Encore une soirée où tu vas pouvoir flemmarder dans ton canapé avant de reprendre les cours. Et pour cela tu avais tout prévu, une bonne bouteille de vin, un mini-short et une brassière en guise de pyjama. Une bonne couette sur le canapé du salon afin de te glisser en dessous. Une bonne série avec une pizza tout était parfait. Et c’est justement ce que tu faisais. Tu te glissais dans le fond de ta couette bien chaude, tu engageais Games of Thrones et tu plongeais doucement tes lèvres dans ton verre de vin. Tout semblait se profilait comme une parfaite soirée en solo jusqu’à ce que quelqu’un toque à ta porte. Tu grognais un peu avant de te lever, posant ton verre de vin sur la table au basse. Tu traînais ton corps jusqu’à la porte d’entrée pour ouvrir cette dernière. Et là c’est le drame. Tes yeux s’ouvraient comme deux grosses billes. « Qu'est-ce que tu fous là ? » Colin, se trouvait en face de toi. En vérité tu devrais être contente de le voir, cela faisait deux mois que tu ne l’avais pas vu mais là c’était pas du tout possible. Tu étais fringuée n’importe comment, aucun maquillage, tes cheveux était attaché en un chignon négligé. Tu n’étais absolument pas présentable et encore moins pour Colin. Honnêtement si tu écoutais ta tête tu lui fermerais la porte au nez. Mais vu que cela ne se faisait pas du tout, tu t’écartais un peu de la porte. « Pardon, je voulais dire entre je t’en prie » Tu souriais un peu gênée.

@Colin R. Perol

Être une princesse c’était être toujours présentable en société mais en dehors de ça, lorsque tu es chez toi dans le canapé, tu étais comme tout le monde, une meuf qui aimait se trimballer chez elle dans un accoutrement pitoyable. Faut pas croire, tu ne te trimballais pas constamment en jolie robe de gala et maquillée comme jamais. Enfin bref, ce soir, tu comptais bien boire un peu de vin devant Games of Thrones manger ta pizza et t’endormir très certainement dans ce canapé sous cette couverture. La détente quoi. Tu avais même profité d’un bon bain ce soir parfumée au jasmin. C’était vraiment royal comme vie. Alors que ta soirée commençait doucement mais sûrement quelqu’un osait venir te déranger. Sortant de ton moment de léthargie, tu te traînais jusqu’à la porte d’entrée pour ouvrir la porte et te retrouvais face à Colin. Surprise de cette venue, tu ne savais pas trop comment réagir face à lui. Contente de le voir, car cela faisait deux mois que tu ne l’avais pas vu mais tu aurais préférée le voir dans d’autre conditions, dans des conditions que toi tu avais définies, dans des conditions où tu pourrais être présentable quoi. Reprenant un peu tes esprits, tu le laissais passer devant toi, l’invitant à entrer dans ton appartement. Il t’expliquait, qu’il aurait pu t’envoyer un message avant de se pointer. Tu te tournais vers lui après avoir fermée la porte d’entrée. « La moindre des choses c’est de prévenir en effet. Si je n’avais pas été seule, ça aurait été gênant comme moment non ? » Tu souriais un peu en coin, avant de venir déposer un baiser sur la joue de Colin. « La gueule de la princesse ici » Tu désignais ta dégaine d’un signe de tête. « Ça va plutôt bien et toi ? » Tu partais en direction de ton salon, supposant que Colin te suivrait. « Je te sers quelque chose à boire ? » Tu te dirigeais directement dans ta cuisine, attendant la réponse de Colin.

Colin était là. T’étais vraiment partagée entre ta joie de le voir, parce qu’il faut dire qu’il t’avait manqué tout de même. Deux mois sans voir sa petite tête c’était énorme, vous aviez l’habitude de vous voir souvent quand même. Et puis tu étais aussi partagée avec le sentiment de rester sur ta retenue. Ça avait toujours été comme ça entre lui et toi. Vous ne vous étiez jamais lancé dans des effusions d’amours et d’embrassades. Mais plutôt dans des jeux de regards, de provocation jusqu’à éclater et vous réveiller tout les deux dans le même lit au petit matin. Une routine un peu malsaine, mais quelque chose de toujours plaisant. Il te plaisait un peu tout de même. Tu ne lui faisais pas entièrement confiance, il restait un homme à femme comme les autres. Mais tu avais cette attirance vers lui qui te rendait même possessive en vers sa personne. Mais jamais, ô grand jamais, Colin serait au courant de tout ça. Il devait désirer ton corps, le vouloir, désirer ton cœur, le vouloir mais ne jamais le toucher. Enfin c’était ce que tu t’étais fixée. Après l’avoir donc laissée rentrer et sermonnée sur sa façon à se pointait chez les gens sans prévenir. Tu lui faisais même remarquer que tu aurais pu ne pas être seule ce soir. Mais évidemment Colin n’en avait rien à taper de ça et sûr de lui, il disait qu’il aurait fait partir l’invité. Tu levais les yeux au ciel en pouffant de rire. « Mais bien sûr mon petit roi. » Tu venais ensuite déposer tes lèvres sur sa joue alors qu’il te disait que tu restais jolie. Tu avais envie de lui dire que tu le savais que tu étais bien plus belle dans cette tenue que toute ses pouffes maquillées et habillées comme des catins mais tu n’en faisais rien. Tu levais les épaules avec un petit sourire en coin, avant de dandiner tes fesses jusqu’à la cuisine. Colin te demandait un simple verre de vin et c’est ce que tu faisais. Tu lui servais un verre de vin similaire au tien. Tu revenais dans le salon, son verre de vin à la main. Tu t’asseyais près de lui sur le canapé, ton corps tourné vers le sien. Lui tendant son verre de vin alors qu’il te demandait si sa venue te déranger. Tu fronçais légèrement les sourcils avant qu’il n’ajoute qu’en voyant la couette et Games Of Thrones, il n’était plus sûr de rien. « J’avoue je comptais boire du vin, avaler cette pizza sous ma couette devant Games Of Thrones comme un mec quoi ou une vieille. » Tu riais un peu. « Mais non, tu ne me déranges pas au contraire tu me fais de la distraction. Je ne sais pas si c’est aussi intéressant que Jon Snow mais je veux bien essayer. » Tu prenais ton verre de vin avant de le lever vers lui. « A la tienne blondinet. » Tu trempais tes lèvres dans ce dernier prenant une gorgée de vin. « Alors, ce summer camp ça s’est passé comment ? » Tu étais curieuse de savoir s’il avait passé de bonne vacances et plus encore.

Finalement la soirée allait prendre un tout autre tournant depuis que Colin venait de pénétrer ton appartement. Et ceci n’était pas pour te déplaire, t’étais contente de le retrouver ton blondinet. Il t’avait manqué et puis t’aimais le savoir là près de toi après deux mois passé à claquer des culs au Laos. Tu le regardais en revenant de la cuisine et c’est là que tu te rendais compte qu’il était toujours beau ce type. Même fringuer le plus simplement possible, il restait attrayant. Mais tout ça, tu comptais bien le garder pour toi-même si lui n’avait aucune difficulté à te dire que tu étais belle, que tu étais à son goût. Mais tu savais aussi qu’avec Colin c’était toujours des belles paroles pour finir entre tes bras et entre tes draps surtout. Alors, il voulait jouer. Toi aussi et puis tu étais comme ça également. Tu aimais plaire, tu aimais savoir que les regards étaient sur toi et ça Colin avait pas mal de mal à l’accepter. Combien de soirée en boîte ce sont fini en cris de ma part, car il venait dès qu’un mec me collait un peu trop. Mais à chaque fois cela se terminait en grande réconciliation comme vous seul avait le secret. Tu lui donnais donc son verre de en t’asseyant face à lui. Tu plantais tes lèvres dans le tien avant de l’harceler de question sur ses vacances. Et là tout de suite, Colin se renfermait quelque peu, te disant simplement qu’elle avait été tellement mouvementée qu’il était revenu plus tôt. Tu fronçais doucement tes sourcils. Colin Perol le roi du pétrin. Et honnêtement tu étais sûre et certaine de ne pas vouloir savoir. Et puis, s’il était là, c’est qu’il ne voulait pas parler de ses vacances. Il est venu ici pour tout oublier. Tu le connaissais un peu quand même depuis le temps. « Perol, Perol, Perol » Tu secouais doucement la tête. « Tu ne comptes pas être une personne sans problème, comme moi par exemple ? » Tu pouffais légèrement de rire avant de reprendre une gorgée de ton vin. « Et donc tu es venue te consoler chez tata Gia. De un parce que je t’ai manquée et de deux parce que je ne te poserais pas de question et tu finiras par te soigner comme il le faut. » Tu prenais une part de pizza pour en croquer un bout. Avant de faire un signe de tête envers les parts restantes. « Mange un bout parce que le but n’est pas de te saouler non plus pour que tu finisses par comater dans mon canapé » Tu croquais à nouveau dans ta part de pizza avant de la reposer sur le morceau de carton histoire d’avaler ce que tu avais déjà dans la bouche. « Mis à pars ça, tu t’es amusé quand même non ? » Tu glissais tes jambes sous la couette, pour les étendre légèrement, touchant Colin du bout des pieds.

Tu n’étais pas le jouet de Colin non, car jamais il ne te forcerait à faire quoique ce soit que tu ne voulais pas mais disons que tu étais un peu une bouffée d’air fraîche et pure. Lorsque Colin se présentait chez toi, c’est qu’il avait besoin de changer d’air. C’est qu’il avait besoin de ta fraîcheur et surtout de ta compagnie. Et cette fois n’échappait encore pas à la règle. Ces vacances avaient été comme la vie de Colin c’est-à-dire mouvementé comme il le disait. Tu lui demandais alors quand est-ce qu’il comptait avoir un moment de répit, une vie sans problème enfin un peu moins mouvementée comme la tienne quoi. Et apparemment cette réflexion faisait bien rire Colin. Tu le regardais sans vraiment comprendre pourquoi il disait que tu étais une personne avec des problèmes. Tu levais alors les yeux au ciel. « Bon ok mais si tu retires toute la partie royal et tout le bordel j’ai une vie normale sans trop de problème. Je suis une fille studieuse, ambitieuse et je ne m’emmerde pas avec tout un tas de problème de cœur à la con. Je me consacre à ma carrière et à moi c’est ce que tu devrais faire aussi je pense. Parce que mon petit doigt me dit que c’est encore une histoire de jolie petit cul » Tu souriais, posant ta part de pizza sur le carton prévu à cet effet. Non mais c’est vrai quoi. Tout les problèmes de la vie tourne autour du cœur en réalité. Tu ne baissais pas les bras face au fait de trouver un jour l’homme qui partagera ta vie et puis tu n’avais pas vraiment le choix étant donné que ton père trouverait le moyen de te coller un homme un jour ou l’autre mais pour le moment tes vingt-et-un ans t’aidait à esquiver le sujet dès qu’il se mettait sur la table. Les problèmes et les solutions ? Il n’y avait jamais de soucis mais que des solutions non ? Et tu connaissais le meilleur remède pour tout faire oublier à Colin et c’est pour ça qu’il venait jusqu’à toi. Et puis, toi tu en profitais bien aussi. Il te traitais comme une princesse, te disait que tu étais belle, te montrer que tu lui plaisais enfin tout pour flatter ton égo un minimum et pouvoir arriver à vos fins. Mais jamais, ô grand jamais il n’avouera la réelle raison de sa venue ici qui est le manque de ta personne. Après tu te consolais peut-être en te disant ça. Enfin bref, tu reprenais une gorgée de vin avant de glisser tes jambes sous la couette pour venir toucher les cuisses de Colin du bout de tes pieds. Il te faisait alors remarquer que tu serais saoule avant lui et tu pouffais de rire. « N’oublie pas que nous ne venons pas du même monde blondinet et que quoiqu’il arrive mon statut m’oblige à garder classe et élégance » Classe et élégance ? Dans cette tenue ? Il est vrai que ta remarque n’était pas adaptée à la situation mais tant pis. Tu faisais ensuite tourner ton verre de Bordeaux dans son verre, regardant le liquide se mouvait gracieusement. Alors que Colin te disait qu’il s’était amusé mais que cela ne durait qu’un temps. Tu levais brusquement les yeux de ton verre, te rapprochant un peu plus de lui. « Dites-moi Perol, ne seriez-vous pas en pleine crise existentielle genre qu’est-ce que j’ai fais de ma vie. J’ai vingt-six ans, je suis célibataire sans gamins et bientôt en fin d’étude ? » Tu posais tes avants bras sur tes genoux, fixant le jeune homme pendant quelques minutes avant qu’il ne te demande comment se sont passé tes vacances. Tu te remettais dans ta position initiale en soupirant légèrement. « Orf des vacances chez les parents quoi. Mon père était heureux de voir sa princesse préférée quant à ma mère elle tentait vingt fois par jour d’avoir ma blonde de sœur au téléphone pour que cette dernière ne lui réponde jamais. Quant au reste sexe, drogue et vodka quoi comme tout le monde. Enfin sexe, drogue et vodka à ma façon hein » Ouais, ce n’était pas vraiment sexe, drogue et vodka mais plus sortie en boîte de nuit, séduction sympa et puis retour à la maison royale avec les copines pour finir par boire du vin dans la cuisine en mangeant des chips quoi.