T’as rien pour toi, vraiment rien. Regarde toi, petite jeunesse de New York à peine prépuber, tu marches dans la rue comme dans un défiler de monde. Tu penses que le monde est à toi et que tout le monde est à toi. tu te prend pour le nombril du monde parce que deux trois mecs beaucoup plus âges t’ont dit que tu été la fille la plus jolie qu’ils ont croiser, et que des vieux pervers de cinquante ans se retourne sur ton passage dans le métro. D’ailleurs pourquoi tu prend le métro ? le chauffeur que ton padré t’as offert est pas suffisant ? tu passes déjà ta musique de merde entendue sur la chaine de radio la plus connue que tu met à fond dans la voiture, te suffit pas ? Rien ne te suffit jamais à toi, tu veux toujours le beurre, l’argent du beurre et la crémière.

Tu es née dans une petite ville du Canada du nom de Winnipeg, rien de bien connue, rien de bien grand.  Petite dernière de ta fraterie, née une quinzaine de minute après ta sœur jumelle Piper et trois autres grand frère, grand fort et intelligent. Tu n’étais destinée à rien, car dernière enfant tu n’hérité de pas grand-chose, à part peut être l’amour inconditionnelle de tes parents qui te considéré comme le plus précieux des bijoux. Tu compris très vite comment le système fonctionner : ils t’aimaient donc ils te donner tout, mais trop occuper à tout te donner ils ont oublié de te donner le plus important : de l’amour. Et puis l’amour c’est compliqué dans cette famille, soit on en donne trop, soit on en donne pas assez, soit on oublie d’en donner, soit on oublie qu’on peut en donner. Conflit sur conflit, mariage sans amour, vision du monde trop différent, tes parents ont fini par divorcé. Elle aimait l’aventure et le bruit des voiture, il aimait la tranquillité d’un dimanche et la banalité du quotidien, rien ne connais plus, pas même ce qu’ils envisagent de leurs futurs. Maman a fini par quitté le navire, elle te prend avec elle, car trop bébé et trop attacher à cette odeur de madeleine qui la porte, tu n’avais pas envie de rester avec ton père, on ne t’avait pas demandé de choisir, mais si tu devais le faire tu aurais choisi ta mère. En ce temps là tu trouvais ça normale de donner librement ton avis sur le parent que tu aimais le plus, avec le temps tu as compris que ça avait crée un complexe énorme et un fosser entre le padré et toi qui ne pouvait se combler autrement que par une liasse de billet vert ou des zéro en plus sur ton compte en banque. C’est triste à dire mais c’était tout ce que tu voulais de lui, ni son temps, ni sa personne ne t’intéresser, lui aussi avait oublié de te donner de l’amour avec du temps, il avait continué de creuser ce fossé, et rien ni personne ne pouvait le reboucher, pas même un buldozer géant. Maman elle, essayer tant bien que de mal de trouver de la place pour toi dans sa vie, elle n’a jamais cacher que s’était plus facile d’avoir des garçons, qu’avoir des filles c’était tout de suite plus d’attention. Pourtant tu l’as suivit jusqu’au bout du monde et tu ne l’a jamais regretté.

New York été une trappe, un piège, un cadeau empoisser. Tu pensais être une jeune fille libre qui a tout ce qu’elle veut quand elle veut, tu pensais que New York été à toi, jusqu’à ce que tu comprennes que tu été à New York. Très vite, tu es devenu addict à tout ce qui n’allais pas dans cette ville, addict au superette du soir, addict au jeu d’alcool, addict au soirée New Yorkaise ,addict à la sensation de possédé le monde quand tu es au dernière étage d’un immeuble chic de New York. Tu faisais partit de l’élite et ça tout le monde l’as bien compris.

Ton arrive au lycée n’est pas passer inaperçue, tu été tout ce qu’ils avaient envie d’avoir, petite brunette, trop mignonne, les joues rose, le sourire leger, les formes généreuse, le regard aussi noir et aussi profond que les cheveux qui se trouver sur le haut de ton crâne. Tu été odieuse et capricieuse,  manipulatrice et mauvaise, le fait même d’avoir ce petit monde à tes pieds te faisait jubiler encore plus quand les profs se plier en quatre pour te faire plaisir. Car tout allait bien de ton coté, les notes été parfait, le physique été parfait, c’était la queue pour sortir avec toi, mais tu n’en a jamais rien fait. Ta sœur été l’inverse, le revers du miroir, à peine populaire, très apprécier par la gente masculine, elle avait eu des vrais histoires d’amour, des vrais amis, des vrais coup de cœur, sa vie été saine et aller dans le bon sens, tu été aveuglement jalouse d’elle, au point ou tu as arrêter de lui adresser la parole en première. Elle t’énerver, sa présence, son rire, tout les gestes qu’elle faisait semblait être parfait et sincère et tout le monde l’adorer pour ça. C’était horrible, c’était comme voir une parfaite version de soit même, se dire qu’on serait pareille si on n’avait pas fait les mauvais choix. Parce que tout ce qui été dans ta vie été faux, ses fameux amis prêt  à décrocher la lune pour toi n’était que des faux, les copains qui te courait après voulait juste te baiser, les profs qui vendrait leurs reins pour toi voulais juste avoir des chiffres encore plus beau, pour se venter. Il n’y avait pas une personne sur cette planète qui ne se servait pas de toi ; que ce soit pour ta beauté, ton intelligence ou ton argent. Ça te foutait en rogne, tu voulais tous les détruire, un par un, en usant la ruse et la manipulation. Mais tu as n’oublier que tu appartenais à  New York et non le contraire, alors tu as fini par te faire bouffer par cette ville de merde.

Puis il t’as sauvé, lui, le graal. Il t’as fait sortir de ce trou du cul qu’était ta vie actuel, il t’as fait tomber amoureuse du bon New York, peut être même amoureuse de tout ce qui t’entourer. Il t’as appris que le monde été trop beau pour être aussi bornée, qu’il suffisait d’attendre pour voir la beauté des choses et pour la première fois dans ta vie depuis toute ses années ,tu te sentait vivante. Il t’avais redonné de l’air, en soufflant dans tes poumons à ta place, et ce fût le cas pendant trois longue années. Il t’as tout donner et tu as fait de même, tu pouvait mourir pour lui, il été ton paradis, ton Eden, ton ayoupendie. Tout avait meilleurs gouts à ses côtés, le simple fait de se reveiller contre lui, de respirer la même odeur, de regarder un film pourris sur une chaîne pourrite après une journée trop crevante. Il te pousser à aller de l’avant, à être celle que tu voulais devenir, il avait tatouer tes rêves aux marqueurs indélébile pour que tu n’oublie jamais ou tu doit aller.. et puis, et puis. Il est partit.

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Elle n’avait jamais été aussi triste de sa vie, elle se souvient quand elle était gosse, pleine de rêve, plein d’envie et plein de désire, elle voulait être une danseuse, ensuite un pilote de formule 1, ensuite un astronaute. Et quand elle avait compris que ça n’arriverai pas, alors elle était triste, mais pas aussi triste qu’elle l’est aujourd’hui. Car oui elle a compris : rien de bien ne lui arrivera dans cette vie là, celle dans lequel elle s’est enfermée depuis qu’elle est enfant. Elle ne s’était jamais demander pourquoi les autres avaient décidée de partir, ceux avec qui elle avait grandit avait tous pris la fuite, elle se disait que c’était lâche et trop courageux pour elle, pourtant elle avait envie de partir, de refaire sa vie comme eux. Repartir de zéro serait une trop lourde de tache ; elle voulait juste découvrir un peu plus. Peut être que dans une autre ville, elle n’aurait plus envie de pleurer à chaque fois qu’elle passait devant le supermarché, ou se laisser tomber par terre à chaque fois qu’elle frôler le sol du restaurant dans lequel elle avait l’habitude de manger avec lui. Elle n’aimait plus cette ville, ni cette vie, ni rien de ce qui l’entourer à présent. Alors elle avait choisi, elle avait décidée, elle voulait partir. Quitter cette ville, partir à Harvard. Elle en avait parlé avec ses parents et chacun d’entre eux ont eu la réaction qu’elle appréhender. C’était assez drôle, parce qu’elle savait comment ça allait finir mais pas comment ça allait continuer. Alors après avoir diné avec ses parents elle est montée dans sa chambre, fait sa valise et est rester assise sur le lit à fixer le plafond. C’était peut être la dernière fois qu’elle pouvait faire ça.
Elle n’avait rien à perdre et surtout à gagner.