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I LOVE HARVARD
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    Clay & Lisbeth - In the same bed? Never thought of it.
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    Lien du postJeu 22 Juin - 9:33
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    IN THE SAME BED? NEVER THOUGHT OF IT.


    L’examen de la corde dura d’interminables secondes alors que les souvenirs défilaient à une vitesse incroyable dans son esprit torturé. Elle revoyait très clairement les mains de ce sale porc souiller son corps frêle, n’ayant aucune chance de lui échapper. Elle sentait encore son souffle chaud contre sa peau glacée d’horreur, ses grandes mains brusques la palper avec envie. Pour peu, un haut-le-cœur la secouait. Non, Lisbeth avait passé plus de temps qu’il n’était nécessaire à être dégoûtée par cet acte belliqueux. Elle avait déjà eu tout le loisir de passer des heures entières sous le jet brûlant de sa douche à tenter d’effacer les traces invisibles et visibles sur sa peau en se frottant presque jusqu’au sang. Pourtant, elle se croyait guérie de son viol mais guérissait-on vraiment d’un tel abus ? Cependant, il n’y avait pas que le souvenir de cette affreuse soirée qui affluait dans sa mémoire mais également les longs jours et nuits passés attachée à un lit aux montants métalliques. Elle s’époumonait tellement que les soignants, perdant patience, étaient obligés de la sédater. Une maigre victoire pour prouver qu’elle ne s’arrêterait pas de sitôt. Elle aimait à penser qu’elle en était ressortie gagnante, à l’âge de dix-huit ans, de cet asile de fous dont elle n’aurait jamais dû fouler le sol. A présent, ils étaient tous derrière les barreaux, tous autant qu’ils sont. Et ça, c’était sa victoire personnelle.

    Retrouvant le confort et la sécurité des jambes de Clay, Lisbeth fixa encore un court instant le cordage avant de poser son regard sur lui. N’obtenant aucune réponse à sa première question, elle resta également silencieuse le temps que son raisonnement soit au complet. Quand elle comprit instinctivement ce qu’il avait derrière la tête, ses yeux s’écarquillèrent malgré elle, ses pupilles se dilatant sous la faible lueur tamisée de sa terrasse. Comment pouvait-il espérer qu’elle accepterait de se soumettre ? Lisbeth l’indomptable, celle qui n’a besoin de personne, et surtout, la femme qui ne dépend d’aucun homme. Et pourquoi elle ? Lui qui avait clairement exprimé son dégoût lors de leur première rencontre (oui, elle n’avait pas oublié sa remarque acerbe à son sujet), jamais elle n’aurait imaginé une seule seconde que la situation se retournerait de la sorte. Regrettait-elle de s’être montrée sous un jour nouveau, d’avoir révélé qui, tout au fond d’elle-même, elle était ? Une personne qu’elle n’avait elle-même que très peu côtoyée, voire jamais. L’objet des désirs de Clay fut lâché comme si soudain il lui brûlait les paumes. Sa mèche, abandonnée depuis de longues minutes déjà, fut ramenée d’une caresse derrière son oreille, la faisant frissonner au passage. La jeune femme aurait aimé ne pas autant réagir à de simples gestes aussi anodins mais son corps exprimait tout autre chose que son esprit. Ne l’ayant pas lâché du regard, les paroles du lieutenant résonnaient en elle : plus de bien que de mal ? Il était clairement au courant du calvaire qu’elle avait vécu, un peu par hasard. Peut-être regrettait-il de l’avoir pratiquement forcée à visionner ce DVD ? La terrible gêne qu’elle avait éprouvée en s’étant ainsi retrouvé exhibée à son regard inquisiteur lors de cet interrogatoire s’en était allée. Clay était le seul à connaître ce lourd secret et, d’un certain côté, elle était soulagée que ce soit lui et personne d’autre qui soit au courant. Elle aurait eu horreur qu’on la regarde avec pitié. Et Clay était loin de lui jeter ce genre d’œillade.

    La chair de poule envahit chaque parcelle de son corps quand les mains de l’homme reprirent leurs caresses sur ses cuisses. Lui faisait-elle suffisamment confiance pour le laisser l’emmener sur ce chemin tortueux du plaisir ? Elle se refusait à répondre par l’affirmative même si tout son être criait le contraire. Peut-être aurait-elle été prête à le suivre sur n’importe quel chemin… Ses fesses furent de nouveau les victimes des assauts insistants des mains du lieutenant et Lisbeth se pencha en avant de sorte que son visage ne fût plus qu’à quelques centimètres du sien. Elle n’eut guère le temps de répondre à ses paroles car déjà, une de ses mains avait rejoint sa nuque pour attirer son visage encore plus près du sien. Achevant de couvrir la faible distante qui les séparait, leurs lèvres se retrouvèrent une nouvelle fois, dans un baiser plus profond, plus passionné et langoureux. Leurs langues s’entremêlèrent alors que des mains expertes s’occupèrent de dégrafer son soutien-gorge. Les bretelles glissèrent avec une lenteur éprouvante le long de ses frêles épaules et de ses bras, avant de dévoiler sa poitrine. Le sort réservé à ses seins provoqua un gémissement étouffé, presque suppliant, de la part de la jeune femme. Et lorsque leur pointe érigée par le plaisir se retrouvèrent quelques instants, tour à tour, prisonnières des lèvres de Clay, elle ne put réprimer un soupir de plaisir. Sa main, coincée dans ses cheveux couts, se faisait plus pesante, la poigne légèrement plus raffermie. Sa… chambre… ? A peine capable de parler, elle laissa échapper un « Par là-bas… » à peine audible.

    Passant alors ses bras derrière sa nuque alors qu’il la soulevait tout en se levant du sofa, elle le guida à travers le salon baigné d’une faible clarté puis dans le couloir pratiquement sombre desservant les autres pièces de son appartement. Alors elle lui désigna la porte de sa chambre. Lisbeth savait que s’ils franchissaient son seuil, il lui serait pratiquement impossible de revenir en arrière. Dans tous les sens du terme. En lui accordant l’accès de cette pièce, elle lui offrait une partie de son intimité. Et ce lit, qu’elle n’avait encore partagé avec personne, allait être le témoin privilégié de leurs ébats. La lumière s’alluma et la jeune femme cligna plusieurs fois des yeux pour que ses pupilles s’accommodent de cette clarté nouvelle. Sa chambre était impeccablement rangée et contenait un décor tout aussi épuré que le reste de son habitation. Délicatement déposée sur son lit, elle se livra à son tour à un rapide examen visuel du corps que Clay daigna enfin lui montrer. Etrangement, elle avait l’impression de déjà connaître ce torse si parfaitement sculpté. En réalité, elle se l’était imaginé maintes fois et, ces pensées parasites la firent un peu rougir. Alors qu’il revenait près d’elle, elle souleva son bassin pour le laisser lui ôter les dernières couches de vêtements sans une once d’hésitation ou de crainte. A présent aussi nue qu’au premier jour de sa vie, son corps mince livrait enfin ses plus profonds secrets. Son hématome, à présent parfaitement visible, se profilait sur son flanc, vestige d’une chute qui lui avait très certainement sauvé la vie. Sa teinte laissait présager qu’il disparaîtrait bientôt, souvenir qui serait vite oublié. Une fine cicatrice, à peine visible, ornait le dessus de sa clavicule droite tandis qu’une autre, beaucoup plus récente et visible, marquait sa peau sous son autre clavicule. Vestige d’une balle tirée par William, trois mois plus tôt. Blessure qui l’avait conduite droit à l’hôpital après avoir tenté de se soigner par ses propres moyens durant de longs jours. Sans résultat. Puis une troisième marque, autant ancienne que la première, décorait sa hanche droite. Tant de preuves de combats durement menés pour sa survie. Un corps déjà trop éprouvé pour si peu de vie.

    Allongée, la demoiselle passa bientôt ses bras derrière la nuque de Clay pour l’embrasser et l’attirer contre elle. Ses draps de soie se froissèrent sous elle dans une douce caresse prometteuse. Bientôt, ses mains s’échappèrent de leur point d’encrage pour se poser sur la boucle de la ceinture maintenant encore son jeans en place. D’un geste habile, elle la déboucla avant de le déboutonner. Elle savait qu’elle ne profiterait pas longtemps de sa « liberté » alors tant qu’elle pouvait entreprendre des choses, elle le ferait. Elle fit glisser le vêtement encombrant aussi loin que ses bras le lui permettaient avant d’effleurer son dos nu du bout de ses doigts fins. Tout dans ses gestes, dans son langage corporel, laissait sous-entendre qu’elle lui avait offert sa confiance. Une confiance durement acquise et qu’il faudra entretenir. Surtout s’il voulait partager avec elle ce qu’il avait en tête.

    EXORDIUM.
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    Lien du postMer 23 Aoû - 20:09
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    MAY



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