Alejandro avait une compétition mais en plus, le fait qu’il puisse me dire un truc pareil fis en sorte que j’étais légèrement mal à l’aise. C’était un bon moment que nous avions passés ensembles je dois admettre que j’ai entièrement pris mon pied, pas comme avec les autres non plus. Mais toute bonne chose a une fin. Ça allait sûrement briser le petit cœur de l’Espagnol, sauf que je ne pouvais quand même pas faire une exception. Sans trop faire d’histoires, je me disais qu’il fallait que j’y aille pour ne pas que mon père puisse se faire un sang d’encre et voilà que le jeune homme refusait que je parte. Me mordillant la lèvre inférieure, je tournais la tête vers lui. « Je ne sais pas si c’est une bonne idée Alejandro… » Le fait que le brun puisse s’attacher à moi, m’attaquait particulièrement. Qu’est-ce que j’allais pouvoir faire ? Sentant ses baisers contre le bas de mon dos, un long frisson parcourait mon corps. Une partie de moi insistait pour que je reste et l’autre me disait de courir le plus rapidement possible puisqu’Alejandro allait toujours tenter de reprendre contact avec moi. « Écoute Alejandro, tu vas m’en vouloir pour le restant de ta vie sauf que je ne peux pas rester… Même qu’on reprenne contact tous les deux, y’a un océan qui nous sépare tout de même. » En plus avec mes cours en France et le fait que j’aille à Harvard l’année prochaine. Une relation aussi loin que cela, allait sans doute finir par m’attaquer. C’est bien pour cela que je n’avais aucun numéro de téléphone dans mon portable, rien que mes plus proches amis. Aucunes relations sans lendemain, ni rien. Me mordillant la lèvre inférieure, je restais en face du brun, légèrement perdue par ce qui venait tout juste de se passer.

Notte Italiana

Pieces of peace in the sun's peace of mind

black pumpkin