Allongé sur le côté, je le regarde, l’observant avec minutie. Son visage, ils se ressemblent tellement…La lumière filtrée par les persiennes le beigne d’une auréole, c’est magnifique

Alors il n’y avait que mon corps qui comptait ?

La voix briser me glace le sang, elle ne vient pas du brun en face de moi, mais de mon brun, et mon corps réagis en un instant, dans un bon je me retrouve assis sur le bord du lit, découvrant Alex dans l’entrebâillement. Je suis loin, pourtant je peux voir des larmes emplirent ses yeux dégoutés alors qu’il tape dans le mur, pourtant c’est belle et bien mon cœur qui reçoit le coup non retenue. J’ai du mal à encaisser, je comprends rien de ce qui se passe, mais je peux pas le laisser partir comme ça.

Alex attend !

Je saute sur mes jambes, cependant Alexandre me retient en attrapant mon poignet, des larmes m’échappent, je me sens tiraillé par les deux plus que jamais. Je ne bouge pas, mon regard reste rivé sur la porte toujours entrouverte.

Hedwig, il n’est plus là…

Si, il était là, je l’ai entendu, je l’ai vu ! Je tire sur mon bras pour me dégager, tellement fort que lorsque Alex cède, j’entame une chute vertigineuse.

Mon cœur bat la chamade dans sa cage thoracique, j’ai du mal à respirer, pourtant je me relève du sol à la hâte. J’aurais surement couru jusqu’à la porte si cette dernière n’était pas fermé, me laissant réaliser brutalement qu’il ne s’agissait que d’un rêve… Je le sais, pourtant je regarde quand même mon lit avec beaucoup trop d’espoir. Vide bien entendu, comme tout mon être d’ailleurs…

Je ne serais pas dire combien de temps je suis resté en boule au pied de mon lit, j’y serais encore si mon portable ne s’était pas mis à bipé toute les dix minutes à cause d’un SMS depuis une demi-heure. Faut vraiment que je désactive cette merde de rappel de notification ! Je fini par m’en emparer pour le faire taire, de toute façon je peux rien faire de plus, mon écran est toujours cassé, je ne vois même pas l’intérêt de le faire changer pour ce que je m’en sert. Difficilement à travers le verre fissuré je devine le prénom de la frangine, ce qui me fais une raison de plus pour éteindre le volume de l’appareille et me replonger dans mes larmes. Il me faudra un bon moment avant de réaliser le jour que nous sommes…

Putain !

L’information m’était totalement sortie de la tête, pourtant Kurt m’a bien répété que Minna arrivait à Harvard et qu’il fallait que j’aille la chercher. Rapidement je tape au hasard sur l’ecran et fini par réusir à lui envoyer un message. Enfin un mot, ou plutôt assemblement de lettre devant former le mot appel mais qui dois ressembler plus à un « zppal ». Espérons qu’elle va comprendre, et pas me tuer en arrivant, même si ça me parais improbable pour le deuxième…Surtout que j’ai complètement oublié de loué une voiture, que je vais arriver en moto et en retard, mais moins que si je prends un taxi…Parce que oui, faut que je prenne une douche après la transe de mon rêve, et arrive à me rendre à peu près présentable…

Quarante minutes plus tard, j’arrive enfin aux arrivées alors que son vol s’affiche tout juste. Sauvé ! Enfin presque…Dans la panique, j’ai complètement oublié un détail, la moto c’est cool, on évite les bouchons, mais en voyant tous ses voyageurs valise à la main, je me demande bien ce que je vais faire des bagages de ma sœur, que je soupçonne ne pas contenir dans la petit cavité qu’offre mon « coffre ». Le temps passe, pourtant toujours pas de Minna en vue. Inquiet et incapable de la joindre, je fini par me diriger vers l’accueil, ou j’apprends que son billet à bien été enregistré sur le vol et l’hôtesse me propose de l’appeler au micro. Sourire aux lèvres malgré les ennuis que cela risque de me provoquer, j’accepte volontiers.

Mesdames, messieurs, merci de votre attention, la petite Minna Schäfer est priée de s’adresser à un membre du personnelle de l’aéroport afin d’être mené à son frère qui l’attend à l’accueil.

Je remercie sincèrement la dame et attend patiemment que ma sœur se montre enfin. Je ne peux pas m’empêcher de rire quand je la vois arrivé escorté par un policier américain, tout aussi amusé que moi. Quitte à m’attirer ses foudres, je compte bien le faire jusqu’au bout, c’est donc devant tout ce petit monde que je pars la serrer dans mes bras mon l’accueillir avant de la taquiner.

Merci monsieur l’agent. Bah alors ? C’est le rôle du plus jeune de se perdre normalement non ?

Je la regarde avec un petit sourire amusé, fier de ma connerie. Oui depuis que son message ma reconnecté à la réalité, et maintenant le stress passée qu'il lui soit arrivé quelque chose, j'ai retrouvé mon masque de tout va bien et laisser le Milow déprimé dans la chambre, du moins pour le moment. De toute façon j'ai pas le choix, je sais que les parents lui on demander d'enqueter sur mon absence de réponse à leurs appels et qu'ils manqueront pas de la questionner... Alors si mon portable cassé va peu être un peu me sauver, j'ai quand même plutôt intêret à faire bonne figure...

Ma sœur fini enfin par se montré, et aller savoir pourquoi je l’accueil en faisant preuve de taquinerie. Je sais à quel point elle ne supporte pas ça, mais à chaque fois je le fais, c’est naturel pour moi, après tout qui aime bien châtie bien non ? Bon et si je le faisait pas, ça paraitrait suspect de toute façon. Si nous nous embrassons de manière chaste, voir snobe, la blonde ne manque pas de m’enfoncer ses ongles dans la main pour me faire payer ma blague, comme d’habitude je ne dis rien et laisse couler, après tout, à l’usure je ne sens plus rien, donc autan subir cela plutôt qu’elle trouve un nouveau moyen de me rendre l’appareil ! Seulement elle ne s’arrête pas là, s’en prenant maintenant à ma tête, mais celle-ci on peut dire que je la mérite vraiment. C’est vrai, entre le manque de sommeil, les pleures, les drogues, et le peu de chose que j’ai avalé ses derniers jours, c’est pas avec les cinq minutes que j’ai eu pour me préparer que j’ai pu dissimuler un minimum les dégâts. Cependant, je me laisse pas démonter pour autant et réplique sans attendre.

Grosse soirée hier

Lançais-je en haussant les épaules, même si j’ai pas vraiment l’impression que cela l’intéresse puisque ma cadette m’a déjà tourné le dos pour parler avec l’hôtesse. J’écoute de loin ce qui se trame, et je peux pas m’empêcher de lever les yeux au ciel en l’entendant faire sa petite crise, c’est affublant comment elle ressemble à notre mère à cette instant. C’est fou comment cela ne m’avait pas manqué une seconde !

Mina c’est bon ! Ca te donne une bonne raison pour du shopping, je t’emmènerais faire les boutiques. Laisse ton numéro à la dame, elle t’appellera si il la retrouve.

Essais-je de temporiser les choses. Je découvre assez rapidement qu’une fois de plus j’aurais mieux fait de me taire, puisque je me reprends tout dans la tronche.

C’est un truisme que de répondre à ça cher sœur, faut-il vraiment que je j’éclair ta lanterne ?

Oui, je viens de traiter ma sœur d’idiote, une fois de plus, je me montre impulsif et le réalise trop tard. Au moins cette fois, je suis pas violent, mais je découvre dans ma voix une pointe de méchanceté inouïe que je n’aime pas, et la conséquence de tout ça est que je commence à bouillir de l’intérieur, je me sens énerver, me bat contre l’envie d’attraper le bras de Minna et de la tirer dehors avant de la faire grimper sur la moto et la jeter à la porte de sa futur maison.  Je souffle longuement avant de noter le numéro de ma sœur sur un papier que je donne à l’hôtesse.

Excusé ma sœur pour sa petite crise. Je suppose que la fatigue du trajet la rend plus susceptible.  Tenez, appelé nous, je sais que vous ferez au mieux pour retrouver ses effets personnels et vous en remercie d’avance. Bonne journée à vous et bon courage pour la suite.

Je regarde ma sœur du coin de l’œil, me mordant la langue pour ne pas lui parler et me dirige vers l’extérieur sans même me retourner pour vérifier si elle me suis ou non. J’ai besoin d’air, d’un bon bol d’air frais pour me calmer ainsi qu’une clope faute de pouvoir prendre mieux. Faut vraiment que je redescende en pression, sinon je vais jamais supporter sa nouvelle crise quand elle découvrira que je suis en moto et que le casque va démonter son petit brushing !

Ma sœur est en train de me faire monter la pression, j’ai perdu cette habitude de snobinars ici, pourtant dieux sais que Harvard en est remplis, mais en évitant les Eliot, je m’en sort plutôt pas mal. Bon ils doivent aussi clairement m’éviter, je ne montre pas vraiment mon appartenance à leur monde, oui leur, j’ai beau être née avec une cuillère en argent dans la bouche, je ne le montre pas ! D’ailleurs Minna est bien la seule à le faire dans la fratrie ! Quoi qu’il en soit, pour éviter de perdre le control sur moi-même, je prends la situation en main, une grande première pour les yeux de ma sœur. Non je reste pas dans mon coin à me tapir le temps que le conflits s’arrête enfin, j’ai bien mieux  à faire de mon temps ! Je souffle longuement avant de finir par me mordre la lèvre à sang pour ne pas lui envoyer des mots que je regretterais à la tête. Seulement quand elle s’en prend à l’hotesse pour une histoire de parfum, je boue, si bien que je fini par lui glisser des horreurs à l’oreille, non désireux d’être entendu avec de tel propos à la bouche.

J’espère que l’abondance de tes règles n’est pas proportionnel à ton humeur, sinon tu vas finir avec une sacré tache au cul !

Voilà qui devrais la choquer suffisamment longtemps pour que j’ai la paix quelques minutes, après tout jamais elle ne ma vue répondre à qui que ce soit, et encore moins pour envoyer de pareil connerie ! Je profite de son mutisme pour conclure avec le personnel de l’aéroport et me dirige vers la sortie, faut absolument que je me calme sinon je risque de finir par la secoué dans tous les sens pour la faire réagir sur son comportement inadmissible. Fumant ma clope, je découvre qu’elle à retrouver la parole beaucoup trop rapidement, mais je me suis suffisamment soulagé en réfléchissant à ce que je lui ai envoyé, enfin j’ai surtout le contre coup, pour redevenir plus calme.  

Minna, tu étais en train de faire une scène pour une histoire de parfum que tu peux recommander en arrivant et recevoir demain…Imagine qu’un paparazzi t’ai reconnu hein ! Merci les gros titres.

Je mime une bande avec mes mains en lui déroulant un titre que j’imagine bien.

La jeune fille du ministre Schäfer fait un scandale pour un flacon de parfum, son inquiétude : les pores de sa peau !

Je rabaisse ensuite mes mains en prenant une nouvelle tafe sur mon tube de nicotine.

Je pense pas que père ai besoin de ce genre de pub !

Je la regarde attendant patiemment ça réponse, de toute façon même elle sait que j’ai raison, elle trouvera à redire pour avoir le dernier mot. C’est ainsi que je réalise la manière déplacé qu’elle a de me regarder. Vraiment des fois je me demande pourquoi c’est moi qu’on à protégé des médias. Les parents auraient dut la cacher elle aussi, mais pour le bien de la famille !

Heureusement que je suis pas atteint de gymnophoria, parce que clairement ton regard est malsain, sans compté le coté inceste de la chose…Bref allons y avant que les américain n’est une piètre image de l’Allemagne

Me contentais je de lui répondre en essayant de ne pas avoir un ton trop agressif. Je détourne le regard afin de prendre la marche, la laissant pester dans son coin, je vais suffisamment m’en prendre dans la tronche quand elle va voir la moto, même si ma tenue à dut la mettre sur la vois. L’avantage c’est que nous n’avons pas loin à aller, ce qui devrais m’épargner les j’ai mal aux pieds à cause de ses talons interminable vraiment indispensable pour voyager en avion. Arrivée au deux roues je sors les casques du coffre, ainsi qu’une paire de baskets et une veste pour elle, j’avais prévus le coup ! Je lui tend sans même la regarder, gardant ma main en suspens dans l’attente de ses chaussures.

Une cigarette pour me calmer, c’était le plan avant que ma sœur ne décide de colorer ma pommette avec une bonne gifle. Comme toujours elle n’y va pas de main morte, ça pique, si bien que je bouge ma mâchoire comme pour la remettre en place après avoir caressé ma joue enflammé. Je ne bronche pas, ça ne sert à rien, surtout que je dois la mérité vus ce que je lui ai glissé à l’oreille, d’ailleurs je me demande comment j’en suis arrivé là, à m’énerver et à devenir méchant de la sorte. Certes elle était en train de m’agacer, mais c’est pas la première ni la dernière fois. La preuve la voilà qui recommence alors que je lui expliquais simplement qu’il fallait qu’elle cesse ses caprices…SI je lève simplement les yeux quand elle me parle de courber l’échine pour s’intégrer, il en est tout autre quand elle vient à parler de notre nom. Cette fois si je souffle en serrant les poings, avant de lui cracher au visage que le prestige de ce nom ne nous appartient en rien pour le moment.

Arrête ton pataquès Minna ! Le nom de Schäfer n’a un sens que par le travail de notre père ! On en reparlera le jour où tu auras fait quelque chose de ta vie pour contribuer à la renommer de notre nom ! Et pas à sa dégradation en  te comportant en gosse de riche capricieuse !

Je ne réalise qu’après coup à quel point je me suis emporté, mais je n’en ai tout de même pas l’intention de m’excuser. Je crois qu’elle est trop en train de me rappeler la vie que nous menions au manoir et qui ne me correspond pas, j’aime cette vie simple ici. Certes devoir aller faire la lessive et tout le reste est pas des plus simples, mais j’apprécie vraiment qu’on ne me traite pas en petit prince que je ne suis pas.

Impatient de la lâcher dans sa confrérie, je ne tarde pas à la conduire jusqu’à la moto pour qu’on en finisse de ces retrouvailles des plus horribles. Cependant, faut croire que ma sœur est réellement blonde, ou s’est découvert une addiction pour la masochisme, parce que ma lèvre en sang, mes poings serrés n’ont pas l’air de lui faire comprendre que je vais pas tarder à perdre le contrôle puisqu’elle continue à me rendre la tête pour rien. Passant ma colère sur les baskets en les envoyant derrière elle, je lui envoie un regard noir avant d’avancer vers elle sans ciller, enfouissant mes mains dans mes poches pour ne pas avoir de geste que je regretterais, parce que là, j’ai réellement envie de la plaquer contre le mur le plus proche pour qu’elle arrive enfin à la fermer avec ses reproches.

Fier de quoi hein ? D’avoir une inconsciente cramponnée à moi ? Tes si précieux pores de peau seront ravis si on te greffe de la peau pour remplacer celle brûlée par les pots d’échappement ! A moins que tu comptes te tenir en princesse, les deux jambes du même côté, comme ça au moins y aura pas de jaloux, toute tes jambes y passerons aussi quant au premier virage tu perdras l’équilibre !

Je la regarde, fixant mon regard dans le sien en attendant sa réponse.

Si elle finit par enfiler son casque, la voilà quand même de nouveau à se plaindre, sauf que se coup si, elle à raison, et n’étant pas de son genre, mentir pour garder la face, j’accepte la critique.

On aurait trouvé une solution, il me semble que l’aéroport propose un service de bagage à domicile. Maintenant si t’es pas contente, tu as dans ton sac un morceau de plastique rectangulaire qui te permet de te payer les services d’un taxi Minna !

Elle voulait que j’arrête de me laisser faire, là voilà servi, et pour lui prouver que je suis prêt à me barrer en la laissant là, j’allume le moteur et commence à le faire vrombir. Si dans trente secondes elle n’est pas montée, je mets les gaz ! Bien sûr, la tête de mule ne bouge pas. Fait chier ! Dans le fond, j’ai vraiment pas envie de l’abandonner là, ça reste ma sœur merde… J’avance donc de quelques mètres, histoire de garder la face et de m’arrêter pour la jaugé du regard, bras croisé sur mon torse.

N’en pouvant plus, je fini par envoyer dans la tête de ma sœur les reproche que je retiens depuis bien trop longtemps, et si je pensais que ça allais me calmer un peu, quand elle me renvoie la pareille, je me met à rire nerveusement tellement ça n’a pas de sens.

Sauf que comme tu le dis si bien, je courbe l’échine, je ne prêtant rien !

Je sens que cette conversation va dans un mauvais sens, et que ma joue rougis ne sera pas la seul trace que je vais en garder si je continue de lui répondre de la sorte, seulement je peux pas m’en empêcher, elle me sort de mes gonds ! Je fini ma clope tranquillement, rêvant d’un silence qui n’arrivera jamais, elle ne me laissera pas le dernier mot, et ses provocations continuerons de me faire réagir si je me calme pas. C’est un cercle vicieux qui n’en finira pas…
Une fois de plus, je la remets à sa place en lui expliquant que je pense à sa sécurité avant tout, et bien sûr la blonde trouve à redire sans soucis. Je ne lui réponds qu’en secouant la tête, exaspéré. Conduire MA moto, elle peut rêver ! Je ne l’ai prêté à personne, et ne la prêterais à personne ! C’est une extension de mon âme, ça ne se prête pas ! Face à sa lenteur nouvelle pour monter, j’avance de quelques mettre pour qu’elle se décide enfin. Je dois avouer que l’envie de la faire courir comme ça une seconde fois, voir même jusqu’à notre destination est des plus alléchante mais je me retiens, du moins jusqu’à ce qu’elle me menace. Enervé, je me les gaz, parcourant plusieurs mettre avant de m’arrêter dans un dérapage et de retourner vers elle.

Me faire regretter hein ? T’inquiète pas, je regrette déjà d’être venue Minna, ce qui me permettra d’avoir aucun remord que de te laisser à ton sort ici ! Alors soit tu montes sans me prendre la tête soit je me casse !

Lui crachais-je au visage avant de remettre mon casque. Bien elle monte, sauf que j’ai besoin de me calmer, sinon je peux dire adieux à mon permis. Je ferme les yeux quelques instants, prenant de grande inspiration pour souffler doucement par la suite, seulement je ne découvrirais jamais si cela fonctionne ou non puisque la voix de ma sœur vient une fois de plus m’agresser. Instinctivement j’envoie mon poing dans le réservoir, au moins le geste m’aura calmé, maintenant j’ai trop mal aux phalanges pour penser aux sarcasmes de la sœur et fini par prendre la route. Si je ne lui est pas répondu, je ne compte pas en resté là, j’ai déjà un plan pour la faire chier, et pour cela, je sors de l’autoroute pour le centre-ville au lieu de Cambridge. Arrivé dans la ville, bien entendu le quartier des boutiques les plus huppé, je ralenti avant d’ouvrir la vitre de mon casque.

L’endroits te va pour te racheter tes affaires ?

Lui demandais-je sans pour autant m’arrêter, de toute façon ce n’est pas dans mes projets. Je la laisse me répondre et continue de parcourir doucement la rue.

T’as plus qu’a retenir la route !

Lui lançais-je avant de retrouver une allure normale pour rentrer à Cambridge et arrêter la moto devant la Cabo House ou elle a décidé de poser ses bagages, du moins pour le moment, car je pense que la vie en communauté ne lui plaira pas bien longtemps, et encore, si les autres filles ne la mettent pas dehors dans quelques heures. Moi en tout cas je raccroche là !

Si t’a besoin de quoi que ce soit, soit gentil oublie moi hein !

Dis-je en la laissant descendre, bien que je doute férocement qu’elle me laisse m’en sortir comme ça. Entre ce que je lui envoie et mon petit coup dans le centre ville, c’est impossible qu’elle me laisse partir comme ça, sans se venger, sans me le faire payer.