comment avaient-ils pu en arriver là ? comme deux inconnus. à se regarder jour après jour sans se voir, à se parler sans s'entendre, à exister l'un à côté de l'autre sans en être conscient. les choses avaient dérapés tellement de fois qu'elle ne savait même plus à quel moment précis est-ce qu'ils étaient devenus plus des inconnus que n'importe quoi d'autre au monde. pourtant, ils restaient là. elle pour le soutenir dans cette maladie qu'il avait du mal à affronter. lui sûrement parce que c'était une habitude. et si c'était ça ? si ce n'était rien d'autre qu'une habitude. cinq ans qu'ils passaient leur temps ensemble et agathe n'arrivait plus à savoir s'ils le désiraient toujours ou s'ils étaient simplement effrayés à l'idée de peut-être casser cette routine. dans tous les cas, tout semblait être repoussé. l'emménagement, probablement le mariage aussi. elle n'en savait rien, ils n'en parlaient pas. ils ne parlaient de rien. plus de geste tendre, plus de marque d'affection, aucun acte charnel. ils en étaient au point mort, concrètement. et elle se rendait dans cette clairière sans savoir vers quoi elle se dirigeait. c'était leur plus bel endroit mais aussi le pire. en somme, venir ici pouvait signifier tout et n'importe quoi. s'embarquant dans les buissons, elle finissait par lui faire face à cet homme qu'elle ne reconnaissait plus et le ton morne qu'il employait ne lui laissait rien présager de bon. le visage fermé comme bien souvent, elle s'asseoit sur l'herbe, silencieuse, éteinte. elle attend la sentence parce qu'elle a l'impression qu'il y en a une qui va tomber. elle le connait aisling, elle interprète tout chez lui et tout la conforte dans l'idée que rien de ce qu'il pourra dire ne sera gai. "vas y, lâche la bombe." elle n'a pas envie de tourner autour du pot. autant que ça sorte et peut-être qu'un coup sec empêchera trop de dégât.

Il ne savait pas trop comment s’y prendre. Il savait juste qu’il n’arrivait plus à gérer ça en plus de tout ce qui se passait. Apprendre que son père aurait pu l’aider et que non, ça le tuait. Et il ne voulait pas imposer ça à la femme qu’il aime encore. Être celui qui lui apporte tant de malheur. Mais il ne veut pas la quitter non plus. Il veut la garder près d’elle, égoïstement. Il veut qu’elle soit encore à ses côtés malgré tout. Est-ce trop demandé ? Est-ce trop égoïste ? Il ne sait pas mais il a toujours eut l’habitude de tout lui dire alors il le fera encore cette fois. En la voyant arriver devant lui, ses longs cheveux bruns descendant sur ses épaules, il eut un pincement au coeur à la penser de ce qu’il allait lui faire subir. Ce qu’il allait lui dire. Mais il le devait. La distance était déjà là entre eux, autant la rendre officielle. « Promet que tu ne vas pas péter les plombs comme tu le fais à chaque fois ? » Même si intérieurement, il aurait préféré qu’elle le fasse pour mesurer le degré de colère d’Agathe. Agathe froide est une Agathe blessée au possible, presque impossible à réparer. Agathe en colère est une personne qu’il peut canaliser. « Viens avec moi. » Il lui prend la main, l’entraîne vers le ruisseau. Premier contact depuis des semaines presque. Il a envie de la prendre dans ses bras, de l’entourer et la protéger de tout. Mais il ne peut pas. Il doit prendre ses distances, il doit prendre du temps pour lui. S’asseyant sur le bord du ruisseau, il regarde l’eau s’écouler doucement un instant avant d’ouvrir la bouche. « J’ai besoin de distance. » Il la regarde un peu. « Pas qu’on se sépare mais on a été trop vite. Je sais que c’est moi qui voulait qu’on se marie mais avec tout ce qui s’est passé, je pense qu’on devrait faire une pause. Qu’on devrait prendre le temps de se réparer avant de nous réparer. » Il la regarde un peu plus longuement, essayant de gérer sa réaction, de voir ce qu’elle veut, ce qu’elle ressent. Pour le moment, il ne voit qu’un rideau de cheveux bruns, un rideau qui lui cache le visage de la jeune femme qu’il se promet de rendre vraiment heureuse un jour. « J’ai besoin d’espace, de temps. J’ai besoin de savoir me gérer seul avant de nous gérer. Et même si je t’aime, j’ai besoin de distance par rapport à tout ça. » Il ne sait pas s’il s’y prend bien ou pas. Mais il dit ce qu’il a sur le coeur.

est-ce que ça va faire mal ? il devient fort dans le jeu de la blesser, ce ne serait pas étonnant dans la finalité. peut-être qu'ils sont pas capable d'avancer dans le fond. agathe, elle connait ses tords. elle sait qu'elle ne communique pas assez et que se refermer n'est pas la solution mais elle a jamais su s'exprimer et ne fait pas l'effort d'essayer. alors fidèle à elle même, elle éviter de le regarder, garder sa stature froide comme si elle ne ressentait rien et attend juste la sentence. la promesse qu'il lui demande lui fait hausser les épaules mais la conforte dans l'idée que ça ne va pas lui plaire. qu'à t'il donc de si terrible à lui annoncer ? il attrape soudainement sa main et malgré elle, elle s'adoucit au contact. depuis combien de temps ne l'a t'il pas touché d'ailleurs ? ça lui manque parfois cette complicité, cet amour, cette tendresse. est-ce qu'ils sont si abîmés que ça ? au point de ne plus se donner d'attention. la brune s'asseoit près du ruisseau, juste à ses côtés mais ne le regarde pas, préfère regarder l'eau qui s'écoule à toute allure attendant juste les mots qu'elle n'a probablement pas envie d'entendre. et elle tombe de haut. de très haut. dans sa tête c'est l'enfer, dans son coeur la tourmente. qu'est-ce qu'il lui fait là ? il la quitte ? rompt les fiançailles et puis toutes les promesses aussi ? oh non, elle ne l'a pas vu venir et sa fierté en prend un coup. -10 pour cette dernière, -30 pour l'égo. et la thomspers, elle se pince les lèvres alors qu'il reprend comme pour se justifier. ses yeux s'attardent quelques secondes sur le bijou à son doigt. ça ne représente donc plus rien ? elle a mal mais reste de marbre. "donc t'es en train de me quitter." elle parle d'une voix monotone, aucune émotion ne venant transpercer sa carapace. mais il l'a connait aisling, il l'a connait mieux que ça. "suffisait de m'envoyer un message, ça m'aurait évité le déplacement." mais bordel ce qu'elle souffre. elle agonise intérieurement agathe, comme souvent.

Il a envie de la prendre dans ses bras. Entendre sa voix froide mais qui cache une tristesse grande comme le monde le tue. Il la connaît bien Aisling. Il connaît Agathe comme il se connaît lui même. Il la connaît comme personne et sait qu’elle va encore plus s’éloigner. Mais Aisling ne peut pas supporter cette pression qu’il se met par rapport à elle. Toujours être parfait, irréprochable. Parfois il a l’impression qu’elle le voit d’une certaine manière alors qu’il en est tout autre. Qu’il a baissé dans son estime à cause de ses soucis de santé. Qui pourrait supporter un bipolaire en pleine adaptation ? C’est trop difficile. Trop dur. Il ne peut pas lui faire supporter ça encore longtemps. « Je ne te quitte pas. » Il savait qu’elle l’aurait mal pris. Sa voix froide, plate, sans aucunes émotions le traduit plus que ses mots. « J’ai besoin d’espace. Plus que ce qu’on ne peut en prendre avec une bague au doigt. » C’est difficile pour lui. Prendre en compte les sentiments d’Agathe, ne pas la blesser. Il ne prend pas ça pour un supplice, mais justement, il prend son temps, choisit ses mots avec soin. « Je suis malade Agathe. Qu’on le veuille ou non, j’ai une maladie. Et j’aime le fait que malgré ta colère contre moi et la situation, que tu sois encore là. Mais j’ai besoin de m’en sortir seul. De savoir comment gérer ma maladie seul. » Il se tourne un peu vers elle, l’envie de prendre les mains de la jeune femme dans les siennes, la lumière se reflétant dans sa bague. « Je t’aime plus que tout, mais c’est peut-être ça le soucis. On a nos soucis, de gros soucis, qu’on ne peut pas gérer si on a le stress de notre couple, notre mariage. J’ai besoin qu’on se retrouve comme avant, comme si on reprenait tout à zéro. On est jeune, on s’aime mais à force de trop essayer, on va se casser sans possibilité de retour. » Il essaye de la rassurer, de lui montrer qu’il l’aime mais il connaît Agathe, il voit bien le feu qui brûle sous cette façade de glace.

mais elle peut faire quoi dans tout ça ? c'est pas un fossé mais un gouffre entre eux. le genre de gouffre les empêchant de revenir pleinement l'un vers l'autre. alors elle encaisse en silence parce qu'elle se refuse le droit de pleurer. hors de question qu'elle ne paraisse encore plus minable dans tout ça. aisling était en train de la quitter, elle se faisait jeter de tous les côtés et non, elle ne verserait pas une larme. du moins pas maintenant. je ne te quitte pas qu'il osait dire. mais c'était quoi alors ? parce que non, elle ne saisissait pas. "ouais, tu rompts les fiançailles quoi." et ça comme une rupture. c'est un retour sur l'engagement. elle allait dire quoi à ses parents elle ? ah non, je ne me marie pas, il n'en a plus envie, il ne veut plus de moi. ouais, elle allait avoir l'air maligne à expliquer un truc pareil. "donc je suis là dans les moments difficile mais après je dégage ?" non mais parce qu'elle était un peu là la finalité. elle prenait tout, les coups, la tentative de suicide, la perte du bébé et quand les choses semblaient calme, fallait qu'on lui enlève ce qui l'avait fait tenir tout ce temps ? très bien. "alors n'essayons pas." c'est une tornade qu'elle venait prendre. le genre qu'elle avait bien du mal à encaisser. il avait pas le droit de lui faire ça. pas après tout ce qu'elle avait supporté pour lui. mais il le faisait. besoin de distance, besoin de temps, de réflexion. d'un mouvement agile elle se redressait, l'air hautain sur le visage, digne d'une eliot en puissance. "c'est pas grave, t'en fais pas, je m'en fiche de toute façon." et agathe elle fait glisser l'anneau le long de son doigt, le retirant alors avant de le poser à côté de lui. "la prochaine fois, donne la à la bonne." vu que de toute évidence, ce n'était pas elle.

« Oui Agathe. Je les romps. » Sa mère allait le tuer, le découper en petit morceau et lui donner à manger aux chevaux du manoir. Il le voyait déjà gros comme une maison. Il allait passer pour un indécis, de ceux qui ne savent pas ce qu’ils veulent. Mais il est sur de son choix. Sur de vouloir être seul quelques temps. Après tout, c’est sa vie. Son avenir. « Arrête de dire ça. Tu ne dégages pas. » Agathe est tellement sur qu’il ne veut plus d’elle qu’elle ne réplique pas. Elle accuse le coup. Il en a encore plus mal Aisling. Elle prend les mots et les retourne pour les comprendre. Sauf qu’elle le fait mal. Peut-il lui en vouloir ? Pas vraiment non. Mais à part essayer de le lui faire comprendre correctement, il ne peut pas faire grand-chose. Il ne peut pas forcer les choses avec Agathe. Au bout d’un moment, ils doivent pouvoir fonctionner correctement sans casser l’autre, sans briser l’autre et tout faire pour le reconstruire. Ce n’est pas sain, ce n’est pas une relation normale ni équilibré. Ils se sont battus depuis le début pour être ensemble. Depuis le retour de la jeune femme, ils se battent pour être ensemble, pour tenir en tant que couple. Il n’en peut plus Aisling. Elle se lève, retire l’anneau, lui parle avec froideur. Il ne laissera pas partir comme ça. Avant oui, plus maintenant. Prenant sa main dans la sienne avec force, il la retient. Se levant à côté d’elle, il la regarde droit dans les yeux. « Je ne veux pas te quitter Agathe. Je ne le fais pas là. Alors garde moi cette putain de bague. » qu’il dit en prenant sa main et déposant la bague en son centre. « Je t’ai fait la promesse de t’épouser et je le ferais. Je tiens toujours mes promesses. Tu le sais très bien. » Il referme le poing de la jeune femme qui renferme autant son coeur que sa promesse. « Mais j’ai besoin de retrouver qui je suis. J’ai failli me perdre en me suicidant, je t’ai fait perdre notre enfant, je ne veux pas perdre notre relation. Je veux la reconstruire. Mais pour de vrai, pas à moitié. Je sais que ça fait beaucoup de je veux mais on peut essayer. On peut essayer de nous retrouver dans tout ce bordel. Ce poids en moins. » Il essaye de parler avec son coeur mais va-t-elle le comprendre ainsi. Sa très terre à terre et très fière Agathe.

elle n'arrivait pas à comprendre agathe. elle n'arrivait pas à comprendre comment est-ce que sa vie avait pu devenir un tel désastre en si peu de temps. et ouais, ça lui brisait le coeur tout ça. encore plus quand il le confirmait à haute voix. il était en train de rompre leurs fiançailles comme si ce n'était rien. comment voulait-il qu'elle réagisse à un truc comme ça ? elle même ne savait pas ce qu'elle était censée faire. alors elle se la jouait froide, hautaine, intouchable. ouais, puisqu'il lui brisait le coeur, elle ferait comme si ça ne lui faisait strictement rien. et peut-être que comme ça, il aurait mal lui aussi. un juste retour des choses quoi. "si tu le dis. elle balais ses mots d'un revers de main parce que ce n'est rien d'autre que du vent. et ouais, elle s'en fiche en fait. il la laisse tomber comme tous les autres avant, elle a l'habitude, elle aurait du s'en douter. aisling n'était pas bien différent au final, elle l'avait juste trop idéalisé mais même lui n'était pas foutu de rester à ses côtés. sauf que quand elle tentait de s'en aller, il la retenait de sa main se levant alors à son tour, glissant le bijou qu'elle venait de lui rendre dans le creu de sa main. et elle écoutait ses paroles avec une nonchalance sans nom. comme si tout ça lui passait bien au dessus de la tête. "parce que tu crois que c'est quand tu veux ? un jour oui et l'autre jour non ? parce que tu crois sincèrement que je vais attendre sagement que tu reviennes comme si j'étais un jouet ?" non mais c'était une blague en fait. jamais ça n'arriverait. il était pas le seul à pouvoir prendre ce genre décision. "j'ai compris, c'est chacun de notre côté. je peux m'en aller maintenant ?" et elle n'en voulait pas de cette bague alors elle la glissait dans la poche du roux, histoire qu'il comprenne bien le message.

Arrogante, nerveuse, butée, elle est tout à la fois et en même temps il ne peut pas lui en vouloir. Agathe a une fierté à faire peur, elle n’aime pas avoir tord. Elle n’aime pas être en tord. Elle n’aime pas se faire quitter. Il voit bien, Aisling, qu’elle n’en peut plus de la situation, mais ne pas pouvoir la contrôler et le voir prendre une décision, ça la rend folle. Il s’est toujours plié à ses quatre volontés, à toujours fait en fonction d’elle, mais là, il le fait pour lui. Son coeur a beau se briser en mille morceaux, il a besoin de se retrouver seul et non pas sous l’influence de la personne qu’il aime le plus. Continuer ainsi ne sera qu’un chemin de plus vers la destruction. Ils doivent grandir séparément pour se retrouver dans de bonnes conditions, qu’elle le veuille ou pas. À elle de voir si elle veut toujours être avec lui après tout ça. Lui, il sait qu’il la voudra toujours dans sa vie, bague ou pas. « T’es chiante à la fin. J’essaye vraiment de faire en sorte que ça ne soit pas trop une esclandre mais tu fais tout pour me provoquer. » Aisling d’habitude si calme, commence à perdre un peu cette capacité de garder son sang froid à toute épreuve. Depuis qu’il a commencé son traitement, il est plus nerveux, sans forcément le vouloir. Il montre juste plus facilement son caractère, son côté impulsif qui bat à la surface de sa peau diaphane. « Mais qui a dit que je ne veux plus de toi ? Personne. Tu n’es pas un jouet, mais je ne suis pas non plus un doudou que l’on garde près de soi pour se sentir bien la nuit. » Parce qu’il en a marre au final de passer pour le méchant, pour celui qui fait tout foirer. Il voit bien comment on le voit. Celui qui casse tout. Celui qui n’est pas digne de confiance. Celui qui est un jouet cassé, une peluche sans oreille, un doudou épluché. « Non, tu ne t’en vas pas comme ça. » Cette fois ci, c’est lui qui commande. C’est lui qui décide. Elle aime trop faire ça, le contrôler, le rendre minable sans même s’en rendre compte. La bague dans sa poche, il allait la lui faire garder, parce que c’est une promesse qu’il lui a fait. « Je ne fais pas de promesses en l’air. Alors cette putain de bague, tu la gardes. » Prenant sa propre chaîne, il la passa à travers la bague et la fit glisser dans le cou d’Agathe. « Je t’ai fait la promesse de te rendre heureuse, d’être bien pour toi. Alors laisse moi le faire à ma manière. » Il voit bien qu’elle garde ce visage froid, cette expression glaciale pour ne pas craquer. Passant sa main dans ses cheveux redevenus roux, il lève les yeux au ciel. « On a toujours fait à ta manière. J’ai voulu être bien pour toi. Laisse moi être bien pour moi. Et si tu ne comprends pas que j’ai besoin de ça, alors c’est que tu ne me comprends pas aussi bien que tu le penses. » Ça lui faisait mal de dire ça, mais c’est la vérité.

agathe, c'était pas le genre de fille qu'on pouvait prendre, jeter, puis récupérer par la suite comme si tout était normal. elle n'était pas la fille qu'on viendrait récupérer quand on voudrait de nouveau d'elle et là, c'était l'impression qu'aisling était en train de lui donner. alors non, elle refusait tout simplement que les choses puissent se passer comme ça. d'ailleurs, il devrait s'estimer chanceux qu'elle fasse preuve d'un calme olympien parce qu'agathe, ça pouvait être une vraie tornade quand elle le voulait. "je ne provoque rien du tout, j'te demande juste de m'en aller. pourquoi tu m'fais chier en fait ?" ouais, il était en train de la faire monter en pression et s'il ne voulait pas entendre le flot d'insulte venant avec, il avait plutôt intérêt à la laisser tranquille. parce que l'esclandre, il était tout seul à la faire là. elle lui demandait rien d'autre que stopper cette conversation et partir, jusque là, rien de bien compliqué. "très bien. je ne suis pas un jouet, tu n'es pas mon "doudou". message reçu." qu'elle répond ironique. mais encore une fois, il l'empêche de s'en aller, la retient, et ça la rend folle agathe parce qu'elle veut tout sauf rester avec lui. et même quand il attache cette chaîne à la con autour de son cou, ça la rend dingue. qu'est-ce qu'il ne comprend pas dans le fait qu'elle ne la veut pas ? "à ma manière ?" ko. dans quel monde est-ce que ça avait été à sa manière. il l'avait pratiquement obligée à affronter ses sentiments pour lui, avait couché avec sa meilleure amie et était revenu à la charge pour la récupérer. il l'avait demandé en mariage, avait voul garder le bébé, lui avait fait perdre et maintenant, il osait dire que les choses avaient été faites à sa manière ? c'était la blague de l'année. "t'as raison, je ne te comprends pas. et toi, tu ne me connais pas. on est plus fiancés, c'est chacun sa vie. et pour épouser quelqu'un, il faut les deux accords. je fais le choix de ne pas le vouloir alors t'auras pas à respecter ta promesse." elle poussait un soupir détachant la chaine de son cou. "tu fais ton choix, je fais le mien. si je dois respecter tes envies, tu respectes les miennes."