanmoins fermé. Jane, ma tendre princesse, ne me repousse pas et semble apprécié mes gestes les plus tendres. J’ai un sourire de satisfaction mais je me sens irrévocablement tendu car je m’en veux de pardonner si vite, si fortement, j’en tremble presque. Je ne sais pas si je fais bien et je m’en voudrais presque d’en vouloir encore à Rylan dans ce cas quoiqu’il est quand même de ma famille, lui et je m’étais confié à lui ; il savait, merde ! Je ne fais que ressasser, créant presque des soucis et maux de tête. Notre moment est étrange, se souvenir de nos gestes tendres, de sa peau contre la mienne. Soudain, elle forme de ces doigts mes lèvres et je ferme les yeux pour apprécier le moment pourtant Jane gâché bien vite le moment en parlant, ainsi qu’en un petit éloignement qui me brise légèrement le cœur. Je me laissais aller, devrions nous dire que c’est donc tant mieux ? Je ne sais pas car j’appréciais réellement et me souvenais de tout, de tous nos moments. Elle se plains du froid et je n’hésite guère, presque trop naturellement, à me rapprocher avant d’enlever ma veste pour la mettre sur ses frêles épaules. Je lui souris alors sans un mot, aucun, juste le silence et ce moment partagé qui nous en rappelle tant d’autres. Étonnamment, elle montre encore qu’elle tient à moi et sa joie de m’avoir retrouvé, je suis flatté mais toujours sceptique, perdu, ne sachant que faire, que dire ou que penser. Je veux rester à ses cotés mais j’ai peur de pardonner trop vite, qu’elle pense pouvoir me faire du mal et que je lui pardonnerais a chaque instant. Enfin, la demoiselle aux cheveux d’or m’exprime vouloir m’inviter mais ne pas avoir les moyens de le faire. Je me lève précipitamment, laissant ma veste, prend ma tête dans mes mains comme pour partir dans une réflexion intense et comme dans une souffrance, par peur d’une erreur, comme en souffrance mais par peur, par honte ; Euh… tu veux pas venir chez moi sinon ? en tout bien tout honneur… Je pardonne mais je serais toujours méfiant mais ouais, je veux pas que ce moment se termine… avouais-je comme un enfant pris en faute. Je passe ma main dans mes cheveux, comme me les arrachant d’anxiété. Là, je lui tend la main comme pour voir si elle accepte mon invitation puis j’avance vers le bout de la rue où je suis garé.

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Soudainement, j'ouvre la porte à la belle blonde. Elle prend place dans la voiture et quelques instants plus tard, je passe derrière ma Audi rouge pour inspirer à grand coup, évacuer l'anxiété qui m'habite. Je ne sais comment prendre les choses : mes sentiments, ma fougue me font lui pardonner mais en réalité, la peur, la haine de son erreur me fait du mal et je doute. Soucieux, je monte alors et démarre la voiture en direction de ma chère maison. La voiture nous couvre un peu du froid mais bientôt, la voyant trembler, je met le chauffage sans hésiter ; j'espère que tu auras plus chaud ... dis-je en faisant un petit sourire en coin, prévenant bien trop au vue du fait qu'il y a une heure, ça n'allait pas. Pas du tout entre nous ! Je repars dans mon silence, appréciant de la savoir à mes cotés et soucieux de ne pas m'en séparer du tout  bien que l'erreur peut se reproduire et souffrir est une option non négligeable au vue de notre passé. Je suis apeuré et tant de réflexion me donne des mots de crane mais elle m'en sort bientôt me questionnant. Je souris : Oui, j'suis pas loin du tout.. tu te souviens de Jasper ?  Un sourire bienveillant, je poursuis. On n'a acheté une maison relativement bien, cosy et spacieuse où il fait bon de vivre aux alentours de la faculté ! Je regarde la route et tente de ne pas trop me laisser distraire par sa tendre présence. A présent, je n'ose plus briser le silence et me contente de penser à la route. Quelques minutes plus tard, dans ce silence, je me gare sur ma petite place favorite devant chez moi. Je ne lui laisse pas la possibilité de sortir et fait le tour pour lui ouvrir, toujours gentlemen ; d'ailleurs, surement en faisant toujours trop ! Voilà, voilàà... on est chez moi, enfin chez nous .. Je comprend le double sens et je grimace, appeuré de mes anneries. Je balbutie : enfin t'as compris ce que je voulais dire, hein ? Je passe une main derrière ma nuque que je gratte, béta mais aussi pensif. Je sors mes clés car mon colocataire semble pas présent. J'ouvre et lui dit en pénétrant dans le hall : Bien, fais comme chez toi ! Je n'ose plus trop la regarder tant je me sens débile.

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Compréhensive, elle remet tout de suite mon cher colocataire ce qui me fait plaisir signe qu'elle se souvient de la période où nous étions ensemble. Nous entrons donc chez moi et je l'aperçois se mettre à l'aise. Je vais dans la cuisine américaine alors qu'elle se balade dans le salon. Elle me demande si je suis dérangée qu'elle enlève ses talons et je n'ose pas répondre, parce que je suis trop concentré à l'admirer, je crois. J’acquiesce donc d'une manière assez débile ! Je t'ai dit ... fais comme chez toi... osais-je donc en me remettant sur le droit chemin avant de sortir quelques trucs du frigidaire et des tasses. Un chocolat chaud comme au bon vieux temps, ça te dis ? Je souris donc débutant la préparation du mien le temps qu'elle me réponde. Quelques minutes plus tard, j'arrive donc avec  nos boissons et m'assoit dans mon canapé. Je décide de mettre un de ces films favoris de Disney, et nous regardions souvent.  Tarzan ! Je me pose donc avec un espace entre nous pour ne pas que ce soit trop étrange et je coupe net le silence. Bien! On va essayer de réussir à redevenir... enfin ... Je beuggue ; avons-nous déjà été amis? Je ne crois pas non. Je grimace et reprend donc : Devenir des potes surement ... Je ne sais pas si je le souhaite car au fond, mes sentiments n'ont jamais cessés mais j'ai pas vraiment envie de souffrir. Je tourne ma cuillère dans mon chocolat chaud et me goute une gorgée. J'apprécie de me réchauffer directement.  Je croise mes jambes en tailleur en prenant soin d'enlever mes chaussures. Le T-shirt mouillé, je suis chez moi donc je n'hésite aucunement à l'enlever pour le foutre par terre ; il ira au sale et je dévoile donc des muscles appréciables. Je ne veux pas la mettre mal à l'aise alors je fais de l'humour ; au moins j'suis dans le thème de notre... enfin du film ! Lapsus révélateur. Je grimace donc.

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Muscle saillant, muscle apparent, je joue de mes charmes inconsciemment et je me demande moi-même a quoi je joue surtout qu'elle me trouble beaucoup bien  que j'ai pas mal de rancœur. Souffrance légère à cause de toutes les questions que je me pose intérieurement. Jane me rappelle et me fait clairement comprendre que nous n'avons jamais été pote, qu'on ne le sera jamais. Je fronce les sourcils car si cela est véritable que veut-elle alors ? Un couple pour encore me briser le cœur ? Je me pose clairement plus en plus des questions presque trop existentielles.  Bon... en gros qu'est-ce que on va devenir si on n'est pas pote ? tu veux rien du tout donc pourquoi chercher mon pardon? dis-je pour jouer le béta car j'avais bien vu qu'elle voulait rester positive vis à vis de nous mais je voulais comprendre car mis à part pote, amis ... je voyais rien d'autres. Je grimaçais donc alors qu'elle me complimenta, rappelant clairement que j'étais un bon concurrent vis à vis de ce cher tarzan. A croire qu'elle ne me connaissait pas, elle s'étonnait de ma mémoire et retrouver ses marques vis à vis de mon corps retrouvé. Ses yeux devaient être heureux donc ! Un sourire, je poursuis la dégustation de ma boisson et me félicite de cette nouvelle réussite : fin gourmet dis donc pensais-je en ayant un petit rire. Je la regardais ensuite n'osant plus parler car trop obnubilé par l'avenir de ce tendre "nous deux". C'était si compliqué tout cela... il y a quelques heures, je n'imaginais guère lui reparler ... a présent, elle était chez moi mais ne voulait pas qu'on soit pote et après ce qu'ILS m'avaient fait : je ne savais pas quoi penser d'une autre relation mais en attendant, je voulais savoir ce qu'elle souhaitait au lieu de me faire clairement des millions de films qui ne servent à rien.

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