Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityRiandro ق ti sento in me.. - Page 2
I LOVE HARVARD
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • Le Deal du moment : -40%
    -40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
    Voir le deal
    29.99 €

    Riandro ق ti sento in me..
    Page 2 sur 2 Précédent  1, 2
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 11 Sep - 2:10
    taggercitereditionsupprimeradresse

    Un silence s'installe. Sourd, lancinant et je me rends compte que j'ai peut-être un peu trop déconné. Encore une fois, pourtant, cette fois-ci je ne joue pas. Non. Pour moi, courir après Ria n'est pas un jeu. Je n'arrive pas à le voir de cette manière. Pourtant Dieu seul sait à quel point j'aime m'amuser sans rien prendre au sérieux mais là, j'me rends compte que Ria me rend faible, plus que n'importe qui. Je sais que c'est loin d'être innocent. On se connait depuis tellement longtemps que je peux facilement dire que je le connais bien. De ma vie, il connait tout. Mon enfance, ma relation avec ma soeur, mon accident.. mes accidents. Avec lui, je suis franc comme avec personne. Avec lui, je peux parler de tout. Il a vu mes larmes. Il a vu ma détresse. Il me connait comme personne. Pourtant je prends le risque. Je fais ce premier pas qui risque de nous éloigner à nouveau. Je prends le risque de mettre un terme à notre amitié juste pour avoir une réponse. Je me rapproche de lui, lentement, prenant sa tête entre mes mains pour ne lui laisser aucune échappatoire avant de laisser mes lèvre prendre possession des siennes avec une douceur infinie. Je me perds à nouveau dans un sentiment de confort, dans une douce torpeur que je ne ressens qu'en sa compagnie et pourtant, quelques minutes plus tard, j'y mets fin. Je lui glisse quelques mots, un exutoire. Je sais que je vais le rendre dingue. Je m'attends à tout. Une certaine violence, je m'attends à être repoussé et cela ne tarda pas à être le cas. Je vacille de quelques pas alors qu'il me demande pourquoi je complique la situation. Je ne sais pas quoi dire sur le moment, mes émotions sont trop intenses, trop brouillées pour faire quoi que ce soit de rationnel et pourtant je tente de rester lucide en lui avouant « j'essaie pas de compliquer la situation.. crois moi c'est pas mon intention » d'une voix douce alors que je tente de calmer la tempête qui s'installe en moi. Je le vois, perturbé, s'éloigner à nouveau de moi et je n'aime pas cette image. Je n'aime pas non plus entendre sa faible voix me demander pourquoi je l'avais embrassé. Presque instinctivement je lui réponds « parce que j'en avais envie » d'une voix franche, sans interférences, sans mensonges. J'assume ce que j'avais ressenti. Ça ne va pas plus loin que ça. Pourtant il me reproche de n'être qu'un gamin capricieux, de ne pas essayer de comprendre et il me rappelle que pour moi, la vie n'est qu'un jeu. Je souris alors nerveusement avant de lui avouer « arrête, utilise pas ça contre moi. Tu sais très bien que quand je veux, je peux être sérieux. Surtout quand ça te concerne » d'une voix lasse alors que je tente à nouveau de le rassurer, en vain. Je ne sais plus quel argument utiliser. Je ne sais plus quoi faire pour le rendre moins distant. Je me rends compte de ma faiblesse tandis que je l'écoute attentivement me dire que je suis important mais que tout ça n'ira pas plus loin. Le choc est violent pour moi. Peut-être a-t-il raison. Je ne suis qu'un gamin capricieux qui voudrait récupérer son jouet ? Nan c'est plus que ça. Je reste stoïque, le regardant se tourner pour se mouiller le visage alors que je reste là. Pour une ultime preuve. Un ultime moyen de lui prouver que je prends la situation très au sérieux. Je le laisse me faire face, ne bougeant plus pendant quelques secondes avant de m'approcher de lui, prenant sa main pour la poser contre mon torse, lui laissant sentir les battements irréels et désordonnés de mon coeur meurtri. Les yeux fermés, je lui demande alors « et lui, tu penses qu'il peut mentir ? Tu penses aussi qu'il peut jouer avec tes sentiments ? » d'une voix rauque alors que j'abats là mes dernières cartes. Laissant ma main retomber ensuite le long de mon corps, j'ajoute « je pense que même le coeur d'un gamin capricieux ne peut mentir » d'une voix faible alors que je tente une dernière fois de l'apercevoir au travers de mes yeux défaillants, ne bougeant plus alors que je sais très bien ce qui allait arriver ensuite. Je vais me retrouver seul, à cogiter encore et toujours sur cette sensation d'infinie mélancolie..
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 11 Sep - 18:43
    taggercitereditionsupprimeradresse
    I HEAR YOUR VOICE IN MY HEAD
    lisandro & riaden

    « Et lui, tu penses qu'il peut mentir ? Tu penses aussi qu'il peut jouer avec tes sentiments ? Je pense que même le cœur d'un gamin capricieux ne peut mentir. » Il insiste, m'impose de ressentir les battements de son cœur à travers sa chair comme témoin de ce qu'il éprouve. Les vibrations sont intenses, rapides, libérées de tout rythme. Mes doigts ne quittent plus son corps que je reluque timidement à travers les matières fines et étroites qui le recouvrent. Une seule question persiste dans mon esprit. Pourquoi ? Pourquoi chercher par tous les moyens à me prouver ce qu'il endure vis à vis de cette histoire, pourquoi mentionner sans arrêt sa sincérité ? Le problème, ce n'est pas lui, c'est moi. Moi qui suis incapable d'accepter qui je suis réellement par peur de décevoir ma mère, moi qui choisi le bonheur de la femme qui m'a mis au monde avant le mien et celui des autres. « Je suis incapable de déchiffrer le langage du cœur, je suppose qu'il ne dit rien de concret, si ce n'est qu'il confirme que tu es bel et bien vivant. » Un rire maladroit se dérobe aux rives de mes commissures. « Tout ça... ma main, ton cœur... Tu as caché une caméra quelque part dans l'optique de nous voir apparaître dans une telenovela ? » Dents exposées, je ne parviens à retenir les lourds gémissements que je contiens alors que ma main chute enfin. Je sais que ce manque de sérieux risque de l'énerver, de le sortir de ses gonds et l'idée d'une montée de tension m'épuise, m'incite à agir pour l'éviter. Mes bras lasses s'enroulent et se lient à son dos. Je le serre, fort, sans doute assez pour le marquer tout en posant la pointe de mon menton à l'arrière de son épaule. Je murmure, priant pour que la tonalité de mes mots conditionne celle de ses réactions. « Tu n'as pas besoin de me prouver quoi que ce soit Lisandro. Je te crois. Je ne suis juste pas prêt à accepter tout ça, je ne suis pas encore prêt à lâcher cette vie que je mène depuis mon plus jeune âge, ma mère m'importe beaucoup trop. Elle souffre tellement, je ne peux pas lui infliger ça. Je suis tout ce qu'il lui reste et je ne veux pas la décevoir.
    Je ne peux pas accepter d'entamer quelque chose avec toi si c'est pour le cacher, ne pas le vivre et peut-être même te rendre malheureux. Et puis j'ai peur de tout ça tu sais. J'ai peur des regards dans la rue, peur de peut-être réaliser que les hommes, ce n'est pas pour moi, parce que je ne connais rien de tout ça, je ne sais pas si ça me plais vraiment. Certains parviennent à aimer à travers la barrière des sexes et je ne sais pas encore si j'en suis véritablement capable.
    » Je le lacère un peu plus encore alors que ma tête dévie, laissant mes narines survoler son cou. « Je sais simplement que j'aime tes lèvres et ton odeur mais il me semble mieux de m'en priver, pour elle. » C'est ainsi qu'à ma manière, je dis adieu à ce semblant de relation qui a démarré à la minute où mes lèvres ont enlacé les siennes. Certaines choses sont trop courtes, c'est sans doute le cas de cette romance étrange entre lui et moi. Je sais que les nuits seront longues et blanches, que les matins seront enfer, que les lèvres de la prochaine n'auront que la saveur d'un lourd regret mais je ne doute pas un instant qu'il s'agit du meilleur choix, autant pour lui que pour moi.



    © LOYALS.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 11 Sep - 21:54
    taggercitereditionsupprimeradresse

    je ne me rends pas compte de ce que je dis. je ne me rends pas compte que j'expose mes craintes, mes interrogations et que je ne calcule plus rien. oui, Ria a raison. je suis un gamin. je fais des caprices comme si je ne savais faire que ça mais le pire, c'est que j'm'en fous. je suis là, à avouer à Ria que je ressens des trucs pas clairs pour lui et j'en ai même pas peur. non. ma sincérité tente de toucher la sienne. je veux avoir des réponses. je sais bien que dans ma tête, tout n'est pas clair. je ne sais même pas ce que je veux au fond. je l'ai embrassé parce que j'en avais envie, oui. qu'est-ce que ça allait engendrer pour la suite des événements ? j'en sais rien. tout ce que je sais c'est que j'ai pas envie de perdre mon pote. tout ce que je sais, c'est que ces yeux qui ne peuvent pas voir me rendent dingue. je veux les arracher de leurs orbites, je veux être capable de faire comme tout le monde, je veux pouvoir apprécier un physique, un détail mais je ne peux pas et j'en souffre. je sais que tout ça est irréel. je finirais bien par me réveiller un de ces jours. je pense que je suis bizarre en ce moment, je pense que Ria a une emprise sur moi que je n'imaginais pas encore quelques semaines auparavant. je me perds dans des sensations nouvelles et je ne sais pas comment m'en échapper alors... je les vis. intensément. implacablement. frontalement. à ce moment là, je ne suis plus le gamin capricieux qui tente d'attirer l'attention, qui vit sa vie au jour le jour et qui prend la vie pour un jeu. non. là c'est du sérieux et je me contente de rester stoïque sans rien dire. sa voix résonne. son rire aussi.. c'était ma dernière carte. celle de ma vérité et il jouait avec. je l'ai peut-être mérité au fond. j'ai tellement joué auparavant, peut-être que maintenant je suis puni de tout ce que j'ai fait subir à ces filles. je sens une certaine mélancolie monter en moi tandis que je suis incapable de bouger. incapable de le regarder. incapable de réagir même. je déglutis. je sens la déception, la colère et l'incompréhension monter en moi. c'est bien la première fois que je me sens autant mis au pied du mur. c'est bien la première fois aussi que j'ai l'impression de désirer l'interdit. mes pupilles se dilataient sous l'effet de ma propre surprise. oui, mes sentiments se bousculaient en moi et je suis toujours incapable d'y mettre de l'ordre. je ne sais plus quoi dire, je ne sais plus quoi faire. je me contente de ne pas bouger. je lui laisse l'occasion de me fausser compagnie s'il le souhaite mais ... la surprise m'agrippait à nouveau lentement. je sentis ses bras se refermer sur moi dans un geste doux. je ne bougeais toujours pas, me demandant pourquoi ces sentiments, pourquoi mon coeur s'emballait-il chaque fois qu'il me touchait. je suis perdu. totalement. je comprends ses inquiétudes. je comprends aussi qu'il ait peur. qui ne peut pas avoir peur dans une telle situation ? qui peut feindre d'être fort devant l'adversité ? je ne connais pas mes sentiments. je ne sais pas si c'est de l'attachement, du désir, de l'amour... c'est encore trop frais, trop vague, trop nouveau pour que je pense à cette relation comme quelque chose de durable. mais.. je dois bien l'avouer, sentir que ça n'irait pas plus loin me faisait mal. je ne peux pas l'expliquer, je ne peux pas dire ce que ça me fait mais je me sens vide. vide de sens, vide d'envie. je ne veux pas comprendre ses explications, je sais à quel point il a raison pourtant, je fais le vide dans ma tête, je continue de rester là, sans bouger jusqu'à la fin de ses explications. je sens son souffle dans mon cou et j'ai l'impression de perdre la raison à nouveau. et ses explications ne m'aident pas ... parce que je sais l'effet que me fait son parfum si tentant, ses lèvres si bien dessinées et je perds à nouveau pied. inconsciemment, mes bras se referment autour de ses épaules, laissant un temps passer avant que je ne lui avoue « laisse moi rester comme ça » d'une voix faible tandis que je laisse mon visage s'enfoncer lentement dans le creux de son cou, ajoutant « juste cinq minutes » d'une voix rauque alors que je tente de me faire une raison. je sais qu'une fois cette porte passée, tout cela ne serait plus qu'un rêve alors je veux en profiter encore quelques secondes. quelques minutes. une éternité. j'ai l'impression d'avoir perdu. l'impression d'être faible face à lui et ça ne me plaît pas. mais j'entends bien son discours et je ne veux pas être un poids de plus. je dois m'éloigner, je dois le faire à contre coeur. je dois me faire une raison et c'est tellement difficile. je lui murmure alors « après ça je reviendrais plus, c'est promis » d'une voix douce, presque enfantine tandis que je me rends compte que cette relation me bouleverse vraiment. comme un gamin, je ne vois que cette promesse, ces quelques mots qui finiraient enfin par m'éloigner de lui..
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 11 Sep - 23:49
    taggercitereditionsupprimeradresse
    I HEAR YOUR VOICE IN MY HEAD
    lisandro & riaden

    « Laisse moi rester comme ça... juste cinq minutes. Après ça je reviendrais plus, c'est promis » Son nez caresse ma carotide, un soupire de plaisir m'échappe quand bien même je serre les lèvres pour l'éteindre. Mes phalanges se perdent dans son cuir chevelu, exercent un mouvement qui en devient presque mécanique. Cinq minutes, c'est trop peu. Je ferme les yeux, me laisse porter par les sensations qu'il me procure. C'est intense, son corps contre le mien, nos souffles qui se relaient mais ni l'un ni l'autre ne parle. Chacun savoure ces derniers instants en silence. Le temps est compté, je n'en possède pas assez. De secondes en secondes, je me sens mourir intérieurement, déchiré de cette décision prise à contre cœur. J'ai envie de lui dire à quel point prendre cette décision est difficile, de lui avouer qu'à ce même instant, j'ai envie de l'embrasser, d'entremêler mes doigts aux siens mais je sais que ça ne ferait qu'empirer les choses, rendre ce semblant de séparation plus difficile. Ce n'est pas vraiment une séparation et pourtant, je le vis tout comme. C'est aussi douloureux, aussi tragique. Je craque, tout cela est trop difficile. «Ne tiens pas ta promesse s'il te plait. » Je ne peux pas me passer de toi, je sens déjà tout mon monde s'écrouler sous mes pieds. J'ai l'impression de perdre mes repères, de ne plus avoir de foyer. T'es la seule chose qui me reste ici, j'ai tout laissé derrière-moi. Je veux vivre cette histoire et je promet qu'un jour, je serai prêt. Je serai là, debout devant toi, à attendre ton baiser, un large sourire au visage. On pourra s’asseoir l'un contre l'autre sur le canapé, tu allumera la télé, zappera sans vraiment regarder. Moi, j'aurai les mains trop occupées à retourner tes cheveux tout en te contemplant, à me demander comment tu fais pour être si beau à chaque instant. On s'embrassera, un peu, beaucoup, trop au point de considérer cela comme de l'apnée. On dira au monde entier qu'on s'en fout du reste. On se ferra du pied sous les tables boisées des restaurants du quartier, on ira s'allonger dans un coin d'herbe rasé, on s'enlacera sous ce vaste drap étoilé. On aura des idées folles, peut-être celle d'adopter. On échangera des regards au détour d'un café, armés d'un appareil photo pour ne jamais oublier. On aura soudainement envie de voyager, Asie, France, Australie sans avoir les moyens de payer. On vivra de tout ça sans jamais s'en lasser.   Ma désillusion m'éclate au visage comme une bombe. Il me manque déjà. Il est trop tard pour faire machine arrière, je laisse mes mains glisser sur son corps une derrière fois et d'un mouvement lent, hésitant, je m'écarte sans le quitter des yeux. Je prends une grande respiration sans même me cacher, je n'ai plus envie de masquer toute cette douleur en moi. Je veux qu'il sache, qu'il le sache, j'ai aussi quelque chose en moi qui ne voit que par lui. Je reste silencieux, attrape l'une de ses mains que je caresse tendrement. Je souris, laisse une larme couler sur ma joue et me décide enfin à le quitter. Ne te retourne pas Riaden, c'est trop dangereux. Je déverrouille la porte, le cliquetis comme si il s'agissait de l'annonce de sa mort me fais sangloter. Tout cela est terminé, tu dois avancer Riaden, maintenant. Je pousse la porte, ma vision est totalement broyée par les larmes. Je m'engage dans les couloirs mais je ne rejoins pas la bibliothèque, je m'échappe. J'ai besoin d'un endroit où pleurer, où vider ce poids qui s'étend de mon sternum à mon estomac. Je n'oublierai jamais ta saveur Lisandro.


    © LOYALS.


    FIN -  Riandro ق  ti sento in me.. - Page 2 2442039969
    Contenu sponsorisé
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas

    Page 2 sur 2 Précédent  1, 2
    Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum