Il était sur et certains qu’Agathe allait faire Cole souffrir et mordre la poussière. Elle a beau avoir un visage d’ange et un corps de déesse, elle a de la rancoeur à en revendre et la vengeance facile. Elle ne prend pas les gens pour des idiots alors elle déteste quand on la prend pour une idiote. Une vraie furie quand on l’énerve. « M’enrober ? Vraiment. Je suppose que je dois effectivement me remettre au sport. » Il rit de sa remarque. Il voit déjà quel type de sport exercer et ne tient pas en place pour s’y mettre. « Clairement. » Ils le savaient tous les deux que leur relation était aussi passionnelle et destinée. Il n’y avait rien de nouveau la dedans. Mais entendre la jeune femme le dire renforçait encore plus la chose. Le rendait encore plus réel, encore plus tangible. Encore plus vrai. Il lui demanda de répéter ces trois mots. Trois mots et il est sien. Trois mots et elle l’a enroulé autours de son petit doigts. Trois mots qu’il y a encore quelques mois, elle avait du mal à dire, du mal même à penser. Alors l’entendre lui dire ça maintenant était aussi irréel que magnifique. Elle se retrouva à califourchon sur lui, telle une amazone sur sa monture. Aisling faisant une sacrée belle monture tout de même. « J’ai donc déjà des points bonus pour te mettre la bague au doigt maintenant alors. » dit-il en reprenant ses baisers. Il n’en pouvait plus de ses baisers. Il en voulait toujours plus.« Carrément. » répondit-il en la laissant tirer son t-shirt et finissant le travail. Retirant le sien, puis son jean en la mettant sur ses pieds pendant quelques milli secondes. Il n’y avait pas de temps à perdre. Sitôt retrouvé, sitôt au lit. Allez hop. Sa princesse allongé sur le lit, sa poitrine à porté de main, ses longues jambes entourant ses hanches. Il se prélassait dans ses bras en saupoudrant sa peau lisse de baisers sucrés. Si belle dans sa nudité qu’il pourrait la regarder des heures. Parfois, il se maudissait d’être aussi pudique pour ne pas prendre des photos d’elle ainsi. Aussi belle habillée que nue. Les yeux d’Aisling ne se fermaient pas, il ne voulait pas perdre une seule image. Pas une seule. Le corps d’Agathe s’enroulait autours du sien. Celui d’Aisling répondait automatiquement. Il ne perdait pas l’attrait pour le corps magnifique d’Agathe. Il déposait des baisers le long de son torse, caressant ses hanches avec une main douce mais ferme. Il arrivait à la limite de sa lingerie quand elle prononça ces mots. Emménager ensemble. « Tu te rends compte qu’on vient juste de se fiancer hein ? Pas que je ne veux pas hein, bien sur que si je veux. Mais je veux pas que tu penses qu'on aille trop vite. » Il continuait son nuage de baiser, passant à ses jambes, sa cuisse ferme et sa peau douce. Il faisait glisser sa main à l’intérieur de ses cuisses, effleurant sa peau fine. A la limite de son bouton de plaisir. « Mais si tu le veux vraiment, je n’y vois pas d’inconvénients. Au contraire, je veux totalement. De toute façon, je serais toujours fourrée chez toi à présent. » Il remonte vers sa bouche qu’il n’avait pas gouté depuis bien trop longtemps. Une main dans son dos et le voilà qui la libère de son carcan. « Je serais ravi d’être ton colocataire, fiancé, petit ami. Ce que tu veux ma belle. » dit-il en faisant glisser le bout de tissu le long de ses bras pour exposer sa poitrine.

C'était tellement reposant de retrouver cette simplicité avec lui. Sans prise de tête, sans larmes, sans blessures. Juste être ensemble et apprécier les moments comme ils l'avaient toujours fait. Et à ce moment précis, c'était comme si elle retrouvait réellement une partie d'elle ce qui prouvait une fois de plus qu'Aisling lui était indispensable. Tenter de le mettre sur la touche avait la pire des idées au monde. Ils s'étaient déchirés, probablement haït par moment mais rien n'avait été plus douloureux que l'absence de l'autre dans leurs vies. "C'est pire que des points bonus à ce point là" Mais ce n'était pas pour autant qu'il échapperait aux multiples questions des Thomspers. Si Maxine risquait déjà de préparer une liste d'une quinzaine de page, il faudrait aussi qu'il endure celle des parents. Et si papa Thomspers attendait le mariage de ses filles comme le messie, maman Thomspers risquait elle de se montrer bien plus terre à terre. Les yeus fermés, à moitié dénudée et allongée sur le lit, elle laissait les lèvres d'Aisling venir s'approprier son corps se contentant de frissonner à chaque fois qu'elles touchaient une zone sensible. Et c'était pourtant dans ce même moment qu'elle venait formuler sa demande. Demande qui dans la finalité ressemblait plus à une exigence mais.. Ouais, c'était ce qu'elle voulait. Emménager avec lui. Construire vraiment une vie. Après tout, il lui avait demandé de l'épouser, choisir un appartement pour eux sembler aller dans la continuité des choses. "Tu trouves qu'on va trop vite ?" qu'elle murmure ses doigts s'accrochant aux draps en même temps que sa main glissait bien proche de son intimité. Elle retrouve ses lèvres avec douceur plaçant une de ses mains dans sa nuque pour le garder contre elle alors qu'il défaisait son soutien-george dévoilant petit à petit à sa poitrine. "Toi, qu'est ce que tu veux toi Aisling ?" C'était bien beau de toujours chercher à la faire passer avant mais.. Et lui ? Est-ce qu'il voulait vraiment de tout ça ? Est-ce que malgré ce qu'il disait il était vraiment prêt à s'engager ? Parce que quelque part, elle en doutait légèrement princesse.

« Des points bonus extra. » dit-il en reprenant ses lèvres en otages. Il était bien. Tellement bien. Dans ses bras, ses longs cheveux bruns les cachant du monde extérieur. Plus de larmes, plus de crises, plus de disputes. Juste eux dans leur forme la plus pure et la plus sincère. Deux personnes qui s’aiment sans restrictions, qui ne refoulent plus leurs émotions et s’acceptent telles qu’elles sont. Il voit en elle un espoir d’une vie meilleure, d’un avenir glorieux. Pas à cause de son compte en banque mais à cause de son coeur, de ce qu’elle renferme derrière ce masque de glace méprisant que les autres pensent connaître. Elle n’est pas ainsi à l’intérieur. En tout cas, pas avec lui. Avec lui, elle n’est que douceur et amour. Rien que ça et c’est beau. Il réussit à la débarrasser de son haut, puis de son jean pour l’allonger sur le lit, dans toute sa splendeur, sa beauté immortelle. Et elle lance la bombe. Emménager ensemble, être un couple qui habite ensemble. Il joue avec son corps, réfléchissant à la question. Il n’est pas contre, bien au contraire. Il veut faire ça. Il veut faire les choses bien. « On ne va jamais trop vite. On va à notre rythme. » Parce qu’ils ont tellement attendu avant d’être ensemble. Ils ont tellement attendu avant de retourner ensemble. C’est compréhensible qu’elle ne veuille plus être éloignée de lui après avoir passé des mois loin de l’autre. La main d’Aisling dessine le corps d’Agathe, touchant et se rapprochant de ses points faibles. Il la titille, la stimule, reprend ses lèvres et la dévore. Il retourne aux sources, au corps qui le fait chavirer. Agathe plaque sa main dans sa nuque alors qu’il la dénude encore plus. « Je veux être avec toi. Pour toujours. Je veux habiter avec toi, te mettre une foutue bague au doigt, et un jour peut-être, être le père de tes enfants. Je veux tout ça avec toi Agathe. » répondit-il dans un souffle avant de plonger vers ses pointes ériger. Son pantalon commence à devenir un peu trop serré. Il gonfle de plus en plus, cherchant une liberté que seul Agathe peut lui délivrer. Remontant vers ses lèvres, il sent ses petites mains sur son torse. Ses mains avec ses doigts fins qui sont aussi puissant qu’un joint, aussi envoutant.

Peut-être qu'il avait juste fait cette demande en se disant qu'il pourrait la récupérer. En y voyant un certain espoir. C'était difficile à déterminer en fait. Et Agathe et les doutes, ça allait toujours ensemble. Elle n'était jamais sûre de rien, évaluant toujours le moment où elle finirait par être blessée. "Ouais.." Juste à leurs rythme, rien de plus. Après tout, ils se connaissaient depuis cinq ans maintenant. Ils en avaient vécut des choses. Des merveilleuses et des atroces. Mais ouais, peut-être qu'ils n'étaient pas allés trop vite dans la finalité. Ils étaient juste fait pour être ensemble et maintenant, ils rattrapaient le temps qu'ils avaient perdus. Alors ouais, pourquoi pas vivre ensemble ? Après tout, il lui avait demandé de l'épouser et probablement que ce n'était rien d'autre que la suite logique à tout ça. Emménager ensemble, se créer une véritable vie à deux et commencer enfin à être heureux. Alors elle l'embrasse avec passion Agathe, elle retourne chercher ses lèvres à chaque fois qu'il s'éloigne, continue d'explorer sa peau de ses mains comme si elle ne pourrait plus jamais le faire après ça. "Je veux passer chaque seconde de ma vie avec toi." Ne plus en perdre, ne plus en gaspiller. Rester juste avec lui et tant pis pour le monde pouvant les entourer. Elle voulait être avec lui et ne comptait certainement pas refaire la même erreur. Il en était hors de question. Et elle soupirait de plaisir remontant légèrement ses jambes, collant son bassin contre le sien. Elle le désirait comme jamais elle ne l'avait encore désiré. Elle le voulait maintenant dans sa forme la plus simple et ses mains venaient glisser jusqu'à sa ceinture, défaisant celle-ci, le libérant petit à petit de l'envie trop présente. C'était la première fois qu'ils se retrouvaient comme ça depuis des mois. Depuis bien trop longtemps à vrai dire. IL y avait des tas de choses les ayant séparer et pourtant, maintenant, ils réussissaient malgré tout à être de nouveau ensemble. Elle était là la force de leur amour. Indestructible, capable de se relever malgré les coups. Et sûrement que c'était ça qui les différenciaient de tous les autres. Ils étaient capable de s'aimer au delà des frontières.

Ils étaient ainsi. Passionnés et passionnants. Leurs vies n’avaient rien de banales, rien de normal. Ils étaient fait de contradiction, de compromis, de dénis et de combats constants. C’était comme ça qu’ils étaient façonnés. A la manière de guerrier qui se battaient toute leur vie pour avoir un semblant de stabilité, ils étaient comme ça. Le corps d’Agathe contre le sien, sa peau contre la sienne, il sentait chaque terminaison nerveuse de son corps s’allumer à son contact. Son jean serré et sa peau devenant aussi chaude que la braise, il était chez lui. A sa place. Entre ses jambes qui remontaient sur ses hanches, rapprochant leur intimité un peu plus à chaque fois qu’elle bougeait sous lui. Ses lèvres sur ses lèvres, sa langue bougeant en communion avec la sienne, ils dansaient une danse qu’ils n’avaient pas exécuté à deux, ensemble, depuis longtemps. Un désir au maximum, une pression impossible à contenir. Il s’en fichait foutrement de là où ils vivraient s’il pouvait se réveiller à ses côtés tous les matins et se fatiguer à deux. « Chaque putain de seconde. » Rester sans elle avait été une torture, une vraie torture. Alors non. Il veut qu’elle soit avec elle, tout le temps. Il sentit ses mains sur sa peau, passant sur son torse alors qu’il se chargeait de sa poitrine. Les mains fines d’Agathe qui descendait peu à peu jusqu’à arriver à sa ceinture. Il se redresse un peu pour lui faciliter l’accès. « Au moins, cette fois ci, on est dans un lit et pas sur l’herbe pour notre première fois. » Deuxième première fois. Mais première fois neverless. Il la laissa descendre son pantalon, dévoilant une bonne grosse comme un poing. Aisling se débarrasse de son bas en vitesse pour revenir se loger entre les jambes d’Agathe. La meilleure position du monde à son avis. La meilleure façon de se reconnecter à elle. Ils avaient tellement souffert durant ces quelques mois, tellement eut mal. Ils s’étaient fait du mal mutuellement en se déchirant encore et encore. Mais maintenant, ils se reconnectaient après des longs mois de séparation, et toutes les saveurs uniques du monde ne sauraient égalée celle ci quand il posa ses lèvres sur les siennes et le poids de son corps sur Agathe, touchant de près son humidité. Tirant sur le petit bout de tissus qu’elle portait encore, il dispersait des baisers sur son cou, descendit le long de son corps pour arriver à son objectif. Agathe était déjà prête pour lui, mais ça ne l’empêcha pas de déposer un doux baiser sur son bouton rose. Remontant, sa petite culotte à la main, il la laissa se charger du reste. Il tira sur sa commode pour en sortir une flopée de préservatif. Il avait beau aimer Agathe de tout son coeur, il n’était pas prêt à devenir père just yet.

Ils avaient au moins prouvés que les obstacles, ils étaient capable de les surmonter. Malgré toute la peine qu'ils s'étaient infligés mutuellement, ils avaient réussit à tout briser pour se retrouver. Et bien-sûr, ça avait pris du temps. Bien-sûr qu'il y avait encore du chemin à faire mais dans le fond, elle voulait se convaincre qu'ils pouvaient y arriver. Parce qu'elle avait besoin de se dire que c'était possible. Besoin de croire qu'ils pourraient foncièrement être heureux et construire une vie à deux. Et elle ne pouvait s'empêcher de sourire à pleine dent, le genre de sourire qui se faisait rare chez elle, quand il répétait ses mots. "Peu importe l'endroit tant que c'est toi et moi." Et ouais, elle comprenait pourquoi il appelait ça une "première fois". Première fois depuis qu'ils s'étaient remis ensemble. Première fois depuis qu'ils étaient fiancés et prêt à s'engager dans une vraie vie. Après avoir retiré son jean, il revenait se loger entre ses jambes possédant chacun qu'un simple bout de tissu pour les séparer. Et bordel ce qu'elle le désiraità ce moment précis. Comme jamais encore. Ses baisers la rendait folle, ses doigts jouant avec l'élastique de son sous-vêtement lui donnant envie de faire les choses les moins catholique au monde. Ouais, il lui faisait perdre la tête comme bien souvent et la vérité était qu'elle était incapable de lui résister. Et un léger gémissement filtrait de ses lèvres en signe du supplice qu'il lui faisait vivre. Retirant sa dentelle, elle le regardait sortir un tas de préservatif et le stoppait dans son élan. Non, pas cette fois. Elle n'en voulait pas. "Je prends la pillule." Ils n'en avaient donc pas besoin et pour la première fois depuis qu'ils s'abandonnaient aux actes charnel ensemble, elle souhaitait réellement que le préservatif ne s'immiscent pas entre eux. "Tu me fais confiance ?" Elle était clean, complètement clean. Libre à lui de prendre la décision maintenant.

Les deux plus belles créations. L’homme et la femme. La communion parfaite entre deux êtres. Et bien que les règles aient changés au fils du temps, que les coeur se retrouvent autant chez une personne semblable à nous ou pas. L’amour reste toujours une connexion entre deux coeurs, deux corps, deux personnes qui se connectent par une passion, une confiance, une attraction, un tout. Et il a ça avec Agathe. Il a ce sentiment d’appartenance et de passion et de confiance avec elle. Son corps sur le sien, ils se retrouvent pour la première fois depuis si longtemps. C’est savoureux, succulent, aussi bon qu’une glace en plein été. Aisling, cet homme si peu aimé en règle général, et qui pourtant adore performer l’acte d’amour, retrouve sa moitié avec un désir peu caché. Il lui sourit à ces mots pleins de vérité. C’est vrai. S’ils sont eux, si c’est elle et lui, ils ont tout pour être bien. Son jean retiré, deux bouts de tissus les séparant, il ne put s’empêcher de descendre sur son corps pour retirer sa dentelle. Il ne voulait plus attendre. Il voulait se fondre en elle, maintenant. Prenant la flippé de petits bouts de latex dans sa commode, il les lui montra mais elle le stoppa dans son élan. La pilule. Il osa un sourcil, mais redéposa les carrés argentés au bord du lit. Il lui faisait confiance. Bizarrement, malgré tout ce qui s’était passé, il lui faisait confiance. Elle ne mentirait pas là dessus. Il en est sur. « J’te fais confiance. » Laissant la jeune femme retirer le dernier tissus qui les séparant, il s’en débarrassa bien rapidement. Nus. Complètement nu. Prêt à se reconnecter comme ils ne l’avaient pas fait depuis un bon moment.