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« Première fois qu'on me demande de détailler une partie de jambe en l'air. » « Première fois que t’as à faire à un amnésique, non? Y’a une première fois à tout. » me contentais-je de lui répondre, un léger sourire aux lèvres. « Mh... Je dirais simplement qu'on a revisité le Kamasutra et que t'as vraiment laissé échapper un énorme cri en lâchant ton orgasme. » Je roulais des yeux. « Ça y est, t’es contente? » Malgré moi, mon sourire ne quittait pas mes lèvres. C’était facile de lui parler, et elle ne dramatisait pas la situation, ce que j’appréciais. « En tout cas, le sourire que t'avais à la fin de l'acte, prouvait à quel point t'avais kiffé. » « Oui oui bon, assez parlé de moi. C’était pour toi, que je voulais savoir. Et puis, comment ça se fait d’ailleurs que t’as oublié ta culotte? T’es repartie toute nue ou quoi? Et comment on s'est rencontré? Comment ça se fait que ça s'est fini... comme ça s'est fini? » Bah oui, en voilà des questions légitimes. Le lendemain matin — ou le soir même, ou je ne sais pas quand, en fait — elle s’était rhabillée et était repartie sans sous-vêtements sans même que cela ne la gêne? Étrange, comme nana. Étrange, mais intrigante.
Elliot & Lucky
« Mouais, je préfère quand même le toi, pas amnésique. » Que je contentais de répondre en roulant des yeux. Peut-être parce que j'aimais bien le vilain garçon que tu avais été cette nuit-là. Le mec qui n'avait pas froid aux yeux. Enfin, je pourrais juste espérer que tu retrouves la mémoire et que tu te rappelles de notre nuit parce que c'est assez frustrant quand même. Mais j'étais tout de même satisfaite, car même si tu n'en avais plus le souvenir, moi, moi je me souvenais de tous les détails et pouvais ainsi affirmer que nous avons passé une excellente nuit. « Très contente ! » Sourire carnassier sur mes lèvres montrant bien à quel point, j'étais très contente. Mais je le serais encore plus si tu retrouvais la mémoire. « Oula ralentit mec ! Une question à la fois. » Rétorquai-je en éclatant de rire. « Si tu veux tout savoir, j'ai également pris mon pied. J'ai adoré ton jeu de langue à certains endroits... » Mimant un sifflement et terminant par rire, je reprennais rapidement. « Quant à ma culotte, je suis repartie sans elle, car elle n'avait pas été à la porté de ma vue et j'avais trop la flemme de la chercher. » Je n'étais pas seulement intrigante, mais complètement folle et c'est ce qui faisait mon charme. « Nous nous sommes rencontrés en boîte, t'as commencé à m'draguer, je t'ai laissé faire. On a dansé, puis flirté et tu as ensuite proposé qu'on termine la soirée chez toi... » Tu avais clairement été cash ce soir-là et c'est ce qui m'avait plu.
« Mouais, je préfère quand même le toi, pas amnésique. » Moi aussi Lucky, moi aussi. Mais je comptais bien le redevenir, retrouver ma place — à défaut de retrouver la mémoire. La caractère revenait au galop, de ce que je pouvais constater. J’étais franc — trop, parfois, j’étais impulsif aussi, je ne tournais pas ma langue sept fois dans ma bouche avant de parler. J’avais une bonne réputation de Don Juan, assez libertin et sans attaches. J’étais un Winthrop, un vrai. Je faisais passer les potes avant les nanas, j’étais loyal envers ceux qui le méritaient et je ne me prenais pas la tête. Ça, c’était tout ce que j’avais appris en à peine trois jours, et tout ce qui me paraissait assez conforme avec ma propre personne. Cependant, Lucky restait un mystère à mes yeux, et je préférais élucider les mystères que de les garder intacts. « Oula ralentis mec ! Une question à la fois. » Elle riait, et mon sourire s’élargissait. Elle non plus, n’avait pas l’air de se prendre la tête, et ça me plaisait. « Si tu veux tout savoir, j'ai également pris mon pied. J'ai adoré ton jeu de langue à certains endroits... Quant à ma culotte, je suis repartie sans elle, car elle n'avait pas été à la porté de ma vue et j'avais trop la flemme de la chercher. Nous nous sommes rencontrés en boîte, t'as commencé à m'draguer, je t'ai laissé faire. On a dansé, puis flirté et tu as ensuite proposé qu'on termine la soirée chez toi… » D’accord, donc elle n’était pas la seule à ne pas avoir froid aux yeux. « Est-ce que tu veux terminer celle-ci aussi chez moi? » Elle avait déjà loupé son entretien, et ma compagnie n’avait pas l’air de lui déplaire. « Tu sais, histoire que je retrouve la mémoire. Ça débloquerait peut-être quelque chose, qui sait? » Je lui adressais un sourire joueur, assez évocateur. Je n’attendais plus qu’elle pour savoir ce que je ferais de ma soirée.
Elliot & Lucky
Ah ben voilà, chasser le naturel et il revenait tout de suite au galop. Je lâchais un rire face à ta réponse on ne peut plus direct. Peut-être que tu avais raison, peut-être que ma compagnie, aussi folle soit elle, pourrait débloquer quelque chose chez toi. T'agrippant toujours, je faisais mine de réfléchir. « Tu ne serais pas devenu accro inconsciemment ? Tu sais ton subconscient serait un peu accro à ma compagnie et il te le fait savoir même si ton cerveau n'est pas en mesure de t'aider à t'en souvenir. » Mais qu'est-ce que je racontais là ? Moi-même n'en avais aucune idée en fait. Je me mettais juste à rire de ma propre connerie. Parfois, je devrais apprendre à me taire, ça fera des vacances à tout le monde. « Non sérieusement, on fera quoi ? Genre chercher ma culotte, bavarder, apprendre un peu plus sur l'autre et... Dormir ? » Toujours dans la provocation, toujours. D'ailleurs, je faisais semblant de ne pas connaître tes intentions presque explicites et surenchérissais. « T'es sûre de pouvoir me supporter ? Il paraît que je parle trop. » Je n'étais pas insupportable bien au contraire, j'avais tendance à contaminer mon entourage avec ma bonne humeur. « Tu dormiras sur le canapé alors ? » Que je demandais en jouant les innocentes. C'est limite si je ne m'étais pas effondré de rire jusqu'aux larmes, vu ta tronche. Je n'en pouvais plus de mes bêtises. « Ben écoute, c'est si gentiment proposé, alors pourquoi pas ? Je ne voudrais pas te briser le cœur en refusant et surtout, si ça peut t'aider à retrouver la mémoire. » Je prenais des airs de supériorité, le genre de fille qui se la jouait reine du monde, vous voyez un peu ? C'est aussi le genre de fille que je détestais par-dessus tout. Heureusement que je n'en faisais pas partie et que là, je ne faisais juste que jouer ce rôle pour te taquiner.
Accro, moi? Ça m’étonnerait. J’étais plutôt désinvolte et de passage dans la vie des femmes, à ce qu’on m’avait pour l’instant dit. « Qu'est-ce qu'on fera? Mhm… » fis-je donc mine de réfléchir. Quoi? Il fallait que je sois un minimum crédible. « Ouais, dormir, ça me paraît pas mal. A moins que… » Que quoi? « Tu sais, peut-être que la recherche de ta culotte va nous garder éveillés toute la nuit. » Est-ce que je pouvais la supporter? « Girl, je supporte une totale perte d’identité. C’est pas toi qui va me faire peur. » Et puis, ça m’dérangeait pas tant que ça, de parler avec elle. J’étais plutôt sociable et j’appréciais la compagnie, d’autant plus quand celle-ci était féminine. « Comment ça se passe si j’ai pas de canapé? Tu oserais me laisser dormir par terre alors que tu occuperais mon propre lit? » Elle me faisait drôlement sourire. Et suite à sa dernière remarque, je fis mine d’être totalement sérieux. « Bien sûr, c’est pour les bienfaits de la science et de mon cerveau uniquement ! »
Elliot & Lucky
« À moins que quoi ?. » Te questionnai-je curieuse d'entendre ton idée. Sourcils froncés à ta réponse, je ne pouvais empêcher un rire traverser mes lèvres. « Et tu vas m'dire que ta chambre fait la moitié de ton appartement ? » Par contre, si tu pensais avoir à faire à une fille calme, timide, réservé, tu te trompais sur toute la ligne, parce que la fille que tu avais en face, était capable de te faire suer. Au sens propre du terme évidemment. Évitons les sous-entendus pervers please. D'ailleurs, pour te provoquer, j'avais fait allusion au fait que tu allais dormir sur le canapé et moi, sur ton lit. Ta réponse me faisait sourire tandis que je hochais la tête positivement, comme pour appuyer tes propos. « Évidemment que j'oserai. J'en serais même capable. » Que je répondais en toute franchise sans démordre de mon sourire, le regard taquin. « T'es même pas crédible avec ton air faussement sérieux, même le ton de ta voix te trahit. » Que j'avouais en éclatant de rire. « Déjà, pour que je te prenne au sérieux, faut que tu vires t'es yeux de mon décolleté et ensuite, ouai, j'pourrais peut-être croire que t'aimerais juste dormir. » Déclarai-je assez cash et jouant néanmoins sur la provocation. Peut-être que finalement, cette journée allait me plaire.
« Et tu vas m'dire que ta chambre fait la moitié de ton appartement ? » Mon appartement ? « T’es sûre que t’es déjà venue chez moi ou tu mens juste pour que je passe un peu plus de temps à ton bras ? » Non parce que j’avais pas un appartement, mais une putain de villa. Merci papa et maman pour ma vie de luxe. « Évidemment que j'oserai. J'en serais même capable. » Tellement immense qu’en fait, même si je n’avais pas de canapé et qu’elle devait prendre mon lit, ça ne serait pas grave car j’avais genre cinq autres chambres libres prêtes à m’accueillir. Mais j’me contentais seulement d’hausser les épaules. Il fallait peut-être que j’arrête de me vanter. Donc je gardais mes lèvres scellées, pour une fois. « T'es même pas crédible avec ton air faussement sérieux, même le ton de ta voix te trahit. » « Au moins j’essaie, j’ai le droit à des points bonus pour ça, non ? » « Déjà, pour que je te prenne au sérieux, faut que tu vires t'es yeux de mon décolleté et ensuite, ouai, j'pourrais peut-être croire que t'aimerais juste dormir. » Je roulais des yeux. Au moins, ils ne seraient pas sur son décolleté et elle arrêterait de se plaindre. « C’est si dur à croire ? Ca fait seulement deux jours que je suis sorti de l’hosto, je suis crevé, c’est dur de perdre la mémoire, c’est fatiguant. » Petits yeux de chien battu qui a besoin qu’on le caresse et qu’on le félicite pour son dur labeur inexistant.
Elliot & Lucky
Mine choquée, je te regardais avec de gros yeux. « J'ai l'air d'avoir une tête de menteuse ? » Que je te demandais en repensant soudainement à ce que tu venais de lâcher comme bombe. « Attends une seconde ! Si on n’était pas chez toi, ça veut dire qu'une autre personne est en possession de ma culotte. Et ça veut dire qu'on ne la trouvera pas chez toi ! Du coup, je peux lui dire adieu parce que t'as aussi perdu la mémoire et qu'on ne saura jamais chez qui tu m'as emmené ce soir-là.. » Et si ma culotte n'était pas chez toi, ça veut dire qu'une autre personne allait se poser des questions dont elle ne trouvera jamais les réponses. Heureusement qu'il n'y avait pas mon prénom marqué dessus sinon bonjour les problèmes. « Et du coup, on a plus besoin d'aller chez toi non ? » Esquissai-je maline et sur un ton provocateur. « À moins que... » Me plaquant soudainement devant toi, je commençais à marcher à reculons. « À moins que tu tiennes vraiment à ce que je vienne juste... Dormir. » Déclarai-je en riant. Je fronçais néanmoins les sourcils à ta dernière réplique assez... Mensongère. Nawak mec ! « Mais oui, mais oui... Dis-moi en même temps que tu veux un massage, ça ira plus vite. » Dis-je en éclatant de rire et en agitant mes doigts comme pour te montrer que j'en était une experte. Oui c'est vrai et tu pourrais en devenir très vite accro, ce qui ne serait pas très bien en soit. Non mais je délirais là à te proposer un massage, me prends pas au sérieux please. En attendant, je marchais toujours à reculons et j'étais sur le point de me prendre un poteau.
« J'ai l'air d'avoir une tête de menteuse ? » « T’as un air de vicieuse. » me contentais-je de répliquer. C’est vrai, elle avait l’air maligne. Des airs innocents mais la capacité de retourner tout genre de situation en sa faveur. « Attends une seconde ! Si on n’était pas chez toi, ça veut dire qu'une autre personne est en possession de ma culotte. Et ça veut dire qu'on ne la trouvera pas chez toi ! Du coup, je peux lui dire adieu parce que t'as aussi perdu la mémoire et qu'on ne saura jamais chez qui tu m'as emmené ce soir-là.. » J’haussais vaguement les épaules. « J’sais pas quoi te dire à tout ça. J’aimerais te dire que je peux t’emmener exactement au même endroit qu’où est ta culotte, mais en réalité je sais pas où c’est ça. » Est-ce que c’était mon genre d’emmener des filles autre part que chez moi pour leur voler un bout de leur vertu? « Et du coup, on a plus besoin d'aller chez toi non ? » J’allais donc secouer la tête, mais elle me devançait : « À moins que... » Hm? Un contre-argument en ma faveur? Elle se postait devant moi sans pour autant stopper sa marche, maintenant à reculons, et je souriais à cette scène. « À moins que tu tiennes vraiment à ce que je vienne juste... Dormir. » J’arquais un sourcil, l’air innocent à mon tour. « On comptait faire autre chose, pour toi? » « Mais oui, mais oui... Dis-moi en même temps que tu veux un massage, ça ira plus vite. » « C’est si gentiment proposé. » dis-je en la ramenant rapidement contre moi, effectuant un mouvement d’esquive vers le côté pour lui éviter de s’encastrer dans un poteau qui la menaçait dangereusement alors qu’elle faisait l’enfant face à moi. « T’es une gamine. Mais j’t’aime bien. » finissais-je par lâcher, comme si de rien n’était. J’étais toujours un peu trop honnête. Parfois ça m’apportait du bon, parfois ça créait des situations conflictuelles ou embarrassantes. Peu importe, au final, ce n’était tout simplement pas dans ma nature de retenir mes mots derrière mes lèvres.
Elliot & Lucky
Donc je donnais cette impression ? Mh, pourquoi pas, je n'étais pas du genre à me cacher derrière un visage d'ange, c'était moi là et tout le temps, mais je n'étais pas pour autant sainte, car il arrivait des moments, où moi aussi je lâchais prise, où j'explosais comme une bombe. Personne n'était parfait, on avait tous un côté dark, mais le mien ne dominait juste pas mon côté jovial. « Je suis pleines de surprises, tu découvriras peu à peu ma personnalité... Je suis une montagne russe tu sais. » Et donc très imprévisible et impossible à cerner totalement. « Malheureusement, j'vais devoir faire le deuil de ma culotte. » Plaisantai-je un semblant d'air super triste de la life. Je me reprenais en laissant filer un rire entre mes lèvres. « Non non, pour moi c'était clair, on comptait juste dormir. » Que j'assurais en me mettant à marcher à reculons. Oui j'avais l'air d'une petite gamine comme ça, mais c'était mignon non ? Et puis d'un coup, je me retrouvais attirée dans tes bras, à l'abri du poteau que j'avais failli me manger. Mordant ma langue, je grimaçais en mode désolée. « Oupss ! Merci. T'es mon héros. » Fulminai-je en remerciant ton geste. Et à ton tour, tu me traitais de gamine avant de rajouter que tu m'aimais bien. Un sourire colgate illumina alors mon visage, touchée par tes mots. Tu me tendais une perche que je ne pouvais m'empêcher de prendre et de te la renvoyer à ma façon. Ma paume tapotait doucement ton torse alors que mes yeux fixaient les tiens. « Ah ah ah tu viens de dire quoi là ? Que tu m'aimes bien ? » Faisant exprès de bien répéter tes mots, je rajoutais une couche. « Qu'est-ce que j'avais dit déjà ? Mh... Accro c'est ça ? » Oui, que t'allais finir par devenir accro si on continuait à se voir. Parce qu'elle était comme ça Lucky. Attachante et bonne a souhait même si actuellement, niveau confiance en soi, c'était zéro point zéro.
[...] La soirée s'était plutôt bien déroulée, nous avons commandé des pizzas et comme toujours, pour moi c'était une grande pepperoni, forever. Nous avons appris quelques informations croustillantes concernant l'un et l'autre et nous voilà à présent allongés sur ton lit, sur le pont de dormir. Et vous savez quoi ? J'appréciais le fait que tu veuilles juste dormir et non uniquement passer sur mon corps. Tes bras m'enveloppaient comme si des ailes me couvraient de protection et peu à peu, je gagnais le sommeil, m'abandonnant ainsi, dans les bras de Morphée.
Hj: on peut archiver là si tu veux
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