Devrais-je y aller? Je ne trouvais guère la réponse. C'était certain, je prendrais mon temps! Hier, j'avouais avoir passer à mes yeux une journée difficile car la matinée m'avait apprise qu'on ne peut pas se fier aux gens y compris les plus proches. Jane, mon ex et l'unique avec Charlie que j'avais réellement aimé... m'avait quitté mi-2015 parce qu'elle n'était pas prete m'assurant pourtant sa sincérité, derrière elle n'avait pas tardé à se mettre avec mon cousin et celui-ci qui connaissait mon amour, la représentation de la relation ou mon attachement ainsi que son idendité, n'avait aucunement hésité de tout évidence ; hier, j'avais appris cela alors que je retrouvais tout juste ma belle blonde. J'étais donc dévasté. Ils osaient tout deux tenté de revenir dans ma vie alors que hier, j'avais été clair : NADAAAA! A 20H00, je devais aller voir Jane mais j'avais été clair que je ne le voulais pas. Je choisi une alternative ; déjà, je me fis très séduisant tout comme elle l'aimait durant notre relation histoire qu'elle voit ce qu'elle avait perdu et ensuite, je partais tranquillement n'hésitant pas à me cacher au croisement, l'admirer , attristé de ce qu'elle m'a fait. Ses cheveux blonds, sa silhouette magnifique me donnait clairement le sourire, nos moments passées mais leur faute me faisait vomir. Je vis 20H00 sonner mais je n'osais pas sortir de ma cachette. C'est uniquement après 15 minutes que j'ai inspiré fortement avant de me montrer. Je marchais fièrement, un air de dédain et pleins d'arrogance. Je m'avance restant éloigné et debout alors qu'elle se trouve assise, seule ; Je ne viens clairement pas de guetter de coeur... avais-je dit sans un regard, me forçant à ne pas succomber à ses yeux dans lesquels j'aimais plonger.

Je m'approche doucement du banc où se trouve mon ex petite copine. Je montre un air clairement hautain et arrogant. J'ai tout à fait aucune envie de la voir mais quelques choses me poussent à écouter ce qu'elle a a dire, tout son baratin. Jane me regarde arriver, me mettre au bout du banc debout et bien sur, elle me pique disant que je voulais la voir un minimum. Je la regarde, plissant les yeux : Non, ça s'appelle le respect! J'allais pas te laisser attendre moi j'essaie pas de briser les gens vois-tu ! Avais-je dit piquant. Je passe une main dans mes cheveux, nerveux alors qu'elle poursuit. La blonde semble saoulée de la situation mais elle avait qu'à réfléchir. Elle me complimente et je soupire, commence déjà à m'énerver. Je lève les yeux au ciel prenant ma tete entre mes mains avant de reprendre : ça suffit des compliments à deux balles ! Dis moi donc... le barratin que tu voulais me dire ! Je soupire et m'assoit sans me coller à elle.

Je ne veux pas l'approcher. Je ne veux pas succomber, je refuse de succomber à son charme, son pouvoir fou qu'elle a toujours eu comme Charlie, me faire succomber, tomber dans les filets. La demoiselle me prit de haut comme à son habitude mais le mécontent, le tromper par une faute commise et non avoué, c'était moi ainsi je considérais qu'elle n'était pas en droit de me prendre de haut en ce jour. Je la regardais, la fusillant du regard en murmurant intérieurement de ne pas plonger dans l'océan parfait de ses yeux. Je ne répondrais meme pas ! Dis-je d'un air de dégout, en tournant le regard, continuant à montrer du mépris. Je me faisait violence car malgré tout, son charme opérait toujours et j'aurai aimé plonger dans ses bras, m'y fondre. C'était fou. J'adorais cet air de princesse cachant sa tendre fragilité. Là, je gardais le silence regardant le paysage face à nous, les quelques citoyens qui marchaient sur l'autre rue et appréciait l'air venant combler mes poumons. Tu sais j'ai souffert aussi mais je t'aimais et l'amour était assez fort pour tenter la relation, affronter que je n'étais pas prêt, que j'avais peur de vivre la tristesse à nouveau comme avec Charlie ou que tu me sépares de ce qu'on aurait accompli ensemble comme avec Eliah, je ne l'ai pas spécialement aimé cette fille mais elle m'a enlevé mon fils pourtant je t'ai tout donné ! Vociférais-je. Je me sentais saoulé de ces excuses et justifications énormément pas logiques car oui, elle tentait de me convaincre du pourquoi elle était parti mais au fond, je le savais. Le pire était le mensonge et la trahison, c'est aussi pour cela que j'en voulais plus à mon cousin mais tout de même à la demoiselle : imaginez, c'était donc plus réalisable avec lui que moi. Fierté ; elle en prend un coup. La blonde poursuivit donc en m'expliquant différentes visions. Je me tapais presque le front pour montrer ma désolation. En fait, tu attends quoi? Que je te dise ? Je t'en veux pas ne culpabilise pas .... Je soupire et me tourne vers elle, me croyant assez fort pour affronter ses yeux merveilleux. Je la fixe donc et reprend : Ne me sors pas ton baratin qu'il te faisait penser à moi! stop... tu vas essayer de me faire croire que tu aimerais reprendre notre relation maintenant, c'est ça ? Allez basta! Avais-je dit en colère, je me perdais dans mes réflexions. Je me levais, furax, et tournoyais autour du banc comme pour me détendre.

Et soudain, c'est comme si tout se bagarrait dans mon esprit. Les idées fusent, les choses se compliquent. Je ne sais quoi penser, je suis pris au piège de tout ce qu'elle me dit, de ces déclarations qui me touchent, de savoir que j'étais tant important, qu'elle avait peur de me perdre, qu'elle m'aimait tant et je sens la blonde si sincère, c'est si étrange. Je crois pouvoir aisément dire que Jamais, oh grand jamais, elle n'avait semblé si pure, si sincère dans ces propos bien que les paroles complètent les actions et elles m'envoutent surement inconsciemment avec ces yeux. Je plonge comme un débile dans ce lagon et je retombe presque dans un sentiment venu d'un lointain souvenir de nous. Ma vie semble se stopper tant je prend plaisir à me perdre et j'avance vers elle, presque inconscient de ce geste que je fais. Erreur fatale, je regrettais surement mes agissements. Durant la pause entre ces quelques paroles et explications ; de nombreux pas ont été fait. Je suis si proche, je peux sentir son souffle et bientôt, je touche son visage, balayant une mèche de cheveux alors qu'elle exprime sans honte son erreur. Je me sens à cet instant paisible mais dans un coin de mon esprit, ma haine, leur traitrise, la folie se bagarre. Je sens un fourmillement, de l'electricité dans mes membres comme représentant l'opposition de mes envies et mes émotions. Je fond sur ses lèvres et très vite, je suis réveillé par ces gestes fous. Je ressens un bienfait en l'embrassant mais je m'en veux directement. Je coupe alors net cette scène affreuse, mon erreur fatal, restant bouche bée d'avoir osé une telle chose alors qu'elle vient de tout effacer, s'énerver à nouveau et me dire clairement que je peux penser ce que je veux. Je me lève à nouveau : on dirait une girouette. Je ne sais pas quoi penser de tout ça, de ma perte d'esprit, de l'avoir embrassé alors que Jane venait de recommencer à devenir Hautaine. Perdu, je reprend : Ah je pense ce que je veux... je suis bien trop bête en fait... Ma voix est presque tremblante tant tout cela me fout mal et me trouble. Je ne pige plus rien. Je me suis pommé. En fait, dès l'instant où je m'étais perdu dans ses yeux, j'avais entendu que ce que je souhaitais du fait je n'avais relevé que le "pense ce que tu veux" et sa voix si hautaine, blasant en fait. J'avais vaguement entendu salope et si cela me blessait d'imaginer qu'elle pensait cela d'elle ou que elle croyait que moi, je le pensais, je n'en dis rien car j'étais trop pommé en vrai. Je ma rassois les jambes écartées, je pose mes coudes sur mes genoux et ma tête entre les bras, participant à un combat de pensées dans mon esprit perdu. Jane...princ... Je gloussais manquant de faire encore une erreur de débutant. Je ne sais plus quoi penser! Je m'affaisse plus encore dans mes bras, baissant plus encore la tete.

Tourbillon de folie, d'amertume, de haine ou d'amour ; je ne savais plus. Je m'étais perdu tout en sortant de cette soudaine léthargie en entendant ses mots durs. Je me suis éloigné mais bien vite, je me rassois tranquillement et fond ma tête, bien caché pour réfléchir, montrer la malaise. Inconsciemment, je n'ai pas à lever les yeux car je sens sa peine, je sens sa sincérité et qu'elle n'est pas bien ainsi je me sens clairement touché vu que je connais son caractère. J'inspire profondément et décide de me relever. Juste mon buste et rester assis, impassible à ses cotés bien que ses paroles me brisent car si je donne l'impression qu'elle me dégoute, que je la méprise mais ce n'est clairement pas le cas. Je n'embrasse pas les gens qui me dégoutent surtout quand on sait que je n'ai jamais cessé de penser à elle. Jane s'excuse alors à nouveau et je reste presque bouche bée. C'est un gros effort et je le sais. Je ne sais que faire : mon cœur souhaite l'enlever, l'embrasser, la récupérer ... mon esprit me dit de rester avec elle mais de me méfier, la raison me dit que je dois la fuir. Perdition ou folie, je ne sais plus, je suis confus et je m'arrache presque littéralement la tête. La blonde, ma tendre princesse que je haie sans le vouloir réellement depuis hier tout comme mon cousin, me demande de la regarder. Je ne sais pas si je veux retenter l'expérience. je ne sais pas si je veux fondre dans son regard, si je veux prendre le risque de me faire avoir car c'est cela ma peur de toute évidence. Je me laisse avoir pourtant et me tourne vers elle, plonge dans ses yeux comme à chaque fois depuis qu'on s'est retrouvé hier, je m'y perds et je plonge. Pourquoi? Pourquoi me fais-tu ça ? Pourquoi joue tu avec moi, avec mes sentiments qui ne disparaitront jamais malgré les souffrances que tu as pu m'apporter ? Dis-je clairement pas méchant. Juste sincère, désespéré de ne savoir l'embrouiller ou ne plus lui parler. Désespoir de savoir lui pardonner mais au final, c'est vrai que de base ; elle ne me devait rien. Elle était mon ex, elle avait le droit et sur le coup, savait-elle vraiment qu'il était mon cousin... j'en avais parlé mais on n'est énormément dans Harvard. A présent, je trouvais des excuses à son comportement ; ce n'était pas moi et pas possible que je fasse cela ... Te rend tu compte que ma jalousie, mon amour m'a fait perdre mon cousin ? enfin je sais pas si c'est ta faute, c'est lui qui est pas assez fiable, pas assez famille pour prendre les miettes tant aimées de son cousin... dis-je desespéré de l'histoire.