Bien que Nathanaël s'obstinait à continuer de t'appeler la baleine sur un ton taquin, tu levais les yeux au ciel. Ce mec, tu savais pas ce que tu allais en faire sérieusement. Depuis votre entrée à Harvard, vous vous entendiez très bien. La mort de sa soeur vous avait séparé mais aujourd'hui, vous aviez renoué contact et preniez le temps de rire ensemble à nouveau, à faire des conneries aussi. T'étais rarement celle qui avait les idées loufoques dans tes amis mais dernièrement, ça t'arrivait de les suivre sans trop broncher voire même, en étant complètement partante. Tu réfléchissais aux dernières conneries que t'avais pu faire au sein de ton squad ou même juste avec Noora et un sourire venait se nicher au bord de tes lèvres. Jusqu'à ce que le beau brun en dessous de toi ne te parle à nouveau, en faisant référence à Ezio. Tu te penchas à avant, plantant tes yeux dans les siens malgré que tu étais à l'envers « Un gros cul comme le mien t'en rêves alors sois pas trop jaloux ça risque de se voir.. » dis-tu avant de te redresser en rigolant.

@Nathanaël J. Wilson

Il se demandait si tout le monde était vraiment là pour manifester. Il faut dire, que certains avaient des têtes blasés et leur détermination n'avait pas l'air d'être la raison pour laquelle ils étaient là. Dans tous les cas, s'ils ne comptaient pas prouver leur détermination à montrer que le problème était bel et bien réel, les deux jeunes gens quant à eux étaient prêts à tout. L'embêtant comme il en avait l'habitude, il la taquina avec Ezio tout en continuant de marcher de rigoler.Oh tu sais, actuellement ton gros cul, je le portes alors j'ai pas de quoi être jaloux ! dit-il en souriant. Observant les chaînes de télévisions s'agglutinant peu à peu à la manifestation, une idée vient à l'esprit du Wilson. Sans prévenir, il se tourna vers les caméras -tout en portant toujours la blonde- et brandit sa pancarte avant de crier. On veut du changement, on veut du changement ! commença-t-il a crier en espérant qu'on le suivrait.
L'environnement, c'est plus important que la perruque ou l'auto-bronzant à Trump !

Toujours perchée sur les épaules du beau brun, tu brandissais ta pancarte en l'air, fièrement. Bien que Nathanaël continuait à commenter ton fessier, tu ne répondais pas, concentrée sur ce qui se passait autour de vous. De nombreux journalistes s'étaient amassés autour de la manifestation, interrogeant certains acteurs de ce rassemblement. Le Quincy se tourna d'un coup vers eux, te surprenant au passage, et cria des mots avec lesquels tu ne pouvais être que d'accord. Tu le suivis dans sa prise de parole « On veut du changement ! » crias-tu à l'unisson avec ton ami en brandissant à nouveau ta pancarte face aux caméras, le regard déterminé. Nate ajouta un petit pique à l'attention du président américain et tu ne pus t'empêcher de lâcher un rire avant de faire... un doigt d'honneur à la caméra. Intelligent, subtile. T'allais sûrement te faire taper sur les doigts par certaines personnes mais t'en avais rien à faire. « C'est pas parce que sa vie personnelle est un échec qu'il doit pourrir notre quotidien. » dis-tu, le ton haineux.

@Nathanaël J. Wilson

Avec les médias à cette manifestation, il n'y avait plus de raison pour que les américains et les résidents du pays puissent se taire. Bien au contraire même et c'est pourquoi Nathanaël fit tout pour capter la ou même les caméras. Il espérait profondément qu'Anja le suivrait mais, il ne fut pas étonné quand il l'entendit gueuler et même faire un doigt à la caméra. Quelle classe cette Eldjarn, il en était presque impressionné. Le truc c'est qu'il ne voulait pas seulement que deux étudiants puissent montrer leur rage. Il voulait que tout le monde s'élève devant les caméras et leur montre à quel point l'acte de Trump a eu un impact néfaste. Ainsi, il commença à gueuler : ON VEUT DU CHANGEMENT, MAINTENANT Vidant limite ses poumons afin de se faire entendre et faire les gens, il se disait que crier ne suffirait pas. Il lui faudrait un mégaphone afin de se faire réellement entendre. Tapant légèrement sur la jambe de la quincy, il lui lança un regard.Tu vois pas un mégaphone quelque part ? Histoire qu'on le pique et tout, tu vois ?

C'est vrai qu'avec Fergus, on avait bien fait des conneries. Et on avait faillit en faire des pires que celles qu'on avait faites. Alors, lorsqu'il me parla de cette épicerie, je ne pus m'empêcher de rire à mon tour en renversant un peu la tête. La redressant, je souris encore avant de soupirer. Eh beh oui que j'me souviens, comment l'oublier? C'était quand même grâce à Fergus que j'étais qui j'étais aujourd'hui, et malgré tout je ne pouvais pas l'oublier. Soupirant encore une fois, je repris mes paroles en déglutissant un peu. C'est vrai qu'on est pas les premiers sur liste d'attente. Mais je me demande quand même comment les américains ont pu élire quelqu'un comme lui. A se demander combien de pot de vins il a dépensé pour leur retourner autant le cerveau. C'est vrai que la conscience politique était pas la chose la plus marquante chez moi à la base. Maintenant lorsqu'il s'agissait de choses comme celle-là, lorsque c'était aussi grave et affolant, là je n'hésitais pas à ouvrir ma gueule et à dire les choses comme je les pense. Comme à ce moment là quand j'entends qu'il a retiré les Etats-Unis de l'accord de Paris. Il a quoi dans la tête celui-là? Même un petit pois ça doit être plus lourd que c'qui lui sert de cerveau!

Nathanaël criait à en perdre haleine et tu le suivais sans aucune hésitation. Quelques manifestants se joignirent à vous et tu espérais que d'autres personnes vous suivraient. Les journalistes avaient tourné leur caméra vers vous et vous ne vous faisiez pas prier pour augmenter le volume. La main du beau brun vint se poser sur ta cuisse où il déposa une petite tape avant de te demander si tu voyais un mégaphone. « On pique pas, on l'emprunte Wilson. La prison c'bon pour toi mais pas pour moi. » dis-tu en rigolant tout en cherchant un mégaphone du regard. Tu plissas les yeux à cinq mètres de vous et tapotas le haut du crâne du Quincy « A 10 heures ! » t'écrias-tu en pointant dans une direction pour qu'il se déplace. Une fois à la hauteur du manifestant au mégaphone, tu lui tapotas l'épaule, sourire charmeur accroché aux lèvres et lui demandas son mégaphone. Il hésita un instant et te le tendis. Bien. De toute manière vous risquiez pas de bouger loin de lui. « Tiens le révolutionnaire, fais toi entendre ! » déclaras-tu en lui mettant l'objet devant le nez.

@Nathanaël J. Wilson

Les manifestants se mobilisant autant que les deux quincys le faisaient. Néanmoins, Nate était passionné et il aimait aller toujours plus loin. C'est pourquoi il avait suggérait à la belle blonde de trouver un mégaphone pour se faire entendre et arrêter de s'époumoner. Sans plus attendre, la jeune femme lui fit signe et le voilà en quête de son mégaphone. Il ne savait pas vraiment ce que cette manifestation donnerait en réalité. Après tout, ce n'était pas la première manifestation qu'il y avait eu et il se pouvait que le gouvernement ignore totalement la manifestation. Cependant, ça ne comptait rien d'essayer. ON VEUT DU CHANGEMENT, PAS LA FIN DE NOTRE PLANÈTE ! cria-t-il dans le mégaphone levant son poing en l'air pour accentuer sa phrase. Il fit signe à la blonde lui tendant le mégaphone pour qu'elle se fasse entendre, elle aussi.

Toujours sur les épaules du beau brun, tu étais obligée de le suivre, peu importe où il allait et ça incluait sa prise de parole face aux journalistes. T'y prenais part avec plaisir et l'aidais à trouver un mégaphone. Une fois en main, il cria de plus belle dedans tout en levant le poing en l'air et tu manquas de tomber, ne t'attendant pas à ce qu'il fasse un geste aussi brusque. Ton ami te tendit ensuite le mégaphone pour que tu te fasses aussi entendre et alors que tu prenais l'objet avec plaisir, prête à crier à ton tour, quelqu'un entra par mégarde dans Nathanaël, vous déstabilisant. Tu tombas en arrière sur un autre manifestant, manquant de te casser le coccyx de peu. Un cri de stupeur te prie tu t'excusas auprès de la personne que tu avais embarqué dans ta chute. Tu te relevas aux côtés du Quincy « Je crois que j'vais rentrer, j'me suis fait mal au poignet. » dis-tu en te tenant l'avant bras, une grimace sur le visage. Tu déposas un baiser sur la joue de ton ami et te faufila dans la foule en prenant soin de ne pas toucher quelqu'un de ton bras endolori.

OUT

@Nathanaël J. Wilson