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California, land of love and pain - Abslan

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California, land of love and pain


Ce qui devait arriver, arriva... Restant distant, silencieux, je la regardais perdre contrôle à mon plus grand désarroi. Mais je m'y attendais, je m'étais préparé à son énervement, ses reproches amplement justifié et même à prendre un ou deux coups qui auraient été mérité également. C'est pourquoi j'ai retardé l'échéance le plus possible. Les regards en notre direction, surtout en la mienne, étaient fortement accusateur mais je n'en avais que faire, celui qui me choquais le plus, c'est le bleuté de la jolie rousse que je n'avais jamais vu comme ça.

" Bien sur que si j'allais te le dire ! ", haussais-je le ton aussi pour me mettre à son niveau. " Y a eu ce moment après le bowling mais tu t'es livré sur ton mal être, je n'allais pas en rajouter ! Et cette semaine, ta complicité avec ma mère... Je ne voulais pas gâcher ce moment ! Je te promets que j'allais t'en parler ! ". Elle enchaîna par la suite sur l'éventualité que je recommence une fois de retour à Boston. " Arrête Abso' ! Tu crois vraiment que je t'aurais présenter à ma maman toute cette semaine si je voulais revenir avec une autre après ? "

Mais là n'était pas franchement la question et d'ailleurs, son absence de réponses ou plutôt, ses cris en guise de réponses furent douloureux, cela me faisait mal de la voir comme ça et encore plus de savoir que c'était moi le responsable. Extériorisant sa colère, Absolem avait beaucoup de mal à se contrôler, explosant une poubelle au passage ou encore, invectivant une demoiselle sans raison. Elle passait devant moi alors que les larmes commençaient à perler sur ses joues. Je la suivais mais fut stopper par le même agent de sécurité qui l'avait interpellé. " Je ne suis pas sûr qu'elle veuille vous parlez monsieur ". Repoussant son bras, je lui fais savoir qu'il ferait mieux de se mêler de ses affaires alors que je rejoignais la rousse près de la baie vitrée. Posant ma main sur son bras, elle se recula très vite et me fusilla de son regard humide. " Si tu savais combien je m'en veux Absolem, ça me ronge de l’intérieur. "

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Absolem n'entendait rien des explications formulées par Alan. Elle hurlait, s'agitait et montait en décibels de seconde en seconde. La rousse se sentait trahie, rien ne pourrait actuellement la calmer, mise à part de la distance. Effectivement, en s'éloignant près de l'immense baie vitrée de l'aéroport, la Dunster avait laissé son chagrin s'échapper tout en reprenant son souffle avec difficulté. Tout s'emmêlait dans sa tête. Elle se demandait si c'était la seule fois où il avait fauté, si cela se reproduirait et surtout si elle allait pouvoir faire face à cette situation. Pour le moment, elle voulait juste rentrer chez elle et s'y enfermer pour une durée indéterminée. Son instant de solitude fût très vite interrompu par un geste d'affection du Mather, ce qui la fit sursauter et reculer. Elle ne pouvait plus croiser son regard, ni sentir ses mains sur elle, c'était impossible et douloureux. Absolem ruminait et était en train de se transformer en sorcière " Bah pourvu que ça te bouffe totalement et que t'en crève " avait-elle lâché sans réellement le penser, par pure vengeance et méchanceté. Le front collé à la vitre, la belle observait la surface se troublait sous son souffle, attendant impatiemment que l'embarquement démarre. Fort heureusement, dans son malheur, l'avion était fin prêt à les accueillir. La demoiselle avait alors fait demi tour avec son terrible regard d'acier " J'veux plus rien savoir, cherche pas " avait-elle chuchoté avant d'aller récupérer son sac à main pour  présenter séparément son passeport à l'hôtesse. Elle traversa ensuite un long couloir avant de pénétrer dans l'avion, échangeant sa place contre un homme choisi au hasard. Non, elle ne pouvait pas passer plusieurs heures à côté de son petit ami qui tenterait de s'excuser de nouveau. Et tant pis pour lui s'il était en flippe ! Plusieurs longues minutes plus tard, après avoir croisé le regard attristé de son amant, l'avion avait décollé, les ramenant vers Boston. Absolem avait ressassé toute cette confession sans s'arrêter, maudissant cette fille qui n'avait vraisemblablement aucun respect pour les couples. Une fois le voyage terminé, l'israélienne s'était assurée de ne pas rencontrer Alan, fuyant le plus vite qu'elle pouvait tout en se planquant afin de récupérer ses bagages. Finalement, Absolem n'était plus aussi sereine qu'à l'aller sur le futur qu'elle s'imaginait avoir avec l'américain. Non, désormais, elle se sentait bien seule sur son chemin.   
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Que j'en crève... Des mots difficiles à avaler sortant de la bouche de l’israélienne mais néanmoins compréhensible. Peut-être que je les mérite d'ailleurs. D'un début de semaine placé sous le signe de la bonne humeur en Californie, nous la terminons par une menace de mort. La discussion est close, je lui laisse de l'espace, le temps de redescendre un peu. Je constate même qu'elle change de place pour ne pas me côtoyer durant le vol. Un voyage qui fut long et pénible, passant mon temps à me questionner. Aurais-je dû l'avouer ? Pourquoi je ne lui ai pas plutôt menti ? Non ce ne serait pas juste. D'un coté, je me sens libéré de ce poids que je traînais depuis bien trop longtemps, je dois juste en assumer les conséquences dorénavant. Espérant court-circuiter Absolem au niveau des bagages, j'eus un mal fou à l'apercevoir et ne la vis que lorsqu'elle se dirigeait vers la sortie. "Abso' !", m'écriais-je alors qu'elle grimpait déjà dans un taxi. "Absolem attend ! ", continuais-je à toute voix en tapant sur l’arrière du taxi pour que celui-ci s'arrête. Mais il n'en fit rien et je ne pus qu'apercevoir le véhicule s’éloigner, emportant avec lui mes derniers espoirs de parler à nouveau avec ce qui était ma petite-amie jusqu’à aujourd'hui.

- END -

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