La gente masculine évitait en temps normal de faire ce genre de précision qui était bien souvent, constaté par ses dames durant la soirée. Je n'étais pas de cela ! A quoi bon caché l'évidence même ? A quoi bon faire mine que son corps, ses courbes, ses lèvres, cette robe qui en dévoilait sans trop en dévoiler ne m'excitaient pas ne serait-ce qu'un peu. Je m'étais donc un peu plus collé à elle, je voulais qu'elle me sente. Et je me plaisais de la sentir frissonner, de voir ses pupilles dilatées de désirs comme elles l'étaient présentement. Son souffle dans mon cou n'était qu'un indice de plus du plaisir que devait être le fait de savoir que je bandais pour elle. Je faisais signe que non de la tête à sa rapide question. Dis moi... avais-je répondu sur le même timbre de voix, curieux de connaitre la suite.
Je l'écoute susurrer ses quelques mots, comme un doux murmure qui bien sur me fait un peu plus gonfler d'impatience. Un frisson me parcourait en sentant ses lèvres frôler la peau de mon cou. Puis elle s'éloigne, pas longtemps, juste un peu, le temps de faire volte face, reprenant sa danse. Une danse des plus provocatrice, ondulant et me taquinant bien plus encore. Quant à moi, je laisse mes mains longer sa taille fine , dansant toujours. Calé derrière elle, j'humais son parfum, tandis que mon membre commençait clairement à se sentir à l'étroit. Provocatrice... la surnommais-je alors en lui mordillant discrètement le lobe de l'oreille. Je jetais un coup d'oeil à ma montre. Partir maintenant, c'était oublier négliger le contrat que l'on m'avait payé pour réaliser. Hors de question de m'y résoudre donc... Aussi l'attrapais-je par la main pour la faire joliment tourner sur elle même avant de l'entraîner hors de la piste. J'aurais volontiers choisi les toilettes en d'autres circonstances, mais je ne pouvais pas prendre le risque, pas avoir la bombe à retardement que j'avais amorcé dans l'autre bâtiment. Aussi l'entraînais-je avec moi jusque derrière la cabine du DJ, ou une porte, sur laquelle était écrit staff only semblait nous conduire jusqu'à lui. Je refermais cette dernière derrière elle, me fichant bien de qui pourrait nous y trouver. D'ailleurs qui d'autre à part le DJ lui même, DJ qui soit dit en passant était occupé à mixer puisque là était le but de sa présence. L'artiste était a huit ou dix marches de nous, ce qui ajoutait un peu de piment à notre affaire.
Et, comme si je n'avais attendu que cela, je la poussais doucement contre la porte que je venais de refermer, m'arrêtait juste un instant, mes lèvres à quelques centimètres des siennes et je venais ensuite prendre ses lèvres fougues tout en l'encadrant de mes bras.

Dire qu'il y avait une heure tout au plus, j'étais dans la chambre d'un couple que je venais de tuer. Et à présent, j'avais à mes bras cette déesse de la séduction, qui avait su attiser mon désir, l'entretenir et le laisser lentement se consumer. Ses doigts courraient sur mon corps, tandis que ma langue se faisait plus audacieuse.

Soudain la musique s'arrêtait, je n'y prêtait attention que parce que c'était désormais le DJ que j'entendais parler au micro. Qu'est ce qu'il foutait songeais-je en espérant que quelques artistes ne serait pas amené à le rejoindre. Je portais un peu plus d'attention à ce qu'il disait réalisant ensuite ce qui se passait. Mon plan avait marché. Intérieurement, je jubilais, en revanche, le DJ appelait à emprunter la sortie de le calme. S'il vous plait... Dans le calme, les pompiers nous demandent par mesure de précaution d'évacuer les lieux... En sortant nos hôtesses vous laisse une entrée gratuite une conso à moins 50%... Merci ! Je rejetais ma tête en arrière, la laissant prendre appuie sur le fauteuil et râlait. C'est une blague j'espère... râlais-je tout bas cessant presque aussitôt mes taquineries.

Si je m'étais attendu à ce qui allait suivre, je n'y était pas pour autant préparer. Pas avec ce que j'étais sur le point de faire avec cette tentatrice Ô combien trop séduisante ! Je devais cependant remercier mon client, car sans ce contrat, je ne me serai jamais retrouver en présence de cette femme dont le charme et la sensualité n'était plus à prouver. Quoiqu'il en soit, pour l'heure, j'avais un autre problème. Le night club était surement en train de se vider, le Dj ne tarderait lui aussi pas à descendre et nous surprendre. Mon érection était encore bien présente et je la désirais toujours autant. Il me restait encore à savoir s'il en était de même pour elle. Ou bien était-elle une de ces femmes qui une fois que toute la passion et l'ardeur du moment retombait, rougissait de honte en se demandant ce qu'elle avait fait. Clamant que cela ne leur ressemblait pas et espérant comme pour se racheter une conduite qu'il y aurait un lendemain et plus encore. C'est ce à quoi je pensais avant de l'entendre dire de faire la sourde oreille. Puis elle dû surement faire le même constat que moi. Qu'adviendrait-il lorsqu'il descendrait... Pas autant que moi ! marmonnais-je assez fort pour qu'elle m'entende puis je glissais mon membre dans mon boxer et me levais, venant passer mes bras autour de ses hanches. Tu préfères qu'on se cache ici en attendant que tout le monde partent... Ou tu veux aller... ailleurs ? lui demandais-je en venant embrasser la lèvre qu'elle venait de mordiller. Qu'elle pouvait m'exciter lorsqu'elle faisait ça ! Bien entendu par ailleurs, je pensais à chez moi... Pourquoi payer l'hôtel quand j'avais une baraque à une vingtaine de minutes du campus ?