quatre ans et tu cours déjà à travers la maison, ignorant les avertissements de ta gouvernante, qui te garde depuis déjà plusieurs heures. tu voulais jouer avec ta soeur jumelle, mais elle ne semblait pas être aux alentours, alors tu te contentais de jouer avec tes figurines en faisant semblant de sauver le monde. tu venais à peine de t'arrêter pour reprendre ton souffle quand tu avais entendu la porte s'ouvrir sur tes parents, accompagné de ta soeur jumelle. ton père tenait une chaise, pareille à ceux qu'utilisaient jinny et seo-hyun lorsqu'elles jouaient à la poupée et une ampoule venait de s'allumer dans ton esprit. tes parents revenaient de séoul, avec ton nouveau frère, tu espérais, ou ta nouvelle soeur. jae-hyun, it's time to meet your new sibling. ta mère abordait le même sourire qu'à l'habitude, bien qu'elle semblait briller comme le soleil. les yeux grands ouverts, tu les avais suivi jusqu'à la salle commune, où tu t'étais assis sur les genoux de ton père, trépidant d'excitation. will have a baby brother, right? répétais-tu, les yeux remplis d'étoiles. tu rêvais d'avoir un petit frère, afin de pouvoir jouer avec lui. c'était pas aussi amusant de jouer avec seo-hyun, parce qu'elle voulait jouer à des jeux pour les filles et tu finissais toujours par ressembler à une boule disco avec toutes les brillants et les paillettes qu'elle s'amusait à te mettre dessus, ou à ressembler à une princesse, parce qu'elle voulait toujours que tu sois sa poupée grandeur nature. shhh, jae-hyun. t'avait dit ta jumelle, en posant sa petite main devant ta bouche. tu avais sortie ta langue avant d'éclater de rire devant sa mine dégoûté. seo-hyun, jae-hyun, that's enough. dès que votre père ouvrit la bouche, tu essaya de te tenir tranquille, sans grand succès. now, remember, even if it's not what you expected, you will love your new sibling, right? tu hocha la tête sans conviction. tu ne voulais pas une nouvelle soeur, c'était ennuyant. et du haut de tes quatre ans, tu n'as pu retenir tes larmes lorsque ta mère retira la couverture qui couvrait la berceuse mobile pour y apercevoir un bonnet rose.

depuis la naissance de da-hyun, la maison était assez énergique. ta mère passait le plus de temps possible avec toi, ainsi qu'avec tes deux soeurs, mais le temps passait vite et l'un d'entre vous était en plein déménagement. tu étais couché sur le lit de ta jumelle, les yeux brillants d'eau salées. aujourd'hui était la dernière journée qu'elle passait dans la maison familiale. étant accepté dans l'une des nombreuses agences de talents, elle devait quitter daegu pour rejoindre séoul et ses grands-parents, car c'était l'endroit le plus près de la compagnie qui allait entraîner seo-hyun. elle allait très possiblement devenir la prochaine célébrité populaire, dans quelques années. tu prenais son départ très mal, comme vous aviez été inséparables pendant vos huit courtes années sur terre. won't you come help me? tu avais tourné ton visage vers ta jumelle en secouant la tête. tu voulais étirer son départ le plus longtemps possible, bien que tes grands-parents n'attendaient qu'elle pour quitter les lieux. ils ne s'entendaient guère avec tes parents, mais n'hésitaient jamais à venir vous voir, vous les enfants. seo-hyun leva les yeux avant d'éviter une tornade ravageuse, qui s'avérait être ta plus jeune soeur. jaja sad? elle venait à peine de grimper sur le lit, avec ton aide. tu secouais la tête. no, why would i be? tu descendis du lit, prit da-hyun dans tes bras, puis laissa derrière toi la chambre désormais vide de ta jumelle. tu n'avais que huit ans, mais tu te sentais déchirer une partie de ton âme qui partait avec elle. les aurevoirs allaient être difficiles.

novembre 2003. un autre déménagement se déroulait dans ta maison. cette fois-ci, tu étais celui qui quittait la maison familiale, mais pas seul. ta mère, qui était médecin, travaillait avec un organisme appelé médecins sans frontières et tu la suivais en iraq, ainsi que ta petite soeur, da-hyun. depuis six mois, tes parents avaient complètement coupé les ponts avec tes grands-parents, alors ce n’était pas possible de partir chez eux pendant l’année et ton père avait trop de travail et était toujours partie en voyage d’affaires. alors, tu avais supplié ta mère de vous emmener, pendant des semaines. et bien qu’elle ait refusé pendant plus de six semaines, tu étais en train de finaliser tes bagages à ce moment même, avec l’aide de ta gouvernante, qui vous suivait pour s’occuper de vous, là-bas. jae-hyun, are you done? jinny is here for you. sans attendre une seconde de plus, tu avais laissé ta gouvernante et tu t’étais précipité à l’entrée, passant à la vitesse de l’éclair devant ta mère et ta petite soeur, qui portait présentement leurs bagages dans la voiture. be careful, you stupid. t’avait lancé da-hyun, bien que tu l’ignorais royalement. arrivé vis à vis la porte d’entrée, tu vis mackenzie et lui envoya la main avec un petit sourire. hi mackenzie. lui avais-tu dit, maintenant arrêté à côté d’elle. cette fille, tu la connaissais depuis que t’étais tout petit. mais, petit, tu étais très timide, alors tu restais plutôt avec tes parents et tu jouais avec tes petites voitures. vous vous êtes perdus de vue pendant un an ou deux, puis lorsque t’avais cinq ans, ta mère t’a emmené avec ta jumelle chez l’une de ses amies et il s’avérait que c’était mackenzie qui était là. cependant, vous ne vous étiez pas reconnus et tandis que seo-hyun jouait avec mack, tu restais de côté, ne faisant que la fixer. puis, après un an, elle l’a emmené un verre de lait et des biscuits et vous avez commencé à développer une amitié. hi, jae-hyun. t’avait-elle répondu en s’inclinant, les joues rouge de timidité, serrant son lapin en peluche dans ses petites mains. tandis que toi, t’avais fini par ne plus être timide du tout, elle l’avait toujours été avec toi. tu t’étais assis sur le bord des marches, suivi de ton amie, puis tu balançais tes pieds, ne sachant pas quoi dire. tu finis par tourner ton regard vers elle avec un petit sourire. i’ll be going to irak today, but don’t worry! we’ll be able to talk on the phone, you know? lui avais-tu lancé avec une assurance convaincu. mhh, okay. elle lui avait dit, d’une voix hésitante. promise me to call at least one time per week. avait-elle ajouté. tu hocha la tête vigoureusement. i promise you! i will call you so much that you’ll be annoyed each time the phone rings. tu lui avais souris de toute tes dents avant de te tourner vers ta mère, qui venait de sortir de la maison. okay, jae-hyun. it’s time to go, or we’ll be late at the airport. tu te tourna vers mackenzie. i guest this is goodbye for now. avais-tu finalement murmuré, la gorge soudainement serré. sans lui laisser le temps de placer un mot, tu te jeta dans ses bras pour la serrer avant de partir vers la voiture, des larmes aux coins des yeux.


tu avais douze ans et cette journée allait marquer ta vie à jamais. aujourd’hui, c’était l’anniversaire de l’un de tes amis, alors tu y avais été. cependant, tu t’ennuyais à mourir et la tentation de l’illégalité était trop forte à cette fête. tu étais encore jeune, alors tu ne voulais pas foutre ta vie en l’air. tu avais donc appelé tes parents afin qu’ils viennent te chercher. au début, ils ne voulaient pas, car il y avait une tempête de neige, mais tu avais insisté, fortement, alors ils sont allés te chercher. mais, ton père, comme à son habitude, t'engueulait. à vous deux, vous avez remplit la voiture de cris, puis le silence. et c'était noir. c'est tout ce dont tu te souviens avant de t'être réveillé, dans une chambre d'hôpital, déboussolé et dépaysé. les dernières images dont tu te souvenais s'imprimait dans ton esprit et tu t'étais mit à paniquer. bien vite, les médecins sont entrés dans ta chambre et t'ont donné des calmants. le lendemain, lorsque tu t'es réveillé, c'est ta grand-mère qui se tenait devant toi, avec une mine horrible, qui t'avait expliqué avec douceur qu'un homme conduisait et qu'il avait perdu le contrôle de sa voiture et qu'il vous avait happé à plein fouet. et tes parents n'avaient pas survécu.
ça faisait quelque temps que tu étais en amérique. tu y étais déménagé avec ta sœur, chez ton oncle et ta tante, quelques mois après la mort de tes parents. ton oncle n'arrêtait pas de t'énerver avec la compagnie familiale et ton obligation, puisque tu en étais l'héritier et vous n'arrêtiez pas de vous disputer. ce soir, tu avais quitté la maison, le propre soir de ta fête. encore une fois, il t'en avait parlé et tu avais la tête à tout, sauf ça. ta petite soeur avait bien essayé de te garder à l'intérieur, mais tu l'avais ignoré, puis tu t'étais dirigé vers le parc où tu allais toujours pour être seul. tu t'étais assis sur la table de pique-nique, les mains dans les poches et tu t'étais tenu là pendant une bonne dizaine de minutes avant qu'une fille de ton âge arrive et s’assit à côté de toi. elle t'a adressé la parole cinq minutes après en te tendant ce qui semblait être une cigarette. t'en veux? tu n'avais pas prononcé un seul mot, te contentant de lui prendre en l'observant d'un œil mi-curieux. tu ne le savais pas encore, mais cette fille allait être celle que tu allais aimer pour les années à venir.

plus rien n'allait dans la maison où tu habitais avec ta famille. ton oncle et toi, ça ne marchait pas du tout. alors, ta tante t'avait envoyé à boston, pour travailler dans le nouveau café qu'elle voulait ouvrir. tu avais accepté, sous la condition de pouvoir en faire ce que tu voulais. lorsque tu as trouvé la salle, tu l'as complètement transformé, prenant la moitié de la salle pour y installer une librairie et l'autre côté pour y mettre le café. bien que ta tante restait la propriétaire jusqu'à ta majorité, tu étais celui qui gérait le commerce, seul jusqu'à ce que tu entre à harvard, en 2012.


cette journée-là, t’étais à la bibliothèque pour terminer un travail que tu devais rendre pour le prochain cours. c’était rare que tu y sois, comme tu préférais largement la tranquillité de ton appartement, mais tu avais des cours toute la journée, alors tu n’avais pas eu le choix d’y être. tu venais à peine de terminer ton travail et tu commençais tout juste à prendre tes livres pour les mettre dans ton sac quand une voix grave était sortie de l’intercom de l’université, une voix qui menaçait le campus d’harvard. l’homme clamait avoir posé des bombes à l’intérieur des bâtiments et dès que tu entendis ‘bombe’, de vieux souvenirs firent surfaces. “ tu t’en souvenais comme si c’était hier. tu avais vécu pendant une année en iraq pour le travail de ta mère. et bien que tu n’étais pas avec elle sur le lieu de son travail, où elle soignait les citoyens du villages où on avait établit le camp, toi tu étais dans la ville la plus proche et tu y habitais avec ta petite soeur et ta gouvernante, il t’arrivait parfois d’aller voir ta mère, curieux comme t’étais. et cette journée-là, alors que vous retourniez chez vous, tu as vu l’un des côtés horribles de l’humanité. tout le monde le sait, l’iraq, ce n’est pas un pays où tout est rose et joyeux, malheureusement. le village avait été bombardé et tu te souviendras toujours des cris des gens, le sentiment de peur qui te prend au fond du ventre, et le nombre de blessés qui a malheureusement augmenté suite à cet événement. “ contrairement à certains dans la bibliothèque, tu avais pris au sérieux le message dès que tu avais entendu l’homme. et tes doutes avaient été confirmés lorsque tu avais entendu un jeune homme annoncé que ce n’était pas un exercice et que le doyen lui-même l’avait confirmé à la présidente des Quincy. dès lors, tu avais vu des étudiants qui s’activaient à bloquer la porte d’entrée, alors que d’autres ne faisaient que se prendre la tête. pour ta part, tu étais trop sous le choc pour ne serait que bouger le petit doigt pour aider quelqu’un. rose te vint en tête, où était-elle en ce moment? si tu te trompais pas, elle était à l’appartement. tu ne pouvais pas confirmer tes pensées, parce que tu avais oublier ton téléphone, comme à ton habitude. tout se passait assez lentement. plus les minutes passaient, plus tu sentais la nervosité et la panique qui montait. tu allais tomber dans les pommes, si tu ne te calmait pas d’ici quelques minutes. tu n’en avais pas eu le temps, car à peine avais-tu baissé la tête pour regarder tes mains que tu avais senti une secousse et tu avais plongé vers le sol. la seconde d’après, une jeune fille était agrippée à toi, les vitres de la bibliothèque avaient éclatées et tout le monde paniquait. bien heureusement, tu n’étais pas blessé gravement. tu avais eu des débris de vitres, mais rien de bien grave. cependant, mentalement, c’était tout autre chose. tu faisais tout en ton possible pour ne pas céder à la panique. tu avais jeté un coup d’oeil à la jeune femme qui était agrippé à toi; c’était une asiatique. elle était rousse et tu semblais la reconnaître, tu ne savais d’où. tu te concentrais sur ce qu’elle portait, tout pour ne penser à rien. elle portait un jean bleu clair, sans déchirure, tout simple. son haut consistait à un chemisier rose pâle, tacheté de fleurs. tu t’appliquais à les compter. une, deux, trois, quatre fleurs que tu pouvais voir. tu ferma les yeux, souhaitant que les secours arrivent bientôt.

dans ton couple, plus rien ne marche. rose est de plus en plus distante et vous commencez à vous disputer de plus en plus souvent. aujourd’hui, tu as passé la journée à l’université. lorsque ton dernier cours s’est terminé, t’a quitté le campus pour te rendre directement à ton café. il était environ seize heures lorsque tu étais arrivé pour remplacer l’employé qui y travaillait. pendant une heure, l’activité du café avait été assez calme, pas trop bondé. c’était ce que tu préférais, car tu n’aimais pas quand il y avait beaucoup de monde. puis, la porte s’est ouverte et une tête rousse était apparu et tu y avais reconnu la fille qui venait souvent au café, mais surtout la fille qui s’était agrippé à toi lors de la bombe, quelques jours plus tôt. elle s’était avancé vers le comptoir, et à ta plus grande surprise, elle t’avait demandé d’aller prendre un verre pour te remercier lors de la bombe, bien que tu n’ai rien fait de particulier. assez réticent au début, comme tu es quand même assez réservé, tu as finis par accepter.

tu es entré dans ton appartement pour la trouver vide de tout ce qui appartenait à rose. comme ça, elle a disparu et a laissé un trou béant en plein milieu de ton coeur. le pire dans tout ça? elle t’avait abandonné exactement cinq ans après que vous vous soyez mise en couple. le jour de ta fête. pendant toute la journée, tu avais eu une mauvaise intuition, mais tu ne savais pas pourquoi. ça faisait des mois que plus rien n’allait dans votre couple, mais tu ne pensais pas qu’elle allait partir sans un mot, pas après six ans d’amitié, dont cinq en étant un couple. et tu étais démoli. l’intérieur de ton appartement semblait vide, vide de rose. tout ce qu’elle avait laissé, c’était son parfum, une lettre qui lui disait qu’elle était désolée et une bague, celle qu’elle lui avait offert lorsqu’ils étaient jeunes. tu t’étais effondré sur le sol, et c’est saja, le chat que tu avais adopté il y a quelque temps, qui était resté à tes côtés.

le bal de fin d’année. tu avais invité jinny pour lui faire plaisir, comme elle voulait vraiment y aller et elle n’avait personne d’autre. bien que tu n’étais pas du tout un danseur, tu t’étais dit que tu allais te forcer pour elle. alors, tu avais été la chercher, et tu t’étais dit qu’elle était absolument adorable et belle dans la robe qu’elle avait, mais tu ne lui avait pas dit. puis vous vous étiez rendu jusqu’au lieu du bal. tu n’étais pas très enthousiasme, car tout ça te rappelait le seul bal où tu es allée avec rose, celui où tu t’étais forcé pour elle, car t’étais pas un bon danseur et elle voulait vraiment y aller, comme elle y avait jamais été avant. la soirée se passait bien, tu avais même dansé un peu avec jinny sur une musique qui bougeait assez. mais bien vite, tu avais perdu l’envie de danser. tu étais en train de boire de l'eau lorsque jinny s'était timidement rapproché. jae-sun? tu veux bien danser, encore? si t'en a marre, on peut partir après. avait-elle lancé avec une petite voix. tu avais posé ton verre avant d'hausser les épaules. tu sais, on a déjà dansé beaucoup. il avait soufflé doucement. s'il te plait? tu te sentais comme un idiot, mais la chanson était un slow et c'était trop. tu bloquais complètement. alors, tu avais secoué la tête. jinny avait laissé un 'okay' dessus avant de partir. tu te sentais comme un con et tu avais soupiré avant d'essayer de la suivre, mais tu l'avais perdu de vue. l'une de ses amies t'avait indiqué qu'elle était partie à l'extérieur et dès que tu mis le pied dehors, tu vis qu'il pleuvait des cordes. bordel... avais-tu dis avant de marcher, déjà mouillé de la tête aux pieds. jinny! avais-tu lancé en marchant sous la pluie, cherchant pour la rousse qui s'était sauvé. après quelques secondes à tourner en rond, tu l'avais aperçu à partir tout simplement. tu allais suivi, puis lui avait pris le bras. jinny! surpris, tu la voyais pleurer. avant que tu puisses placer un mot, elle avait retirer son bras. tu n'aurais pas dû m'inviter au bal, si c'était seulement pour me faire plaisir, mais ne danser que deux ou trois fois. tout ce que je voulais, c'était me faire aimé ne serait-ce que quelques minutes, le temps d'un slow. que tu n'as même pas eu le culot d'accepter. tu la regardais, sans placer un mot. elle avait une douleur énorme qui pesait ses mots. tout ce que je voulais, c'était oublier mon ex. et sur ce, elle se mit à pleurer encore plus. et toi, tu te sentais comme le mec le plus con sur la planète. tu n'aurait jamais dû m'inviter, on aurait été chacun chez soi et ça aurait rien changé! tu lui avais repris son bras, plus doucement que jamais. jinny.. avais-tu soufflé d'une voix incertaine. tu l'avais regardé d'un nouvel œil. bordel, elle était dans la même situation que toi, en quelque sorte. tu avais relevé ta main, celle qui ne tenait pas le bras de jinny, pour essuyer les larmes de celle-ci de son visage, mais si ça ne changeait pas grand chose. il pleuvait tellement qu'on ne voyait plus grand chose autour de vous. elle avait relevé son visage vers toi, encore avec les larmes qui perlaient ses yeux bridés. ça peut sembler assez cliché, mais plus rien autour de toi n'importait. vous vous regardiez dans les yeux, comme hypnotisé, et tu ne sais franchement pas comment vous vous êtes retrouvés l'un dans les bras de l'autre, les lèvres collées ensembles. ça s'est tout simplement fait comme ça, vous deux, enlacés, sous la pluie.