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I LOVE HARVARD
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  • Willbeth - Et le hasard fait bien les choses
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    Lien du postLun 24 Avr 2017 - 17:51
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    ET LE HASARD FAIT BIEN LES CHOSES


    Veronika Kula:

    Il faut que je me protège. Cela faisait quelques temps déjà que Lisbeth avait la désagréable impression d’être traquée et observée 24h/24. Pourtant, elle n’avait aucune preuve de son pressentiment. Son appartement était sécurisé, elle surveillait ses arrières constamment. Personne ne la suivait. Mais cette boule au ventre ne la quittait plus depuis le soir où elle avait fait la connaissance de son agresseur. Elle ne connaissait pas son identité et n’avait pas cherché à en apprendre plus sur cet homme mystérieux. Elle aurait pu mais elle n’avait pas enquêté, plutôt occupée à essayer de pirater les téléphones recueillis sur la scène du carnage. Car oui, notre duo de choc avait eu quelques petits ennuis ce soir-là. La mystérieuse femme suédoise qui voulait la peau de Lisbeth n’avait pas été contente d’apprendre que son tueur à gage avait échoué à la liquider. Alors elle l’ (les) avait fait suivre (qui, au juste ? Lisbeth ? Son agresseur ?) pour terminer le boulot. Mais ses hommes de main n’arrivèrent pas à le terminer. La dernière fois que la jeune femme les avait vus, c’était dans une benne à ordures puante. Elle ignorait quand et comment son acolyte s’était débarrassé des corps et elle ne voulait pas le savoir. Toutefois, elle était certaine que le boulot avait été fait sans bavure. Et puis il y avait cette blessure à son flanc… Elle y avait repensé et espéré qu’il n’était pas en train de croupir à l’hôpital. Elle se retint plusieurs fois de fouiller dans le DarkNet pour savoir où il se trouvait mais elle arriva à se raviser à chaque fois.

    Toujours cette soirée bien présente dans sa mémoire, Lisbeth se rappelait bien le malaise qu’elle avait ressenti quand l’homme aux yeux d’acier lui avait tendu son arme à feu. Elle n’avait pas été très rassurée pour la simple et bonne raison qu’elle ne maîtrisait aucunement le tir. Elle s’était une fois contentée de tirer dans le pied d’un motard qui avait cherché à la mettre au tapis. Et elle avait tiré parce qu’elle y avait été obligée. Mais aujourd’hui, l’heure était grave : elle devait mettre toutes les chances de son côté. Certes, elle savait merveilleusement bien se battre au corps à corps (merci à son coach de boxe qui ne l’avait jamais ménagée !) mais il suffisait que son ennemi dégaine un flingue et elle n’aurait aucune chance. Courir vite ne suffisait pas toujours. Pour remédier à cette faiblesse, notre hackeuse avait cherché une personne de confiance qui pourrait parfaire ses compétences déjà acquises et lui apprendre à tirer. Elle voulait quelqu’un de discret et qui ne poserait pas de questions. Et elle tomba sur le profil d’un certain William Bloomberg, prof à Harvard. Tiens, tout ça la ramenait à l’université qu’elle fréquentait elle-même. Elle chercha une photo de lui pour voir si elle l’avait déjà croisé et si, d’un premier regard, elle pouvait lui faire confiance. Rien, nada. Aucun cliché. Cette constatation laissa notre Suédoise perplexe mais, d’un autre côté, elle se dit que le type devait être très discret. Alors elle prit contact avec lui sans plus hésiter. Elle lui envoya un email sur sa boîte professionnelle, lui expliquant vaguement qu’elle avait besoin de prendre des cours de tir et de se remettre à niveau pour ses techniques de combat. Elle espérait qu’il n’allait pas la bombarder de questions et encore moins lui faire remplir un formulaire barbant. Son email était signé Veronika Kula. Elle n’allait pas prendre le risque de se faire reconnaître.

    Le professeur lui répondit rapidement : oui, il donnait des cours particuliers, surtout en plein air. Bon… Elle allait devoir s’y faire. Et ça la confortait dans le choix de changer d’identité pour cette rencontre. Il lui donna rendez-vous le lendemain, en milieu d’après-midi, dans le parc d’Harvard. Lisbeth répondit qu’elle y serait. Le reste de la journée et la matinée du lendemain passèrent beaucoup trop longtemps à son goût. Elle resta chez elle à tenter d’obtenir plus d’informations concernant le réseau qui était en train de se former pour avoir sa tête. Quel casse-tête ! Heureusement pour elle, l’heure de son cours approchait à grands pas. Et il lui faudra une heure ou deux pour devenir Veronika. Elle fouilla dans sa garde-robe et trouva des vêtements de sport collant à la personnalité de Vero. Brassière de couleur claire, pantalon de sport gris, baskets confortables allant avec sa tenue, elle n’avait plus rien de Lisbeth, vestimentairement parlant. Elle enfila une veste à capuche avant de fouiller dans son armoire. Elle y trouva les accessoires qu’elle cherchait pour changer sa coupe et sa couleur de cheveux. A présent, une chevelure presque rousse encadrait son visage et une frange rendait son regard encore plus mystérieux. Elle maquilla ses yeux d’un simple trait d’Eye Liner et c’est tout. Une dernière chose : Lisbeth se débarrassa de ses piercings, à part ceux de ses oreilles. Elle se recula un peu pour se jauger : bonjour, Veronika.

    Satisfaite et surtout méconnaissable, la jeune femme prit le sac de sport qu’elle avait préparé à l’avance avant de quitter son appartement. Elle prit soin d’enclancher son alarme de sécurité comme à chaque fois qu’elle quittait son nid et dévala les escaliers. Une fois dehors, elle décida de se rendre à pieds sur le campus. Ou plutôt, à petites foulées. Autant se mettre dans le bain tout de suite. Elle mit environ vingt minutes pour atteindre ledit parc et là, elle s’arrêta aussi bien pour reprendre son souffle que pour avoir le temps de balayer le paysage du regard et de reconnaître ce fameux prof. Au loin, elle aperçut un homme qui lui tournait le dos et qui semblait attendre. Il tournait de temps en temps la tête à gauche et à droite et Lisbeth conclut qu’il devait s’agir de son entraîneur personnel. Alors elle se dirigea vers lui à petites foulées et s’arrêta juste derrière lui, un grand sourire sur les lèvres. Veronika est là.

    « William Bloomberg ? »

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    Lien du postLun 24 Avr 2017 - 22:34
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     Avais-je été plus vigilent ses dernières semaines. Non, pas vraiment. Pas plus qu'à l'accoutumé en tout cas. Et je ne voyais de toute façon pas pourquoi je devais l'être. Les trois seuls personnes capables de m'identifier comme était le consultant exécutif du WAB étaient morts pour deux d'entre eux. Et le troisième... La troisième travaillait pour moi depuis plusieurs années. Alors non, je n'avais aucune raison de m'en faire. Contrairement à ce qu'elle avait fait en réalité, je m'étais imaginé que la demoiselle s'empresserait de savoir comment s'appelait le propriétaire de la maison où elle m'avait déposé cette nuit là. J'avais pensé qu'elle se renseignerait sur moi. Et surtout, j'avais pensé qu'elle viendrait au nouvelle pour les deux corps que nous avions laissés aux ordures. Mais là non plus, rien, pas un mot. Elle m'avait laissé faire ce que je savais faire le mieux, comme je lui avais laisse le temps de trouver qui était mon client -ma cliente suédoise - qui la voulait morte.
    J'avais repris mes cours de self-défense, le matin même, clairement dopé au médoc' que mon ami toubib m'avait laissé. Sans quoi, j'aurais risqué de mettre le doute aux étudiants qui me suivait. Et aujourd'hui n'était pas un jour différent des autres. Les matinées étaient destinés aux entraînements que je donnais au M.A.C. et l'après midi, je préférais me retrouver à l'extérieur, surtout maintenant que le beau temps me le permettait. Sans compter que l'administration m'avait fait savoir que si je voulais que mes cours puisse être accessible en club, le nombre d'inscription allait devoir augmenter.
    Je n'avais donc rien trouver de surprenant à ce qu'une autre étudiante demande à suivre des cours particuliers. J'avais rapidement lu son mail, j'avais vérifié mes disponibilités et lui avait proposé de me rejoindre le lendemain dans l'un des parc du campus que j'avais pris le soin de nommé. A la demande de la  direction, j'avais créé un profil et une boîte mail professionnel afin de pouvoir répondre à ce genre de requête. L'une des secrétaire  administrative m'avait répété une bonne dizaine de fois depuis le début d'année qu'une photo ne serait pas de trop. C'était mal me connaitre pourtant. Pas question de laisser sur le net de quoi que ce soit pour faciliter le travail de recherche des autorités. Et puisque je venais d'arriver, hormis la dite secrétaire, personne ne sembla s'en plaindre.
    J'étais déjà sur les lieux bien avant que la demoiselle n'arrive ayant un autre cours juste avant le sien. Ce dernier avait été écourtée par sa participante, qui avait reçu un message d'une amie qui ne pourrait la raccompagner chez elle que maintenant. Donc, en attendant que l'heure du mon cours suivant ne se présente, j'avais fait quelques étirements et je me retrouvais finalement à sautiller -bêtement - sur place pour garder mes muscles à chaud, regardant autour de moi une jeune femme que j'espérais vêtue en tenue de sport. Oui, car l'une de mes étudiante s'était déjà pointe en basket montante et jupe !
    Bref ! Quoique cette dernière ce soit imaginé, ça ne devait pas être le cas de la jeune femme qui nomma mon nom derrière moi. Je me tournais pour lui faire face tout en répondant avec un petit : Lui même ! J'avais en effet considéré la tenue de la fameuse Veronika avant de véritablement m'attarder sur son visage. Bien sur que ce dernier m'était familier. Pourtant, ce maquillage léger, sa tenue, tout différait de cette femme que j'avais rencontré quelques semaines plus tôt... Cette femme qui m'avait vu tué. Une trop grande différence, aussi ne faisais-je pas tout de suite le rapprochement, bloquant pourtant un instant sur ce visage souriant. Ciel ! Elle souriait. Mais non... Ca ne pouvait pas être Wasp. Mademoiselle... Kula je présume ? Entre mes deux morceaux de phrase je m'étais raclé la gorge et avait adoucit mon visage pour ne plus garder les sourcils aussi froncé qu'il l'était précédemment en me mettant à douter de l'avoir déjà vu.


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    Lien du postLun 24 Avr 2017 - 23:28
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    ET LE HASARD FAIT BIEN LES CHOSES


    Effectivement, Wasp n’avait pas cherché à reprendre contact avec l’homme de main, ni même à savoir qui habitait à la fameuse adresse où elle l’avait ramené ce soir-là. Elle s’était plutôt concentrée à tenter de trouver qui était derrière le contrat qui était mis sur sa tête. Jusque-là, elle avait fait chou blanc. Rien. Pas un indice de plus. Et ça l’exaspérait au plus haut point. Pendant ce temps, elle restait bien sur ses gardes, certaine que la menace planait toujours au-dessus de sa tête. Alors elle avait décidé d’agir et de combler les failles qui subsistaient, à savoir son manque d’entraînement pour qu’elle puisse assurer pleinement sa sécurité. Et elle était tombée sur ce prof, par le plus grand des hasards, et elle avait pris contact avec lui. William Bloomberg. Pas de photo. Pas grave, après tout, elle n’avait pas besoin de connaître tout de suite son visage. Elle avait pris contact avec lui et avait rendez-vous le jour d’après. Autant dire une éternité ! La jeune femme avait tué le temps comme elle pouvait avant que l’heure de son entraînement n’arrive. Elle avait mis du temps pour se préparer, à devenir Veronika Kula, mais elle y était parvenue sans difficulté, comme à chaque fois. Une fois sous les traits de sa deuxième identité, elle avait quitté son appartement et s’était rendue au parc du campus, où son professeur l’attendait. Et il était là et l’attendait patiemment. La jeune femme l’avait interpelé en s’arrêtant près de lui : William Bloomberg.

    Et il s’était retourné. Et Veronika en était presque tombée à la renverse. Son grand sourire s’était un peu fané et son teint avec légèrement pâli. Mais merde, c’était quoi ce bordel, encore ?! William Bloomberg n’était autre que son fameux acolyte ! D’un côté, elle en tombait des nues, ne s’étant absolument pas attendue à ce que son prof particulier soit le tueur de l’ombre. Mais d’un autre côté, sur qui pouvait-elle mieux tomber que lui ? Personne. Là, elle était certaine de bénéficier d’un entraînement de première classe. Et, à voir sa tête à lui, il donnait l’impression de chercher où il avait déjà vu ce visage pourtant différent. Tiens, jouons un petit moment là-dessus. Elle n’allait pas révéler qui elle était vraiment. Pas maintenant. Le visage adouci, elle trouvait qu’il était plutôt bel homme. Son sourire s’agrandit et elle hocha la tête.

    « Elle-même. J’espère que je ne suis pas en retard… »

    Chose que Wasp n’aurait jamais dite. Ou plutôt, elle se foutait pas mal d’être en retard ou en avance. Veronika posa son sac au sol tout en gardant son regard fixé sur William (maintenant qu’elle connaissait son véritable nom, elle allait bien s’amuser car lui ignorait encore tout de sa véritable identité).

    « Qu’est-ce que vous m’avez préparé, comme entraînement ? »

    Elle était curieuse de savoir par quoi il allait commencer. Et, qui sait, peut-être allait-il vouloir la tester et qu’il remarquerait sa technique de combat proche de celle de Wasp. La demoiselle détourna un instant le regard pour observer les alentours : ils avaient un bon coin du parc pour eux seuls, au cas où ils devaient discuter de choses on ne peut plus privées et confidentielles.

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    Lien du postMar 25 Avr 2017 - 23:10
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    Etait-ce mon imagination, ou l'expression de la jeune femme avait subitement changé du tout au tout. Etait-ce moi ou son sang avait-il quitté ses pommettes rosées ? Etait-ce moi, ou avais-je bien vu ses pupilles se dilater ? Tout n'était encore que doute et suspicion. Moi et mon esprit conservateur, hautement méfiant,un esprit entraîner à chasser des proies mouvantes, intelligente, humaine. Alors bien sur, lorsque j'entendis cette voix sur laquelle je me concentrais... Cette voix, c'était elle. Les événements avaient beau ne pas être très récent, je ne pouvais plus en douter. C'était Wasp et elle aussi m'avait reconnu, cela ne faisait aucun doute. De toute évidente elle avait été maligne pour se présenter à moi sous une toute autre apparence, à moins qu'elle n'ait agis de la sorte en attendant de savoir qui voulait sa mort. Ce qui n'en était pas moins astucieux. Si j'avais admiré son courage et sa détermination couteau en main, face à cet homme qui l'avait voulu morte, elle se préparait judicieusement à ce que l'expérience se renouvelle. Et puisque ma couverture était celle d'un professeur de self-défense, elle n'avait pas hésité et elle avait bien fait. Même si je n'aimais pas trop le fait qu'elle se soit autant renseigné sur moi, mais pourquoi lui en vouloir alors que j'étais convaincu que j'en aurais fait autant... Et que j'en ferai autant maintenant que j'avais son nom d'usage. Pas du tout ! la rassurais-je gardant la face malgré le questionnement qui se cheminait en moi. Je vois que tu t'es échauffé un peu en venant. C'est très bien.   la félicitais-je. Mes collègues- que c'était étrange de dire ça !- clamaient qu'il était important de valorisé les efforts fournis. On va surtout se concentrer sur la partie haute du corps. Comme en boxe... Vous en avez fait il me semble ? lui avais-je dit assez sur de moi. La défense dont elle avait fait preuve, sa posture et... Bref, la raclée qu'elle lui avait fichu après qu'elle lui ait tiré dessus m'avait donné cette intuition.
    Je me mettais alors à lui montrer des échauffements qu'elle avait dû réaliser un grand nombre de fois tout en lui expliquant le principe des cours que je proposais.
    Le laïus habituel, qu'est ce qu'était la self défense, qu'est ce qu'était que le krav maga. Pourquoi se sentir en paix avec son corps était aussi important que l'assiduité des cours. Qu'il ne s'agissait pas d'apprendre à attaquer,d'ailleurs .... Vous avez parlez de cours de tir dans votre mail... Vous sentez vous en danger Mademoiselle Kula ? avais-je demander en cessant de suivre les enchainements. Etant donné les événements qui se sont produits récemment... glissais-je en sachant que ma phrase avait un double sens. A Harvard je veux dire. J'aurais dû en théorie signaler votre mail à la direction... préférais-je la prévenir. Faites attention à qui vous formulez ce genre de demande. Tout le monde n'est pas aussi... compréhensif... Plus que compréhensif même ! Je tuais des gens pour de l'argent... Si un prix Nobel de la tolérance existait je ferais surement parti des lauréats ! ... que moi.


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    Lien du postMer 26 Avr 2017 - 0:01
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    ET LE HASARD FAIT BIEN LES CHOSES


    Il y avait plusieurs raisons qui expliquaient pourquoi Lisbeth avait pris l’apparence de Veronika Kula. Premièrement, elle ne voulait pas prendre le risque que ses petits camarades d’Harvard apprennent qu’elle prenait des cours de self-défense et de tir. Déjà, ça ne les regardait absolument pas et elle voulait éviter que des questions à son sujet n’émergent. Deuxièmement, elle se sentait surveillée depuis quelques temps alors autant prendre ses précautions en se faisant passer pour une autre. Avec un peu de chance, celle qui voulait sa peau ignorait que sa proie avait plusieurs identités. Elle prenait des risques en exhibant ainsi sa Veronika car normalement, elle usait d’elle pour des échanges strictement professionnels. Là, elle prenait le risque de griller son identité. Mais tant pis, le jeu en valait la chandelle, selon elle. Alors c’est toute guillerette qu’elle s’était approchée de son prof particulier, ne s’attendant nullement à avoir son acolyte devant elle. Quelle ironie du sort, franchement ! Elle n’avait pu masquer complètement sa surprise et elle se maudit pour cela. Son teint avait un peu pâli aussi mais elle s’était vite reprise et conservait ce ton enjoué. Toutefois, la demoiselle avait remarqué l’expression du visage et le regard du fameux William : elle était certaine qu’il avait des doutes quant à sa prétendue étudiante. Pourtant, Veronika fit comme si de rien n’était et se contenta de sourire et de répondre à ses questions. Effectivement, elle s’était déjà échauffée en venant au parc en petites foulées. Elle hocha la tête et écouta la suite. Tiens, avait-elle mentionné qu’elle faisait de la boxe, dans son email ? Peut-être, oui, histoire qu’il ne lui donne pas des cours qu’elle avait déjà eus.

    « Oui, j’en fais depuis… Neuf ans, bientôt dix. »


    Une éternité, quoi. Veronika exécuta l’échauffement que son prof lui montrait. Même si elle les avait faits des milliers de fois, elle était bien obligée de les refaire. Puis elle écouta ses explications, concentrée et intéressée. Là, elle ne faisait pas semblant : elle était prête à boire la moindre de ses paroles pour mettre toutes les chances de son côté. Elle reproduisait les mêmes enchaînements que William, presque sans le regarder (oui, elle apprenait vite) mais elle s’arrêta dans son élan quand il reprit la parole en s’interrompant lui-même. Son regard mordoré et pénétrant plongea dans le bleu acier de l’homme lui faisant face. Si elle se sentait en danger ? Un petit sourire apparut sur son visage et elle reprit ses étirements. Elle n’était pas dupe face à ses allusions. Bientôt, les masques allaient tomber.

    « On peut dire ça comme ça… »

    Puis il lui parla des cours de tir qu’elle lui avait demandé. Elle le laissa terminer son laïus avant de s’interrompre dans ses mouvements. La jeune femme s’approcha alors de lui, assez près pour ne pas qu’une oreille indiscrète capte leur conversation.

    « Heureusement que je ne me suis pas trompée sur vous alors, M. Bloomberg… Mais, voyez-vous, je connais les bases pour le tir mais je ne me sens pas totalement à l’aise avec une arme en main. J’aimerais y remédier. »

    Son sourire s’agrandit : elle lui faisait comprendre qu’elle savait qu’il savait. Elle lui tourna alors le dos et se débarrassa de sa veste qu’elle laissa glisser au sol. Sa brassière laissait apparaître un tatouage occupant pratiquement tout son dos, un magnifique dragon. Des tatouages ornaient également ses avant-bras. Elle se pencha près de son sac et y chercha sa bouteille d’eau. Elle y but une rasade avant de se redresser, de la rebouchonner et de l’abandonner au sol. Elle revint vers lui et lui adressa un sourire mystérieux.

    « Et j’ai besoin de parfaire mes techniques de combat. En espérant que votre flanc gauche va mieux. »

    Son regard s’arrêta sur ledit flanc. Au moins, elle était rassurée sur ce point : il ne semblait pas avoir croupi à l’hôpital et était en forme. Quant à sa blessure à elle, elle était partiellement cicatrisée. Elle était certes à moitié dissimulée par la bretelle de la brassière mais si on y faisait attention, on pouvait entr’apercevoir une cicatrice fraîche. Veronika croisa les bras contre sa poitrine et attendit la suite des évènements. Elle avait vraiment hâte de voir ce qu’il lui avait préparé.

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    Lien du postSam 6 Mai 2017 - 19:30
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    Oui, la chose était assez amusante. Il n'y avait pas 30 professeurs de sport de combat à Harvard. Et dans tout Cambridge même. C'était pour cette raison que cette discipline m'avait paru intéressante à proposer. En plus du fait que c'était la seule que je serait capable de défendre sans trop avoir à m'écarter de ce que je savais faire. Mais l'ironie du sort, ou le hasard ou le destin même ! Appelez ça comme vous voulez ! Avait voulu que Veronika aka Wasp choisisse le cours que je donnais et pas un autre. Avouez que c'était quand même amusant !
    Comme je m'en étais douté, elle avait en effet quelques bonne bases en boxe. Ou disons plutôt que son niveau était loin de celui d'intermédiaire ! 10 ans ! tout une carrière. Elle en faisait depuis presque plus longtemps que je n'avais commencé à tuer ! Suivre ses échauffements n'étaient donc rien d'autre qu'une ennuyeuse routine qu'elle savait pourtant nécessaire pour ne pas vraiment se blesser. Cependant, les informations que je lui donnais elle, était exclusive.
    Lorsque ma première interrogation tomba, je ne fus pas tellement surpris de la réponse. Même si j'aurais préféré qu'elle me mente. Oui, même à moi. Parce que même si elle me connaissait et savait que je ne serais pas de ceux capable de la dénoncer, je tenais à m'assurer que mentir faisait tout de même partie de ses compétences. Oui ! Compétences ! Ce n'était pas quelque chose que l'on nous apprenait à faire enfant. On s'y essayait, échouait bien souvent. Mentir, comme la majorité des choses, s'apprenait ! Je faisais donc une légère moue à sa réponse et enchaînait avec mes interrogations suivantes. Des bases en tir... Ce n'était pas l'impression que m'avait laissé l'expression qui s'était affichée sur son visage alors même que je lui tendais mon arme. " Je vois ..." fis-je alors simplement assez songeur.
    Comme si elle me le montrait, j'étudiais avec attention son tatouage que je n'avais pas pu voir lors de notre première rencontre. Toujours aussi silencieux, je la regardais se déshydrater puis lorsqu'elle reprit la parole en faisant référence à ma très récente blessure, je vérifia instinctivement qu'aucune personne proche de nous n'était en mesure de l'entendre. Chose qu'elle avait surement dû vérifier elle même. Il se porte bien mieux qu'il y a quelques jours. avais-je alors répondu intérieurement amusé par la référence qu'elle avait choisi pour baisser le voile sur son identité. Pour aujourd'hui je vais t'apprendre les bases du Krav maga. Je lui expliquais d'ailleurs que ce sport était une technique d'auto-défense israëlienne qui combinait le muay thaï, le judo et la boxe entre autre. Son habileté en boxe lui serait donc d'une grande elle. Je légitimais ainsi ma précédente question même si je n'avais aucune raison de me justifier. Après avoir fait un explicatif ennuyeux de ce que l'on m'obligeait à dire selon l'académie des professeurs j'ajoutais. En d'autre terme, je vais t'apprendre à te service de tes réflexes et de ta force, tout en te servant de la force de ton adversaire pour en faire une faiblesse. La défense par l'attaque si tu préfères... Je gardais un moment le silence avant de reprendre. Et pour ce qui est de ton autre objectif... On verra en dehors de mes heures de cours, dans un stand qui ne posera pas de question sur le port d'arme que je suppose que tu n'as pas. fis-je ensuite remarquer.

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    Lien du postSam 6 Mai 2017 - 21:19
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    ET LE HASARD FAIT BIEN LES CHOSES


    Veronika savait mentir comme un arracheur de dents. Elle n’avait aucune honte, ne ressentait aucune culpabilité ni même une quelconque émotion quand elle dissimulait la vérité et en inventait une nouvelle. Mais quand elle comprenait que son interlocuteur avait compris le subterfuge, elle n’insistait pas. Elle ne ferait que s’enfoncer un peu plus si elle s’obstinait à mentir. Alors quand William comprit qu’elle était Wasp, elle n’avait pas cherché à faire durer le suspense plus longtemps. Elle n’avait pas non plus révélé de but en blanc qu’elle était Wasp mais elle faisait des allusions assez claires. La jeune femme savait que son professeur n’allait pas le crier sur tous les toits (et il n’avait pas intérêt à le faire) alors elle s’était permis ce petit jeu. Mystérieuse, elle s’était éloignée de lui pour retirer sa veste et se désaltérer un peu. Elle sentait qu’il n’allait pas la ménager et elle ne le lui aurait pas permis. D’ailleurs, il avait vu de quoi elle était capable et elle voulait aller plus loin, s’améliorer encore et encore. Il n’y aurait pas d’élève plus motivée qu’elle. Laissant tout le loisir à l’homme d’examiner son tatouage dorsal, elle finit par se retourner pour revenir vers lui.

    « Tant mieux alors. »


    Elle écouta attentivement ses paroles et hochait la tête quand il le fallait. Elle restait quand même impressionnée par toute cette philosophie, ne s’attendant pas à ce qu’un sport de défense soit bien plus que cela. Elle avait toujours eu comme but premier de se défendre, peu importait ce qu’il y avait derrière. Cette fois, elle resta sensible à tout ce qui tournait autour du Krav Maga et elle finit par décroiser les bras et réfléchir. Ça y’est, elle était à fond dedans : le cours avait commencé, même s’ils n’avaient pas encore passé à la partie pratique.

    « En gros, il faut retourner la force de l’autre contre lui. C’est un concept intéressant. »

    Aucune ironie ni aucune froideur n’émanait de sa voix. Elle était vraiment curieuse. Posant ses mains sur ses hanches, elle se mordilla la lèvre quand William fit allusion au permis de port d’armes qu’elle n’avait pas. Elle hocha la tête et soupira.

    « Effectivement, je n’en ai pas. »

    Mais ça ne l’empêchait pas de disposer d’une arme, en toute illégalité. Elle n’en était plus à une près. En attendant ces autres cours, elle improviserait, comme toujours. En espérait qu’elle n’aurait pas besoin de se servir de son flingue avant d’avoir un peu plus que de minables bases. La jeune femme fixait son prof sans vraiment le voir. Elle était perdue dans ses pensées et son regard était un peu vide et brillant. Des souvenirs de son passé, pas très agréables, surgissaient dans son esprit. Elle se revit le soir où on l’emmena de force dans cet institut psychiatrique : elle s’était débattue comme un beau diable, mais sans résultat. Elle avait été maltraitée des années durant avant de sortir de cet asile de fous. Une fois dehors, c’est son tuteur qui avait abusé d’elle. Jamais elle n’aurait cru qu’il la violerait ce soir-là, certaine qu’il lui demanderait une nouvelle fois des faveurs pour qu’elle puisse toucher son argent. Toute la scène avait été filmée et avait constitué une preuve de sa non-folie. Le CD était chez elle, sous clé, bien gardé. Et puis il y avait eu toute cette histoire d’homicide dont on l’avait accusée. Toute une vie de combats au cours desquels elle était toujours la victime. La victime qui s’en était finalement sortie il y a plus d’un an. Plus jamais elle ne voulait être la faible. Son regard reprit vie, cette petite étincelle caractéristique se rallumant.

    « Montre-moi comment faire. »

    Son ton était assuré. Veronika relâcha ses hanches. Elle sentait une boule nouer sa gorge et son estomac : il fallait qu’ils s’y mettent, et tout de suite, sinon elle risquait de montrer des émotions qu’elle voulait cacher.

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    Lien du postDim 7 Mai 2017 - 17:15
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    Wasp semblait rassurée que je me porte mieux. Et je pouvais dire que ces propos était sincère par le timbre de voix qu'elle empruntait. Je lui donnais alors de précieux conseil sur les raisons d'être du krav maga, ainsi que quelques rapides astuces pour en user au mieux. C'est tout à fait ça. Qu'importe ta taille, ton poids et ta force.
    La rapidité et la précision de quelques gestes savamment placés te sufiront à prendre le dessus sur ton adversaire. Qu'importe sa corpulence et l'arme qu'il utilise.
    Eh oui ! Peu importait que l'agresseur soit à main nues ou armé, et quelque soit l'arme. Je me savais à même de lui apprendre aussi bien des techniques défensives ou létales. Je me garderai simplement d'en référer à mes supérieurs. Prôner la légitime défense ne fonctionne jamais si tu n'es pas autoriser à porter une arme sur le territoire américain. disais-je tout bas pour être sur qu'on ne soit pas entendu. Je suis sur que tu es à même de remplir quelques documents administratifs. Je n'avais certes pas besoin que les états où je me trouvais m'autorise à m'armer pour que je le fasse. Mais il fallait bien avouer qu'être en règle m'avait évité bien des problèmes. Raison pour laquelle je ne me déplaçais jamais sans mes faux papiers d'identités. Entre un compatriote et un étranger, vers qui croyez vous que la tolérance serait-elle plus forte ?
    De toute évidence, les techniques que j'abordais éveillait certains souvenirs qu'elle préférait oublier. Son visage se fermait, elle semblait mettre de côté son passé. J'avais vu ce type de comportement à de nombreuses reprises chez les jeunes femmes qui suivaient mes cours. Il n'était pas difficile de deviner que ces étudiantes avaient dû traverser des choses pas évidente, pour éviter de mettre des mots sur ces choses en question. J'ignorais de quoi il s'agissait pour Wasp, mais mon petit doigt me disait que ni les événements des quinze derniers jours, ni le fait que je lui ai tiré dessus n'en était à l'origine.
    Je hochais la tête lorsqu'elle me demanda de lui montrer. C'était pour ça que nous étions là après tout. Très bien. fis-je en laissant tomber les bras le long de mon corps. Ma première idée était de la faire m'attaquer, que je puisse lui montrer comment je me dérobais qu'elle puisse en faire de même. Mais je préférais avec Veronika sauter cette étape curieux de voir comment elle procéderait sans les techniques pures et dures de ce sport de défense.
    Je me précipitais alors rapidement vers elle, lui saisissait le bras pour la faire tourner sur place, la positionnant dos à moi sans lui lâcher le bras qui était désormais croisé dans son dos. Mon autre main passait devant elle exerçant un légère pression sur sa gorge avec un stylo à bille que j'avais rapidement tirer de ma poche en guise de couteau. Comment te tirerais tu de cette situation. lui demandais-je sans la lâcher. Ne bouge pas pour l'instant,
    je te demande d'y réfléchir... Tu as une main dans le dos, un couteau sur ta gorge, tout est allée très vite. La personne derrière toi est mal intentionnée. Qu'est ce que tu fais ?
    précisais-je en posant la situation.
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    Lien du postDim 7 Mai 2017 - 18:01
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    ET LE HASARD FAIT BIEN LES CHOSES


    Elle s’était mise à tutoyer William sans vraiment s’en rendre compte. Elle avait fait tomber les masques : certes, elle avait l’apparence de Veronika mais elle reprenait peu à peu le caractère et la force de Wasp. Tous ses souvenirs désagréables durcissaient les traits de son visage et son regard ambré s’assombrissait de minute en minute. Elle était prête à passer à la pratique et ne pas savoir ce qui l’attendait la faisait jubiler. Était-elle à ce point dérangée pour être impatiente de savoir comment son prof allait débuter la partie la plus intéressante de son cours ? N’importe qui aurait un peu appréhendé ce moment : allait-il l’attaquer ? Comment ? Allait-elle avoir mal ? Peu importait ! Habituée à encaisser les coups (et les balles), Wasp ne tremblerait pas face à un entraînement. Quant à cette histoire de permis de port d’armes, William avait parfaitement raison : elle devait être en règle. Sans révéler sa véritable identité, bien entendu. Elle possédait tous les faux papiers nécessaires et elle ne craignait donc pas de devoir mentir à l’Etat américain. Après avoir hoché la tête (oui, elle pouvait bien signer de la paperasse pour obtenir son permis), elle avait laissé tomber ses bras le long de son corps, attendant la suite. Et elle ne tarda pas à arriver.

    William se précipita vers elle pour lui saisir le bras, la faire pivoter d’un demi-tour et plaquer son bras contre son dos. Position bien inconfortable et elle grimaça légèrement. Heureusement qu’il ne voyait pas sa tête en ce moment ! Pire encore, elle sentit une légère pression sous sa gorge et devina le stylo imitant un couteau. Oula, elle détestait cette position de faiblesse ! Elle amorça un geste de défense mais son professeur l’en empêcha de quelques paroles. Elle devait d’abord réfléchir à ce qu’elle allait faire. Son cœur battait la chamade et elle avait du mal à se calmer, peu habituée à être dans cette position qui la mettait mal à l’aise et en colère. Au fond d’elle, la jeune femme savait qu’elle devait se calmer et accepter la situation : la colère ne la mènerait à rien sinon à faire une bêtise. Mais la théorie est plus simple que la pratique. Crispée comme jamais, elle n’arrivait pas à se détendre un tant soit peu : il lui demandait de réfléchir et de ne pas bouger. Elle n’était pas en présence d’un véritable ennemi. Là, elle avait le temps de penser à ce qu’elle allait faire, chose qui ne se passait jamais en réalité. Elle devait saisir cette chance.

    « Je… »

    Que ferait-elle ? Wasp ferma alors les yeux et tenta de maîtriser sa respiration rapide. Elle inspira profondément et expira lentement. Son corps frêle se détendit un peu et les battements de son cœur se régularisèrent et se calmèrent. Elle avait une main de libre et ses jambes l’étaient également. Son adversaire, quant à lui, la menaçait d’un couteau sous la gorge et maintenait son autre bras derrière le dos. Mais rien ne protégeait ses jambes, son ventre, son visage. Par contre elle, elle commençait à avoir mal au bras et, pire encore, il commençait à s’engourdir.

    « Coup de pied sur ton tibia qui te déstabilisera peut-être une micro-seconde puis coup de coude au niveau de ton estomac qui te coupera le souffle. Enfin, coup de tête au besoin. Ensuite je m’éloigne de toi. »

    Décortiquer chacun des gestes qu’elle aurait n’était pas chose aisée. Sur le coup, elle n’aurait pas réfléchi si elle avait été face à un véritable ennemi mal intentionné. Faire tout au ralenti la perturbait un peu. Wasp se demande si elle devait mettre ses paroles à exécution. Non, elle serait bête de le faire maintenant que William était au courant de sa stratégie.

    « Je dois utiliser ta force et la retourner contre toi… Là, en ce moment, ta force c’est ton couteau sous ma gorge et ta prise sur mon bras. Comment je me sers de ça contre toi, en ce moment même ? »

    Elle se tortilla un peu et tenta de bouger son bras engourdi : sans résultat. Au moins, elle était calme et son cerveau tournait à plein régime. Comment allait-elle se sortir de cette situation ? Mystère !

    EXORDIUM.
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    Lien du postLun 8 Mai 2017 - 14:25
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    Je n'avais même pas vu à quel moment j'avais cru bon de me passer d'un vous. D'un autre côté, après ce que nous avions vécu, il était certain que les barrières de la bienséance tomberait d'elle même.
    J'étais passé, à sa demande, à la partie pratique du cours. Je ne doutais pas, malgré tout ce qu'elle avait déjà dû vivre, qu'elle fut quelque peu surprise de mon intervention. Je ressentais d'ailleurs, malgré mes instructions une vive volonté de se dérober de mon emprise. Et c'était bon signe. J'avais été capable, à mesure des cours que je donnais, de catégoriser deux types de personnalités. Celle qui soumettait, incapable de réagir face à l'adversité, par crainte ou autre... Et celle qui désirait plus que tout autre chose se tirer d'inconfortable situation quoiqu'il en coûte, mais qui n'y parvenait pas par manque de force - ou de connaissance. Et Veronika faisait partie de cette deuxième catégorie de personne. Seulement je remarquais aussi qu'en dépit de sa force apparante et intérieur, elle semblait très mal à l'aise avec cette position. Me laissant l'impression qu'un passif bien plus lourd que ce que j'avais pu entrevoir. Si je ne l'avais pas prévenu avant d'agir c'est parce que quelqu'un qui lui voulait véritablement du mal ne la préviendrait pas non plus. Pas plus que je l'avais averti que je lui tirerai dessus. Calme toi... Respire. disais-je tout bas lorsqu'elle commença un début de phrase s'interrompant peu de temps après l'avoir débutée.
    L'exercice que je lui demandais était pour le moins inédit. Pour la simple et bonne raison que l'on avait pas tendance à penser avant d'agir - dans ce genre de situation. Pourtant, elle s'exécuta assez aisément, reprenant peu à peu son self contrôle comme on avait dû lui apprendre à le faire en boxe. J'écoutais sa proposition de réponse. Et le couteau ? C'est de ça dont tu dois te débarrasser en premier. Autrement tu n'aurais pas la chance de pouvoir faire quoique ce soit d'autre ! la grondais-je tout bas. Wasp lui proposait ensuite une autre option je hochais lentement la tête. Tu dois de débarrasser de l'arme qui te menace. Toujours. Et lorsque je t'ai dis d'user de la force de ton adversaire contre lui c'est à prendre au sens propre.
    Je lui disais de placer sa main libre sur mon poignet de me tenir fermement. Je lâchais prise sur sa main et positionnais la son ventre tout en lui expliquant de se pencher en avant tout en tirant sur mon poignet pour garder la lâme éloigner de sa gorge. Tu peux ensuite si tu veux déséquilibrer son adversaire avec un coup dans le tibia. Ou alors... Je déplaçais ma main sur son épaule pour l'inviter à tourner sur elle même pour passer sous mon bras et de se redresser. Tu ne lâche jamais cette main. lui expliquais-je en parlant de celle qui tenais le stylo. Et là, c'est toi qui est en position de force. Tu auras le choix entre me casser le bras ou profiter de mon manque de stalibité pour me poignarder. terminais-je l'explication en reprenant mes appuies pour éviter de grimacer. Chose que je préférerai éviter étant donné ma sensibilité à cet endroit. plaisantais-je en lui tendant le stylo. Je te montre ?
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