you're under my skin — J'étais un mec sensible au final et rarement je pouvais le montrer. Rares étaient les personnes m'ayant vu pleurer ou être à la limite de pleurer. Souvent, c'était seul que je le faisais. Mais là, c'était un trop plein d'émotions, de regrets. Je voulais récupérer Camila, vraiment. C'était elle et elle qui me plaisait par dessus le marché. C'était elle que j'aimais. Alors savoir que plus jamais notre relation sera la même à cause de moi, c'était un coup dur. Si dur que j'en venais à montrer à la fille en question les émotions qui me submergeaient en cet instant. “Tu me manques... c'est pas par vague Cam, c'est constant. Tu me manques tout le temps” Et dire que si on en était là, c'était par ma faute. Ma jalousie m'ayant poussé à la vouloir que pour moi. Ma jalousie ayant vu des actes n'étant même pas là. C'était dur de devoir assumer tout ça, l'avoir perdu par ma faute. “Je suis pas idéologiste mais.. j'ai cru que ça pouvait marcher, toi et moi” avouais-je en soupirant, redressant mon visage, ouvrant mes yeux pour la regarder, elle qui est visiblement inquiète de me voir pleurer pour elle. “Je me rends pas malade... je le suis, naturellement. Ça me rend fou d'avoir pu agir de cette façon quand t'étais la seule chose positive dans ma vie. J'ai gâché la seule bonne chose dans ma vie, normal que je sois triste” Parce que Willa m'évitait comme la peste, les Westerberg étaient à l'autre bout du monde. Hayden était pas dans mon équipe. Heureusement, Anja était là, Katherine aussi.

you're under my skin — Elle ne voulait pas le voir pleurer. Elle ne voulait pas être responsable de tout ça. Parce que dans le fond, elle savait que la seule manière de changer tout ça serait de lui pardonner et.. Elle n'était pas capable de le faire maintenant. Non, elle ne pouvait pas. Sûrement qu'elle avait besoin de temps ou une connerie du genre. Dans tous les cas, elle ne pouvait pas passer l'éponge aussi rapidement sur ce qu'il avait pu lui faire. C'était encore trop frais, trop récent, trop douloureux. Mais elle ne voulait pas qu'il pleure. "Tu me manques aussi.." Fallait quand même qu'il se rende compte de ça. Qu'il soit conscient qu'elle était amoureuse de lui et que forcément, ça lui manquait de ne plus l'avoir tous les jours à ses côtés. Mais c'était comme ça. Il avait fait les mauvais choix et il était impossible de revenir en arrière. "J'y ai cru aussi.. J'y ai sincèrement cru." Sauf que ça n'avait été rien d'autres que des illusions et.. Ouais, il lui avait brisé le coeur. Elle ne le répéterait pas puisqu'elle savait que ça ne ferait rien d'autre qu'augmenter sa peine puis dans le fond, elle savait qu'il en était conscient. "Shht.." Elle soufflait refusant d'entendre ça. Refusant d'écouter une fois de plus les blâmes qu'il se portait. Puis elle craquait aussi. Son front contre le sien, son souffle sur son visage. Ils étaient proches, trop proche. Et elle venait chercher ses lèvres les effleurant légèrement comme avant. Avec douceur et envie en même temps. Libre à lui d'en faire ce qu'il voulait.

you're under my skin — C'était plus fort que moi, voilà tout. J'avais tout foutu en l'air et la voir là, alors qu'elle me manquait terriblement, c'était affreux. Elle était à portée de main, mais c'était à peine si j'avais le droit de la toucher. Enfin je pouvais, je l'avais fait puisque je tenais sa main dans la mienne, j'avais glissé l'autre le long de sa joue et mon front était soutenu par le sien. Mais c'était rien comparé à ce qu'on avait pu être tous les deux par le passé. Des personnes plus que tactiles, incapables de se passer de l'autre. On en était réduit à être deux cœurs brisés par ma faute. Elle me manquait, tout le temps, et je détestais la voir se pavaner avec les autres hommes de sa vie. Ça me tuait et j'en pouvais plus de ressentir tout ça. C'était sûrement pour cette raison que je m'étais interdit de tomber amoureux. Ne plus souffrir, plus jamais. Trop tard, j'étais en plein dedans. Mais je parlais trop là, je parlais trop parce qu'elle m'intimait de me taire, alors que nous étions tous deux proches comme jamais depuis ces derniers jours. Depuis ma tromperie. Elle était là, sous mes yeux, sous mes mains. Si je voulais l'embrasser, c'était le moment. Mais elle a dit jamais. Plus jamais. C'était dur de résister et je ne cessais de me faire ce débat dans ma tête. Jusqu'au moment où elle, elle prenait l'initiative de m'embrasser. C'était doux mais dévoilant une certaine envie indéniable. C'était appréciable à sa juste valeur, mais donnait envie de plus. Et naturellement, je venais en prendre plus, répondant à ce baiser comme si aujourd'hui était le dernier jour de l'humanité. Je répondais à ce baiser en glissant ma main dans sa nuque, collant mon corps au sien. Je répondais à ce baiser avec tout l'amour que je lui portais, parce que je l'aimais... je l'aimais et je la voulais.

you're under my skin — C'était en total contradiction avec ce qu'elle avait pu lui dire juste avant. Parce que ça, c'était clairement pas de la relation platonique. Et elle ne pouvait pas exiger une tel chose si l'instant d'après elle venait l'embrasser. Mais elle avait été incapable de se retenir. Les larmes de Pluton ayant sûrement été de trop dans tout ça. Qu'est-ce qu'elle y pouvait au fond si elle l'aimait ? C'était juste comme ça. Et dans la finalité, Cole avait raison. L'amour ça rendait faible. Ni plus ni moins. Parce qu'elle était totalement faible face à lui. Mais à peine avait-elle posé ses lèvres sur les siennes qu'il la collait à lui lui rendant absolument tout. Et elle n'avait pas envie de se décoller de lui, elle n'avait pas envie de rompre le moment parce qu'elle en avait besoin. Sa langue venait jouer avec la sienne, sa main venant de loger dans le creu de son cou. Elle perdait presque son souffle Camila dans tout ça mais c'était comme si elle revivait. Alors elle donnait tout la dedans ne se décolant qu'une fraction de seconde pour enlever son propre tee shirt. Ouais, tant pis pour la relation platonique. Dans le fond, ils n'en étaient probablement pas capable et elle n'avait pas envie de réfléchir la maintenant tout de suite. "Juste pour cette fois, ok ?" qu'elle soufflait contre ses lèvres avant de revenir l'embrasser une nouvelle fois. Parce qu'elle ne voulait pas que ça redevienne une habitude même si forcément, elle était consciente que si elle n'était pas capable de résister là, ce serait forcément la même chose plus tard. Mais là, elle voulait cessait de le repousser encore une fois, elle avait besoin de lui, besoin d'un peu de paix et c'était ce qu'elle trouvait quand elle était tout contre lui. Le reste n'avait pas d'importance.

you're under my skin — Et ses lèvres venaient rejoindre les miennes, me délivrant alors d'un poids des plus lourds que je trainais depuis plusieurs jours maintenant. Ses lèvres jouaient avec les miennes et je répondais avec envie parce que c'était certainement ce dont j'avais le plus en ce moment. Il ne fallait pas que je me pose de questions au final, parce que je risquais de gâcher le moment que nous étions en train de vivre elle et moi. Alors je stoppais toute réflexion, me contenant de jouer avec sa langue, l'envie me prenant un peu plus à chaque instant. Je me sentais revivre en fait, le cœur battant, je la regardais retirer son t-shirt et je me languissais de retrouver ses lèvres, chose qui fut faite en un temps record. “Juste pour cette fois” Peut-être qu'on allait s'y tenir, ou peut-être qu'on se voilait la face, mais on se le disait. Juste pour cette fois. Et forcément, à ces mots, je la poussais vers le lit, pour qu'elle s'allonge et je me positionnais au dessus d'elle, retirant alors mes tongs, s'en suivait mon t-shirt pour aller récupérer une nouvelle fois ses lèvres. Nul ne pouvait nier l'alchimie qu'il y avait entre nous. Que ce soit corporel ou non d'ailleurs. Parce que oui, nos deux corps étaient d'une compatibilité incomparable avec les autres conquêtes que j'ai pu avoir. Glissant mes lèvres dans son cou, je défaisais alors le nœud de ma ceinture qui tenait mon short, dans le but de m'en débarrasser le plus rapidement possible.

you're under my skin — Et elle était tellement bête d'agir de la sorte. Tellement stupide. Mais le truc, c'est qu'elle s'en foutait complètement sur le moment. La seule chose qu'elle souhaitait c'étai le retrouver, retrouver un peu de paix avec elle même et puis le posséder au moins une dernière fois. Et oui, c'était en totale contradiction avec ce qu'elle avait pu lui demander juste avant mais quand il s'agissait de Pluton, Mila avait toujours eu tendance à être plutôt faible dans son genre. Elle le prouvait d'ailleurs une fois de plus. Alors quand il approuvait cette "dernière fois" Camila elle choisissait de ne plus mettre aucune barrière. Son tee shirt était au sol, elle venait de retrouver ses lèvres et c'était clairement pas le moment pour se poser des tas de question. Se laissant pousser jusqu'au lit, désormais allongée dessus, le dunster au dessus d'elle, elle n'hésitait pas une seule seconde pour explorer son corps de ses mains appréciant chaque parcelle de sa peau. Et c'était à son tour de se débarrasser de son tee shirt s'attaquant dans la même foulée à la ceinture de son short. Récupérant ses lèvres avec envie, Mila venait l'aider à défaire celle-ci, ses mains accrochant finalement les bords du bout de tissu pour le faire glisser le long de ses cuisses. Ses jambes venaient s'enrouler autour de lui forçant l'appui de son bassin sur le sien et.. Ouais, y avait définitivement un truc entre eux. Une passion qui les consumait petit à petit mais qui rendait tout tellement plus intense. Et probablement que jamais elle ne serait réellement capable de se lasser de tout ça. Même si c'était la dernière fois.

you're under my skin — Sûrement que je devrais l'arrêter ? Sûrement que je devais être le plus mature d'entre nous et stopper tout ça, pour rester en accord avec ses propos.. mais je ne pouvais tout simplement pas. C'était elle bordel, incapable de lui résister. Que ce soit avant, que ce soit maintenant. Elle avait toujours été au dessus des autres et forcément que dès qu'on nous mettait ensemble dans la même pièce, ça faisait quasiment tout le temps des étincelles. Les vêtements se mettaient alors sans grande surprise à voler dans la pièce, allant ici et là, pour se retrouver au sol. Les choses allaient vite à présent. Allongés sur le lit, moi sur elle, elle m'aidait alors à retirer mes vêtements pour aller encore plus vite, pour qu'on se retrouve une nouvelle fois dans notre plus simple appareil. C'était ce que je voulais de toute façon, la posséder, comme je savais si bien le faire. Je voulais l'avoir à moi et moi seul. Et aujourd'hui, j'étais le chanceux. Rien à faire des autres qu'elle a pu fréquenter depuis notre rupture, c'était l'instant présent qui comptait et je voulais faire en sorte qu'elle s'en souvienne. Glissant alors mon visage dans son cou, j'y déposais quelques baisers avant de revenir capturer ses lèvres avec une envie dévorante d'aller plus loin. Me redressant, je défaisais à son tour son short pour pouvoir le lui retirer rapidement et quand ce fut chose faite, je reprenais possession encore et encore de ses lèvres qui m'enivraient plus que de raison. Glissant mes mains dans les siennes, j'entrelaçais alors nos doigts ensemble, laissant le désir s'accaparer nos corps de secondes en secondes.

you're under my skin — Serait-ce réellement la dernière fois ? Parce que s'il y avait bien une chose dont on ne pouvait pas être sûre, c'était des actes de Camila. Et même si elle tentait de se persuader elle même que c'était la dernière, elle ne pouvait clairement pas le promettre. Parce que concrètement, Pluton avait un effet sur elle que peu de personne réussissait à avoir. Et ouais, c'était flippant dans un sens parce qu'elle aurait clairement voulu se détacher de lui à cet instant précis. Mais preuve étant qu'elle en était incapable puisqu'elle l'embrassait avec toute la passion qui pouvait l'habiter et.. Ouais, elle n'y allait pas de main morte. Leurs doigts entrelacés, les mains au niveau de sa tête, elle en voulait toujours plus, en désirait toujours plus et souhaitait une nouvelle fois que leurs corps ne fassent plus qu'un. Parce qu'ils avaient toujours très bien fonctionnés de la sorte et c'était presque idiot que l'amour soit venu se mêler de tout ça. Ce n'était rien d'autres que des complications en plus en fin de compte et en résultait deux coeurs brisés. Alors ouais, au jeu de l'amour, on finissait toujours par se brûler les ailes, Camila en était maintenant convaincue. Elle avait testé, avait baissé ses propres barrières et le résultat était qu'elle avait passé plus de temps à pleurer qu'à être foncièrement heureuse. Mais dans ses bras, c'était aussi l'endroit où elle retrouvait un peu de réconfort. Triste conclusion. Etre avec lui lui faisait de la peine, être sans lui lui en faisait aussi. Faudrait peut-être qu'elle pense à trouver le compromis qui la protégerait le mieux possible.

you're under my skin — Il m'était tout simplement impossible de résister à son corps, à sa personne. Elle avait ce truc qui me rendait complètement fou et je disais que oui, c'était la dernière fois mais.. est-ce que c'était possible au final ? Après tout, elle m'en voulait et pourtant, elle avait cédé à la pulsion. Alors peut-être que ça se reproduira encore une fois dans le futur. Moi, j'allais être tout simplement incapable de la repousser, déjà à cause des sentiments que je pouvais ressentir pour elle. Et puis regardez-nous, cette alchimie était indéniable. Cœur battant, les yeux en cœur, je ne voyais que par elle. Au dessus d'elle, mes doigts entrelacés avec les siens, je l'embrassais avec un peu plus d'ardeur à chaque seconde. Rapidement, nos vêtements trouvaient place au sol, avec le reste de ceux déjà retirés et on laissait faire la nature suivre son court. Faut dire qu'on savait très bien y faire et là, c'était la suite logique des choses. Rien de compliqué. Deux corps, une envie dévorante et des sentiments impossible à réprimer. Je l'aimais, elle m'aimait. Elle était blessée mais se laissait faire malgré tout. Mais voilà, je l'embrassais une dernière fois, le souffle coupé, avant de m'allonger à ses côtés, clairement épanoui, mais sans forcément oublier la réalité qui pouvait nous rattraper d'un coup d'un seul, et gâcher ce moment si particulier à mes yeux. La retrouver, c'était tout ce que j'attendais.. et cette volonté était presque à portée de main.