Abelard Z. de Belgique-S. & Danneel M. Sullivan → ABENEEL
Je m’ennuis et le temps ne passe pas, je ne sais plus quoi faire pour pouvoir être un minimum sociable, mise à part Cole, Roman et Sloan, je ne vois personne, autant ce le dire, je fricote tellement avec les Eliot que j’en oublierais presque que je ne suis pas l’une des leurs et que à tout moment je peux devenir la proie d’un énorme stratagème, mais sa je refuses d’y penser. La sombre mélasse de mes pensées s’enfouis au plus profond de mon cœur, et seule dans cette grande villa, je me demande où est réellement ma place. Cherchent à nager à contre-courant de mes sentiments, je préfère fuir la demeure, me retrouver en colocation avec la personne pour qui j’ai un petit faible, me semble être géniale, mais par moment cela me laisse un gout amer, et me rend tellement froide et renfermée. Je me vois comme une personne sauvage, farouchement attaché aux peux d’amis que je semble avoir tant mon caractère est dure. Je ne voulais pas restée seule, mais je ne voulais pas pour autant être accompagnée des gens que je connais. Je file dans ma garde de robe, enfile mon bikini bleu marine, et une tunique de plage. La chaleur étant insoutenable c’est derniers jours, autant partir à la page.

Une fois arrivée sur place, je stationne mon véhicule, car oui j’étais une personne sportive, mais de là à traverser la ville en tenue légère pour me rendre à la page, il ne fallait pas rêver non plus. Je me regarde dans le rétroviseur une dernière fois, maquillage simple mais waterproof, je mets mes lunette de soleil sur ma tête, empoigne mon sac à main et sort de ma gova. Trainant mon cœur avec moi, cherchant le courage de retournée sur cette plage où ma plus sombre histoire de cœur avait commencé. Je dégluti, soupire et baisse mes lunette sur mes yeux, verrouillant par la suite mon véhicule. Lorsque j’arrive prêt de la plage, je vois le monde noir qu’il y a, et cela me fais tout de même chier, ouais j’aimais ma petite tranquillité. Mes parents avait un petit bord de plage privé, une sorte de chance pour moi que mes parents est eux aussi leur besoin de tranquillité, une petite zone privé sur la plage, sa c’est le top. Ce système on le retrouve beaucoup sur les plages de la Côte-d’Azur en France, et mes parents lors d’un voyage avaient approuvé l’idée. Je m’installe sur un des bains de soleil qui sont là, trônant sur le sable chaud.

Après plusieurs minutes à cramer sous un soleil de plomb, je me décide enfin à aller dans l’eau, et bien entendue si la plage est divisible, par des petites barrières qui cache aussi la vue un minimum, l’eau elle est un élément libre, que l’on ne peut pas mettre en cage, ni délimité. Du coup tout le monde pouvait venir se baigner face à mon havre de paix, mon mini paradis de solitude. Lorsque je suis dans l’eau, une jeune femme qui semble être un membre des Cabot m’éclabousse. Mon sang ne fait qu’un tour dans mes veines. « Tu trouves ca amusant ? J’avais oublié que la Cabot House ne recruté que des déficient mentaux … Oups j’ai dit ça à voix haute ? Bon maintenant retourne t’amuser avec tes poupée Barbie et fiche moi la paix veux-tu ! » Certainement un bizut, car face à ma froideur, elle ne rétorque pas et part assez rapidement. J’avais tellement hâte de partir cet été. Il était temps de prendre le large et de quitter Boston et sa cupidité citoyenne. L’eau me monte jusqu’à la taille. J’observe un peu l’horizon, me demandant ce que pouvait bien faire mes trois Eliot favoris Sloan, Cole et surtout Roman.

Abelard Z. de Belgique-S. & Danneel M. Sullivan → ABENEEL
La plage, voilà un lieu qu'il déteste par dessus tous. Mais sa mère de passage en ville insiste. Oui il a fait la fête pendant presque un mois a clubber avec son frère jumeaux alors là elle a décidé de passer du temps avec. C'était comme si au fond elle savait que tous ça c'est parfaitement faux. C'est juste un mensonge de plus de la part des jumeaux qui cachent bien leur secret. Plutôt que de dire la vérité de tous ces voyages ils ont fait exprès de se faire remarquer pour se faire photographier et faire la une des magazines belges. Un plan rondement mené et qui a convaincu tout le monde même son meilleur ami qui en a profité pour se taper Aymalyne Strauss. Aymalyne est beaucoup de choses pour Abélard, elle est même a peu près tous même si pour le moment rien n'est officiel et au jour d'aujourd'hui suite a cet écart de conduite il lui a dit : il n'y a plus rien. Ce soir il repart, officiellement pour se reposer quand en réalité sa mère le fait juste hospitaliser trouvant Abélard trop morose, trop déprimé mais en même temps, comment ne pas l'être quand on apprend que celle qu'on l'aime et son meilleur ami ont fricoté ? Et pire encore, que son meilleur ami est prétendument amoureux d'elle. De quoi péter un plomb mais Abélard est plus malin que de sortir les poings directement pour régler ça à la dure. Si il le faisait ce ne serait même pas drole, il éclaterait Cole en moins de deux.

Enfin, pour cette sortie à la plage sa mère a eu une riche idée, lui ramener la princesse d'un pays qui est semblable a une crotte de mouche sur une carte. Oui, cela fait des années qu'elle veut une chose : qu'il rencontre une fille digne de son statut pour se marier. Rien de romantique loin de là, de la politique rien de plus voilà ce que c'est. Enfin le voilà sur la plage avec sa mère et cette fille complètement inintéréssante. D'habitude il fait au moins semblant mais là il ne peut pas. Le visage fermé il fait la gueule pour pas mal de raisons
- Il n'avait pas envie de la voir
- Il avait prévu un après midi tranquille et résultat il doit voir sa mère
- Il fait trop chaud
- La plage publique, c'est que pour les pauvres et le nombre de bactéries et microbes n'en parlons pas
Il met ses lunettes de soleil tandis que sa mère le réprimande dès que sa prétendante a le dos tourné pour qu'il fasse enfin un effort mais rien y fait. Abélard est belge et le belge est boudeur.

Les minutes sont longues sur cette plage alors que le jeune homme s'installe sur un transat plus loin de sa mère et l'autre fille qui discutent entre elles. Il se commande un verre essayant d'oublier cet après midi de galère. Pourquoi rester là a ne rien faire ? Il est déjà bronzé officiellement par ses soirées pendant un mois, officieusement par les UVs. Il a chaud et ça le saoul pas mal. Il finit par regarder sa mère reprenant Je vais dans l'eau. sa prétendante allait se lever pour venir avec lui mais c'était sans compter Abélard qui reprend Restez là profiter et commandez vous quelque chose vous avez l'aire de très bien vous entendre. et le voilà qui part, qui marche sur le sol plein de microbes sur lequel des chiens, des chats ou d'autres bestioles ont pissé, un amas de bactéries voilà ce que c'est et ça colle. Ah il va leur faire payer a Cole et Aymalyne. Il entre dans l'eau avec difficulté, il préfère les piscines privées et en plus de ça il y a tout le monde qui partage l'eau, son eau, certains pissent dedans. C'est avec dégout qu'Abélard y rentre pas franchement convaincu par son idée.

Il finit par la voir au loin cette fille. Il est assez phisionomiste et peut être que si dieu existe -ce a quoi il ne croit pas- ce dernier lui envoi un signe, sa vengeance rêvé. Oui cette fille dont il ne sait plus le nom est une amie de Cole il en est pratiquement sure. Il nage en sa direction mine de rien jusqu'à la frôler dans l'eau -je vous jure que ce n'est pas une tactique de drague lourdingue- pour ensuite se tourner vers elle Ah désolé je me suis laissé emporté par le courant. il se remet debout relevant ses lunettes de soleil et faisait exprès de paraitre étonné Eh mais on se connait non ? Tu es une amie de Cole non ? Moi c'est Abélard oui il va pas lui sortir tous son historique se serait se vanter quand il veut la mettre en confiance.

Abelard Z. de Belgique-S. & Danneel M. Sullivan → ABENEEL
La paix était revenue dans mon petit esprit colérique. Rien ne semblait pouvoir de nouveau troubler la paix que j’essayer tant bien que mal de m’octroyer. Pas évident sur une plage bondée de monde. Alors que je laisser mes pensées voyager, un effleurement, un contact léger, subtil, tout juste ressentit, me sortait de mon calme plat. Je fronce les sourcils et tourne rapidement ma tête en direction de la personne. Mon regard si sombre se radoucie assez rapidement. Il me semblait connaître ce jeune homme, qui cela dit en passant n’avais pas une physique que l’on peut bouder. Je reste tout de même de marbre face à lui, sans sourire, ni once de sympathie. D’accord j’ai dû croiser ce jeune homme quelque fois en allant voir Cole, mais cela s’arrête là, et par moment je l’avais vue en compagnie d’une de mes meilleures amies, Aymalyne. « Ce n’est rien, je peux comprendre que les courant soit si intense ici » lançais-je ironiquement en arcan un sourcil. Je lance un bref regard sur la mer, calme. Je soupire. Quelle était cette tactique des plus grossière et ridicule ? Une drague ? Rien que de penser au mot drague, mon sang ce glace dans mes veines. L’amour, sentiment médiocre et douloureux, prémisse d’un abandon qui nous coute souvent un paquet de larme, et enfouie notre sagesse au plus bas des abimes.

Soudain le jeune homme évoque Cole, je plonge mon regard dans le sien, frêle, menue, mais loin d’être fragile, le courant me porte tout de même un minimum, je me retrouve donc bien vite assez proche du jeune homme. Je me recule discrètement, faisant mine de nager. Abélard ? Il m’avait semblé entendre Cole mentionné se prénom quelque fois, sans savoir quel lien il avait tous les deux. Que me voulait-il ? Que voulait-il à Cole ? Je n’allais pas rester sans savoir. « Oui je crois mais uniquement de vue. Oui une très bonne amie même à Cole. » Je marquais une courte pause, comme si me présenter aller m’engager dans je ne pas trop quoi de louche avec ce jeune homme. Bien que de nature méfiante, je me ressaisie un peu, et après tout, pourquoi ne pas laisser une chance à une personne ? « Et moi c’est Danneel. » Je trouvais cela bien que l’on laisse au placard les formalités du style nom de famille, c’était moins protocolaire, et cela me plaisait. Mes parents été des personne très reconnu dans leur métier, et bien souvent ma sœur jumelle Daphné, mon ainé Danny et moi avions par moment du mal à passer inaperçue, et encore plus depuis que mon frère avais ouvert sa société.

Mon attention est soudainement captivé par autre chose, un jeune homme qui se trouve peut-être deux mètre derrière nous, et qui a soudainement une tête de satisfait de la vie. Je fronce les sourcils en sa direction, puis reprend un visage plus doux. Mon regard se pose dans celui d’Abélard. « Je te propose de continuer cette conversation à l’abri des regard et des gens dégoutant. J’ai un coin privée juste là » Je lui montre l’emplacement VIP que mes parents avaient pour notre famille. Je sors rapidement de l’eau ne voulant pas y rester deux seconde de plus. Et puis nous serions à l’abri des yeux indiscrets et des oreilles attentives aussi. Une fois que le jeune homme me rejoint, je reprends mon sérieux et demande. « Quel est ton lien avec Cole déjà ? » Je ne voulais pas entrée dans sa vie privée, mais Cole était mon protecteur et ces dernier temps je prenais très à cœur de le protéger aussi. Et si cette personne était une mauvaise influence pour mon Eliot favoris, hors de questions de laisser passer.

Abelard Z. de Belgique-S. & Danneel M. Sullivan → ABENEEL
Ce qu'il ne faut pas faire pour attirer l'attention. Pour échapper a cette prétendante de malheur et a ma mère je me retrouve a aller dans l'eau pour une chose : manigancer contre mon ancien meilleur ami. Je veux le faire chier lui montrer que oui je suis toujours là parce qu'apparemment il l'a oublié. Je vais dans l'eau, elle est glacée, ça change des jacuzzis et des piscines chauffées il faut bien le dire. Ca change même du sud ou des pays où l'eau est bien a 30°c dont nous sommes loin là maintenant. J'y resterais pas des heures c'est sure. Je fais exprès de bousculer l'amie de Cole. C'est un peu sa protéger et je veux qu'elle ait confiance en moi pour l'en éloigner. Elle est amie avec Aymalyne aussi autant dire la cible absolument parfaite pour vaincre la morosité dans ma vie en ce moment. Je me relève, m'excuse poliment avant de faire semblant de la reconnaitre. Oui, sacré courant l'eau est plate comme une crêpe donc bon l'excuse est pourrie je sais mais je m'en fiche elle va croire que je la drague et va succomber a mon sex appeal voilà tous. En réalité je m'en fiche comme de la première fois où je me suis rasé. Elle n'est qu'une cible, un moyen d'atteindre mon but rien d'autre. Je suis noir, noir de rage, de haine et il faut que je trouve quelque chose pour me changer les idées. La jeune femme fini par commencer a me ressituer même si franchement je la trouve un peu bête. Elle ne sait donc pas qui est Abelard Zeus Camille De Belgique Schueller ? Elle ne doit lire aucune presse people et ne pas se tenir informer non plus sur les royautés dans le monde mais passons. Cole a tendance a garder secrètes ses amies c'est normal, sinon elles se rendraient compte que je suis mille fois mieux que je reprends en plaisantant avec un léger sourire. Ce que je peux avoir l'aire d'un con. Je tend ma main a la jeune femme reprenant Alors enchanté Dannelle voilà que je commence déjà a écorcher son prénom.

Un paparazzi est apparemment de sorti vu la tête de la jeune femme. Elle me propose d'aller plus loin et je reprends Je te suis, je ferais tous pour échaper au calvaire que je vis sur cette plage oui ma mère, ma prétendante et le rendez-vous arrangé. Je me tourne vers le paparazzi m'approchant de lui reprenant La reine, Madame De Belgique Schueller sera ravie de vous accorder une interview, aller donc voir par là bas. reprenais-je en lui montrant la direction de ma mère. Voilà de quoi les occuper elle et l'autre là. Je finis par sortir de l'eau et part rapidement sous la douche près de ma mère et l'autre ne leur accordant pas d'attention pour ensuite aller rejoindre Danneel. La jeune femme me demande mon lien avec Cole et je reprends On se connait depuis pratiquement l'enfance lui et moi. C'est mon meilleur ami. j'omet de dire que là maintenant nous sommes en froid ca pourrait l'alerter sur mes intentions et ce n'est pas le but.

Lorsque le jeune homme prêtant que si Cole présentait ses amies, elle découvrirait qu’il est bien mieux, je fronce les sourcils. Un léger soupire sort de ma bouche, je trouvais cela bien prétentieux de la part du jeune homme de penser de tel choses, mais d’un autre côté, je ne pouvais pas lui en vouloir, certaine personne sont éduqué ainsi. Mais je ne pouvais tout de même pas m’empêcher de prendre un minimum la défense de mon ami Cole. « Cole est celui qui m’as toujours protégé, alors avant que quelqu’un soit mieux que lui, il s’en passera du temps. » Eh bien oui, je ne voulais pas qu’on parle mal de Cole où qu’on puisse dire des âneries à son sujet, mais je n’avais pas était méchante envers cet Abélard. Je lever les yeux au ciel avant de lui proposais de sortir de l’eau et de se mettre à l’abri de toute personne qui perturberais notre discussion, choses que le jeune homme accepta tout en conduisant les paparazzis du coin vers la reine de Belgique. « Un calvaire ? Pourtant tu à l’air en bonne compagnie. » Désignant du regard la reine ainsi que la jeune femme qui était au près d’elle. Je laisse un sourire amusé apparaître sur mes lèvres. Je n’étais pas du genre moqueuse, mais là tout de même, c’était assez amusant comme situation. En revanche je ne voulais pas être dérangé par tout un tas de journaliste, paparazzi et autre. Je soupire en sachant que cela risquais d’arriver. Une fois hors de l’eau je prends une petite douche histoire d’être débarrassé de tout germe présent dans l’eau de mer.

Une fois de retour sur le transat de ma zone privée familiale, je vois revenir également le jeune homme qui semblerait-il a aussi pris une douche. Sa réponse sur son lien avec Cole me laisse perplexe, mais me rassure tout de même. « Ravis de savoir que Cole à encore des amis fidèles, il a tendance à attirer les gens les plus méprisant que je connaisse et qui n’en veulent qu’a sa condition de VP et je ne sais quoi, enfin bref. » Je ne pouvais pas être objective vis-à-vis de Cole, je l’aimais, il était le seul à avoir pris ma défense face à certain homme de la confrérie Winthrop … Donc oui je ne pouvais pas le trahir. Revenons-en à nos moutons. Je plongé mon regard azure dans celui du jeune homme, observant la moindre de ses mimiques. Un léger sourire aux lèvres, je laisse le soleil réchauffer ma peau refroidie par l’eau de la baignade et de la douche. « Alors on cherche à fuir son destin ? » toujours en visant du regard la demoiselle qui accompagne une certaine reine d’un certain pays.