“ août 1995. « i'm a bad kid baby » ”

Né de l'union d'un américain ayant fait fortune dans l'immobilier et d'une italienne, ayant hérité du quart d'une entreprise familiale et très grande fan de musique. Du coup, dans un foyer qui ne manquait pas d'argent. Sa mère décida donc de lui donner des prénoms peu commun, Augusto Flavio Elio en espérant secrètement que tu deviendrais musicien, ou chanteur. L'arrivée du bébé dans le ménage fut l'élément déclencheur de tous les problèmes. En sachant, que madame Casaviecchi avait arrêté la pilule pour tomber enceinte sans consulter son mari. Plus les années passaient, plus les disputes se multipliaient, sous les yeux impuissants du bambin, voyant tes parents se déchirer. « Pourquoi maman pleure ? » - « C'est de ta faute. »  Tu portais, à quatre ans, tout le poids de l'échec de leur mariage. Puis, le jour de ton anniversaire, pour tes cinq ans, ta mère prépara un gâteau mais, préféra attendre que ton père rentre pour y toucher. Mais, il ne revint pas, durant quatre mois, il ne revint pas. Lorsqu'il disait travailler tard, il allait voir une autre femme. Lorsqu'il retourna à la maison, c'était seulement pour déposer les papiers du divorce qu'était censé signer ta mère mais, il fut chassé par un lancer d'assiettes. « Tu sais, Augusto, maintenant, c'est juste toi et moi. Ton père ne désire pas notre bonheur alors, montrons-lui qu'on n'a pas besoin de lui. »

« Ce 'est pas si mal que ça, en fait. Je sens qu'on va s'y plaire, qu'est-ce que tu en penses ? » Voilà les paroles de Mme Casaviecchi envers son unique fils sauf, que de ton côté tu vins à souffler, prêt à lui cracher tout un amas d'horreurs au visage mais, une nouvelle fois encore tu te retenais pour éviter de la blesser. « Ouais, pour les psychopathes je suis sûre, que c'est parfait. » Annota-tu en jetant un bref coup d’œil au reste de la pièce, forcé de constater que cet endroit n'était pas à ton gout. Tu n'avais qu'une seule envie, prendre tes jambes à ton cou et déguerpir aussi vite que possible. « Ne sois pas aussi mauvais tu veux. » Tu te retourna. Tu n'avais absolument rien d'autre à rajouter. Une fois encore, tu n'allais pas au bout de ce que t'avançais. En réalité, peu importe ses propos, c'était bien trop tard. Tu ne pourrais aucunement remonter le temps. Les problèmes familiaux venait entièrement de ta faute, du moins, ce que tu pensais depuis que tu été né. En même temps, c'est ton père qui lui avait mis tes âneries en tête. Et, à force de les entendre chaque jour avant le départ de ton père, tu le pensais réellement. Voilà pourquoi aujourd'hui, tu te retrouvais à l'opposer de ta ville natale, dans une maison qui n'a jamais été la tienne et, qui ne le saura jamais. « Tu crois sincèrement que ça, me fait plaisir de te voir réagir ainsi ? » Tu haussa les épaules, accompagnant d'un bref mouvement de tête. Tu ne souhaitais pas la vexer ni même la pousser dans ses derniers retranchements mais, s'était-elle seulement posée la question de savoir si oui ou non, cet endroit allait te correspondre ? Quelle importance, après tout.

Assis au bar, une bière à la main, tu n'étais clairement pas dans l'esprit de la fête, en cette soirée et, les minutes qui te restais dans cet établissement se compterait surement sur les doigts d'une main, le temps que tu termines ta commande. Déposant un billet sur le comptoir, après un clin d’œil à la serveuse, tu sortais du bar mais, fut alerté par des cris, de femme. S'approchant de ces bruits, tu vois trois hommes en train d'agresser une jeune femme. Cela te répugnait au plus haut point et, te donnais presque envie de vomir. Tu t'approches de cet endroit et, avant qu'un d'entre eux ne te voit, tu envoya valser un des trois hommes. Si tu avais peur ? Non, trois contre un, cela ne changeait rien. Le premier touché parti en courant, en plus de cela, il lui facilitait la tâche. Attrapant la demoiselle, tant bien que mal, tu échangea des coups avec l'un d'entre eux, qui ne tarda pas à prendre ses jambes à son cou, à son tour. Le dernier sortait un couteau, mais tu n’eus pas de mal à désarmer celui-ci, même si tu a eu en prime une belle taillade sur le bras, ensanglanté. Un, deux, trois coups de poing. Tu avais une crise, au pire des moments et, tu ne fus calmé qu'après un très grand nombre de coups. Tu t'assois à terre et, ne put que contempler l'ampleur des dégâts. Cela ne faisait aucun doute, il était mort. La demoiselle se précipita vers toi et, te prend dans ses bras, le remerciant de tout son cœur. Tu avais sauvé sa vie, mais au prix de celle de cet homme. Adossé contre un mur, quelques instants plus tard, la blonde tentait de le calmer, passant ses mains dans les cheveux de l'italien, qui ne savait pas quoi faire. Mais c'était sans compter sur le patron du bar, qui vit le désastre et, appela la police.

Il faisait à peine jour que tu avais déjà les yeux ouverts, dormant seulement deux à trois heures par nuit, ce n’était pas étonnant pour ta part. Tes traits étaient tirés, ton teint pâle, presque livide et tes yeux mélangeaient la désespoir avec l’espoir que lui offrait ton avocat, surpayé pour ce à quoi il avait servi. On lui avait déjà fait plusieurs examens psychologiques et médicaux depuis que tu étais arrivé en prison, il y a de ça cinq ans, exactement. Tu étais seul dans une cellule, et la procédure en cours dans son jugement, te permettais d’avoir le droit à une feuille et un crayon, pour pouvoir exprimer tout ce qui te passais par la tête, en te dessinant. Tu chantais très bien, ne savait pas jouer d’instrument, mais tu appréciais aussi beaucoup d’avoir plusieurs cordes à ton arc. La musique et l‘art. Ton temps, tu le passais entre le dessin, l’écriture de quelques chansons de ta composition, à écrire des lettres à ta mère, qui racontait tes folles aventures et à tes quelques rares visites, pour la plupart de Lyana. Jetant un brouillon chiffonné par ton énervement, tu entrepris de réécrire ta lettre destinée à ta mère. Je pense acquis, le fait que l’imagination se perd dans un endroit aussi neutre que la prison. Les murs gris m’étouffent, et je ne peux que regretter ma liberté, mais pas mon acte. Je n’ai jamais voulu qu’il meurt, mais je ne pouvais la laisser.. Alors que la mine de ton crayon se cassait, passablement énervé, un garde te demande de le suivre. Ton avocat était là, il y avait tes vêtements à ses côtés. « Habilles-toi, tu sors aujourd’hui. » Tu relâchas un soupir de soulagement, et ne tarda pas à enfiler tes vêtements. La lumière t’aveugla une fois sorti. Le soleil était-il plus éclatant ou était-ce simplement, la lumière de la liberté qui rayonnait sur ta peau ? Tu n’en savais rien. La seule chose que tu savais, c’était que tu désirais reprendre tes études à Cambridge dans l'université d'Harvard, dans le Massachusetts.

Si l’on fait le bilan de ta vie jusqu’à maintenant, c’est un parcours tumultueux, avec le divorce de tes parents, l'abandon de ton paternel, le meurtre et ta libération grâce au témoignage de Lyana. Du coup, tu as été jugé non-coupable. On peut dire que c’est ce qui de toi ce que t'es aujourd’hui, ce nouveau étudiant d'Harvard. Après ta sortie de prison grâce à ton avocat surpayé, décida de reprendre ta vie en main. Mais, surtout tes études qui tient une place importante pour toi et, ton nouvel avenir. Désirant plus que tout devenir avocat pour aider ton prochain. Tu décides d'intégrer Harvard si le directeur t'accepte malgré ton passé assez douteux. Tu veux tirer un trait définitif sur ton passé qui constitue la personne que t'es devenu aujourd'hui. Ayant changer, du tout au tout, grâce à ton emprisonnement tu veux réparer tes torts et, aider les personnes en difficultés.