Echo&Abel —• Elle fait partie de ce genre de filles qui, en claquement de doigt, peu avoir n'importe quel mec à ces pieds. Physique avantageux, maitrise parfaite du domaine, savoir faire, facilité d'adaptation, c'est simple pour elle, d'avoir un mec. Mais je ne fais pas partie de ces puceaux, de cette classe d'empoté qui vont dire oui à tous ces mots, à toutes ces demandes. C'est moi qui mène le jeu, c'est moi qui décide si j'en ai envie ou non. J'ai toujours eu un faible pour les filles avec du caractère, celle qui ne se laisse pas faire, qui veulent aussi contrôler, les filles avec du répondant, prête à te mettre un gifle si tu fais une connerie. Et Echo, c'est ce genre de fille. Je crois que c'est pour ça, que ça devient intéressant. Que j'ai envie de patienter encore un peu. J'voulais pas la rejoindre, tout à l'heure, avoir un mec à côté de moi, c'est loin d'être mon délire, peut-être qu'elle si, je ne sais pas, mais moi, non merci. J'suis plus du genre possessif, à vouloir gérer la situation, à vouloir être le seul à y avoir droit, ne pas partager, limite égoïste, ouais. Bref, j'attrape le livre qu'elle me tend, je tourne les pages, unes à unes, levant mon doigt majeur en sa direction quand elle me demande si je sais lire. Je m'attarde sur ce livre comme je vais m'attarder sur elle, écoutant sa proposition d'une oreille attentive. D'un coup, je referme le livre, plongeant mon regard dans le siens. "Tu crois vraiment que mon imagination n'est pas suffisante ? Que j'ai besoin d'un livre ? Tu me connais très mal, Echo." Un sourire sur le coin des lèvres, je m'approche d'elle, le livre en main que je repose sur son étagère, je presse doucement mon corps contre le sien, la plaquant contre cette fameuse bibliothèque. Puis, je me décolle de quelques centimètre, laissant mon index se poser contre ces lèvres, descendant le long de son menton pour se frayer un chemin le long de sa nuque, glissant délicatement entre sa poitrine pour terminer sa course entre ces cuisses. "Il n'y avait rien d'assez intéressant, dans ce livre, tout le monde aurait pu y penser." Mais moi, j'ai d'autres idées, des idées bien plus grandes, bien plus belles... •

@D. Echo T-Leone

« Ouais, j'crois que t'as besoin d'un livre. » Prouve moi le contraire. Prouve moi que je me trompe sur toi. Parce que j'pense que t'as toutes les meufs que tu veux et que tu viens me faire chier moi. Alors vas sauter n'importe quelle chienne que tu peux avoir rapidement et laisse moi tranquille. Tape toi la bibliothécaire même. Je m'en fiche. Parce que j'peux avoir qui je veux moi aussi, parce que si on avait fait un concours, j'suis certaine que je t'aurais battu à plate couture. Si tu avais aimé le jeu, c'est ce que l'on aurait fait pour mon dernier défi. Mais tu as tellement peur de perdre que tu préfères tenir toutes les ficelles. Je n'ai pas le choix : c'est attendre ou ne pas entrer à la mather. J'pourrais en avoir rien à foutre de cette confrérie, mais ce n'est pas le cas. Mais il commence à m'agacer. Et quand je m'agace, je me moque, c'est plus fort que moi. Sans exprimer une grande joie, je le laisse s'approcher de moi, se coller, parcourir mes lèvres du bout du doigt et continuant le chemin sur ma peau jusqu'entre mes cuisses. J'aime quand les hommes font le premier pas, c'est plus fort que moi. Je hausse les épaules, baillerais presque à ce rapprochement pour lui montrer que mon attente a été suffisamment longue Mais mon bassin se rapproche du sien sans que je ne le contrôle. C'est une pulsion animale, je n'y peux rien. Les épaules toujours bien ancrées contre l'étagère. Mes yeux suivent le parcoure de son doigt comme s'il avait laissé une trace sur mon corps. Les cheveux me tombent sur le visage alors que je croise les bras dans mon dos. « En fait, c'est que tu ne sais pas lire, avoue le... Parce que moi, les bouquins, ça m'a toujours grave excitée.» Et je me marre, relevant les yeux vers lui, trop soumise pour être réelle. J'ondule une seule fois mon bassin contre le sien, tâtant le terrain, observant les réactions. Mes doigts se délient pour s'accrocher à ses hanches sous le tissu. T'es chaud Abel, ça, tu ne pourras jamais le cacher. Je laisse mes empruntes sur sa taille et remonte autour de sa cage thoracique, sous ses bras, puis son dos, contre ses omoplates. Doucement, les mains symétriques. Et d'un coup sec, je retire le t shirt, le faisant passer par dessus sa tête, le laissant tomber au sol.

@Abel I. Galinha  

Echo&Abel —• Et c'est maintenant que ça va devenir intéressant. Je n'ai jamais eu besoin de livre, mon imagination est peut-être la seule chose qui m'appartient vraiment dans ce monde, la seule chose à laquelle je peux encore m'accrocher. Je pourrais lui écrire un millions de scénario sur ce qui aurait pu se passer ici, une centaine d'idées sur ce que j'aurais pu faire à son corps. Un livre, j'en ai pas besoin, j'ai juste besoin d'elle, de son corps, et de ces envies, de ces pulsions qu'elle va vouloir assouvir. Bestiales, sauvages, animales, nous sommes du même genre, ce genre de personne qui aime avoir le contrôle, qui peuvent avoir tout ce qu'il désire, toujours attiré par l'inaccessible. Elle est comme moi, et c'est peut-être pour ça, que j'aime le fait qu'elle ne se laisse pas faire. Alors je joue avec elle, laissant mon doigt se frayer un chemin le long de son corps, la laissant attendre, montant le plaisir, je regarde sa réaction, j'analyse chacun de ces mouvements, de ces gestes, et même si elle veut me faire croire qu'elle ne désire rien, qu'elle n'en a pas envie. Son corps la trahi. Elle en a envie, autant que moi, sauf qu'elle est tout aussi têtue. "Et les rats de bibliothèque, c'est ce qui m'a toujours excité, personnellement..." C'est pas vrai, mais qui ici en a quelque chose à foutre ? Elle n'attends pas, non, elle laisse ces mains se balader sur mon corps, allant même jusqu'à m'enlever mon t-shirt qui tombe comme une plume sur le sol, m'arrachant un sourire. Jouons maintenant, je crois qu'il est temps. D'une main, je viens tirer sur son décolleter, laissant glisser sa robe le long de ces épaules, l'arrêtant au niveau de son ventre, je regarde la vue qu'elle avait à m'offrir. "Plutôt pas mal..." Haussant les épaules, comme si ça ne m'impressionnait pas, je viens glisser une main entre les cuisses de la jeune femme, se frayant un chemin sous la robe, effleurant du bout des doigts le bout de tissu qui protégeait son intimité. Elle me pensait pas joueur, désormais, elle va comprendre qu'elle m'a sous estimé, et que l'endroit où on se trouve ne me dérange pas, loin de là même. Adrénaline, excitation, c'est ce que je recherche, c'est ce pourquoi je suis là, avec elle. •

@D. Echo T-Leone

Les rats de bibliothèque ? Il baise des intellos lui ? Ça m'étonnerait ! A moins que ce genre de filles ne soient des vrais nymphos, mais vraiment, j'en doute. Ou alors, il aime ce genre d'inaccessible, ces filles qui passent leur vie le nez plongé dans les livres. « C'est pour ça la bibliothèque alors... je comprends mieux. » C'est une sorte de fantasme alors ? Je rentre dans son jeu, le laissant tirer sur ma robe. Je sens les bretelles résister mais elles finissent par glisser le long de mes épaules, laissant le tissu glisser sous la pression du doigt d'Abel. Pour une fois que je porte un soutif... Je n'aurais pas dû, ça aurait été plus rapide. Mais là, la surprise reste intacte, une couche de plus à retirer, on laisse le temps s'égrainer. Ses paroles et ses gestes ne me surprènent pas. J'étais persuadée qu'il allait joué le même pas impressionné, le mec qui s'en tape parce qu'il en voit des centaines de nichons toutes les semaines. Alors je penche la tête légèrement sur le côté quand il passe sa main entre mes cuisses. Ils sont tous pareils, droit au but. Son doigt effleure la dentelle et me tire une contraction qui me fait mal jusque dans le milieu du dos. Ouais ouais, je sais... la frustration me pousse à avoir de drôles de réactions. Je cherche ses yeux des miens, prête à lui faire comprendre du regard qu'il ne m'épate pas beaucoup pour le moment. Et pourtant, je sens que ma poitrine est libérée de la chaleur du tissu de ma robe et que mon ventre se crispe pour qu'il repose ses mains dessus. Mes doigts naviguent sur son torse sans retenu, calmant mes ardeurs en sentant que son cœur palpite aussi rapidement que le mien. Et ça, tu ne peux pas le cacher. L'une des mains s'accroche à sa ceinture et le tire vers moi vivement. L'attraction, c'est inévitable. J'aurais pu avoir un bizuteur moche c'est vrai, mais j'ai eu la chance de tomber sur lui. Arrête Echo, tu divagues. Ma main se pose sur ses fesses et force le corps du jeune homme à se coller au mien. Nos visages trop proches, je respire trop prêt de ses lèvres. Les yeux fixent les siens, comme un combat de coq à celui qui aura le pouvoir, à celui qui craquera le premier. Je me rue sur sa mâchoire que j'attrape avec mes dents, doucement, mais un peu douloureusement. Pas de domination sans une certaine douleur.

@Abel I. Galinha  

Echo&Abel —

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