Après plusieurs verres et discussions animées, Emrys me demandait si je voulais sortir prendre l'air et marcher un peu. Je n'étais pas contre. Je sentais bien l'alcool me monter à la tête et faire descendre la température allait m'aider à dessaouler un peu. Je n'étais pas ivre non plus, mais pompette quoi. J'avais conscience de ce que je faisais, mais je ne prendrais pas la voiture. « Je peux mais je suis pas sure de ne pas m'endormir ou être raisonnable dans les manœuvres » Et lui non plus. Je souriais, me rappelant amèrement que les deux dernières fois que j'étais entrée ivre dans une voiture avec des personnes dans le même état que moi, nous avions fini à l'hôpital. Je lui proposais alors de rentrer à pied avec moi et de rester à la maison pour prolonger la soirée. Il pourra finir sur le canapé s'il veut, c'est pas un souci. « Si tu es sur sur que je ne te dérange pas ? pourquoi pas... » - « Si tu me dérangeais, je serais partie depuis longtemps » que je lui confiais en riant.

Important : ne pas faire de bêtise ! Quand elle proposa que je rentre chez elle, je vis la proposition comme une bonne proposition pour ne pas créer un incident en rentrant. Je marchais donc à ses cotés alors qu'elle m'assurait resté car elle le souhaitait. j'eus un sourire. Je reprenais : Bien, donc je te suis ma belle ! Je la suivais donc et dans alcoolémie folle, j'osais ce que je ne faisais habituellement pas avec une presque inconnue, je la prenais par l'épaule tel un couple, ici couple d'un soir de beuverie : Ton canapé, il est cool j'espère ? Dis-je aimant le confort à présent mais me faisant souvent des virés dans des canapés ou des sols affreux.

On se mettait en route, abandonnant la voiture du jeune homme là où elle se trouvait pour marcher en direction de mon appartement. Si je lui proposais de dormir sur le canapé, c'est que sa compagnie m'était agréable et qu'une certaine confiance c'était installée naturellement. Il pouvait passer la nuit à la maison, avec grand plaisir. « Bien, donc je te suis ma belle ! » Je souriais comme une débile et contre toute attente, voilà qu'il passait son bras sur mes épaules me rapprochant de lui au passage. De nature tactile, ça ne me dérangeait pas, mais disons que ça me laissait présager certaines choses une fois à la maison. « Ton canapé, il est cool j'espère ? » J'haussais les sourcils. « Mon canapé, c'est le meilleur de Boston voyons ! » Il était confortable, moelleux et tout ce qu'il voulait. Il allait passer une bonne nuit. Je passais mon bras dans son dos pour parfaire la "position" de marche et rapidement, nous arrivions à mon appartement. Limite, j'avais au un peu le temps de dessaouler et c'était pas plus mal. J'ouvrais, je laissais mes chaussures à l'entrée d'un geste vif et je filais pieds nus dans la pièce de vie. Je commençais à me défaire de mon manteau et j'attrapais le sien par la même occasion. « J'te présente mon canapé de compet » que je dis en riant, enlevant les quelques coussins de décoration dont il n'allait pas avoir besoin. « Tu veux un verre ou ça va aller ? » Un verre pour la nuit ?

Nous arrivons bientôt chez la demoiselle. Elle enlève ses chaussures dans son entrée et je fais de même pour ne pas salir, pensant respecter les règles de sa demeure. Souriant, j'aperçois le fameux canapé et la demoiselle me le présente comme un canapé au top, limite une voiture de course. Je ris : Bien dis donc tu l'adores ton canapé ! Je souris et ose sans gène me poser dessus, crevé de cette énorme beuverie non habituelle. Là, je regarde la demoiselle m'offrant un nouveau un verre et me contente de dire : je ne sais pas si c'est raisonnable tu sais ? ! Je m'esclaffe légèrement.

Bras dessus, bras dessous, nous arrivons à mon appartement rapidement. La route était sympa, ça nous a permis de discuter et de rire un peu plus. Cela nous a permis de dessaouler aussi, ce qui n'était pas plus mal. Rapidement, nous arrivions chez moi et comme par habitude, j'enlevais mes chaussures dans l'entrée, ne supportant plus d'être sur mes talons hauts. J'étais amusée de voir qu'il faisait de même. Certainement une règle de politesse, mais à vrai dire, il aurait pu garder ses chaussures sans souci. Je lui présente mon canapé et je lui en parle comme si c'était l'endroit où il fallait se trouver pour se sentir bien. Et vous voyez, c'était le cas. « Bien dis donc tu l'adores ton canapé ! » Je riais avec lui et je le laissais s'asseoir dessus pour constater qu'il était moelleux. Par habitude, je lui propose un verre. C'était la question que je posais à mes invités de manière générale. « Je ne sais pas si c'est raisonnable tu sais ? ! » Je ris, il n'avait pas tort. « Tu crois ? Pourtant, on est en grande forme... » que je lui glisse en riant. J'allais chercher une couverture dans le placard et je revenais pour la poser à ses côtés sauf que je me prenais les pieds dans le tapis et que je me retrouvais penchée au dessus de lui, une main maladroite sur sa cuisse pour me réceptionner comme je le pouvais. Oups, ma maladresse aura raison de moi un jour. Aussi gênant que cela puisse être, je ne pouvais m'empêcher de sourire d'amusement. « Tes lèvres sont sympas » Phrase de merde, faut croire que je n'avais pas totalement dessaoulé.

Incongru, j'étais sorti d'un rendez vous pro pour finir dans un rendez-vous perso avec la même personne et on terminait à la limite du trop alcoolisé. Arrivés chez elle, je m'affalais sans honte dans son canapé tandis que la belle partait à la recherche de je ne sais quoi, revenant les bras chargés d'une petite polaire, couette et oreillers : elle manqua alors de me tomber dessus, collant presque trop ses lèvres pulpeuses aux miennes. Sa remarque attisa mon rire et très vite, je n'hésitais pas à répondre : tu es sur ? tu veux surement vérifier à nouveau ? dis-je d'un clin d’œil presque trop coquin. Je me jetais alors sur ses lèvres en la gardant sur moi, n'ayant pas peur de jouer un tout petit peu avec le feu.

On arrivait à la maison et je le laissais s'installer sur le canapé. Après tout, c'est là qu'il allait dormir cette nuit. Je lui proposais un nouveau verre par politesse et il est vrai que ce n'était pas vraiment une bonne idée. Nous étions assez alcoolisés comme ça. J'allais finalement chercher une couverture et le reste dans mon placard pour qu'il puisse être à l'aise pour la soirée. Le truc, c'est qu'avec mes deux pieds gauche, je me prenais les pieds dans le tapis et je m'écroulais lamentablement sur lui. Et, je vous assure que ce n'était pas fait exprès. Mes lèvres touchaient rapidement les siennes, ma main prenait appuie sur sa cuisse et, je venais lui sortir la pire phrase d'accroche du monde, déclenchant son rire. Je ne pouvais pas rester sérieuse face à la situation, mais mon attention fut rapidement happée par le regard envoûtant du jeune homme. « Tu es sur ? tu veux surement vérifier à nouveau ? » Un clin d’œil histoire d'attiser ma curiosité et d'un hochement de tête délicat, mon sourire s'étirait en le regardant. Est-ce que j'avais envie d'y goûter ? Oui. Sans avoir le temps de venir à lui, c'est lui qui vint à moi pour joindre nos lèvres et m'embrasser, je ne pouvais que répondre à ce baiser, en y ajoutant plus de fougue. Sans le quitter, je me redressais, remontant légèrement ma robe pour pouvoir m'asseoir à califourchon sur ses genoux. « Si tu n'aimes pas le canapé, il y a mon lit... » que je lui glissais entre deux baisers. Comme quoi, ma maladresse avait du bon.

Poussées et envies étranges, désirs sensuels, soudainement, je me prend au jeu de la séduction avec la brunette. Je suis alcoolisé et pour cause, les nombreux cocktails enchainés au bar malgré la fraicheur du soir, je reste légèrement pompette. Assis en mode gangsta sur son canapé, la belle me séduit du regard et je joue, la tentant, cherchant à ce qu'elle me laisse gouter à ses lèvres et bien sur, je ne résiste guère. J'approche, dégustant ses belles lèvres pulpeuses tandis qu'elle approfondie le baiser. Je l'aperçois alors encore plus sensuelle, levant sa robe pour venir se mettre à califourchon sur moi et sans honte, je plaque mes mains dans le bas de son dos avant de glisser et presque attraper ses fesses bien musclées. Je l'embrasse à nouveau alors qu'elle m'accorde que son lit peut être une bonne suggestion. Je lui fais un clin d’œil et reprend notre étreinte fougueuse en embrassant sa peau douce, son cou me laissant porter par mes envies et non par mon esprit raisonnable. Je la plaque ensuite sur le canapé et glisse sur son corps pour embrasser son cou, le haut de sa poitrine avant de la regarder, joueur, coquin et malicieux ; Peut -etre que tu préfères aller dormir ?! Je ris lègèrement, fier.

Autant Emrys semblait être un homme calme, autant quand il laissait sortir la bête en lui, c'était excitant. Ma maladresse avait du bon. Il suffisait que je trébuche sur lui pour que tout se décoince. Me voilà à l'embrasser pour goûter ses lèvres et autant être sincère : j'en redemandais. Lui aussi d'ailleurs. C'est bien pour cela qu'il était venu chercher mes lèvres. Je lui rendais son baiser en y ajoutant de la fougue, redressant ma robe pour pouvoir m'asseoir à califourchon sur ses genoux sans problème. Ses mains baladeuses se promènent sur le tissu de ma robe caressant alors mon dos avant de s'arrêter sur mes fesses. Voilà qui était excitant et qui laissait présager une nuit productive. D'ailleurs, en parlant de ça... Si mon canapé n'était pas à son goût, je le laissais essayer mon lit sans souci. Un clin d’œil pour valider l'offre, mais pas le temps de parler. Ses lèvres dérivent dans mon cou tandis que je tire sur sa chemise pour la déboutonner. L'un de mes bras vient entourer ses épaules alors que je me retrouve rapidement allongée sur le canapé, sous ce bel homme qu'était Emrys. J'étais chanceuse ce soir et je ne pouvais que remercier mon boulot. « Peut-être que tu préfères aller dormir ?! » qu'il me glisse alors que ses lèvres s'affairent sur ma peau. Je tends mon cou pour lui laisser toute la place qu'il désire, un sourire aux lèvres. « Je ne crois pas avoir dit que j'étais fatiguée... » Bien au contraire. « À moins que tu n'essaies de te défiler ? » J’espérais bien que non. Je dois dire que mon excitation montait en flèche ces derniers temps. J'étais très réceptive et tout arrêter maintenant, ça pourrait devenir frustrant.

Joueur, je me délectais de mon petit coté malicieux à la faire patienter car ça sentait clairement le dérapage et je n'en avais presque plus peur du tout à présent d'où mon tendre et sensuel jeu. La belle brunette m'annonce ne pas avoir parler de fatigue avant de me défier, en insinuant que je me défile alors je ris, presque trop jaune et je la fait pivoter pour l'attraper au mieux me mettre debout. Avec rage, je la colle contre un mur, tenant fermement ses jambes et j'embrasse son cou. Je me délecte de son odeur et très vite, nous partons dans une folle danse sensuelle. Nous passions la nuit ensemble et plusieurs fois, nous fîmes mutuellement notre bonheur profitant du plaisir charnel ensemble sans honte aucune... quitte à en éveiller plus d'un en dessus ou en dessous.