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I LOVE HARVARD
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    [FB] Aux grands maux, les grands remèdes. (lawrie&lily)
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    Lien du postSam 30 Sep - 20:24
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    AUX GRANDS MAUX
    LES GRANDS REMEDES
    lawrie & lily

    Un baiser, contre sa bouche, se perdit. Mais ses lèvres n'étaient plus les mêmes. Leur avidité, leur saveur si désirable quelques secondes seulement auparavant venait de se rétracter. Comme refroidies, elles laissèrent sur celle de Lily un goût légèrement amer : celui de la frustration, et de la l'incertitude. Penchée contre son corps, position aussi sulfureuse qu'inconfortable, la jeune femme s'arrêta dans ses gestes, stoppa lentement les pérégrinations insolites. Son regard chercha le sien : elle n'y lisait plus la lueur enflammée qu'il avait un instant plus tôt, juste avant ce coup de téléphone. Elle note son regard qui glisse sur son ventre, transpirant d'inquiétude et de crispation. Lily subodore la raison de sa distance naissante sans pour autant distinguer que l'image qu'il lui renvoie est peut-être biaisée. Elle songe que c'est son ventre qui le dégoûte. Ça ne peut être que ça, après tout. Avant qu'elle soit enceinte, jamais elle n'avait eut l'impression qu'il ne la trouvait pas désirable. cette façon qu'il avait de la regarder, aperçue lorsqu'elle avait ouvert son trench-coat, avait ce don de l'enflammer toute entière. Mais là elle ne lisait que de la gêne, voire de l'inconfort. Et quand sa réponse vint, la blessure d'orgueil fut rude. Sa fierté de femme se prenait un revers impérial, allant directement au tapis avant de pouvoir lutter. Surtout pour son caractère si doux, si pudique, voire timide parfois. Venir jusqu'ici, jouer les aventureuses : cela avait constitué un effort considérable, une preuve d'amour désespérée qu'il lui renvoyait en plein visage.

    "Tu l'adores tellement ... Que tu préfères que je m'en aille ... C'est ça ?" osa-t-elle demander sans même songer à le regarder. Le visage rougit par la honte, elle se redressa lentement, se dégagea de leur étreinte factice, se remit sur ses jambes enfin. Avec lenteur et gêne, elle chercha les pans de son trench, les ramena en vitesse au devant de son corps, comme si tout à coup cette tenue était devenue intolérable à ses yeux. "Je vais te laisser travailler." dit-elle enfin, tentant de rassembler ses idées. Mais son coeur battait si fort dans sa poitrine qu'elle n'entendait plus que cela. Resserrant la ceinture autour de sa taille, elle récupéra la lanière de son sac délaissé, la passant négligemment autour de son épaule. "Ne ... Ne te fatigue pas. J'ai compris." Autrement dit, inutile d'en reparler. de remuer le couteau dans la plaie. cela faisait déjà suffisamment mal. Et sans autre mot, ni autre regard, elle déverrouilla la porte d'entrée, ressortit les joues rouges et la gorge serrée. Aucun aurevoir aux secrétaires curieuses. seulement un pas qui devint plus pressé jusqu'à ce que sa silhouette disparaisse dans la cage en métal de l'ascenseur.

    ***

    Rentrée au manoir, toujours honteuse, Lily fut accueillie par un Armand au regard surpris. Il comprit tout de suite qu'il était inutile de l'interroger. D'emblée, elle fila dans la chambre, balança ses escarpins en travers de la pièces, son cellulaire, son sac à main, accompagnés de son trench, bientôt suivi de ses fameux sous vêtements qu'elle jeta sans ménagement directement dans la poubelle de bureau. Pareil pour le deuxième ensemble, encore dans son papier de soie, et qui pour le coup était d'un niveau encore supérieur. Sans même rendre la peine de le déballer, il rejoignit son comparse au fond de la corbeille à papiers. Juste après elle se glissait dans un bain, avec l'espoir tout à fait vain de laver son orgueil bafoué, et sa dignité inexistante. Rien que d'y penser, elle avait honte. Honte et mal à la fois, car elle lui en voulait terriblement. Ressortant de l'eau, totalement injoignable le reste de la journée, elle songea à des solutions de replis (genre s'exiler dans un autre pays), mais y renonça, se glissant à la place dans un pantalon noir trop grand pour elle, et ce, même avec son ventre rond. Par dessus elle ajouta un tee-shirt gris délavé, tâché de peinture ici et là, déchiré au niveau du col. Elle ne prit même pas la peine de peigner ses cheveux, les laissant s'emmêler tous seuls. quant à ses yeux, mal démaquillés, pareil, elle y toucha à peine. Totalement résignée, elle se laissa aller au déshonneur, rejoignant le salon d'un pas traînant. Ses fesses rejoignirent le divan, et elle remonta un plaid sur ses cuisses, pour ne plus en sortir, hormis quand elle eut une fringale. Et là elle revint avec un paquet de crackers, et un énorme pot de glace, plongeant sans ménagement l'un dans l'autre en faisant taire ses pensées devant des épisodes de Laurel & Hardy.

    "Ben vous savez, votre papa ... il est un peu comme ce crackers ... Trop salé, si bien que quand on en mange trop, il vous colle au choix une indigestion ..." murmura-t-elle en jaugeant un crackers du regard, avant de le plonger dans la glace fondue, penchant la tête en arrière pour le fourrer au fond de sa bouche. Mais ça c'était sans compter la glace devenue liquide, qui coula le long de son menton, atterrissant comme une perle sur son teeshirt, au niveau de sa poitrine. "Oups ..." elle essuya du bout de son index la tâche, cela ne fit que l'étaler encore plus. Tant pis. Elle finit sa phrase : "... Ou alors une envie irrépressible de reviens-y." Un autre crackers rejoignit le fond de sa bouche, alos qu'elle riait d'un gag de Laurel à la télévision. Un rire désuet, presque désintéressé, comme si elle était ivre, alors qu'elle n'avait fait que manger beaucoup trop de glace aux noix de pécan. De quoi lui coller une indigestion, si elle était chanceuse.



    ©️ FRIMELDA



    @Lawrence H. Austen
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