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    [FB] Aux grands maux, les grands remèdes. (lawrie&lily)
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    Lien du postMer 6 Sep 2017 - 18:35
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    AUX GRANDS MAUX
    LES GRANDS REMEDES
    lawrie & lily


    Début août 2017, environ une semaine après le retour d'Ecosse.
    L’ennui. Il était apparut un beau matin, sans forcément se presser. Il avait déposé ses lourdes valises à ses pieds, s’installant tranquillement sans trop se montrer au départ. Et puis un jour, alors qu’elle contemplait passivement le plafond recouvert de moulures au-dessus de leur lit, Lily l’avait vu. L’ennui. Total, profond, abyssal presque. Il n’y avait pas un bruit dans le manoir, elle avait trouvé cela terrifiant. Elle pouvait presque entendre les seuls battements de son cœur à ce moment-là, qui pulsaient contre sa poitrine. Depuis leur retour de l’Ecosse, entre les rendez-vous, la paperasse administrative et les diverses formalités à remplir, elle avait trouvé de quoi s’occuper. Mais depuis quelques jours maintenant elle se retrouvait à moitié alitée au manoir. Ordre formel des médecins : se reposer, encore et encore. Et pas question de passer des journées entières debout au travail, alors son congé maternité avait été rallongé de plusieurs semaines, pour qu’elle puisse atteindre le terme sans encombres. Ravie. Elle était ravie, et c’était peu de le dire. Chaque jour qui passait, elle détestait plus encore cette immense bâtisse dans laquelle elle avait élu domicile. La décoration était impersonnelle, trop épurée à son goût. Et c’était sans compter ces immenses salles inoccupées qui lui donnaient le bourdon. La veille il s’en était fallut de peu pour qu’elle ne repeigne pas en bleu canard l’un des grands murs blancs du salon. Armand l’en avait dissuadée, fort heureusement, lui suggérant un vieux film anglais à la place qu’elle avait trouvé de bon goût. Du coup, chaque fois qu’elle s’ennuyait, elle ne pouvait s’empêcher d’aller traîner dans les pattes de l’homme, lui faisant parfois la conversation sans même espérer une réponse de sa part. De compagnie, voilà la seule chose dont elle avait besoin quand l’inspiration lui faisait cruellement défaut. Les journées étaient d’une longueur interminable, et chaque fois qu’elle se réjouissait à l’idée que Lawrence rentre pour le gratifier de sa présence, c’était pour se heurter à sa distance chaque fois qu’elle tentait un maigre rapprochement. Ah pour sûr, elle avait essayé. Les regards coquins et alanguis. Les caresses subtiles (ou beaucoup moins). Les baisers qui d’habitude amorçaient autre chose que des bécotements d’adolescents. Mais rien à faire. A chaque fois qu’elle devenait un peu insistante, il trouvait une excuse pour se carapater. L’autre jour, elle s’était même surprise après coup à renifler son tee-shirt et tenter de sentir son haleine, histoire de voir si elle ne sentirait pas mauvais, ou quelque chose du style. Et non, rien à faire. Apparemment la grossesse en elle-même constituait un répulsif naturel pour le genre masculin qui refusait alors de se reproduire davantage, le devoir étant accompli depuis que madame avait commencé à ressembler à un ballon de baudruche sur le point d’exploser. Bref. Vous l’avez compris. Ils n’avaient pas faits l’amour depuis … Une éternité. Et comme elle s’ennuyait, cette éternité là revêtait des allures d’infini insupportable, la faisant cogiter parfois jusqu’à lui filer le bourdon, et qu’elle se mette à examiner son reflet dans le miroir jusqu’à se trouver franchement ignoble.

    « Hmm … Dites moi Armand, quelle couleur m’irait le mieux au teint selon vous ? Noir ? Rouge ? Crème ? Rose pâle ? » avait-elle demandé au majordome qui furetait à côté du canapé sur lequel elle était allongée, son ordinateur posé sur le haut de son ventre dans un équilibre précaire. Bien évidemment elle ne lui avait pas montré quels types de « vêtements » elle était entrain de regarder, voulant lui épargner le lourd fardeau de choisir à ses côtés de la lingerie fine, ou des déshabillés saillants. Passant finalement commande en prenant en compte de la suggestion de couleur de l’homme, lorsqu’enfin un coursier était apparut sur le seuil quelques jours plus tard avec sa commande, elle s’était empressée de récupérer le colis avant de s’enfermer dans sa chambre.

    Contemplative, méticuleusement elle avait ôté le papier de soie, examinant ses victuailles en se disant que l’idée qu’elle avait eue n’était pas la plus brillante du siècle. Du bout des doigts elle s’était saisie des bretelles de dentelles, levant les sous-vêtements jusqu’à hauteur de ses yeux en rosissant à vue d’œil. Mauvaise idée. Très mauvaise idée. Et pourtant … Elle ne voyait pas trop comment envoyer un message plus … Clair dirons nous. Plusieurs fois elle avait essayé les signaux un peu subtiles, toujours frileuse à l’idée de prendre des initiatives à son égard, comme si cela pouvait le choquer ou … Mais devant les échecs cuisants des dernières semaines, il lui fallait frapper fort et sortir l’artillerie lourde. Allons-bon, ce n’était pas une petite grossesse de rien du tout qui allait réduire à néant sa vie sexuelle, malmenant sa libido au passage qui risquait de frôler l’inexistence s’ils continuaient ainsi. Lily était trop jeune pour y renoncer, ça oui. Alors prenant son courage à deux mains, elle essaya tour à tour les deux ensembles qu’elle avait dégotté, manquant au passage de s’éborgner avec l’un des portes jarretelles dont elle avait trouvé judicieux de tester un peu trop l’élasticité. Au bout d’une vingtaine de minutes, elle resta statufiée face à son miroir, peu habituée à s’engoncer dans ce genre de sous-vêtements. Elle n’avait pas le souvenir d’avoir eut l’impression que ses seins étaient si opulents que depuis qu’elle avait mis ce « push up » il y a quelques secondes. Franchement, ça lui faisait un décolleté d’enfer. Au moins ça, elle adhérait. Quant au reste … Si l’on faisait abstraction de son ventre rond, cela lui donnait une allure … Différente. Cela avait le mérite de jurer avec sa bouille enfantine qui à présent, relevait davantage de la vile tentation.

    Décidant de mettre enfin son plan à exécution avant d’être tentée de se défiler, motivée par le désespoir, aux alentours de 11h elle s’était emparée de son téléphone pour envoyer un texto à l’intéressé. « Besoin de ton avis sur quelque chose. Je passerais te voir pendant ta pause déjeuner. » Et une demie-heure plus tard, elle s’était mise en route, un long trench-coat  soigneusement refermé et attaché d’une ceinture autour de sa taille, descendant jusqu’au dessus de ses genoux, si bien qu’il était difficile de voir ce qu’elle portait en dessous. Une robe probablement. Des escarpins à talons qui affinaient ses jambes et ses chevilles, et la voilà qui partait avec sa propre voiture en direction du siège de l’entreprise. Nerveuse, presque honteuse au départ, elle traversa le grand hall en s’annonçant à l’accueil ; l’hôtesse finissant par lui indiquer la direction du bureau de l’intéressé, perché dans les étages élevés. Empruntant l’ascenseur principal, époussetant son trench en vérifiant qu’il ne s’ouvrait pas ici et là, elle traversa enfin un long couloir jusqu’à arriver au bureau de ce qui devait être sa … Secrétaire.

    « Bonjour mademoiselle. Lily-Rose Hopkins. Je viens voir Lawrence, enfin … Monsieur Austen, si vous permettez. » lui dit-elle poliment, se concentrant comme jamais, plus forte de ses résolutions dès lors qu’elle constata des mensurations de la dite secrétaire. Il s’était bien gardé de lui dire qu’il s’agissait d’une gravure de mode. Ou d’une bombe atomique, pour le dire plus simplement.



    ©️ FRIMELDA



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    Lien du postMar 12 Sep 2017 - 14:48
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    « Aux grands maux les grands remèdes »


    « Besoin de ton avis sur quelque chose. Je passerais te voir pendant ta pause déjeuner. »  D'un regard, je parcourais le bref message envoyé par ma compagne alors qu'un haussement de sourcil me donnerait presqu'un air ahuri. « Très bien, à toute à l'heure. » répondis-je en me demandant intérieurement quelle était la raison qui pouvait pousser Lily à me rendre visite dans son état. Oui, j'étais protecteur, plus que jamais. D'autres diraient même étouffants, mais je m'en fichais. Depuis nos rendez-vous chez le médecin, et après ce qui était arrivé en Ecosse, je veillerai plus que jamais sur la santé de la mère de mes enfants, qu'elle l'accepte ou non d'ailleurs. Ce pourquoi je n'approuvais pas beaucoup sa visite à une heure de la matinée où les voitures et les embouteillages ne manquaient pas en ville. Un accident est si vite arrivé et les chauffards tellement légions. « Monsieur Austen, voici les rapports que vous aviez demandés. » « Merci Eva. » Heureusement pour elle, ce n'était pas le travail qui faisait défaut. Tellement surbooké que je ne prenais plus le temps de réfléchir à cet insignifiant problème pour me consacrer à la paperasse du jour, avant la prochaine réunion qui devait avoir lieu trois jours plus tard. Le bilan de l'année était positif. Nous avions fait des bénéfices énormes sur l'année, et pouvions ouvrir, comme Amoun en avait maintes et maintes fois exprimé l'envie, un nouveau produit sur le marché. Un nouvel investissement pour un projet novateur devrais-je préciser. Ce qui m'obligeait à lancer une énième campagne de recrutement afin de dégôter le responsable en charge du projet en question, Amoun ne se fiant qu'à ma seule position lorsqu'il s'agissait du recrutement des directeurs. C'était à se demander pour quelle raison nous avions un service des ressources humaines. A dire vrai, et j'y pense depuis un moment déjà, l'attitude de mon meilleur ami et associé semblait moins tenir du vœu d'embaucher du personnel plus que compétent que de me tenir éloigné le plus possible du manoir. Sans doute était-ce dû à sa réaction allergique lorsque j'avais fait référence à mon voyage en Ecosse. L'idée que Lily et moi puissions un jour prochain nous passer la bague au doigt avait, apparemment, manqué de provoquer un arrêt cardiaque chez Amoun. J'ignorais jusqu'alors qu'il avait un cœur jusqu'à ce que le teint blême de ses joues et la légère perle de sueur roulant de sa tempe gauche à sa mâchoire crispée ne me rappelle à l'ordre. Tout le monde a un cœur. Certains ont plus de mal à fonctionner que pour d'autres, voilà tout.

    De l'autre côté de la porte, le long d'un couloir de plusieurs mètres, se dressaient de part et d'autres deux bureaux en bois massif, derrière lesquels deux secrétaires étaient occupées à se raconter les derniers potins tout en triant le courrier pour l'une d'elle, tapant sur son ordinateur pour la seconde. Blondes, une poitrine voluptueuse, robe noire de circonstance compte tenu de leur statut professionnel, hautement perchées sur leurs talons aiguilles rouges – à se demander si elles n'allaient pas faire les magasins ensembles tellement elles étaient comparables – assortis à leurs rouges à lèvres et vernis, des bijoux en or qui étincellaient de milles feux, Eva et Janet avaient été choisies tout spécialement par Amoun dès qu'il avait appris ma liaison devenue histoire d'amour, avec la belle Lily. Sans doute que l'Egyptien songeait que de telles créatures pouvant faire perdre la tête à un moine, sauraient certainement apprivoiser le loup que j'étais.

    « Bonjour. » la salua t-elle à son tour avec un grand et faux sourire avenant tandis que ses yeux s'arrêtaient sur l'endroit où se dressait un petit ventre rebondi, avant de revenir à son visage. Heureusement qu'elle travaillait. Sur son lieu de travail, pas question de se moquer. Les potins seront pour plus tard. Cette ravissante rousse mais néanmoins aussi ronde qu'un ballon de baudruche, enceinte cela va s'en dire, ne perdait rien pour attendre. « Je vais vérifier qu'il peut vous recevoir mademoiselle. » signala la sulfureuse poupée norvégienne avant de taper le numéro de mon téléphone de bureau, tandis que sa compère, derrière Lily, détaillait cette dernière de bas en main en fronçant de temps à autre les sourcils. « Monsieur Austen... » Voix bien plus fluette que lorsqu'elle lui avait répondu. Plus sensuelle aussi, alors que ses doigts s'amusaient à caresser son avant-bras. « Une certaine Lily-Rose Hopkins désirerait avoir un entretien. » articula t-elle avec un sourire charmeur, comme si je pouvais la voir de là où je me trouvais. Je raccrochais, alors qu'elle écarquillait les yeux, surprise. « Lily... » La porte de mon bureau elle venait de s'ouvrir et mon bras entourait déjà sa taille, aimant. « Viens, entre. » Ceci sous le regard médusé mais néanmoins ravi des deux commères. « Assieds-toi mon ange. Alors, que puis-je faire pour toi ? » lui demandais-je avec un sourire, sitôt après m'être installé dans le fauteuil en cuir noir qui surplombait mon bureau derrière lequel une baie vitrée panoramique découvrait une vue imprenable sur l'ensemble de la ville.


    @Lily-Rose S. Hopkins
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    Lien du postMar 12 Sep 2017 - 22:20
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    AUX GRANDS MAUX
    LES GRANDS REMEDES
    lawrie & lily


    Immobile, passée au crible alors qu’elle s’annonçait à l’un des deux bureaux qui trônaient de part et d’autre du couloir, une vague lueur de dépit passa devant son regard. Elle aurait peut-être dû prendre l’habitude de passer plus souvent à son bureau, afin que son « personnel » s’habitue en quelque sorte à sa présence fortuite. Mais jusqu’à présent elle n’y avait jamais vraiment mis les pieds, se contentant d’attendre Lawrence dans le hall d’accueil au rez-de-chaussée, ou bien carrément sur la rue dès lors qu’ils devaient se retrouver. Jamais avant cela elle ne s’était aventurée sur le territoire hostile de cette entreprise pour laquelle il donnait une grande partie de son temps et de son énergie. Il faut dire que croiser le Montou national était la dernière chose dont elle avait envie. Il avait un don unique pour la mettre dans tous ses états. Rien que de penser à son petit sourire sournois proche de la perversité, elle en avait les poils qui se hérissaient sur ses avant-bras.

    « Il sait déjà que je … viens. » Elle avait à peine eut le temps de terminer sa phrase que mademoiselle regardait déjà si « monsieur pouvait la recevoir ». Non mais il ne manquerait plus que ça. Qu’elle soit obligée de prendre rendez-vous pour le voir. Il y avait de quoi rêver. Soudain légèrement irritée par l’attitude lascive de la jeune secrétaire, un faux sourire vint étirer ses lèvres, pure façade alors qu’elle rêvait sincèrement d’enfoncer ses ongles dans ses seins botoxés pour les faire exploser comme des bombes à eau (d’accord, elle était mauvaise langue, peut-être que c’était des vrais … mais quand même). Elle venait vraiment de prendre une voix sensuelle là ? Elle voulait faire un remake du téléphone rose ou quoi ? Sans qu’elle puisse se retenir, elle leva discrètement les yeux au ciel, ne perdant pas de vue ses intentions qui n’avaient désormais plus rien de catholiques. Encore moins depuis qu’elle avait rencontré la « concurrence » qui lui faisait de l’œil au quotidien. « Excusez-moi … Vous avez … Une miette de croissant juste ici, ça va faire une tâche de gras sur votre charmant chemisier … » fit-elle remarquer à la blonde plantureuse en désignant le haut de son décolleté pigeonnant, en y prenant un malin plaisir autant l’avouer. Implicitement, elle disait : « dis donc, il est joli ton chemisier, mais tu ne sais pas manger proprement ou quoi ? ». Avant que la jeune femme n’ait le temps de répondre, Lawrence fit enfin son apparition, accaparant son attention et lui changeant presque instantanément les idées. Commençant enfin à sourire avec sincérité, plus lumineuse dès lors que ses bras se refermèrent autour de sa taille pour l’entraîner à l’intérieur du bureau, elle attendit qu’il ait refermé la porte derrière lui pour venir lui quémander un baiser. « Monsieur le directeur … » le taquina-t-elle avec un sourire coquin, avant de suivre du regard sa silhouette qui s’était déplacée jusqu’à son large bureau derrière lequel il s’était installé, trônant dans une pièce baignée de lumière.

    Une minute Lily resta sur le devant de la porte, prenant le temps de détailler cette pièce qu’elle avait imaginé de nombreuses fois sans jamais pourtant en avoir franchi le seuil. Bureau spacieux, inspirant naturellement grandeur et respect. Épuré. Elle pourrait lui conseiller quelques tableaux à accrocher sur les murs qui n’étaient pas des baies vitrées. Perchée sur ses talons, démarches contre toute attente plutôt féline, elle laissa courir ses doigts le long du long bureau en le contournant lentement, comme si elle était entrain d’apprivoiser l’endroit. « Tu ne m’avais pas dit qu’avoir des mensurations de Barbie était un critère d’embauche chez M&A Corporation … » Ton contre toute attente plutôt suave, à la limite de la taquinerie, déguisant une jalousie naissante, elle esquissa un sourire énigmatique, le dépassant jusqu’à se rapprocher de la baie vitrée dans son dos. Une vue imprenable sur la ville qu’elle contempla un moment, alors qu’il lui tournait le dos, enfoncé dans son fauteuil en cuir face à son bureau remplit de paperasse. « Comme je te disais dans mon message il me fallait ton avis … » Laissant la fin de sa phrase en suspens, c’est le moment qu’elle choisit pour se retourner, posant le côté de sa hanche  contre la baie vitrée, position lascive alors qu’elle déliait lentement la ceinture de son trench pour juste en ouvrir les deux pans qui se rabattaient sur le devant du corps. La veste ouverte, elle ne l’enleva pas pour autant, lui offrant une vue sur un corsage en dentelles tout en finesse qui rehaussait sa poitrine, rose poudré pour ne pas trop jurer avec sa peau blanche, et qui laissait un voile transparent recouvrir le ventre. Sensuel, aux notes un peu bohèmes, sexy mais pas vulgaire, raccord avec sa personnalité un peu réservée parfois, non ostentatoire comme aurait pu l’être un noir profond ou un rouge vif. Des bas fins et délicats remontés jusqu’au milieu des cuisses, rehaussés d’un liseret en dentelle assortie à l’ensemble. Elle attendit qu’il se retourne pour ajouter un : « Qu’est-ce que tu en dis ? » d’une voix douce, se mordillant légèrement la lèvre inférieure en rosissant probablement à vue d’œil, cela lui donnait un air à la fois coquin, adorable et vulnérable alors qu’elle guettait sa réaction. Finalement elle parvenait à se prêter au jeu. Il avait fermé la porte, elle avait vérifié. Aucun risque que quelqu'un n'entre de manière inopinée.


    ©️ FRIMELDA



    @Lawrence H. Austen
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    Lien du postJeu 14 Sep 2017 - 15:42
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    « Aux grands maux les grands remèdes »


    Haussant un sourcil en toisant la jeune femme comme si la simple idée que le directeur puisse attendre quelqu'un comme elle était idiote en soi, la secrétaire hocha à peine la tête l'air de signaler qu'elle avait bien entendu mais se rapprochant toutefois du téléphone en lui renvoyant un bref sourire peiné, afin que Lily comprenne par là qu'elle ne faisait au fond que ce pourquoi on lui signait son chèque mensuel. « Il y a... OHH MON DIEUU !! » hurla t-elle alors en posant les yeux sur la tâche que Lily venait d'évoquer. Un sacrilège. Non pire que ça : une infamie. Sa belle robe noire qui lui avait coûté les yeux de la tête...comment est-ce qu'elle allait faire pour... du calme du calme... Inspirant et expirant bruyamment, la jeune femme blonde s'était aussitôt levée d'un bond, sous le rire discret quoique marqué de sa collègue, avant de courir en faisant claquer ses talons hauts jusqu'aux toilettes pour dames les plus proches, un air catastrophé sur le visage. Si on ne la voit pas revenir dans dix minutes, je crains qu'il ne faille appeler une ambulance car la demoiselle se sera sans doute évanouie. Profitant du 'chaos' régnant pour faire une apparition, je glissais à peine un œil vers le fond du couloir au bout duquel elle avait disparu, pour me consacrer entièrement à ma compagne. « Mmm... » Et de ronronner en appréciant la chaleur de son corps et la tiédeur de ses lèvres lorsque celles-ci s'accaparèrent les miennes avec malice et douceur. « C'est Amoun qui a choisi la décoration. Rien de personnel, comme tu peux le voir. » énonçais-je en retenant un sourire, sachant que déjà le manoir lui paraissait terne au regard de l'absence totale de personnalisation, sans compter aujourd'hui mon bureau qu'elle n'avait encore jamais visité. « Ce qui me va très bien en fait puisque...hum, je ne mélange jamais ma vie professionnelle et ma vie privée. Du moins, autant que faire se peut. » précisais-je en la suivant du regard, mes bras reposant de part et d'autres du siège de bureau sur lequel j'étais installé. Innocemment, mes yeux se figèrent un instant en entendant claquer ses talons – elle n'en mettait qu'en de très rares occasions si je ne m'abuse, non ? - avant de dériver vers la source sonore, détaillant sans un mot leurs coupes, avant de remonter furtivement le long de ses mollets...Ok, on s'arrête là. N'oublie pas où tu es, Law. « Si tu fais référence à mes secrétaires, je n'ai pas participé à leur recrutement. » tins-je à lui faire savoir en dissimulant un franc sourire derrière ma main. Serait-elle jalouse ? « Amoun, comme à son habitude, a pensé que ces deux jeunes femmes offriraient à nos clients la perspective d'un partenariat plus que prometteur. Ce n'est que du marketing, Lily. Bien que je doive reconnaître leurs compétences, si si, je t'assure. » ajoutais-je en riant déjà de l'air incrédule qu'elle afficherait sûrement. « La vue te plait ? » Délaissant mon inspection de sa tenue que je jugeais désormais avec suspicion, le vibreur de mon portable me rappela à l'ordre, m'obligeant à lui tourner le dos quelques secondes, le temps de répondre au message reçu, alors qu'elle reprenait. « Oui...oui, mon avis à quel propos ? » lançais-je, concentré sur mon clavier tactile. Une fois le message envoyé, je me retournais lentement, alors que mon sourire perdait peu à peu de sa superbe. « Ce que j'en dis sur... » Yeux ronds comme des soucoupes, bouche entrouverte, jambes écartées, mains empoignant tout à coup férocement chaque bras de mon siège comme si ma vie en dépendait, je déglutis, deux fois de suite, remontant lentement le long de ses jambes maintenant qu'elles étaient totalement découvertes, m'arrêtant quelques minutes sur le liseret qui enfermait ses cuisses et dans lequel je mourrais déjà d'envie de fourrer le nez pour mieux le faire descendre en me servant uniquement de mes... STOPPP. « Lily qu'est-ce que tu...tu devrais...est-ce que j'ai verrouillé la porte ? » m'inquiétais-je tout à coup en me levant tel un ressort pour aller vérifier. Le temps de me retourner, et de l'observer à nouveau, le souffle me manquait déjà. J'avais chaud...non froid...les mains moites, complètement déstabilisé. « Tu...euhm...c'est pour ça que tu... » tentais-je de formuler à voix haute en desserrant le col de ma cravate. Pourquoi il fait aussi chaud dans ce bureau, nom de dieu !


    @Lily-Rose S. Hopkins

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    Lien du postJeu 14 Sep 2017 - 22:25
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    AUX GRANDS MAUX
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    lawrie & lily

    Difficile de dissimuler son ravissement lorsque la poupée sortit de ses gonds pour cette simple tâche de gras. Lily réfréna même un rire derrière ses doigts, jetant un coup d’œil à la dérobée alors qu’ils disparaissaient derrière la porte de son bureau. S’il ne fallait que ça pour éliminer la concurrence, la tâche était presque trop facile franchement. Avisant à présent d’un œil critique la décoration – autant le dire – inexistante de ce bureau qui devait faire à lui seul deux fois la taille de son ancien appartement , de grands yeux se posèrent ici et là. Elle reconnaissait la touche impersonnelle spéciale « Montou ». La même qu’au manoir en somme, et dont elle avait horreur. Elle se ferait un malin plaisir de le contrarier un petit peu à ce sujet. Tout était bon à prendre, lorsqu’il s’agissait de mener une guerre silencieuse et subtile contre cet être profondément détestable. « Hmm … Rien qui ne soit irrémédiable. » répondit-elle en écho, effleurant du bout des doigts la surface linéaire du bureau sur lequel elle pourrait d’ores et déjà lui prêter quelques pots, ou cadres qui égaieraient un peu l’ensemble. Une plante verte aussi, voire deux, donneraient plus de vie à cette atmosphère si … Épurée ? « Moui enfin tu peux faire en sorte de te sentir bien dans ce bureau sordide, et qu’il te ressemble, sans pour autant faire étalage de ta salle à manger à l’intérieur … mon amour. » glissa-t-elle affectueusement sur la fin, comme pour mieux faire passer l’information, déambulant d’ores et déjà ici et là d’un pas feutré comme pour mieux s’approprier l’espace. Elle n’en oubliait bien sûr pas ses desseins, et la raison de sa venue. La tenue était de toute façon suffisamment légère et inconfortable pour qu’elle ne l’oublie pas.

    Le cœur battant plus fort dans sa poitrine, contre toute attente, le fait d’aborder le sujet du choix de ses « secrétaires » lui donna un élan nouveau. Comme si son petit côté jaloux et revanchard se délectait de l’idée de jouer un peu avec ses émotions pour être sure d’éclipser les deux poupées gonflables de l’accueil. « Décidément … Il prend toutes les décisions … j’espère au moins qu’il te laisse le loisir de travailler selon tes propres méthodes. » répondit-elle avec une moue réprobatrice. « Un partenariat plus que prometteur ? … Du marketing ? » De simples échos, alors qu’elle se demandait s’il la pensait sincèrement dupe. « Ne fais pas l’innocent, s’il les a choisies ce n’est pas pour leurs compétences, mais leurs mensurations et leur capacité à assortir leurs vernis à la couleur de leurs lèvres. Je suppose qu’il a trouvé là un moyen de … te distraire. » Et au passage pour m’exaspérer au cas où je déciderai de passer par ici, comme aujourd’hui par exemple. Elle en mettrait sa main à couper. Mais pas question d’entrer dans son petit jeu et de se laisser dompter par sa jalousie.

    Observant furtivement la vue au dehors, sa silhouette pivota lentement, lui offrant une vue imprenable sur ses nouvelles acquisitions. Pendant une seconde elle guetta sa réaction en se mordillant l’intérieur de la lèvre, adoptant une position lascive près de la baie vitrée sans approcher au départ. Et pour le coup, la réaction ne se fit pas attendre. Instantanée, épidermique. Elle avait du mal à déterminé si l’effet escompté avait réussi ou si au contraire elle venait de le crisper comme jamais. La façon qu’il avait eue de l’observer en partant du bas des jambes ne lui avait pas échappé pourtant, et même la plus candide n’aurait pas été bernée. S’apprêtant à se rapprocher, un sourire mutin égayant ses traits, elle roula des hanches le temps de quelques pas, se heurtant à un Lawrence qui avait bondit vers la porte plus vite que son ombre. Allons bon, à quoi jouait-il au juste ? « Tu l’as fermée tout à l’heure … » murmura-t-elle d’une voix éminemment suave, haussant un sourcil de défi au passage en se demandant à quelle sauce elle allait le déguster. Car en cet instant, il lui donnait l’impression d’être une dangereuse prédatrice, et lui une proie qu’elle pourrait dévorer. Et autant le dire, cette sensation-là la grisait au plus haut point. A défaut de savoir jouer les femmes fatales, au moins Lily savait-elle feindre une innocence diablotine, se révélant coquine sous des traits angéliques. « C’est pas mal non ? Qu'est-ce que tu en dis ?… » Commença-t-elle en se rapprochant lentement de sa silhouette, avisant son décolleté au passage qui avait rarement été aussi bien mis en valeur que dans ce corsage. Si l’on considérait en plus qu’avec la grossesse elle avait pris deux tailles de bonnet, elle se retrouvait avec des seins plus généreux, et qui coiffaient au poteau ses minis poires habituelles. Il fallait bien que cela apporte quelques avantages. N’allant pas jusqu’à le rejoindre cependant, elle s’arrêta au niveau de son bureau et y posa un coude en se penchant en avant, faisant mine de regarder un papier qui y traînait. Elle n’éprouvait aucun intérêt pour le dit papier. En vérité la position donnait seulement une vue imprenable sur la cambrure de ses reins et sur le fameux décolleté. Diablotine tout d’un coup, inspirée par le rôle qu’elle voulait jouer et dans lequel elle s’incarnait finalement à merveille, elle poussa le vice jusqu’à s’asseoir en travers de sa chaise en cuir, dépliant lentement une jambe jusqu’à ce qu’elle soit tendue, et qu’elle fasse mine de réajuster son porte jarretelle, lui jetant un regard brûlant au passage. « Je ne suis pas sure de la manière dont cela s’ajuste … Vous voulez vérifier par vous-même … Monsieur le directeur ? » Coquine et tentatrice, elle haussa un sourcil désinvolte en arborant un sourire adorable, battant des cils avec une innocence totalement factice. Si elle gardait un sérieux irréprochable, ses joues avaient pourtant pris une légère teinte rosée. Signe que sa timidité habituelle n'avait pas totalement disparue, mais qu'elle faisait de son mieux cependant, pour passer outre. En revanche elle ne saurait comment interpréter sa réaction qui se révélait de plus en plus ... Étrange ?



    © FRIMELDA



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    Lien du postVen 22 Sep 2017 - 7:26
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    « Aux grands maux les grands remèdes »


    Mes yeux suivent, à la fois surpris et inquiets ses doigts défilant le long du bureau, caressant le bois massif comme un homme s'amouracherait lentement du corps d'une femme. Etrangement, mon inquiétude demeurait alors qu'elle se rapprochait, prenant sans doute conscience du danger latent. A ce jeu, le chat et la souris intervertissait les rôles, j'aurais dû m'en apercevoir plus tôt. Trop tard pour faire marche arrière maintenant. Le couperet tombe à ce « mon amour » qu'elle me déclame et qui me fait ravaler ma salive par deux fois. Je ne sais si c'est son intonation ou sa façon de me fixer qui me brûle le plus. Juste que j'avais intérêt à rapidement trouver une issue de secours. Comprenant peu à peu les insinuations de la jeune femme et la raison de sa présence dans ce bureau, j'en perds mon latin. D'une part, parce que je n'aurais jamais cru Lily aussi prompte à tenter le diable ailleurs que dans la stricte intimité d'une chambre et d'un lit. D'autre part, parce que je venais de me rendre compte du pétrin dans lequel je m'étais fourré. Comment la repousser sans lui faire mal ? Sans qu'elle pense que la cause se trouvait dans son attitude ou ailleurs ? Aucune idée. A vrai dire, c'était bien la première fois que je me retrouvais dans cette position, confronté aux humeurs changeantes et aujourd'hui lascives d'une compagne à satisfaire. « Me...distraire ? Oui, je suppose que tu n'as pas tout à fait tort. » admis-je après y avoir réfléchi quelques secondes avant de sourire vaguement. « Mais après tout, je préfère encore qu'il nous entoure de femmes que de jeunes hommes inconscients du danger qu'il peut représenter. Si tu vois ce à quoi je fais allusion. » soupirais-je en haussant un sourcil. Un chef d'entreprise respecté et craint, gay étant l'élément principal à retenir, et un bouquet de jeunes boutons en fleur qui sortent à peine des bancs d'école, autant dire que la gent masculine hétérosexuel serait rapidement en voie d'extinction.

    Malgré mon bond spectaculaire qui m'avait amené loin de la jeune femme et son désir bien visible maintenant du fond de ses prunelles chocolat, je ne m'étais jamais senti aussi désemparé voire affolé qu'en ce moment. Dire que j'avais combattu des terroristes, des experts dans l'art de l'élimination, des tueurs sans scrupules... j'aurais préféré milles fois me retrouver face à ces types à l'heure actuelle qu'en face de Lily qui était en train de me dévorer du regard comme un loup s'amuse à guetter silencieusement l'agneau sur lequel il ne va pas tarder à fondre. Sadique, sans le vouloir, c'était même pire que d'attaquer tout de suite. Si au moins elle ne me faisait aucun effet, j'aurais pu l'enfermer dans le bureau le temps que ses hormones reprennent leur cycle normal, mais non. Il avait fallu qu'elle emprunte cette tenue...seigneur ces jambes...ce décolleté...je ne pouvais en détacher le regard. La gorge sèche, le cœur battant à tout rompre, je m'imaginais déjà la soulever dans mes bras, glisser mes mains sur ses fesses, plonger le nez et la langue entre ses...Il faut que je trouve une solution, et vite ! « C'est...hum... » Toussotant, rougissant à vue de nez ce qui m'arrivait assez peu en vérité, je souris maladroitement comme pris sur le fait, et passe une main derrière ma nuque, grattant ma tignasse rousse sous le coup de la honte et d'un trop plein d'émotions. « ...oui oui c'est...hum, pas mal du tout. » HOT. SEDUISANTE. SEXY. DESIRABLE. MUTINE. FELINE. ANIMALE. Tellement d'adjectifs pour la qualifier et j'avais opté pour « pas mal ». La confusion qui règnait en maître à l'intérieur de ma tête, sûrement.

    Lorsqu'elle se penche avant, les fesses en l'air sur le bureau, la poitrine soupesé par le bois chanceux, je lève les yeux au ciel en murmurant une petite prière à tous les dieux qui voulaient bien l'exaucer. Mon regard ne peut cependant quitter longtemps sa croupe tendue et son décolleté ravageur, ni la cambrure de ses reins, ou ses mèches éparpillées s'égrenant sur chaque épaule contractée. A elle seule, Lily incarnait la tentation absolue. Tout à coup, j'avais l'impression d'être Adam face à Eve. Faible. Et lorsque biensûr elle eut l'audace de me provoquer, la douleur de mon bas-ventre me rappela aussitôt à l'ordre et mes jambes prirent rapidement le partie de rejoindre les siennes. « Oh ma chérie... » soupirais-je en passant une main tremblante sur son genou et remontant le long du porte-jaretelle, fébrile. Nul besoin de prononcer le moindre mot, mon excitation était clairement visible. Les pupilles dilatées, les lèvres déjà gonflées sans parler du reste, je ne savais plus où donner de la tête ni des yeux, alors que ma bouche recherchait déjà la sienne en quête de l'absolution tandis que déjà je détournais le fauteuil en cuir pour me glisser, genoux à terre, entre ses cuisses, mes bras posés de part et d'autres du siège comme pour bloquer toute tentative de fuite. La proie redevenait alors chasseur...


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    Lien du postDim 24 Sep 2017 - 20:44
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    AUX GRANDS MAUX
    LES GRANDS REMEDES
    lawrie & lily

    Le jeu s’installe, et avec lui, une confiance fébrile, fragile … Docile. Ses yeux s’agrandissent lentement alors qu’ils l’observent se mouvoir. Elle devine au regard qu’il lui porte que ses efforts ne sont pas totalement vains. Car si Lily n’est pas experte dans l’art de la séduction, si elle sait avoir encore beaucoup à apprendre, elle sait néanmoins différencier le regard d’un homme qui la désirerait d’un autre qu’elle indiffèrerait totalement. Et Lawrence, en l’occurrence, est de la première catégorie. Elle reconnaissait la lueur qui vacillait parfois dans son regard, lorsque joueuse, elle venait lui lancer des regards par-dessus son bureau rempli de paperasses ramenées à la maison, le détournant de ses tâches quotidiennes pour des écarts plus sensuels. Ou lorsque mutine, elle venait se lover dans son dos pendant qu’il se douchait, glissant ses doigts autour de sa taille, nichant ses lèvres au creux de sa nuque dans des intentions dépourvues d’innocence. Non, elle n’était pas dupe. Et l’idée qu’elle puisse avoir l’ascendant sur ses désirs la grisait d’une façon totalement nouvelle. Jamais auparavant elle ne s’était aventurée si loin, bravant les interdits, arpentant un territoire proscrit. Pour l’instant elle ne regrettait pas. Pour l’instant seulement, car plus elle guettait ses réactions, plus ces dernières lui semblaient ambiguës. On aurait dit qu’il oscillait entre une envie puissante de partir en courant ou de prendre son corps, là, maintenant, sur ce bureau. Allez savoir de quel côté pencherait la balance, elle plaçait en tout cas plus d’espoirs dans l’un que dans l’autre. « Tant qu’il ne représente aucun danger pour toi … ça m’est égal. » murmura-t-elle avec une moue boudeuse, tentant de se convaincre que non, ça ne lui faisait rien que deux femmes aux mensurations de rêve siègent devant son bureau en empruntant des voix lascives chaque fois qu’elles décrochaient leur combiné. En vérité elle leur aurait volontiers agrafé les yeux, ou trouilloté les paupières. Mais les gens bien élevés ne faisaient pas ça en général. Ils y pensaient très forts, mais ne succombaient pas. Et puis, c’était elle qui empruntait une voix lascive à présent. Et c’était elle qu’il regardait. Seulement elle.

    Le jeu s’installe, plus encore. Lily se surprend à s’incarner dans un rôle aguicheur qu’elle n’emprunte pas de manière aussi inconsidérée d’habitude. Avec ses traits mutins, et ses airs d’une innocence factice, rien n’a l’air vulgaire pourtant. La provocation est mesurée, calculée, subtile. Ses mains glissent naturellement sur le bureau, en apprécient la surface polies, se saisissent d’un papier qui n’a pas d’intérêt sur le coup si bien qu’elle le lève, puis le délaisse un peu plus loin. Enfin elle s’installe sur le siège en cuir, pose ses mains à plat sur les accoudoirs, se tournent enfin de profil pour offrir une vue imprenable sur la longueur de ses jambes. Dans la manœuvre son ventre rond la gêne un peu. Elle se demande un instant si cela ne lui ôte pas toute crédibilité, ou sensualité, en alourdissant l’ensemble de sa silhouette. Mais aux vues de ses bégaiements, niveau sensualité, elle semble s’en sortir. Le « pas mal » lui échappe, et en réponse, une moue bougonne s’installe sur ses lèvres rosées. Touchée, elle s’enorgueillit tout à coup, se dit que quand même, pas mal, ce n’est pas terrible. Avec tous les efforts qu’elle avait mis en place, elle espérait mieux qu’un petit pas mal. Alors pour toute réponse elle le provoque plus encore, le regard brûlant, intraitable. Ne comptent plus que ses desseins. Le reste, tout à coup, elle s’en fout. Il pourrait y avoir quelqu’un qui rentre, là, maintenant, même Montou, cela lui serait égal. Parce que pour l’instant, elle le veut, lui, et c’est tout. Elle le veut d’une façon presque impérieuse, parce que bon sang, elle ne peut pas se contenter d’un pas mal, l'orgueilleuse.

    Enfin il s’approche, et les lèvres de la jeune femme s’étirent en un sourire énigmatique. Elle pivote de nouveau sur la chaise, s’assied le dos droit, les cuisses à plat, lui faisant face. Elle hausse un sourcil inquisiteur lorsqu’il glisse une main aventureuse sur son porte-jarretelle. Comme si elle le mettait au défi de s’aventurer plus encore après ce « pas mal » dont il venait de la gratifier. Ses lèvres viennent chercher les siennes, enfin, et Lily les capture, lascive. En même temps les doigts de la main droite suivent le col de sa chemise, descendent, longent la cravate qu’elle enroule lentement autour de sa paume jusqu’à avoir une prise solide autour de son cou. Pendant ce temps, la gauche se pose à plat sur celle qui s'est égarée sur son genoux, se fait guide en la menant vers l'intérieur de sa cuisse.  Position de proie face au chasseur, mais la proie le tient, fermement, le tirant vers elle, empêchant la retraite. Et tout à coup le baiser prend une autre tournure, parce que c’est elle qui le mène, le guide aussi. La pulpe de ses lèvres s’abandonne, vient mordre la sienne. Sa langue se faufile, cherche l’humidité de sa bouche en un baiser plein de langueur. Mais quand le souffle lui manque elle se recule, là, juste à l’orée de sa respiration qui la caresse toujours, sentant des frissons la traverser de part en part, de ceux dont elle avait commencé à oublier la saveur. « Juste « pas mal » ? » lui murmure-t-elle entre ses cils, avant de reprendre ses lèvres, libérant sa prise autour de la cravate pour placer son bras autour de ses épaules. Ses baisers se lovent au creux de sa nuque. Le parfum la grise. Lui fait confier à l’orée de son oreille un : « J’ai envie de toi … mon amour. » Soupire sans fard, sans honte. Mais c’est le moment que choisit le combiné placé sur son bureau pour retentir. Maudit soit-il. A moins que ... « Tu ne réponds pas ? … » le défie-t-elle alors, un sourcil arqué. Car s’il a dans l’idée qu’elle va tout à coup le laisser tranquille, il se leurre. Déjà, alors qu’il s’élance pour répondre, ses doigts se faufilent, tourmentent, déconcentrent, cherchant un contact interdit et proscrit, alors qu’au bout du fil, sans doutes, les affaires reprennent. Vengeance mutine oui, qui consiste à le placer dans une situation  qui fait grimper son excitation d’un cran, autant que son inconfort. Pas mal, a-t-il dit. Mais il ignore que tout d’un coup elle n’a plus froid aux yeux, et qu’au contraire c’est un feu nouveau qui la dévore.




    ©️ FRIMELDA



    @Lawrence H. Austen
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    Lien du postMer 27 Sep 2017 - 12:06
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    « Aux grands maux les grands remèdes »


    La jalousie de Lily vis à vis de mon meilleur ami avait quelque chose d'à la fois terriblement excitant et franchement amusant à observer. Au fond, je trouvais sa réaction adorable, quoique totalement inutile compte tenu de mon amour, tout à fait platonique et uniquement fraternel à l'égard de l'Egyptien. Et ce n'était pas parce que ce dernier aurait apprécié des échanges plus équivoques entre nous que mes sentiments auraient changé du jour au lendemain. J'aimais les femmes en général, et une certaine Hopkins en particulier. Preuve en est que pendant que la demoiselle caresse lascivement le bois du bureau de ses doigts graciles, mon inconscient se plait à considérer l'idée de la réincarnation en meuble. En bureau, pour être plus précis. Et de manquer un gémissement frustré en songeant aux massages délicats provoqués par la tiédeur de sa paume, la rondeur de ses doigts et le tissu léger de ses dessous lorsqu'elle le contourne. Cet air innocent qu'elle arbore...une façon déguisée de me duper tandis que mon esprit détecte pourtant la moindre faille mais, biaisé par le désir qui l'assaille petit à petit, succombe à ce jeu de séduction, se découvrant chasseur autant que proie. Incapable de penser aux conséquences, mes mains redécouvrent avec passion le chemin conduisant à ses bras, délaissé depuis longtemps déjà, tandis que des baisers volés me rappelent combien ses lèvres m'avaient manquées. Pétri d'orgueil en songeant que cette chair était mienne et que nul autre que moi ne pouvait profiter de sa saveur si sucrée, je me prélasse au creux de ses bras et à l'ombre de ses cuisses, jouant de l'index et du pouce autour du liseret de son porte-jaretelle, avant d'envahir d'autres courbes, jusqu'à la cambrure de ses reins. Jusqu'à être forcé de me reculer, non sans un grognement de frustration lorsque nos yeux se perdent l'un dans l'autre, sa main guidant avec fermeté et malice ma cravate froissée. Quelques mots, que mon esprit embué peine à comprendre d'abord, avant qu'un sourire attendri n'entache mes lèvres. C'était donc ça. « Tu me rends fou dans cette tenue, si tu veux tout savoir...complètement fou... » soufflais-je en ronronnant à l'orée de sa gorge, déposant une pléiade de baisers humides à l'échancrure de son décolleté sans jamais m'y installer complètement. « ...moi aussi...moi aussi... » ne puis-je que balbutier entre deux soupirs, alors que mes mains cherchaient déjà à agripper les rondeurs de ses fesses pour la soulever et l'installer plus confortablement sur mes cuisses une fois que je serai bien calé contre le siège en cuir. Hélas, une sonnerie retentissait avant même que je puisse mettre mes plans à exécution, interrompant à la fois le jeu, et rappelant aussitôt ma raison à l'ordre. Les yeux ronds, j'évaluais alors la meilleure solution à adopter. Décrocher ou non le combiné, telle est la question. D'un côté, une créature de rêve que je mourrais d'envie d'entendre gémir contre mon oreille, de l'autre ce ventre qui me rappelait soudain mes devoirs et mes peurs de la blesser par une intrusion aussi brusque que désirée. « A...llooo... » Elle me barre la route, se pend à mon cou, si ce n'est plus bas, alors que je cherche à la repousser, le souffle court et les joues soudainement aussi rouges qu'une écrevisse comme si à l'autre bout du fil l'on pouvait nous voir. « Oui, comment ? Pardon ? Parlez plus fort !! » hurlais-je presqu'au téléphone comme si le volume sonore pouvait m'aider à remettre de l'ordre dans mes idées alors que je tentais au fond d'échapper aux mains habiles et sournoises de ma compagne enfiévrée. « Non, j'ai demandé à ce que … Lily s'il te plait... Non, évidemment que ce n'est pas à vous que je parle ! Vous étiez censé... Lily non tu... EXACTEMENT, trois heures demain ! …non non...arrête, s'il te plait... C'est ça, bonne journée et à dem..ain. » Maigres et vaines tentatives de la raisonner alors que je sentais déjà mon pouls s'accélérer et mes beaux principes m'emmener sur des terres d'où nul homme ne revenait jamais.


    @Lily-Rose S. Hopkins

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    Lien du postJeu 28 Sep 2017 - 10:38
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    AUX GRANDS MAUX
    LES GRANDS REMEDES
    lawrie & lily

    Plus à l’aise à chaque minute qui passe, les subtilités du rôle lui apparaissent lentement, et Lily gagne en assurance, en se disant que finalement, c’est assez facile. Trop de craintes inutiles, trop de timidité pudique en filigrane qui lui interdisait depuis le début de leur relation d’être trop impérieuse ou entreprenante à son égard. Elle n’avait pas si peur avant, avec les quelques partenaires de son âge qu’elle avait pu avoir. Ils se comptent à peine sur les doigts d’une seule main. Mais peu importe, elle ne cherche pas à faire la course à l’expérience. Avec Lawrence tout est différent de toute façon. Et parfois, leur différence d’âge la paralyse. Comme si elle avait une vision objective de ce qu’il pourrait attendre d’une femme, une vraie, alors qu’elle n’est encore que les prémices de l’une d’entre elles, qui s’accomplira un jour, certes, mais qui a encore tant à apprendre. Surtout dans la dimension charnelle, que certains couples mettent parfois des années à parcourir, apprivoiser. Encore plus les femmes pour qui le sexe est parfois une violence psychologique : la montée d’adrénaline, puis la redescente. Bouffée d’air qui suffoque et caresse tout à la fois.

    L’appréhension dans son ventre  laisse place rapidement à une chaleur délicate : celle du désir qui caresse ses entrailles, faisant trembler les muscles tendus sous la chaire d’infimes soubresauts invisibles. La pique d’orgueil est un prétexte pour le taquiner plus encore, et alors qu’elle redécouvre avec un plaisir non feint la saveur de sa bouche, la question s’installe, féline. La réponse lui fait frôler le ravissement, et c’est naturellement que ses joues se teintent de légères nuances rosées. Lily réfrène un sourire en mordant dans la chair tendre et humide de l’intérieur de sa lèvre, glisse pour toute réplique un : « Mieux, beaucoup mieux. » avant de raffermir la prise autour de sa cravate, reprenant possession de ses lèvres avec une avidité nouvelle.

    Le souffle court quand le combiné retentit, c’est un feu terrible qui irradie dans chacun de ses membres. Le désir pulse à ses tempes, presque insupportable. Nourri par toutes les frustrations des semaines passées loin de lui, de son corps, de leur complicité charnelle, elle devient folle d’imaginer devoir se réfréner encore. Ou de le voir fuir, comme d’habitude, pour des raisons qui lui échappent de plus en plus. Alors le jeu prend une tournure plus dangereuse. Il se lève pour répondre, et se hissant sur ses jambes à son tour, avec délicatesse, Lily se love dans son dos, glisse ses bras autour de sa taille, niche ses lèvres au creux de sa nuque. La « conversation » s’installe, et sa présence le déstabilise. Elle le sent, elle le sait, car sous sa paume elle sent son poult qui s’accélère, s’affole. La jeune femme s’enivre de son parfum. Elle adore tant les notes de ce dernier. Comme une drogue vers laquelle on finit toujours par revenir, et dont le plaisir de la redécouverte est encore plus intense, surtout après une période de sevrage. « Chuut … » murmure-t-elle, succube tout à coup après avoir contourné son corps pour se placer devant son buste, pouvant ainsi jouer de ses doigts pour se frayer un chemin à travers sa chemise, négociant une entrée avec les fins boutons. Il rougit. Désorienté. Elle, elle sourit, fière de réussir quelque chose qu’elle n’aurait jamais cru possible : déstabiliser Lawrence Austen. Toujours si sûr de lui, si charismatique. Surtout dans la dimension charnelle, où c’est lui qui la fait rougir, d’habitude. Il tente vainement de la repousser. Une moue adorable étreint les lèvres de la jeune femme en contrebas. Apparemment le rendez-vous est pris. Cela lui est égal à vrai dire, car à présent certains bouts de ses doigts jouent avec la boucle en cuir de sa ceinture, pendant que d’autres s’infiltrent, constatent qu’il a beau la repousser, farouchement, presque nerveusement, il la désire quand même. Peut-être même avec plus de force que d’habitude. Sa ceinture défaite, cela laisse un interstice pour se frayer, et la pulpe de ses doigts suit la ligne de la colonne vertébrale, jusqu’au bas des reins, jusqu’au galbe de la fesse qui se dessine.  Rien que d’y penser cela la met dans tous ses états. Il raccroche, enfin. Lily lui glisse un sourire à la fois innocent et diabolique. Comme si ce n’était vraiment pas de sa faute, et qu’elle n’avait décidément rien fait de mal. Elle bat des cils, le pousse enfin jusqu’à le faire se rasseoir sur son fauteuil. « Vous êtes vraiment dissipé comme directeur, monsieur Austen. » lui glisse-t-elle, taquine, faisant glisser en même temps totalement la ceinture hors de ses passants dans un claquement sonore. Après quoi elle s’installe sur ses cuisses, à califourchon, une main posée sur le dossier du siège à côté de son épaule. Elle se penche, re-goûte ses lèvres. Une impression la saisie alors, la chagrine. « … Quelque chose ne va pas ? » balbutie-t-elle en se reculant de quelques millimètres, juste après avoir déposé un baiser sur son cou. « Tu veux … Tu veux que j’arrête ? » finit-elle-même par demander, à contrecœur, alors que ses lèvres entamaient déjà un sillage humide à la naissance du buste, entre les deux pans de la chemise entrouverte, commençant à dériver, pinçant la chair blanche entre la pulpe de ses lèvres, susceptibles d’emprunter les territoires interdits qui mènent jusqu’à l’intimité la plus sensible et la plus enivrante.





    ©️ FRIMELDA



    @Lawrence H. Austen
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    Lien du postSam 30 Sep 2017 - 8:16
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    « Aux grands maux les grands remèdes »


    Un homme peut-il ronronner ? Je vous affirme que oui. Car actuellement, les mots se perdaient, la confusion régnait dans mon esprit, embrumé par la fièvre de ce corps qui se mouvait contre le mien. Une douce chaleur se répandait dans le creux de mes reins tandis que mes mains, maladroites encore, massaient la peau tendre et voluptueuse qui frissonnait sur son passage. Fort heureusement -ou pas d'ailleurs – le téléphone obligea la raison à reprendre du galon, tandis que le cœur lui, s'effritait de devoir négliger même durant quelques minutes, une si belle prise. Raison pour laquelle, contre le combiné, la frustration se mêla à une forme de colère sourde tandis que je tentais patiemment et en douceur de repousser les assauts de la jeune femme. Sans grand résultat. Les joues rouges, une fine particule de sueur parcourant peu à peu mes tempes, je lutte vainement contre l'envie de fuir ou au contraire de la faire mienne aussitôt que je raccroche. En attendant le feu me consume l'intérieur des reins et je manque un hoquet de surprise lorsque ses doigts se raccrochent à mon postérieur. Pour un peu et je me sentais même le devoir de la gronder comme une enfant qui aurait fait une bêtise. Pas très convaincant au fond car j'adorais les sensations qu'elle produisait sur son passage. L'appel terminé, et sans doute aurais-je droit à certains regards désabusés demain de la part de mes confrères, je soupire de désespoir en avisant Lily qui obsède peu à peu mon esprit au point d'en perdre tous ses moyens. Repoussé contre le siège, incapable de lui résister, les jambes légèrement écartées lui offrent une assise parfaite sur laquelle elle se pose déjà. Mes mains elles, sont hésitantes. Désireuses, troublées, tremblantes, elles n'ont pourtant pas suivi le mouvement, immobiles contre les bras du siège en cuir, comme si elles s'agrippaient au dernier soutien qu'il leur restait. Crispé, j'accuse son expression d'inquiétude teintée d'incompréhension lorsque le baiser qu'elle me vole ne lui est pas rendu. Ce n'est pourtant pas faute d'en vouloir plus encore. Pourtant, depuis ce fameux coup de fil, je songe à ce ventre, à son contenu, à mes enfants. A sa santé d'abord, à ce qui pourrait se produire si jamais je n'y prenais pas garde. A l'endroit où nous sommes. Au plus important. Si je veux qu'elle arrête ? Grands dieux que non. Mais est-ce bien raisonnable ? Hélas la réponse ne se fait pas attendre non plus. « Je...hum... » Mais comment s'expliquer sans la blesser ? Impossible, surtout pas ici ni maintenant. Elle serait forcément vexée. Dire que dans une heure tout au plus je recevais de nouveaux clients. Pas le temps d'arrondir les angles. « ...non ce n'est pas ça du tout, mon ange...j'adore tout ça et ta tenue et... mais j'ai beaucoup de travail tu comprends ? » Mes lèvres forment un « o » muet à l'endroit où sa bouche se perd, inspirant profondément pour se donner la force de poursuivre malgré la fièvre de plus en plus étouffante. « Lily chérie, s'il te plait...On ne peut pas...pas ici...et je t'assure que j'ai tellement de travail que... » Mensonge éhonté pour ne pas subir ses foudres. Ce soir, on en reparlera. Pour le moment, je devais tout faire pour qu'elle s'éloigne, qu'elle rentre au manoir, qu'elle se repose, et recouvre mes esprits et un minimum de dignité.


    @Lily-Rose S. Hopkins

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