Les recherches de la matinée ont été particulièrement ennuyeuses. Étudiant les relations internationales et le droit, Lisa ne s'épanouit pas vraiment dans ces disciplines, qu'elle ne suit que parce qu'elle est princesse en fin de compte. Elle voudrait peut-être quelque chose de plus... littéraire. Mais ce n'est pas ce que l'on attends d'une princesse héritière. Comme elle ressent le besoin de se changer les idées, de s'aérer l'esprit, la jeune femme prend rapidement la direction du parc pour s'y promener. Profitant de l'air pur elle regarde les passants, hommes ou femmes, qui ont eut la même idées qu'elle pour aujourd'hui et promènent donc dans le parc.

Prenant place sur un banc du parc la jolie Lisa plonge dans des pensées, la tête penchée vers l'arrière comme elle regarde le ciel sans se douter un seul instant que très prochainement sa vie de verra bousculée par l'entrée de trois personnes, pas moins, dans celle-ci.

Alors que la jeune femme reste dans ses pensées elle entend soudainement la voix d'un petit garçon. Un petit garçon à deux pas et qui pleure parce que son papa ne veut pas acheter de glace. À priori. La demoiselle les regarde un instant. Elle n'entend pas très bien de là où elle est mais se rend compte que le papa a l'air désolé. Et elle entend qu'il a oublié son portefeuille. Comme il répète cela à l'enfant ce dernier ne l'entends pas de cette oreille et bien qu'il soit adorable il est aussi il est très capricieux. Lisa sourit et se lève finalement pour approcher de ce père et son enfant. Elle sort déjà son portefeuille.

"- Allons allons il ne faut pas pleurer comme ça. Tu es un grand garçon non ? Tu la veux à quoi ta glace et combien de boules ?" demande Lisa de son accent allemand en souriant. "Tu dois aimer le chocolat toi. Je me trompe ?"

Elle parle à l'enfant mais Jaimie se manifeste aussi en demandant si elle y a droit aussi. Lisa répond oui naturellement, avant d'adresser un petit regard au père des deux petits. Après tout cela arrive d'oublier son portefeuille chez soit. Àsa place elle aurait sûrement aimé que quelqu'un agisse comme elle le fait.

"- Comment tu t'appelles mon grand ?"

Le père allait refuser elle en était presque sûre. Mais elle refuserait un refus de sa part. Les deux enfants semblaient avoir trop envie de manger cette glace pour que Lisa accepte de repartir comme elle etait venue et ce d'autant plus que son intervention avait donné de l'espoir aux petits. Elle ne se permettrait pas de contrarier les espérances de ces derniers seulement parce que leur papa se montre un peu trop gêné d'accepter de l'aide de la part d'une parfaite inconnue.

"- Oh ! C'est un très joli prénom et il l'est encore plus maintenant que je sais pourquoi tu le porte. Moi c'est Lisa ! Et tu sais pourquoi ? Parce que l'une de mes ancêtre s'appelait Elisabeth ! Mais les gens disent surtout Sissi !" explique la princesse.

Se redressant elle a un petit rire en regardant le père du petit Anthony dont la soeur ne s'est pas encore présentée d'ailleurs et elle a un mouvement de la tête.

"- Oh ce n'est pas grand-chose vous savez et cela me fait plaisir. Cela arrive d'oublier son téléphone mais je n'attendais aucun retour de votre part. Aucune récompense ou compensation ni même un remboursement. Je ne voulais simplement pas que ces deux enfants soient privés d'une crème glacée pour un simple oubli."

Souriant au jeune père la princesse se tourne finalement vers la discrète petite Jaimie quimange sa glace en la regardant et semblant réfléchir. Lisa lui sourit gentiment avant de lui adresser la parole.

"- Et toi comment tu t'appelles ? Tu es bien silencieuse depuis tout à l'heure. Ta glace n'est pas bonne !?"

Alors que le petit l'assaille de questions, le regard rivé sur Lisa, cette dernière essaie de répondre à toutes ses interrogations mais c'est difficile parce que comme le dit son papa, l'enfant est vraiment très curieux, de tout. Et la voilà contrainte, du coup, de dire qu'elle n'a pas d'amoureux, entre autre. Une vérité qu'elle est loin d'aimer révéler. Pas que la solitude soit gênante en soit. Mais le fait de n'en avoir jamais eut, ça c'est plus dérangeant.

Comme Jaimie ne parle pas, la jeune felle se tourne vers elle après avoir accepté le café que propose son interlocuteur. Questionnant l'enfant, elle n'en tire aucune réponse ce qui l'étonne un peu, mais le père ne semblant pas s'en inquiéter, Lisa ne peut pas faire grand chose de plus.

"- Tu es timide ?" demande-t-elle tout de même.

L'homme rit, demandant si elle est liée à la princesse Sissi. Un américain qui connait, c'est assez rare pour être souligné, car souvent ils ignorent énormément de choses sur l'Europe. Et le commentaire qu'il fait l'amuse.

"- C'est bien mon ancêtre. Vous savez il y a énormément de... fils et filles de à Harvard et... beaucoup sont... de la royauté. Alors ce n'est... pas idiot de le supposer, en fait."

Quand l'homme s'incline devant elle pour la taquiner, la princesse Lisa ne rit pas du tout pour sa part, comme elle n'aime pas les traitements de faveurs dû à son rang, cela depuis qu'elle ne se considère pas comme étant vraiment à l'image de ce que doit être une princesse. Si elle est intelligente et calme, elle n'est en revanche ni jolie ni mince, à son goût. Fort malheureusement. Elle préfère se cacher que d'être devant les objectifs des photographes. Malheureusement pour elle, une princesse passe rarement inaperçue quand elle se déplace. C'est encore plus vrais en Amérique et elle est heureuse de ne pas être une princesse à l'image de Kate, qui se fait poursuivre jusque dans ses vacances en France au point de voir surgir quelques mauvais clichés d'elle, en petite tenue.

"- Oui je... enfin je suis... une vraie princesse." répond la jeune femme en se grattant la tête devant l'interrogation du petit garçon et la méfiance de la fillette la fait sourire. "Tu sais, une princesse ne porte pas toujours des robes, elle doit seulement rester élégante et convenablement habillée, quand elle se montre devant le public. Les robes ne ressemblent pas à celles que l'on voit dans les livres, pas pour les princesses d'aujourd'hui. On ne les porte que pour les bals et les grandes occasions." explique la jeune femme avec un sourire.

Elle refuse poliment le bonbon, non que sa gourmandise n'en veuille pas, mais sa ligne les refuses et elle sourit en acceptant un thé avant de répondre aux questions que l'homme lui pose.

"- Je dois avouer que les deux continents sont très différents et que l'Autriche me manque mais les Etats-Unis ont quelque chose d'agréable à découvrir tout de même. Après, je ne suis là que pour mes études. Après celles-ci, je suppose que je rentrerai au pays. Rien ne me retient ici." Ou comment faire savoir involontairement que l'on est célibataire.