L'espèce de douche ne s'était arrêtée que bien après la fin de leur appel, et Apolline était trempée. Rien pour se sécher, puisque les serviettes disponibles qu'elle avait protégeaient encore les objets sentimentaux de ses étagères. Ce fut sans doute ce qui la fit hésiter à appeler à l'aide... ses camarades Cabots étant dans le même cas de figure, inutile de chercher chez les roses. Ce fut pourquoi elle embarqua sa chienne Maskha - elle aussi trempée - dans son pickup juste avec son sac à main, direction la maison d'Emrys et de Jasper. Une fois garée devant, il lui fallut tout son courage pour sonner à la porte, sachant qu'il était extrêmement tard, que sa robe pull lui collait à la peau de même que ses longs cheveux noirs détachés. La jolie grecque tenait la laisse de son husky avec fermeté, se doutant que sa tête pouvait faire peur. Mais par chance, ce fut Emrys et non son meilleur ami qui vint ouvrir. Je sais j'abuse grave... mais avec ma bichette on a nulle part où aller, rien pour se sécher, tout est trempé à la Cabot et ils savent pas quand ce sera réparé en fait... je dois faire peur, hein ?

Endormie, je repensais à nos retrouvailles soudaines avec Apolline. Souriant presque inconsciemment, je rêvassais à nous deux fous amoureux. Soudain, un bruit étrange me tira de mon sommeil. Bien sur, la taupe dormait profondément et n'entendait rien. Je ne fus donc pas surpris descendant à quatrième vitesse et quand j'ouvrais la porte, je découvrais... la jolie demoiselle occupant toutes mes pensées depuis nos retrouvailles. Un sourire, je levais les yeux au ciel. Je ne savais quoi dire alors qu'elle m'annonçait ne pas savoir où aller, chien en main. Confus, je reprenais : Bien... tu peux dormir ici, il a déjà dit oui quand j'ai demandé pour que tu vives ici donc bon mais le chien ... je savais pas ! dis-je en mordillant ma lèvre, me préoccupant moins du soucis animalier mais plus de sa belle silhouette. Je l'invitais donc à rentrer et m'absentais sans un mot, silencieux, attrapant une serviette dans la salle de bain du bas. Je lui donnais ; tiens pour toi... suis-moi dis-je en prenant sa main libre et l'emmenant à la cuisine. Je sortais un bol en verre et le remplissait d'eau, posant au sol : tiens gentille... osais-je avec assurance caressant le chien. Avec l'autre serviette, je débutais le séchage de la jolie bestiole de compagnie de ma copine, enfin mon ami quoi.

Apolline était confuse de débarquer en pleine nuit - risquant de réveiller Emrys ET Jasper dans la foulée - mais elle n'avait vraiment aucun autre endroit où aller. Cela avait été comme un réflexe. Par chance, ce fut l'objet de toutes ses pensées qui vint ouvrir la porte, la découvrant trempée et... accompagnée de son beau husky. Oh tu me sauves merci ! Sinon j'aurais dû dormir dans le vieux tacot qui me sert de caisse, bonjour l'ambiance... commença-t-elle en embrassant la joue du jeune homme pour le remercier, avant d'esquisser un large sourire. Effectivement, la brune n'avait pas parlé de son chien et l'aurait fait, si elle en avait eu le temps... T'en fais pas, elle m'obéit très bien. Je t'en aurais parlé si j'avais pu... reprit-elle avant de le suivre, se délectant du bref contact de leurs mains l'une contre l'autre jusqu'à ce qu'ils n'arrivent à la cuisine. Apolline commença à sécher ses cheveux, observant avec tendresse Emrys s'occuper de sa binôme, de sa confidente à poils qui lui léchait déjà les doigts. J'crois qu'elle t'a déjà adopté... elle s'appelle Mashka au fait fit-elle d'une voix douce, la même que celle prise lors de leur appel, un peu plus tôt dans la nuit. Dis-moi... est-ce que je peux abuser et te demander une chemise ou un truc pour me changer ? J'ai plus rien, tout est trempé... et à la Cabot ! Apolline venait d'ôter sa robe qui dégoulinait, se séchant vigoureusement, en sous-vêtements, alors qu'elle tremblait comme une feuille. Il ne faisait pas chaud chaud dehors à cette époque.

Tout sourire, je m'occupais de mes deux invités. La petite chienne semblait m'apprécier ce qui me fit plaisir. La demoiselle trempait me présenter la dénommée Marshka et je caressais la grosse boule de poils alors que la belle débutait un striptease en demandant quelques vêtements. Je la stoppais et j'osais sans honte lui dire : wowowooo... t'es pas dans ta chambre ou la mienne, te déshabille pas comme ça.. dis-je trop jaloux et choqué. Je passais une main dans mes cheveux et je la fis me suivre jusqu'à ma chambre pour trouver des affaires à lui donner. Poussant un sous-vêtements de ma meilleure amie Arizona avec le plus de discrétion possible, je tombais sur un caleçon et une chemise que je lui tendais. Tiens ! Je lui fis un clin d’œil, appréciant la vision face à moi.

Apolline fut la première ravie de voir Mashka adopter si vite Emrys. Elle qui se méfiait tant d'habitude, cela changeait radicalement et fit énormément plaisir à la jolie brune, qui commença à se sécher mais aussi à se déshabiller, avant d'être arrêtée nette dans son élan par son ami d'enfance en personne. Ah ouais pardon... murmura-t-elle pour mieux le suivre vers une pièce qui semblait être sa chambre et autant dire qu'elle fut aussi curieuse et flattée d'y être invitée alors que cela faisait sept ans qu'ils ne s'étaient plus vus régulièrement. A croire qu'il avait toujours confiance en elle... et cela lui fit chaud au cœur. Ceci étant, sa joie manifeste n’ôta en rien son sens de l'observation extrêmement développé, et elle ne mit guère de temps avant de tiquer à la présence d'un soutien-gorge. Il est à qui ce soutif ? ne put-elle s'empêcher de demander, dans un élan de jalousie qu'elle ne put contrôler. Emrys venait de lui tendre un caleçon et une chemise mais elle restait interdite face à cette découverte.

tout sourire, je le perdu cité Quand elle remarqua le soutien-gorge. je me sens' tais gêne. je ne savais que repondre mais je ne savais pas NOn plus lui mentir. Toujours subjugué par ses jolies formes, je répondais ; bien à Arizona une proche amie qui vient souvent dormir ici Quand elle va pas bien ! Un problème !? Demandais-je Alors je ca semblait être une vais de mort. La demoiselle vaut en effet un air grave.

Emrys lui-même avait des réactions jalouses sur sa tenue de travail, son job en lui-même, le fait qu'elle se déshabille dans la cuisine - alors que Jasper dormait sûrement à points fermés - mais de son côté, alors qu'elle osait lui poser cette simple petite question, Apolline eut l'impression qu'il prenait la mouche. Rien de tel pour lui faire arquer un sourcil d'incompréhension alors qu'elle serrait ses bras contre son corps, sans changer de tenue. La jolie grecque se moquait bien d'être en dessous sexy en pleine conversation sérieuse, car son esprit était rivé sur les propos qu'ils échangeaient plutôt que sur ce vulgaire détail. Et elle laisse carrément ses soutifs quand elle va pas bien ? s'étonna-t-elle en laissant échapper un petit rire. Soit ladite amie était délurée comme jamais, soit elle avait une idée derrière la tête. Difficile à dire sans la connaître. T'as le droit de réagir sur ma tenue, mon taff, que je me dessape dans ta cuisine mais moi pas alors que tu caches carrément un soutif sous mon nez ?

oui, cela arrivait à Arizona. Je regardais mon amie d'enfance sentant la pression monter en elle comme i cela La blessait. j'avais le droit d'avoir une vie et on n'avait couché une fois, y a longtemps, elle se changeait juste ici quand elle restait dormir Alors la réaction de la belle m'ener'vait. Je ne La coupais pas, La laissant converser en solitaire et me questionner voyant que je ne pourrais y échapper. Oui elle dort La donc elle se prépare la êt laiSse traîner ses affaires... on n'a couché y a longtemps mais La ce n'est plus le cas du tout... êt je te protège c'et tout, si ca ne te va oas je cesse de m'intéresser à toi êt devenons du vulgaire pote ... avais-je dit saoule en me jetant sur mon lit. Je me sentais très irrité Alors je lui disais ; y a une chambre au bout du couloir si tu veux ... je l'ai faite en me disant que si tu venais demain ou autres vu ma proposition, si tu voulais ton épave, il serait prête ... enfin les draps propres rien de spécial ! je restais à présent froid.

Merci j'ai pas du tout envie de savoir que tu l'as fait grimper aux rideaux ! reprit-elle, amère. Emrys était saoulé de façon manifeste, et Apolline mue par une colère qu'elle avait bien du mal à contrôler. Bigre, comment en étaient-ils arrivés là ? Peut-être parce qu'elle soulevait un point sensible, difficile à dire. Si je ne peux même plus m'intéresser à toi non plus... vaut peut-être mieux être de "vulgaires potes" comme tu dis si agréablement ! fit-elle en roulant des yeux alors qu'il venait de s'échouer littéralement sur son lit, lui annonçant qu'une chambre était prête et l'attendait, mettant bien soigneusement une distance de sécurité entre eux. Chose qu'elle détestait par dessus tout. Tu dis que t'aimes pas quand j'te tourne le dos, mais... là c'est toi qui m'y pousse. Tu fais chier Zacharias ! Lui et sa froideur. Apolline sortit de la chambre le plus silencieusement possible - alors qu'elle rêvait de lui claquer la porte au nez - emportant Mashka avec elle, en oubliant le caleçon et la chemise qu'il venait de lui donner. Elle parcourut le couloir en sous vêtements et ferma délicatement la porte de la chambre derrière elle. Sauf qu'une fois dans la chambre, même blottie contre son chien... impossible de trouver le sommeil. Il me fait suer ma belle. Tu le sais qu'il me fait suer ? Il a rien compris. T'façon il a jamais rien compris !

Affalé sur mon lit, je la laissais déblatérer. Ouais, j'avais pas envie de partir en vrille, c'était pas le soir. Elle me menaçait qu'on soit de vrais potes, pas comme avant et je fis comme si elle avait rien dit car je la trouvais culotter. On se retrouvait à peine, je faisais tout pour elle, l'inviter et elle, elle venait déjà en pleine nuit alors que je bosse le lendemain : puis quoi encore, je devais tout lui céder. Elle partait dans la chambre que je lui avais indiqué et j'hésitais pas à dire : Ouais c'est ça fuis et casse toi ! D'un ton réellement méchant, Je me tournais les pouces et évidemment, je voulus la laisser, dormir mais c'était impossible. Je le savais. Sourire, je me relevais après quelques minutes de calme et de silence, à petit pas, j'avançais. Je l'entendais parler à son chien. Dire que je comprenais rien... Je me raclais la gorge pour signaler ma presence et je repris : Je comprend pas quoi? dis-moi au lieu d'insinuer tout le temps des trucs depuis 10H qu'on s'est retrouvé ?