Sur le coup j'ai vraiment fait le bâtard, je vous l'accorde. Asia avait de la neige sur la face et j'avais trop envie de sortir mon téléphone pour immortaliser ça mais hélas, c'était pas évidant de le prendre avec des moufles et avec ce froid de canard. J'éclatais de rire, les autres autour du feu me prenaient surement pour un malade à crier comme ça mais c'est trop jouissif. « Hé fais gaffe tu vas me crever un oeil ! » là je rigole pas elle me lance sa brochette en mode yolo. Après elle m'ordonne de m'excuser mais sorry bébé, j'accepte tes ordres que quand tu es à poil devant moi, pas comme ça. Faut pas s'imaginer trop de choses. Je riais un peu plus lorsqu'elle me demanda de m'excuser. Même si je le fais ça ne sera pas sincère, alors pourquoi je devrais le faire ? Les meufs je vous jure. « Surement pas. » elle m'a frappé en retour alors non. D'ailleurs je lui vole sa brochette avant qu'elle puisse recommencer.

Il avait clairement de la chance que vous soyez entourés de gens, parce que des tas d'idées sadiques te passer par la tête pour te venger de son acte impardonnable. Et le pire c'est qu'il rigole, fière de sa connerie. Tu bouillonnes de rage, te débarrassant comme tu peux des restes de neige, qui te gèle le visage avant de te prendre à lui avec cette brochette. Ca fait des marshmallows dégueulasse mais au moins c'est une arme assez redoutable." Tu préférerais que je te castre peut être ? " Non parce que faut le dire tout de suite, y'a pas de soucis. Il refuse de s'excuser, ok très bien, tant pis pour lui. Vous auriez pu régler ça calmement mais non tu vas devoir employer la manière forte. Déjà tu lui voles son écharpe, histoire de t'éponger le visage pour nettoyer ses conneries. Puis tu te sers un verre de vodka pur que tu fais mine de porter à tes lèvres avant de lui jeter à la figure." Attends glacé c'est encore meilleur. " Et hop de la neige dans son froc." Oups quelle maladroite je suis. " Mais bon tu lui fais une fleur, en lui évitant de bander en public.

Et voilà c'est plus fort que nous, faut qu'on se batte, qu'on se rende la vie dure et même si c'est drôle à la longue c'est fatiguant. Me voilà maintenant en train de me ramasser un verre d'alcool à la gueule et en plus de ça, Asia me met de la neige dans mon pantalon. J'oubliais aussi qu'elle avait pris mon écharpe. Elle veut me foutre à poil ou quoi ? Je riais quand elle me menaçait de me castrer. « Tu serais bien trop triste. » je m'en fous si je fais cette réflexion devant tout le monde. Elle voulait pas que ça se sache mais là, elle m'a trop cherché. Je suis obligé de me lever, obligé de partir, je suis aveuglé par ce que j'ai dans les yeux et je sens plus mes bijoux de famille. « Putain t'abuses. » grognai-je, en me retenant de l'insulter de tous les noms. Je prenais mon pull pour m'essuyer le visage et je quittais ce feu de camp de merde pour aller me changer dans mon igloo. Je sais même pas qui a provoqué l'autre en premier. Putain elle m'énerve tellement. J'ai pas envie de recroiser sa tête ce soir.

Dernière soirée en Laponie, demain c'était le retour à Boston. Forcément, tu allais en profiter de cette soirée. Surtout que c'était feu de camp, donc chaleur. Puis y avait de l'alcool et de la bouffe. Quoi de mieux ? Vêtue de ta combinaison, tu rejoins le feu de camp, pétard en bouche, gants en main. T'as besoin de te réchauffer un peu quand même et les effets du joints ça aide. Sur place, y a pas encore grand monde. Tu vois Royce avec une nana (Asia) ainsi que Abel. Ah ben tiens ! Le jeune homme tu le connais un peu. Mather comme toi, voilà de quoi te tenir compagnie. Tu t'approches donc de lui, sourire aux lèvres, voyant bien vite qu'il n'est pas au summum de la joie. Ca s'amuse pas trop ici viens-tu commentant en te mettant à ses côtés. Ca manque un peu d'ambiance tu trouves. Un verre ? C'est toi qui offre. Normal, c'est pas toi qui les a fournit, même si t'as le compte en banque pour. Tu tires à nouveau sur ton joint, recrachant la fumée dans l'air.

• C'est pas que je me fais chier, mais juste... J'aime pas le froid putain. J'suis un mec du soleil à la base en fait, je suis né au Brésil et j'y ai grandis jusqu'à mes dix huit ans, j'suis pas habitué à un temps de merde, à la neige et à toutes ces conneries, mon corps n'est pas fait pour supporter une tel température, putain j'vais crever, alors ce feu, c'est le seul moyen de me réchauffer, quitte à me faire chier, au moins j'aurais chaud. Limite je vais m'endormir ici, mais une voix vient me sortir de mes pensées. J'me retourne vers la personne concerné, @Ashleigh H. Strauss, et j'hausse les épaules. "J'ai besoin de chaleur pour m'amuser, et là... J'ai l'impression de me transformer en mec qui squatte les igloos là..." C'est bien comme ça qu'on les appellent ? "Si t'as la bonté d'aller m'en chercher un, un truc bien fort, j'vais pas pouvoir refuser !" Parceque moi, j'ai pas la force de m'éloigner du feu. •

Arrivée au feu de camp, tu regardes que y a une ambiance de malade. Ca rigole dans tous les sens, ça boit à gogo, ça fume, ça s'éclate comme jamais... ou pas. C'est pire que mort en vrai. Alors tu vas vers Abel en faisant cette remarque et tu rigoles à sa réponse. Un esquimau ? Tu te transforme en esquimau ? lui demandes-tu riant toujours. C'est vrai qu'il fait froid mais bon ça change pas trop de Boston, de la température de quand il y a les tempêtes et de la neige que vous aviez souvent l'habitude de voir. Mais c'est vrai que l'air est beaucoup plus glacial ici, alors ce feu, il est le bienvenue. Et pour vous réchauffer encore plus, tu propres un verre. Tu rigoles à nouveau quand il demande quelque chose de bien fort. Tu entends presque sa détresse dans sa voix, tout comme son incapacité à bouger. Un whisky pur ? De la vodka pur ? Une bonne vodka pur, avec ça il aura de quoi réchauffer ses entrailles non ? Tu attends sa réponse puis tu tournes les talons, non sans ajouter, taquine : la galanterie c'est plus ce que c'était. Sourire aux lèvres, tu pars chercher sa boisson et la tienne. Tu reviens bien vite, y a pas foule au bar, avec vos deux verres en main. Tu lui tends le sien et tu portes le tien à tes lèvres. Je suis surprise de pas voir Gaga avec toi. Ils sont souvent fourrés ensemble d'habitude.

• Le froid m'en fait perdre mes mots et la tête. Limite je vais me mettre à bégayer en parlant. Quel branleur je fais. Franchement, j'admire ces personnes qui habitent ici, ils ne connaissent pas le soleil, ils connaissent que le froid, la neige et toutes ces galèrent. C'est pas une vie faites pour moi, alors je reste au plus près du feu, comme si ces flammes me tenaient en vie. "Ouais un esquimau ! J'trouvais plus le nom merci !" L'air con. Je sens le froid m'engourdir les joues, les doigts, et là j'me dis que l'être humain est vachement étrange, on est fait pareil, alors pourquoi eux, ils supportent plus le froid que moi ? Comment leur corps c'est habitué à ça ? "Je te laisse choisir, où... Tu peux faire un mélange !" Un mélange ouais, ça pourra me réchauffer encore mieux ! @Ashleigh H. Strauss finit par revenir avec mon verre que j'attrape en la remerciant d'un coup de tête, buvant directement dedans comme si ça allait me réchauffer, puis je répond à sa question. "J'ai aucune idée d'où est-ce qu'elle est !" Je ne savais même pas si elle faisait partie du voyage en fait, j'suis perdu dans ma vie dernièrement d'ailleurs... •

Tu te marres quand il te remercie pour le 'esquimau' qui ne voulait pas sortir de ses lèvres. Puis tu vas chercher à boire, un mélange whisky/vodka pour lui, comme demandait. Avec toi, faut jamais dire des choses comme ça, parce que tu passes à l'action. Et tant pis si ça risque d'être dégueu, c'était sa proposition, t'as juste fait la barmaid. Tu lui files le verre, boit dans le tien et surprise... il sait pas où est Agathe. Trop occupée avec Wade ? T'as bien compris ce qui se passait entre les deux, et t'aimes pas, pas du tout. Je vois. Rien d'autres à ajouter. Tu connais pas trop leur relation. Juste qu'ils ont couché ensemble, plus d'une fois, t'en est certaine. Vivement la semaine pro, après ce froid glacial, je serai en train de me dorer la pilule en Égypte commentes tu, sans savoir que lui aussi il allait être du voyage des roses. Tu prends une nouvelle gorge de ton verre, tendant les mains vers le feu, pour te réchauffer.

• Je me demande si un jour, j'ai cru au père Noël... C'est triste, putain c'est triste de ne pas avoir connu ce bonheur gamin. Je déteste Noël, cette période de fête où tout le monde est heureux, où toute ta putain de famille est réunis autour d'une même table, affichant des sourires hypocrites. Jamais je n'ai connu ça, jamais je n'ai connu ce genre de soirée, jamais je n'ai connu de vrai Noël en réalité, j'ai toujours su que c'était une invention... Alors, je savais très bien que dans ce pays, le mec déguisé en père Noël, c'était juste un acteur, un bonhomme qui touchait un chèque à la fin du mois, enfoiré qui se fait de l'argent sur le dos des enfants. J'hausse les épaules quand @Ashleigh H. Strauss me demande où se trouve Agathe, j'en ai aucune idée, et je ne me suis même pas posé la question, elle fait sa vie, tout simplement. Sauf que lorsqu'elle parle du voyage des Cabots, j'hausse un sourcil, tirant une gueule assez étrange lorsque la deuxième gorgée passe dans ma gorge. "Putain c'est fort [...] Mais, toi aussi tu vas en Égypte ?" J'avais été invité par une Cabot que j'avais rencontré à une soirée... •

Verres en main, vous réchauffant autour du feu, tu souris en voyant qu'il trouve ça fort. Pas étonnant vu le mélange. C'est clair que ça c'est pas une boisson de pd. Puis, sans savoir, tu lui dis que dans deux jours tu serais à l'opposé de ce froid, de cette neige. Bambi t'a invité à venir avec elle et les cabots en Égypte. Soleil, chaleur, bronzette, petites tenues, voilà qui va être bien mieux. Et il en est invité aussi. Comme le monde est petit. Oui, invitée d'une des filles. Puis là bas dans cette maison tu en connais quelques unes des roses, dont ta meilleure amie. Tu seras donc bien entourée, l'occasion pour toi de passer du temps avec Ivy, Carter, pourquoi pas Athéna si elle n'est pas trop prise. Puis cette Cassie, histoire de gratter des infos pour Nate. Ca va bien nous changer de ce climat, puis plus de place pour mettre d'affaires dans la valise. Ah t'étais bien une fille, ça se reconnaissait là. Toujours plus simple d'emmener des tas de vêtements d'été, qui sont fins, petits, que des vêtements d'hiver bien épais. Tu reprends une bonne gorgée de ton verre, façon ces derniers temps, l'alcool tu en abuses. Tout comme la drogue.