Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityAndrea ♠ You need to live - Page 2
I LOVE HARVARD
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    Andrea ♠ You need to live
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    Lien du postJeu 23 Mar - 18:38
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    Elle n'était pas bien dans sa peau, elle ne serait peut-être même jamais bien dans son corps. Lisa a l'habitude d'être la petite fille grosse, la fille différente des autres, celle que l'on montre du doigt en parlant tout bas, quand on ne lui dit pas quelques méchancetés. Oui bien sûr, son statut de princesse l'a aidé parfois : pour ne pas se la mettre à dos on ne disait rien. Mais cela n'amène que de faux amis et des gens intéressés. Aujourd'hui encore, elle a peur d'être une cible de ce genre, que l'on puisse ne s'intéresser à elle que dans ce but. C'est une idée qui la perturbe, qui la traumatise, qui la pousse à fuir les garçons parce qu'elle pense qu'amoureusement ils ne peuvent s'intéresser à elle que dans ce but. Et dans un même temps elle ne se méfie pas de garçons comme son ami Cole, qu'elle pense être son ami et qui, pour sa part, n'est là que par intérêt. Si elle le savait, il passerait un sale quart d'heure ! Mais en attendant, elle ne sait pas et n'a simplement aucune confiance en elle. Alors quand ils abordent le sujet des photographies et de l'exposition réalisée par Andréa, la seule chose que Lisa trouve à dire, c'est qu'il est bon photographe. Ce qui est vrai, mais qui ne semble pas ravir son interlocuteur, même s'il se met à rire.

    "- Je ne me fou jamais de toi Andy." fait donc remarquer l'autrichienne à la question qui lui est posée.

    Comem si c'était son genre, comme si c'était son habitude... Bon, peut-être un peu. Cela lui arrive de temps en temps, de taquiner ses amis comme cela, en essayant un peu d'humour qui ne passe pas toujours. Mais ce n'est pas le cas aujourd'hui. Lisa ne se sent pas jolie. Pas désirable. Elle se sent juste grosse et dans le reflet du miroir sa culotte de cheval prend chaque matin des proportions énormes. Personne ne peu se rendre compte de ce que cela implique, de ce que cela fait, d'être gros. Pas tant qu'on ne l'a pas été soi-même. C'est parfois une souffrance de tout les instants, quand on se voit dans le miroir, quand on a la peau plus grasse que les autres, quand un de nos jeans ne nous va plus, quand on ne trouve rien à se mettre sur le dos dans les magasins... Et quand on culpabilise à la moindre calorie que l'on ose avaler.

    "- Magnifique ?" demande la brunette en posant son regard sur lui.

    Même si elle a l'habitude de la part d'Andy des mots "jolie", "belle", ou "ce qui compte c'est ce que tu es à l'intérieur", le mot "magnifique est plus rare et a une toute autre signification à son sens, pour la simple et bonne raison qu'il est plus fort, plus significatif, plus... Et bien, il a un tout autre sens, tout simplement et elle ne peut pas s'empêcher de le relever. Il lui semble plus fort.

    "- Bien sûr, je n'allais pas rater ta toute première exposition dans ta propre galerie !" s'insurge la jeune femme à l'entente des propos de son ami. "Et non je n'ai pas eut de retour sur les photos. Je n'ai déjà pas de retours sur instagram quand je publie... cela dit, même toi tu ne commente pas alors que je t'identifie comme étant le photographe !" elle a un petit rire avant de poursuivre. "En fait c'est un peu comme les textos, tu n'y répond pas très souvent. Même Math est plus rapide !" fait remarquer Lisa avec un petit rire.

    Alors qu'ils sont encore en train de parler du physique, la jeune femme parle des gens, de ce qu'ils pensent d'elle, du fait que personne ne viendrait la draguer, elle le sait. Ce n'est pas difficile de le deviner. Et quand elle lui dit qu'il la voit comme une soeur, elle essaie de lui faire comprendre que ce n'est pas parce qu'on l'aime bien en tant qu'amie, que l'on peu envisager plus, mais elle doit mal s'exprimer.

    "- Ce que je veux dire Andy c'est que tout mes proches me voient comme une amie, c'est tout. Quand je dis que toi tu me vois comme une sœur, c'est pour bien montrer que je suis proche, mais que je suis le genre de fille que, voilà, on voit dans son téléphone, on va voir en soirée, qui nous est proche mais rien de plus. Je suis la bonne copine, pas la fille qui plait. C'est une réalité, je dois juste m'y faire. Et je sais bien que tu ne laisserais personne me faire du mal, va !" elle a un sourire pour lui. "J'dis juste qu'on me voit potentiellement dans une liste d'amie, mais pas dans sa vie. J'suis pas l'genre de fille qu'on a envie de draguer et même toi, tu dis que je suis jolie mais... Je ne suis pas une fille qui te plaît. Je suis une proche, on est amis, on se connait depuis qu'on est tout petit alors ton jugement n'est pas très juste, en plus. Mais... enfin je m'embrouille un peu, je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire ?"

    Elle sourit comme ils parlent de la fin et de la réaction de Matt si c'est avec Lisa que son frère décide de passer ses derniers instants et elle gratifie son ami d'un "c'que t'es bête" amusé, avant de reprendre la parole.

    "- Il a pas trop de soucis à s'faire, j'ai quand même dit que la cuite viendrait après avoir colonisé Mars !" fait-elle remarquer. "Et plein d'autres trucs totalement irréalisables en fait. Je me doute bien que Matt voudra être là quand... ce sera le moment."

    Préférant changer de sujet, ils en viennent à parler de l'incapacité de la jeune femme à refuser quoi que ce soit au jeune homme et il lui rappelle une fois où elle a dit non, jusqu'à ce qu'il la fasse changer d'avis. Oui, elle se souvient de cela naturellement. Et elle adresse un sourire au concerné.

    "- C'est à cause de ton sourire ouai, ça te donne limite une bouille d'ange et j'me fais avoir. Alors que t'es plutôt le diable tu sais !" elle rit. "Disons que tu sais comment t'y prendre pour pousser les gens à te dire oui."

    Leurs boissons terminées et comme Andréa a accepté la balade, ils arrivent bientôt aux abords de Charles River pour se promener sur sa rive en continuant de papoter et Lisa pose finalement une question qu'elle n'a jamais posé.

    "- C'est quoi le truc que tu voudrai vraiment faire ? LE truc hein, avant la fin ?"


    @Andréa L. Grimaldi
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    Lien du postVen 24 Mar - 10:40
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    “You need to live"
    Lisa & Andréa
    Quoi que tu puisses dire ou faire, de toute manière, elle allait te dire le contraire, surtout sur cette partie de sa vie. Mais merde. Tu pouvais lui dire ce que tu voulais, elle ne t’écouterait jamais sur ça. Jamais. Que ce soit son poids, son corps ou sa beauté extérieure. Alors qu’elle était très belle, bien trop belle pour un homme finalement. Tu l’écoutas, tu avais envie de lui hurler dessus, lui faire comprendre qu’elle se mentait à elle-même, et malheureusement ça, tu ne le feras jamais. Parce que c’était ton amie, c’était la seule des femmes que tu connaissais qui n’était pas partie en courant lors de l’annonce de ta maladie et tu la respectais tellement. Tu lui souris doucement à sa remarque.   « Tu te fous tout le temps de moi Lis’ arrête donc de faire mine de rien. » Tu hochas la tête négativement alors qu’elle continua de parler. Ton souci d’être direct de sentir les mots pesés dans ta bouche, c’était ça d’être Prince. Toujours avoir les mots traqués et le corps à l’afflux des photographes. D’ailleurs, c’était bizarre qu’aujourd’hui, tu n’avais pas été pris en flagrant délit par ces petites vermines de mauvais cœur. Mais heureusement en fait, tu n’aurais jamais voulu supporter ça face à Lisa, surtout que tu étais plus fatigué que d’habitude, donc compliqué. Et puis ce mot t’échappa, le magnifique, tu lui souris doucement alors qu’elle s’interrogeait.   « Parce que tu en doute encore d’être magnifique ? Tu l’étais vraiment Lis’, pourquoi est-ce que tu ne vois donc pas sérieux ! Tu n’es pas comme tout le monde. T’es bien plus belle et bien plus vivante que ces autres femmes. Je ne t’aurais jamais demandé de faire le mannequin pour moi si je ne te voyais pas toutes ses qualités… » Et encore, tu ne l’aurais peut-être même pas approché. Mais ça ce n’était pas à dire. Tu voyais toujours le côté positif des gens, toujours. A croire que ta mère t’a donné ce don et cela te faisait plaisir d’être entouré de véritables personnes et non de personnes qui ne valent pas la peine et ne feront rien pour toi. Alors oui, tu avais été encore direct, mais lui enfoncer ça dans le crâne, c’était beaucoup mieux que de la voir malheureuse. Tu soupiras doucement, toussant légèrement avant de reprendre à sa remarque.   « Tu n’avais pas intérêt ! Ce soir-là, j’ai cru que tu viendrais pas en plus.. T’imagines même pas à quel point j’étais très stressé. » Tu rigoles un peu, cette soirée était tout sauf de tout repos. Ta première représentation, ton premier stress, et surtout la première fois que tu exposais des photos de ta vie privée comme ça, de tes voyages, tu avais eu peur que personne ne vienne. Mais le monde était encore plus impressionnant chaque année. Tu n’en revenais pas d’ailleurs.   « Menteuse, je te rappelle que c’est moi qui te faisait les retours. » Tu rigolas doucement pour ajouter finalement un petit sourire désolé face à elle. Tu venais de te faire prendre en deux secondes. Mais ton regard se posa sur ton téléphone et tu lui montras. Bon, la page d’accueil du téléphone était une photo d’Ezio et de toi, un moment en Argentine mais c’était aussi pour lui montrer les notifications que tu avais eu.   « En deux heures passés ici, j’en suis déjà à 147 notifs fb et 342 Notifs instagram. Qu’est que tu veux que je fasse. Je peux même pas répondre à mes propres messages. Imagine quand on m’identifie, je dois tout regarder, tout liker à la fin de la journée et répondre aux messages et tout ça. Ca fatigue tu sais. » Tu rigoles doucement une nouvelle fois avant de passer ta main dans tes cheveux « Il a que ça à faire de répondre, normal qu’il le fait rapidement » Tu continuas de rire doucement, affichant un joli sourire à la jeune femme alors que tu humectas rapidement tes lèves. Tu pris soin de la regarder avant de froncer les sourcils   « Tu ne sais pas comment je te vois Lisa.. Et le soucis c’est que tu te sous estimes. Tu n’as même pas remarqué que le type à côté de nous, ne fait que de te regarder et pourtant, il a l’air très sympa. Tu n’as même pas remarqué que les photos que je fais avec toi, ce n’est pas pour moi, mais pour toi, pour que tu t’assumes un peu. Tu n’as jamais remarqué les regards sur toi quand tu rentrais dans cette salle de bal à chaque bal que mes parents organisent ? Sérieusement Lisa. Quand est-ce que tu vas comprendre que tu te sous estimes tellement que tu ne vois pas que le monde t’admire. L’Autriche ou même Monaco. Le nombre de photos et de choses positifs qu’on dit de toi dans toutes ses magasines. Mais réfléchis Lisa, rentres toi ça dans le crâne » Tu es comme ça, toujours à pousser les gens vers le positif, toujours à les aider, à leur faire comprendre le positif d’eux. C’était ce que tu voulais faire avec tout le monde avant de partir. Tu voulais leur faire comprendre que merde, tout est important dans la vie. Mais finalement, ça, elle, elle le comprend pas. Tu lèves les yeux vers elle, avant de sourire doucement, un peu plus même avant de rire.   « Promis, on colonise Mars et après on se prend une cuite ! » Tu avais intérêt à tenir jusqu’à là. Mais cela sera complexe, vu l’ultimatum que les médecins t’avaient donné. D’ailleurs, tu continuas de sourire, faiblement cette fois-ci, aux paroles de la jeune femme.   « Il a promis de devenir médecin pour me soigner. C’est tellement trop mignon, je l’adore. Et je lui ai promis de rester en vie jusqu’à là. Mais ça va être compliqué je pense.. Quand .. Quand ça sera le moment.. Tu viendras avec moi à Monaco. Mes parents veulent être présents, et .. Je veux que tu sois là aussi.. » Tu n’avais jamais réellement dit ça à personne. Matt était juste au courant que tu rentrais à Monaco après tes études, mais que tu n’allais plus jamais quitté le palais, ça il ne le savait pas. Et tu ne voulais pas lui dire. Tu préférais inviter Lisa, cette fille dont tu as toujours eu le coup de foudre, plutôt que d’avouer que tu allais mourir. Un voyage à Monaco, faire le tour de la ville, prendre les derniers instants de ta vie en photo. La première connerie que tu avais fait au Rocher. Le lycée où tu avais fait tes études .. Tout ça dans une dernière exposition pour la clinique de la ville, pour sauver les gens malades. Tu le voulais pour eux aussi. Mais heureusement pour toi, le sujet dévira, tu souris en coin, passant ta main dans tes cheveux.   « Ce sourire là ? Non mais arrête, il te fait juste craquer toi.. » Tu imitas le sourire avant de rire aussitôt, un peu trop fort pour ton cœur, puisque tu toussas plusieurs fois. Mais rien de bien méchant. Te voilà de nouveau bien. Tu lui souris pour ajouter « Je l’ai fais qu’une seule fois, pour que ma mère accepte de me laisser partir avec Ezio, et elle a accepté. Le charme de la famille on va dire » Tu souris une nouvelle fois, alors que tu décidas de te lever pour aller marcher. Tu pris ta veste et ton téléphone avant de jeter les deux gobelets correctement dans la poubelle. Tu sortis ainsi du café, lunettes de soleil sur ton nez, tu marchais lentement, peut-être trop lentement mais tu marchas à ton rythme alors que tu déposas tes mains dans tes poches. A l’entente de ses paroles, tu souris en regardant un peu face à toi.   « Disons que ce que j’ai le plus envie de faire, là maintenant tout de suite, c’est de partir, juste une journée, visiter les pays, passer ma journée entière à rencontrer le monde extérieur.. Ca me manque de plus voyager et je me rends compte que j’en ai besoin … » Tu venais de sortir ça comme ça, comme si de rien était devant elle. Tu aurais pu le faire aujourd’hui, mais tu n’en avais malheureusement pas la force. Alors tu réfléchis une seconde avant de lui sourire doucement.   « Viens, je vais t’emmène faire un truc que j’aime faire. Ne critique pas, ce n’est pas extrême, ça fait juste du bien. » Tu lui souris en coin, marchant en direction du lieu de surprise.

    @Lisa d'Autriche
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    Lien du postVen 24 Mar - 13:43
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    Lisa baisse légèrement la tête alors que son ami l’accuse de toujours se moquer de lui, ce qui ne semble pas très exact à la jeune autrichienne mais elle ne sait pas quoi répondre à cela. Oui c’est vrai que dès qu’il est question de son poids, ou même seulement de son aspect physique, de sa silhouette, de sa cellulite, Lisa se braque et se dévalorise, ce qu’Andréa a tendance à ne pas supporter. Peut-être est-ce donc pour cela qu’il l’accuse, ainsi, de toujours se moquer de lui : parce que ce genre de discussions, entre eux, ce n’est pas rare. Comme la maladie du prince monégasque, à vrai dire. Il y a toujours un moment, une réflexion, qui va atteindre la brune. Voire même son reflet dans la vitrine d’une boutique. Elle est comme cela. Elle a toujours tendance à se déprécier. Pas parce qu’elle en a envie, mais parce que dans le fond, au fond d’elle, ce soucis la rend malheureuse. Les gens ne se rendent pas toujours compte de ce que c’est que la souffrance morale, psychologique. Mais c’est exactement ce que vie Lisa au quotidien. Et ce genre de choses ne peut pas se guérir d’un simple claquement de doigts ! Comme l’anorexie et la boulimie ne se soignent pas en quelques secondes, la douleur de Lisa ne peut passer aussi vite. Et même avec le temps, c’est aussi un gros travail à faire sur soit, pour parvenir au bonheur.

    La jeune étudiante autrichienne a un petit sourire gêné, quand son ami demande si elle doute encore du fait qu’elle soit magnifique. Bien entendu, qu’elle en doute, puisqu’elle ne s’est jamais cru ne serait-ce que jolie, n’en déplaise à certains. Alors magnifique, la jeune femme est loin d’être aussi gentille à son propos. Elle plonge finalement son regard dans celui de son ami d’enfance et soupire. Lisa ne sait par où commencer mais se jette finalement à l’eau.

    «- Je sais pas. Pour moi je suis toujours la petite bouboule que l’on m’accusait d’être quand j’étais petite. Je veut bien admettre que mon visage soit… j’sais pas, acceptable. Mais mon corps… Mon corps je ne le supporte pas Andy ! Et il est à ce point horrible que même un ami, même @Andrew R. Windsor s’est tiré quand il a apprit que j’étais amoureuse de lui. Comment tu veux que j’ai confiance en moi si même mes amis, au lieu de simplement me mettre un râteau, se tirent simplement de mon existence ? Comme ça, pfiout, plus rien, oublié Lisa ! Comment tu veux… Comment tu veux que j’oublie ça ? Je n’oublierais jamais… ni les mots que l’on m’a dit, ni les choses que l’on m’a faites Andy. Je ne sais pas… si tu imagine à quel point ça peut faire mal, d’être à ma place. On me dit de changer, on me dit que je suis une princesse que je ne devrais pas me plaindre mais… La vérité c’est que ce n’est pas aussi évident que ça ! Et parfois, parfois, je me sens encore comme le vache de la cour de récréation. C’est pas moi qui le dit, c’était les autres enfants. Et ça marque Andy. Ces mots…. Ça laisse des traces.»

    Avait-elle un jour, déjà, parlé de cela à Andy de cette façon ? Lisa n’en est plus sûre pour le coup, mais aujourd’hui elle lui a ouvert son cœur comme elle ne le fait jamais, ou si peu souvent. Et sitôt cela dit, elle retrouve son calme, comme ils parlent des photos et de l’exposition menée par Andy, elle ne peut pas s’empêcher de sourire à sa remarque. Comme si elle aurait vraiment put lui faire un coup pareil en un jour qu’elle savait si important pour lui, ce serait assurément bien mal la connaître !

    «- Tu as sérieusement pensé que je ne viendrai pas ?» La princesse a un léger rire, s’échappant d’entre ses lèvres. «C’est bien mal me connaître. Évidemment que j’allais venir, j’attendais l’événement avec autant d’excitation que toi !» répond la jeune femme amusée par la peur qu’il avait eut. Comme si elle aurait osé ne pas venir. «Quand aux retours, puisque c’était toi qui me les transmettais je… je dois bien avouer que je ne les croyait pas être vrais. Je pensais que tu disais ça seulement pour me faire plaisir, pour… que je me sente mieux, alors que j’allais faire une crise de panique dans la pièce où tu m’avais affiché !» fait remarquer la brune en passant une main dans ses cheveux.

    La tasse de la jeune femme retrouve le chemin de ses lèvres et le taquine sur instagram ainsi que les textos. Comme il montre son téléphone, elle continue ses petites plaisanteries, en disant que c’est ça d’être prince et elle montre son propre téléphone, qui lui affiche en écran de verrouillage une vieille photo de tout les deux, à Monaco, quand ils avaient seize ou dix-sept ans. Déverrouillant son téléphone, c’est cette fois une image de Maë qui s’affiche, avec Lisa. Mais ce n’est pas cela qu’elle veut lui montrer.

    «- Tu vois, moi aussi j’en ai. Mais je ne vous oublie pas !»

    Elle n’est pas sérieuse bien entendu. Mais bon, cela l’amuse de taquiner le jeune homme de la sorte.  Et elle rit quand Andréa fait remarque que Matt n’a rien d’autres à faire, mais elle reprend son ami rapidement.

    «- Imagine le temps qu’il doit y passer, à répondre à ses messages lui, avec le nombre de nana qu’il voit passer !»

    Elle rit. Matt est un séducteur. Ce n’est pas le cas de Lisa. Quand à Andy, il ne laisse pas grand monde entrer dans sa vie et surtout pas approcher de son cœur, pour ne pas causer de douleurs à ceux qu’il aime, quand ce sera la fin. Il a les vieux de la veille, comme Lisa. Quelques nouveaux. Mais il refuse les histoires de cœur et elle le sait. En revanche, elle ignore qu’il est fiancé depuis peu. Il ne lui a rien dit là-dessus. Et son sourire s’efface d’un coup, au profit d’une rougeur sur ses joues, quand Andy déclare qu’elle ne sait pas comme il la voit. Ce n’est pas faux, elle en a juste une idée, qu’elle a défini elle-même. Et non en effet elle n’a pas remarqué les regards de l’homme installé un peu plus loin. Comment aurait-elle put s’imaginer, à vrai dire, que ce type la regardait ? Elle n’y a pas fait bien attention, et peut-être que ce n’est pas la première fois. Parce qu’inconsciemment, la jeune femme sait peut-être ce qu’elle veux. Et que ce n’est pas cet inconnu.

    «- Dans la salle de bal je… je me sens toujours comme une patate qui se prend pour une princesse tu sais. Regarde Agathe, regarde Cassandra, regarde Cecilia…. Elles, ce sont des princesses. Et j’attendais toujours que Matt ou toi vous m’invitiez à danser parce que… Parce que les autres pourraient n’avoir de l’attention pour moi qu’à cause du diadème et… C’est pas ce que je veux. Je sais que ce n’est pas votre cas.»

    Lisa baisse la tête comme elle s’attend à ce que son ami la gronde pour ce qu’elle est en train de dire. Elle sait qu’il en est bien capable. Elle le connaît. Mais évidemment, sait aussi que s’il fait et dit tout cela, c’est pour elle, pour son bien, pour que la brune se sente mieux et plus libre dans sa vie. Parce que la vie, la jeune femme l’a devant elle et c’est beaucoup moins le cas pour Andy. Elle essaie de lui sourire, ce n’est pourtant pas facile.

    «- Je viendrai à Monaco.» répond la jeune femme puisqu’il le lui demande. «Mais t’as intérêt de tenir jusqu’à ce que Matt puisse te soigner !»

    Même si elle le pousse à vivre sa vie et de nouvelles expériences, tant qu’il le peut encore, la potentielle mort d’Andy la terrifie au plus haut point. Elle ne veut pas que cela arrive, elle refuse de recevoir un jour un appel pour lui dire que c’est finit. Non, non ce n’est pas possible, ce n’est pas comme cela qu’elle voit la vie. Elle voudrait qu’il puisse vieillir avec elle, qu’à quarante ou cinquante ans, il puisse encore la gronder quand elle se trouvera trop grosse. Qu’à cet âge là il puisse encore lui faire son sourire qui tue, qui lui arrache des oui. Elle rit, il n’a pas tord quand il dit que ce sourire la fait craquer elle.

    «- Pas que moi quand-même ! Y’a plein de filles qui voudraient être aimées de toi ! Et qui craquent devant ton sourire de la mort qui tue !» elle sourit à son interlocuteur en disant cela, comme si les soucis étaient derrière eux. «Oui j’imagine bien ça ! Le sourire marabout à coup de « s’il te plaît maman je t’aime ! » les enfants sont doués pour ça ! »

    Au bord de la rivière, promenant avec lui, elle le suit, un brin curieuse, quand il parle de lui montrer un endroit, quand elle demande seulement ce qu’il aimerait faire avant la fin.

    «- Andy marche pas si vite ! Où tu m’emmène !?»




    @Andréa L. Grimaldi @Andrew R. Windsor
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    Lien du postVen 24 Mar - 16:12
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    Lisa & Andréa
    Tu ne sais pas si finalement c’est mieux de dire les choses comme ça ou bien d’essayer de les cacher, mais une chose est sure c’est que tu es du genre à être direct. Tu as toujours eu ce côté un peu terre à terre que tes parents t’envient, puisque c’était un trait de personnalité à ton grand père. Et même si cet homme n’est plus Roi, tu aurais tellement aimé lui ressembler. Manque de bol, tu ne peux pas le faire. Tu passes ta main dans tes cheveux en l’écoutant. Elle est insupportable quand elle est comme ça mais tu te calmes, il faut qu’elle le comprenne d’elle-même. Et même si elle n’a pas confiance aux gens, tu es pire en fait. Tu approches de nouveau ta main de la sienne pour la prendre lentement et l’embrasser légèrement. « Tu as des courbes. Tu as des formes. Point barre. Tu n’es pas comme tout le monde mais c’est ce qui fait ta force non ? Imagine toi comme un squelette qui déambule dans ce monde de copier coller inutile, dont les gens remarquent à peine parce qu’ils sont semblables. Tu préfères être comme ça ? Tu préfères être comme la serveuse ? Elle est blonde platine, elle a la peau sur les os et fait semblant d’être heureuse alors qu’on s’est tous qu’elle est anorexique pour rentrer dans son jeans taille 30. Personnellement, moi, j’aime pas ça. Et je n’aimerais jamais ça, parce que chacun est comme il est. Tu n’es pas grosse, tu ne le seras jamais. Tu as juste de magnifiques formes que tu n’arrives pas à mettre en avant encore et c’est normal Lisa. » Tu embrasses de nouveau ces mains avant d’ajouter. Il fallait que finalement ça sort un jour. Tes paroles n’auront jamais été sorti devant quelqu’un d’autre de ta famille, mais finalement, tu es souriant quand tu y penses. « Quand j’ai appris pour mon cœur, j’ai pleuré, pleuré pendant des heures, voir même des jours entiers. J’étais inconsolable. Je voulais être footballeur professionnel, comme tous les petits garçons, mais avec cette cage thoracique c’était impossible. Alors, un soir, ma mère est venue voir dans ma chambre. Je n’avais pas mangé depuis des jours, j’avais pas envie que les autres me voient comme le fragile, celui qui ne pourra plus jouer au foot pendant les récrés, celui qui ne pourra plus faire de sport, celui qui est différent. Et finalement, elle m’a prise dans ces bras, elle m’a serré tellement fort que je croyais qu’elle allait partir et plus revenir. Et m’a dit. « Si tu veux que les enfants te voient autrement, continue de pleurer, continue de faire le faible. Mais sache qu’un Grimaldi se relève toujours. Parce que la plus grande réussite du monde, n’est pas de tomber, non c’est de se relever après chaque chute. Tu es différent Andréa et alors profite en pour en donner leçon aux autres. » » Tu la regardes dans les yeux, très sérieux. Ton sourire avait disparu. Mais finalement, tu baisses la tête légèrement pour reprendre, sourire faible sur tes lèvres. « Le lendemain, j’étais en train de faire le fou avec mon frère et elle rigolait avec nous dans le jardin. OK, tu as des formes, mais utilise les pour bloquer les préjugés et les « on dit » des autres. Sert toi de ça, comme une forme Lisa, tu es forte et tu le seras toujours. » Tu souris un peu plus, tu embrasses de nouveau ses mains pour finalement les relâcher lentement. A elle de le voir comme elle le voulait, mais tu ne lui as jamais caché de choses. Et encore moins depuis que tu es de plus en plus fatigué. Tu étais toujours aussi direct et encore plus même depuis toujours. Tu l’écoutes alors que la conversation passe sur cette soirée. L’une des plus belles en fait. Tu avais vraiment aimé cette soirée et encore plus de pouvoir serrer la main de nombreux photographes, mannequins qui t’avaient aidé à devenir bien plus meilleur. Tu souris aussitôt en l’entendant. « Oui. J’ai attendu longtemps, tellement longtemps que le mannequin arrive. Mais je crois que ce soir-là, j’étais tellement stressé que j’ai pas vu l’heure passée normalement. » Tu lui souris grandement à sa remarque. « Je sais que quoi qu’il arrive tu serais venue, mais c’était le stress du soir, le fait de voir autant de monde pour de simples photos de paysage ou de toi. Et je ne me suis pas rendu compte à quel point les gens pouvaient être intéressé par la beauté du monde.. » Et dire que tu n’as toujours pas confiance en toi sur ce point là. La photo était ton échappatoire, tu étais parti dessus parce que tu ne pouvais plus faire de sport, parce que tu ne pouvais plus être normal. Alors bien sur que cela t’avait brisé, cela t’avait tué de l’intérieur et la photo était devenue bancale, complexe mais aimée. Et les retours te faisaient peurs. D’ailleurs, tu commenças à rire à sa remarque. « En même temps, tu étais très belle sur ces photos et j’avais adoré te prendre en photo. En plus, manque de bol, il me manquait une dizaine de photos pour l’exposition donc j’ai pioché dans ceux que j’avais déjà fait. » Tu lui souris en coin, alors que bien sur, tu ne pus t’empêcher de rire face à ça. Une remarque qu’elle n’apprécierais peut-être pas. Mais vu la tonne de photos que tu as aujourd’hui d’elle, c’était peut-être normal. Tu lui souris alors que tu terminas lentement dans ton thé pour lui montrer ton téléphone. Alors convaincu ? Mais elle te montra le tiens et tu commenças à rire. « Attends cette photo est totalement horrible. D’où tu l’as encore ? » Tu commences à rire avant de penser à son frère en répondre à tous ses messages. Omg, tu as l’air à la tête rien que dis penser. C’était même inimaginable d’y penser. Lui qui passait déjà son temps sur son téléphone, c’était même impensable. Tu n’en reviendrais pas du temps qu’il devait prendre à tout répondre. Ou alors, il n’y répondait pas contrairement à toi. « Attends, soit il répond à tout le monde, soit il répond aux principaux, donc c’est complexe quoi qu’il arrive. » Tu rigoles légèrement, en même temps, c’était déjà drôle de l’imaginer à faire ça, que tu toussas légèrement à force de rire. Tu passas néanmoins ta main dans tes cheveux alors que tu l’écoutas une nouvelle fois. Tu souris même en l’entendant. « Tu n’étais pas .. Une patate. Tu étais plutôt la princesse que tout le monde veut être. Alors l’année prochaine, vient au bal sans diadème et vient habiller d’un jeans et une chemise, tu verras que les gens du royaume auront peur de la force que tu as l’intérieur de toi. » Tu lui souris, très sérieux dans tes propos. Comment ne pouvais-tu pas l’être. Elle était comme ça et toi tu jouais le frère qui devait faire comprendre à la petite que la confiance est force. Même si le frère n’avait aucune confiance en lui quand il s’agit de lui. Mais là, on parlait bien d’elle aujourd’hui et non de toi. Une chose parfaite d’ailleurs. Tu la regardas avant d’hocher la tête lentement. « Merci.. » Tu attendis quelques secondes avant d’ajouter. « Ca va être compliqué .. Mais je vais essayer.. » Comment ne pas lui dire la vérité. Mais d’un côté, tu ne voulais pas la décevoir, la briser encore une fois, la détruire une nouvelle fois. La première fois c’était le jour où tu lui avais dis. Et tu avais fait le meilleur choix qu’il soit. C’était une chose de lui cacher la vérité, s’en était une autre ne pas lui dire. Mais là, c’était un choix purement cardiaque. Tu ne voulais pas lui faire de mal plus que tu ne lui en avais déjà fait.. Tu humectas tes lèvres avant de sourire. « Arrête de dire n’importe quoi sur ça. C’est tellement faux. Dès qu’elles voient ma pâleur et mes cernes, elles ont peur. La preuve. Je suis encore l’éternel célibataire le plus coté de France. T’imagines toi. » Tu rigolas doucement, avant de froncer les sourcils , imaginant la scène avec ta mère. Tu enchainas un autre rire pour lui répondre bien naturellement « Je n’ai jamais fais ça avec ma mère, du moins pas comme ça. Elle avait pas besoin du « s’il te plait maman je t’aime », je lui faisais ma tête d’ange, et hop. Pour quand même le dire, je lui ai demandé que deux fois comme ça. » Tu rigolas une nouvelle fois. Maintenant que vous étiez sortit, tu voulais lui faire comprendre comment les gens pouvaient la voir. Tu voulais l’aider, tu voulais la voir sourire et même pleurer si c’était possible. Alors c’est ce que tu fis. Tu marchas pas trop vite, ni pas trop lentement, contrairement à ce que tu pensais avant de lui sourire. « Allez dépêche toi Lisa ! Normalement, on a encore le temps de venir » Tu lui souris, marchant un peu plus vite. Pour l’instant ton cœur suivait et heureusement. Et tu t’arrêtas finalement au bout d’un kilomètre, ou de deux kilomètres. En face de toi, tu avais la vue sur l’hôpital et lui pris la main lentement. « Allez viens, j’ai des gens à te faire présenter. » Tu lui souris pour marcher, tu traversas la porte d’entrée pour entre dans le hall. Aussitôt la dame qui se tenait assise te reconnue et te sourit, tu fis de même pour te diriger vers l’ascenseur, pour montrer au premier étage. Mais une fois dans l’ascenseur, tu étais moins conscient de ce que tu faisais. Peut-être étais-ce une mauvaise idée. Mais le silence qui régnait était insupportable et quand tu voulais ouvrir la bouche, les portes s’ouvrirent sur le couloir blanc. Des nombreuses personnes étaient là et peut-être que c’était pour ça que tu leur souris, la main de Lisa toujours dans la tienne. Tu n’étais pas rapide, trop lent maintenant que l’adrénaline était retombée et tu arrivas dans une salle où de nombreux enfants étaient là. Ils devaient avoir entre 4 ans et 10 ans grand maximum parce que c’était ici que tu appréciais venir. Tu regardas par la vitre, voyant tous ses enfants malades, tu ajoutas aussitôt, pour éviter qu’elle te pose pleins de questions. « C’est ici que je viens quand je suis pas bien. Normalement, je dois passer par la case urgence mais je préfère me faire soigner là, parce que je sais qu’entendant je peux jouer ici avec eux. Ils savent qui je suis, ce que j’ai, et je veux qu’ils sachent qui tu es. Alors, j’espère que tu es prête à faire un discours de princesse naturelle, parce que tu vas devoir en faire pour te présenter. » Tu tournas la tête, en lui souriant doucement avant de lui embrasser la joue. Et finalement, tu ouvris lentement la porte. Une dizaine de personnes, pas plus, pas moins. Mais tu t’en fichais, tu les connaissais toujours. Tu avais lâché la main de Lisa, tu ne voulais pas la forcer, bien au contraire. Alors tu te posas, sur une chaise en souriant en voyant qu’ils te firent tous un petit bisou rapide. Même l’un des enfants posèrent ta main sur ton cœur en te disant qu’il était encore bien là. Tu avais rigolé comme un idiot face à sa remarque.

    @Lisa d'Autriche HJ : Oups je me suis emportée :arrow :
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    Lien du postSam 25 Mar - 17:39
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    Comme le jeune homme lui attrape la main et la porte à ses lèvres pour l'embrasser, Lisa ne peut pas s'empêcher de rougir. Même si elle est princesse, la jeune femme n'a pas l'habitude de ce genre de traitements. Enfin, si, elle a l'habitude des marques de respects, des effusions, des manifestations parfois à la limite de la dévotion... Mais de la part d'Andy ? Qu'il lui baise la main ? Non, ça, cela n'a rien d'habituel. Même si ce n'est pas déplaisant, loin de là. Le cœur de Lisa rate un battement, parce que c'est spécial, anormal, pas du tout le genre de choses qu'ils font d'ordinaire. Cela arrive mais pas souvent et elle aime ça. Non, en fait, elle adore ça.

    "- Et je voudrai ne pas les avoirs." répond simplement la jeune femme, même si le point barre de son interlocuteur sous-entend plus ou moins que la discussion est close à ce sujet. Pour Lisa, elle a encore des choses à dire et par ailleurs, Andy ne cesse pas le débit de ses paroles. Il parle comme s'il n'allait jamais cesser de le faire.

    Elle baisse la tête en écoutant son ami parler et jette un regard en coin à la serveuse. C'est vrai que celle-ci est mince, pour ne pas dire maigre, très maigre, trop maigre. De là à dire qu'elle porte un jean en taille 30 c'est peut-être un peu légèrement abusé. Mais bon, elle n'en fera pas la remarque et se contente de détailler cette fille. Voudrait-elle être aussi mince que cela ? Non probablement pas. Elle n'a pas dit qu'elle voulait ressembler à un squelette après tout, elle a seulement dit qu'elle aimerait être un peu plus mince, un peu plus jolie à regarder, rien de plus. Parce que sans être obèse, elle sait bien qu'elle est grosse et son miroir le lui affirme chaque matins.

    "- Genre t'aime ça ? T'aime ça parce qu'on est proche ou... ? Parce que je te vois trainer avec des filles qui ne sont pas vraiment Plus size comme on dit..." fait remarquer la jeune femme en tiquant un peu sur la question.

    C'est un peu bizarre de demander ça à Andy. Mais bon. Elle a besoin de le savoir, quelque part, besoin d'obtenir des réponses à ses questions et besoin de se rassurer. D'accord elle ne vit rien de dramatique et n'est pas menacée de mourir à n'importe quel moment, sur ce point là son ami la bat à plate couture. C'est vrai qu'elle devrait être heureuse parce que sommes toutes elle est encore en bonne santé, que ce n'est pas si mal. Mais bon... Ce n'est pas le cas.

    La jeune femme écoute attentivement le récit d'Andy et elle hoche la tête alors que ce dernier parle de sa maman et de ce qu'elle a fait pour lui, de ce qu'elle lui a dit. C'est beau, c'est touchant. Lisa aime bien la reine, elle l'impressionne. Pour la femme qu'elle est, pour la reine qu'elle est. Mais également, tout simplement, pour la maman qu'elle peu être parfois, dans l'intimité, de la maman qu'elle est pour ses enfants et qu'elle ne montre qu'à ces derniers. Lisa a put la voir dans ce rôle là une ou deux fois, si rarement. Mais elle sait bien que la reine est une mère exemplaire et une femme si forte que les autres, face à elle, ont l'air bien faibles, bien banales. Face à une grande dame pareille, Lisa ne le dira pas mais elle complexe. Elle ne pense pas pouvoir être aussi digne face à la maladie de l'un de ses enfants. Si elle arrive un jour à avoir un enfant. On est d'accord, pour ça, il faut déjà avoir un mari.

    Il embrasse encore ses mains, elle frissonne. Il ne l'aura jamais autant fait que ce soit mais ce n'est pas désagréable, pas du tout. Et la conversation aborde un sujet plus léger, plus agréable, puisqu'il est question de l'exposition mené par le jeune homme à une certaine époque, où Lisa avait eut la vedette, sur quelques clichés.

    "- Evidemment que je serai venu à un moment ou un autre, je n'aurai manqué cela pour rien au monde !" répond la jeune femme avec un sourire pour son interlocuteur. "Oui je vois, c'est un concours de circonstances." plaisante la jeune femme en y croyant pas une seule seconde.

    La conversation dérivant sur les smartphone et sur les textos, les applications instagram, le snapchat et tout ça, Lisa est amenée à lui montrer la photo qui lui sert d'écran de verrouillage et il la remarque, ne manque pas de faire une réflexion dessus. Elle rit. Pourquoi elle a encore cette photo ? Parce qu'elle a toutes les photos qu'ils ont faites ensemble encore, tout simplement.

    "- Ouai, faut faire le tri d'importance des gens tu imagine !?" demande la jeune femme avec un petit rire. "Si ça se trouve il passe plus de temps à trier qu'à répondre va savoir !" lance la jeune femme amusée.

    La jeune femme rit, se gratte la tête. Enfiler un jean et une chemise pour un bal officiel, il se moque d'elle ce n'est pas possible ! Elle n'osera jamais, impossible. Même si elle a horreur de cela, il y a de fortes chances pour que la brunette fasse des pieds et des mains pour avoir une robe pas trop laide, quand laquelle elle pourra se sentir à son aise. Mais n'a pas le temps d'en dire plus à ce sujet parce que son ami, une fois lancé, ne s'arrête plus de parler. Une véritable pipelette. La brune rit de l'entendre parler des filles mais c'est un rire nerveux qui s'empare d'elle, parce qu'elle sait que s'il est célibataire, quelque part c'est parce qu'il le veux bien.

    "- J'te signale que si tu es célibataire c'est parce que tu ne veut pas faire de mal à ta potentielle copine le jour où... Pas difficile de le comprendre, tu es trop gentil... Alors que tu devrais profiter de la vie qui t'attends encore. Tant que tu peut."

    La tête d'ange devant sa maman ? Oh la jeune femme l'imagine bien. Elle aussi, elle a déjà eut à faire à cette petite bouille trop adorable qu'il est capable de prendre avec les gens, rarement c'est vrai mais tout de même, quand il veut vraiment obtenir quelque chose. Et elle sourit. Elle sourit parce que ce n'est pas si grave, en fin de compte, qu'Andréa soit capable de faire perdre la tête aux gens, qu'il soit capable de mener son petit monde à la baguette. Parce que c'est bien, c'est bien tant qu'il peut encore le faire.

    En apercevant l'hôpital vers lequel le jeune homme l'entraine Lisa ne manque pas d'être surprise, elle ne s'était pas du tout attendue à ça. Et elle se demande s'il va si bien qu'il le lui dit, ou comment ça se passe. S'il ne lui a pas un peu beaucoup menti sur son état de santé. Mais elle ne peut pas poser de questions, il ne lui en laisse pas le temps, il attrape sa main sur un sourire et il la guide, une femme à l'accueil leur sourit, Lisa rend ce sourire, mais le sien est un peu stressé alors qu'elle ne comprend pas du tout ce qui se passe. Elle se demande si Andréa a un rendez-vous. Ou si tout simplement, il n'a pas voulu lui dire qu'il se sent vraiment mal. Elle s'inquiète. On s'inquiète toujours pour ses amis, quand on sait qu'ils peuvent nous lâcher à tout moment. Atteignant l'ascenseur, elle entre avec lui et le silence qui règne fait battre son cœur plus vite alors qu'elle se demande ce qu'il lui réserve. Et elle ne tarde pas à obtenir une explication de la part du jeune homme.

    Elle reste surprise de son explication, mais se réveille d'un coup quand elle entend qu'elle va devoir faire un vrai discours de Princesse, pour se présenter. Et quoi ? Elle doit leur dire de se battre et d'avoir confiance, alors qu'elle-même n'applique jamais ces conseils ? Elle ne peut pas lui poser la question, comme il dépose un baiser sur sa joue et lâche sa main, pour rejoindre les enfants et jouer avec eux. Elle sourit devant ce charmant tableau. Se décidant à entrer, la jeune femme voit dix, ou onze si l'on compte André, paires d'yeux se tourner vers elle, l'observer, la détailler. Gênée, un peu stressée, elle se présente.

    "- Bonjour ! Je suis Lisa."

    Et ce qu'elle peut se trouver nulle en se présentant comme cela ! Mais les enfants ne manquent pas de l'aider, avec leur curiosité, demandant si elle est une princesse, de quel pays, quel âge elle a et tout un tas de choses que seuls les enfants peuvent vous demander en général et Lisa répond à chacun.

    "- Est-ce que t'es l'amoureuse d'Andy ?" demande une fillette qui ne doit pas avoir plus de six ans et Lisa rit.
    "- Non, je suis son amie." répond-elle avant de sourire à Andy. "Tu vois, je te l'avais dis. Tu les fais toutes craquer !" Nouveau rire.


    @Andréa L. Grimaldi
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    Lien du postDim 26 Mar - 22:18
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    “You need to live"
    Lisa & Andréa
    Elle venait de te bâcher en deux secondes. Elle venait de t’envoyer sur les roses, mais tu comprenais. Tu baissas simplement légèrement la tête vers le sol. Tu avais ses mains dans les tiennes, et contrairement à ce que tu pensais, elle l’avait peut-être mal pris. Et comme un idiot, tu répondis « Excuse moi alors .. » Tu étais bête de croire que tu pourrais changer les choses finalement. Toi qui pensait que ce genre de petits détails pouvaient détruire les gens, tu étais loin de te douter de ça. Tu avais mal d’un côté de penser que Lisa était aussi mal. Tu n’avais jamais vu sa souffrance à ce point. Mais là, tu avais compris quand elle était répondue de cette façon. Tu savais qu’elle l’avait mal pris et tu étais certain qu’elle t’en voulait. Un peu peut-être. Mais finalement c’était compliqué de savoir ce qu’elle pensait réellement dans sa tête. Tu n’étais pas assez en forme pour détailler son visage, effacer ses craintes d’un sourire et surtout éviter de la voir mal comme ça. Mais tu essayas du moins. Lui faire comprendre qu’elle était bien plus belle qu’elle ne pouvait le croire. Chose difficile mais réalisable finalement. Tu fronças les sourcils à ses questions. Pourquoi est-ce qu’elle te pose ce genre de questions ? Pourquoi est-ce qu’elle te parle comme ça ? « Comment ça t’aime ça ? J’aime notre relation ? Je vois pas en quoi le fait que je traine avec des filles […] » Tu lâchas ses mains deux secondes pour faire des guillemets à ses deux mots « Plus size » Et finalement, tu repris ses mains presque naturellement avant qu’elle ne te se pose sur la table. « Change quoi que ce soit Lisa. J’ai mes amis, tu as les tiens.. Mais je comprends pas ta question ? Tu penses que j’ai honte de toi ? Non mais crois pas ça s’il te plait. Et en fait, je comprends pas ce que tu dis.. » Tu es un peu pris entre deux tournures. Tu ne sais pas ce qu’elle veut dire par là. Est-ce qu’elle te pose la question en mode ami ou plus. Tu es un peu perdu. Et tu penses, qu’elle sait perdue aussi d’un coup. Tu ne sais pas si tout est normal, si c’est finalement tout à fait elle qui parle ou juste parce qu’elle a besoin de se rassurer. Mais tu la trouves tellement très bien comme ça. Tu ne sais même pas comment lui prouver ou lui dire. Tu ne sais même pas si c’est possible de lui dire réellement ou bien si elle va encore de bâcher une nouvelle fois. Tu la regardes, tu parles de ta mère, tu parles d’elle comme d’une femme parfaite, attentionnée et superbe. Et c’est ce que tu trouves en elle. Elle a toujours été là tout le temps, dans les bons comme dans les mauvais. Elle a toujours relevé la tête, fait des choses magnifiques et superbes pour le monde. D’ailleurs, c’est pour ça que la presse monégasque la surnomme la « princesse d’aujourd’hui » et tu savais qu’avec elle dans les parages, si tu devais te marier, la jeune femme qui aurait cette bague au doigt aura un modèle parfait. Tu le savais, tu en étais même sur. Tu balayas d’ailleurs cette idée, il fallait que tu annonces à la jeune femme que tes parents avaient trouvé une solution pour éviter le trône aux cousins et pourtant, cela ne te réjouissait pas du tout. Tu mis cette idée un peu plus loin dans ton crâne, préférant t’occuper d’abord de ton amie. C’était comme ça, et ça sera toujours comme ça. Le sujet dériva d’ailleurs sur les téléphones. Tu souris à sa question. « Non c’est pas possible de trier, quand tu reçois, tu peux pas trier. Enfin.. Moi je peux pas, je suis obligée de répondre à tout le monde, c’est trop méchant et impossible imagine.. Et puis, si je réponds pas aux français, j’ai aucune crédibilité. Mais d’un côté, c’est cool aussi de leur répondre, j’attends pleins de choses impressionnantes, c’est génial. » Tu as des petites étoiles dans les yeux quand tu parles du peuple monégasque. En même temps, il est tellement génial. Tu as rarement vu un peuple aussi parfait. Surtout que c’est le tien bientôt, donc autant dire que tu prends un malin plaisir à aller les voir en ville ou même sur les terrains sportifs. Tu ajoutes alors que la conversation dévie sur ton frère. Tu rigoles même. « Non mais lui, il prend juste les femmes je crois. D’ailleurs, faudrait que je lui parle d’un truc sur ça. Monaco et ses peoples, c’est tellement intéressant quand on est en tête d’affiche. » Tu souris. Bon, tu n’aimais pas ça. Non, les magazines people, ce n’était pas pour toi et encore moins quand ça parlait de toi. Surtout pour étaler tes petites amies et raconter des mensonges. Le dernier en date, celui de d’être marier en secret avec une de tes amies proches d’Espagne. Du grand n’importe quoi. Mais bon. Tu passas ta main dans tes cheveux quand le mot célibataire pointa le bon de la conversation. Tu ne l’étais plus réellement et ça la moitié du monde allait l’apprendre rapidement. Cependant, tu baissas la tête légèrement. Merde, ta maladie était revenue au grand galop, d’ailleurs, tu haussas les épaules doucement. « Je veux pas faire souffrir. Et ça tout le monde le sait. Mais dès qu’une fille est au courant, elle s’en va. Que veux-tu que je fasse avec ça.. C’est fini pour moi. Personne ne m’approchera plus. Je le sais. Et encore, même coucher avec une femme juste un soir c’est complexe, alors vivre avec une femme pour le reste de ma courte vie, ça l’est encore plus [..] » Tu baissas encore un peu plus la tête, plongeant tes yeux dans le gobelet vide. « C’est comme ça, j’y peux rien si je suis capable de terrifier les gens parce que j’ai une malade incurable.. » Tu haussas les épaules une nouvelle fois. Que voulez-vous dire de plus ? Tu es comme ça, détruit par cette malade qui tiendra ta mort quoi que tu fasses dans la vie. Et malheureusement ces dernières années resteront tes dernières années remplies de célibat et d’amour perdu.

    Tu ne lui avais rien dit, tu ne voulais pas lui dire. C’était une envie soudaine et normalement vu l’heure qu’il était tout le monde sera en pause. Ils devaient être en pause. Cela te faisait penser aux enfants de Monaco, ceux que tu voyais tellement de fois dans la journée. Mais disons que cette fois-ci, à force, tout le monde te connaissait. Personne ne se souciait de la maladie de l’autre. De la grosseur de la tête de l’autre ou même de ses formes, de ses perfusions. Tu regardas Lisa par-dessus le miroir de l’ascenseur avant que les portes ne s’ouvrent et vous voilà dans le couloir. Maintenant, il fallait laisser la magie opérée. Tu souris en la voyant rentrer alors que personne ne la détaillait. Tout le monde lui posait des questions adorables les unes que les autres. Tu pris un petit garçon sur tes genoux, toi assis sur une petite chaise avant de rire à la question de la fillette. « C’est toi mon amoureux » Répondis-tu à l’enfant de 6 ans. Tu savais que malheureusement, si tu devais le faire, tu adopterais, peut-être en deuxième enfant ou plus. Peu importe, c’était une chose que tu voulais aussi faire. Tellement de choses à faire avant de partir mais tu souris face à la scène alors que le petit sur tes genoux avec quelques fils par-ci, par-là. Tu le regardas alors aussitôt. « Ah celui-là, il a du faire mal quand ils te l’ont mis. J’ai eu la même chose, ça fait pas du bien. Mais après, tu verrais ça passera, ça pique même un peu, c’est drôle » Tu ne parlais jamais de ses moments à l’hôpital, et surtout pas à Lisa, parce que tu savais que c’était l’inquiéter pour rien. Mais finalement, c’était avec les malades que tu en parlais le mieux. Tu regardas ton amie qui s’amusait un peu avec les enfants et ton regard se posa sur une petite fille que tu mis aussi sur tes genoux, tu embrasas son pansement au crâne. Et tu lui souris doucement. Elle te demanda si tu avais mal, si cela te faisait mal aussi quand elle te posa la main sur le sternum, tu hochas la tête doucement négativement. « Non ça va pour l’instant, pas contre faut pas taper, parce que là, j’aurais mal. Et Lisa, elle va se fâcher. Tu l’as jamais vu se fâcher. Bah, elle gronde comme l’infirmière qui a les cheveux noirs. Et sinon, elle est aussi gentille que l’infirmière aux cheveux rouges. » Tu souris en coin, avant de rire doucement. Tu évitas de trop rire quand même pour t’éviter de tousser face à l’air qui te manquait. Mais tu t’en sortais à paraitre bien, bien plus que tu ne le croyais. Et finalement, ton regard se posa sur Lisa, elle avait l’air à l’aise. Elle pouvait faire ce qu’elle voulait, elle était libre, de ses gestes, de ses habits, de ses formes, libre de sa vie. Personne ne l’avait regardé bizarrement avec les formes ou ses vêtements, et les enfants l’avait accueilli malade ou non. Tu avais trouvé cela génial de leur part d’ailleurs. Tellement que tu en avais oublié la petite fille sur tes genoux qui te tapait au niveau de l’épaule.


    @Lisa d'Autriche
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    Lien du postLun 27 Mar - 19:03
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    Lisa a mal, très mal, mais ce n’est pas la faute d’Andy, loin de là. C’est la sienne, simplement la sienne. Elle vivrait beaucoup mieux si elle n’était pas si grosse, si elle ne s’acceptait pas si mal. C’est compliqué de gérer les problèmes de poids et l’image que l’on a de soit quand on en est victime. Tout le monde n’y arrive pas forcément. Et Lisa est de ceux qui ont du mal, beaucoup de mal à le faire. Elle ne s’accepte pas, elle n’est pas sûre de s’accepter un jour. Mais ce qui est certain pour elle c’est que jamais elle n’en voudra à Andy d’essayer de la réconforter. Même si elle n’y croit pas, la jeune femme sait qu’il le dit par affection pour elle, parce qu’elle lui est précieuse, importante dans sa vie. Elle sait qu’il dit cela par amitié, elle ne pourra jamais lui en vouloir, de ce simple fait. Mais il ne comprend pas forcément ce que la jeune femme ressens, ce qu’elle veut dire quand elle parle et elle s’en rend compte quand il la noie de questions pour essayer de voir où elle veut en venir. Alors elle baisse la tête en songeant qu’elle va devoir se montrer un peu plus claire si elle espère se faire comprendre.

    «- Ce que je veut dire c’est que tu me dis que je suis jolie, tout ça mais… Tu traîne toujours avec des filles qui sont plus minces, plus élancées, plus… Tu sais, quand tu nous sors des «celle-là elle est jolie!», tu parle toujours d’une jolie fille fine, sans être anorexique non plus mais… Donc non, je ne te demandais pas si tu aime notre relation, je te demandais si… si les filles comme moi ça te plaît vraiment parce que… tu me dis que je suis jolie mais… Je suis la seule fille un peu épaisse de ton entourage. Alors forcément je… je me dis que tu ne dis ça que parce que nous sommes amis, justement. Mais que tu ne le pense pas. Je ne dis pas que tu as honte de moi loin de là ! Je dis juste que… j’ai du mal à te croire quand tu dis que je suis jolie. Parce que tu ne fréquente pas de filles comme moi. C’est tout. Rien de méchant.»

    Au moins, c’est dit. Et elle espère qu’il ne le prendra pas mal. Elle ne le juge pas, loin de là. La jeune femme fait un simple constat, un bilan de leur situation. Une remarque, rien de plus. Elle ne veut pas qu’ils se disputent ni quoi que ce soit. Mais elle avait besoin de le dire, besoin d’en parler. Et la discussion devient plus légère alors qu’elle dévie sur le téléphone et les réseau sociaux. Elle rit de la réflexion d’Andréa sur leur photo, mais il faut avouer qu’elle les a toutes quelques part, ces photos d’eux. Cependant, ils parlent bien vite de Matt et délirent à son sujet, oubliant un tantinet tout le reste.

    «- Oui c’est possible qu’il fasse ça. Ou alors, il reçoit tellement de message qu’il paye quelqu’un pour répondre à sa place ! Sinon après il a trop mal aux mains pour… tu vois ce que je veut dire ! »

    Lisa plaisante, bien entendu, et on le sait au grand éclat de rire qui la prend d’un seul coup, alors qu’elle pense à cela et sort sa bêtise. Ce n’est pas sérieux et elle estime Matt, il n’y a pas de soucis avec cela. Mais elle peut bien rire un peu de temps en temps à son sujet, non ? Cependant parler de Matt amène à parler de Célibat. Le célibat conduit aux raisons du célibat d’Andréa. A sa maladie. Lisa a du mal à croire que toutes les filles fuient mais toutes ne sont pas comme elle, non plus. Elle, elle est restée. Et elle ne quitterait la vie de son ami pour rien au monde.

    «- Je ne te dis pas de sortir avec n’importe qui mais… il doit bien y avoir des filles qui n’ont pas peur de te maladie, je ne peux pas être la seule. Et il doit bien y en avoir qui te plaisent, avec qui il est possible de faire quelque chose. Quand à ta triste situation de manque de sexe, dis-toi au moins que toi tu couche. C’est pas le cas de tout le monde ! Donc aucune plaintes ! »

    Elle dit cela pour rire, pour détendre l'atmosphère. Mais elle voudrait surtout que son ami aille mieux, qu'il relativise et qu'il profite à fond du temps qu'il lui reste. Sa vie risque fort d'être beaucoup trop courte pour qu'il puisse avoir des regrets au moment de partir. Elle veut qu'il profite, qu'il s'endorme tranquillement, si cela doit arriver, en se disant qu'il a eut une vie bien remplie, parfaite. Elle était loin de s'imaginer que sa vie parfaite, sa fin de vie, était remise en question par un mariage arrangé stupide, digne des temps anciens, dignes des pires familles aristocratiques sans scrupules et, si elle apprenait cela, elle serait très certainement déçue par la famille Grimaldi, qu'elle n'avait jamais vraiment imaginé dans un rôle aussi manipulateur et machiavélique. Comment des parents pouvaient contraindre leur fils mourant à se brider dans ses derniers moments de vie ? Comment des parents pouvaient regarder leur fils mourir et lui passer la corde au cou ? Elle ne l'accepterait pas, si elle le savait.

    Entrer dans cette sale à l'hôpital n'est pas si difficile que cela, même si elle doit se présenter à ces bouts de choux. Après tout ils ne vont pas la dévorer, ils ne vont pas l'inquiéter. Les autres enfants lui faisaient peur, parce qu'ils lui faisaient mal à une époque, quand elle était elle-même une enfant mais le comportement des enfants n'est pas le même selon qu'ils parlent à d'autres enfants ou à des adultes. Alors elle peu se présenter sans le moindre soucis, répondre à leurs questions qui les font rire tout les deux et finalement, elle prend des enfants sur ses genoux, accorde un peu de temps à chaque enfant qui en demande, comme Andy le fait. Et elle rit en entendant Andy demander à une petite fille de ne pas le taper parce que sinon, Lisa va se fâcher.

    "- Hé ! Ne me fait pas passer pour un monstre s'il te plaît ! Vous avez vu comme Andy n'est pas gentil avec moi !?" demande la jeune femme amusée, laissant éclater son rire léger en disant cela.

    Elle n'était pas sérieuse, bien entendu. Elle savait qu'il disait cela pour la taquiner d'une part et parce que d'une seconde, sans aller dans des extrêmes, elle aurait probablement effectivement été contrarié. Mais ce sont des enfants, alors de là à devenir méchante... Non, non elle ne pourrait jamais. On ne peut pas s'énerver trop vivement contre des enfants, parce qu'ils sont petits, parce qu'ils ne savent pas, qu'ils n'ont pas forcément conscience de ce qu'ils font, tout simplement.

    "- N'écoutez pas Andy les enfants, il ne sait simplement pas me remercier et m'apprécier à ma juste valeur !" répond la jeune femme avec un sourire. "C'est juste un vilain. D'abord, on va tous lui dire qu'il est vilain, d'accord !?" demande la jeune femme avant de rire comme tout les enfants se tournent vers lui en répétant. "Vilain Andy, vilain !"

    La brune ne peut pas s'empêcher de sourire devant le spectacle. Elle ne s'était pas attendu à ce que son manège marche aussi bien et elle adresse un grand sourire innocent à con ami, comme si de rien n'était, comme si elle ne venait pas de déclencher une mini révolution à son encontre. Bah. Quand on est prince, une petite révolution, ça ajoute au prestige non ? Regardez Louis XVI. Vous vous souvenez de Louis XVII vous ? Voilà.
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    Tu ne comprends pas Lisa des fois, et des fois c’est tout le contraire, c’est sans doute pour ça que ça te complique la vie et cela te détruit aussi. Tu arrives à la déchiffrer mieux que personne met là, il est vrai que c’est comme ça qu’est basé votre relation mais là, c’est plus complexe que ça. Et quand elle t’annonce enfin le fond de sa pensée. Tu fronces les sourcils, toujours en train d’essayer de la comprendre mais tu arrives ça. Voilà ce qu’elle voulait en venir, enfin. Tu souffles alors. « Je vois pas le rapport Lisa. Je traine pas avec les gens pour leur physique, mais pour la personnalité. Bien sur que je te trouve très belle et magnifique même des fois. Mais je vois pas en quoi le fait de trainer avec des femmes « minces et plus élancées » fais de moi un homme différent avec toi ou elles » Tu te grattes légèrement la nuque, là, on arrive dans un sujet de conversation dont tu sais que tu vas t’énerver, hors tu es très calme, surtout quand il s’agit de son physique. « Lisa. Ce que je veux dire, c’est que je m’en fou royalement du physique. Tu dis que tu as des kilos en trop, ce que je trouve ça absurde mais pourtant, j’adore passer du temps avec toi et parce que j’adore comment tu es et comment tu vis. » Tu l’arrêtes alors dans sa lancée directement. Tu n’as pas envie qu’elle croit des choses totalement fausses. « Non, j’ai pas honte de toi et c’est pas parce que tu es, comme tu dis plus épaisse, que je ne t’aime pas. Tu es l’une de mes plus proches amies Lisa, je comprends pas pourquoi on a ce genre de discussion encore, alors que tu fais parfaitement que je te respecte énormément et que je fréquente les gens pour leur personnalité et non pour leur physique. Je suis pas comme ça, je croyais pas que tu me verrais comme ça même.. » Tu ne sais pas quoi penser en fait. Peut-être que le visage que tu as toujours avec elle était différent face aux autres, mais pourtant tu la regardes toujours de la même façon, avec une telle admiration et une telle force. Peut-être qu’au contraire, cela a changé au fil du temps. Tu t’interroges toi-même, tu te demandes ce qui a bien pu se passer en fait, toi qui pensait la regarder de plus en plus positivement, peut-être que ce n’était qu’une idée.. Tu baisses légèrement la tête. Perdu. La conversation dévie, et heureusement pour toi, tu souris à sa remarque. Matt faire le tri, engager une personne pour répondre à ses messages. « Je te rappelle que c’est lui qui a donné son numéro le soir du gala de charité pour la défense des droits de la femme de ma mère y’a 5 ans .. Comment veux-tu qu’il paye quelqu’un pour répondre à sa place, il adore tellement leur répondre. A toutes en plus. » Tu rigoles, un peu plus. Matt et son caractère de coureur de jupon. Même si c’était un défaut qu’il faut qu’il enlève, tu savais que même avec ça, il fera un très bon Roi. Oui, parce que la question se pose encore depuis l’âge de tes 10 ans. D’ailleurs, tu pinces de tes lèvres quand la jeune femme évoque la chose. Faire ta vie ? Mais avec qui ? Sérieusement ? Personne n’est assez courageux pour se mettre avec toi, juste pour les dix dernières années de ta vie. Tu baisses la tête légèrement, grattant la naissance de tes cheveux dans ton cou. « Ariel … Bambi … Cassie … Mais ce ne sont pas des femmes avec qui je vais sortir, me marier et espérer avec des enfants. Ce sont des amies, c’est tout. Jamais je ne pourrais me mettre à imaginer des projets avec une femme alors qu’il me reste qu’une dizaine d’années à vivre, c’est débile et insensé. Complètement stupide même. Je vois pas pourquoi je peux espérer dire à quelqu’un que je suis malade, que mon cœur se détruit petit à petit et qu’il finira par s’écraser contre ma cage thoracique pour former une hémorragie. Ou qu’il s’arrête de battre, parce qu’il est comprimé entre mes poumons et mon sternum. Si je dis ça à une personne que je viens de rencontrer, bien sur qu’elle s’enfuira en courant…. » Et merde. Trop de révélation dans ses paroles, mais il fallait que ça sort, d’ailleurs, ça t’a un peu démoralisé. Parce que tu passes tes mains dans ton cou pour les remonter jusqu’à ton front. Tu souffles un coup. « Et même si une femme m’intéressait … Il est hors de question que je lui fais vivre un enfer après être parti.. Je veux qu’elle souffre et qu’elle passe le reste de sa vie à regretter … » Tu as plombé l’ambiance, tu le sais, mais c’est toujours comme ça quand tu parles de ta maladie, de l’hôpital ou de ta mort. D’où le fait que tu n’engages jamais la conversation. Mais, elle avait aussi besoin de savoir. Une dizaine d’année, et une mort dégueulasse, voilà pourquoi ta vie sera pourrie jusqu’au bout et tu sais que si tu poses cette question à une femme, elle vivra dans cette peur constante de te perdre, tu ne voulais pas faire vivre ça, non ..

    Face à la détermination de Lisa, tu regardas la scène qui occupe tes yeux. Elle a les enfants, elle leur parle, ils rigolent et toi, tu es complètement obnubilé par la chose. Comment ne pas l’être aussi ? Elle est totalement adorable avec et cela te fait même sourire. Tu oublies même de rire quand elle fait une remarque. Tu fronces les sourcils, alors que tout le monde te regarde, tu ajoutes. « Je suis très gentil, je suis super gentil moi, attend. Me fait pas passer pour le méchant » Tu commences à rire, alors que tu pousses légèrement, la petite à côté de toi qui t’annonce qu’il faut que tu ailles doucement quand même, tu souris un peu plus avant lui embrasser la joue « Oui maman, promis, je vais faire attention » Tu lui souris une nouvelle fois. On aurait dit ton frère quand vous étiez petits. Cette image te fait un petit plus sourire même. Tu as l’impression de retourner quelques années auparavant avec la même envie et détermination qu’il avait de détruire cette putain de maladie. Maintenant, tous les deux savez que c’est impossible. Tu tournes la tête pour observer deux autres enfants sourires et rires malgré tout ce qui pouvait se passer dans la salle de jeux. Mais Lisa ne s’arrêta pas là, tu commenças à rire faire à ces paroles, bien que c’était drôle mais tu levas les mains en l’air mine de rien. « Je suis tout sauf vilain, j’ai rien fais du tout arrêter. » Tu rigolas une nouvelle fois, pas trop fort mais assez pour te faire tousser une nouvelle fois. Merde, trop vite encore. Mais tu tournes la tête vers la petite fille à tes côtés qui commencent à te gronder encore une fois. « On dirait l’infirmière aux cheveux noirs. Attention » Tu lui souris alors qu’elle rigola quand tu lui fis quelques petites chatouilles. Néanmoins, tu étais bien, enfin avec les enfants, donc niveau moral, tout allait bien. Alors que tous les enfants continuèrent de jouer et de rire, tu te levas doucement pour te poser à côté de ta Lisa, regardant les scènes qu’il faisait entre eux, comme si de rien était. Quelques fois, ils s’occupaient de vous, d’autres non. Et tu décidas de prendre la parole le premier. « C’est là que je viens ici. C’est toujours un plaisir de les voir jouer, rire, alors qu’ils sont malades. Personne ne se juge, tout le monde embrasse les pansements de tout le monde et pourtant, ils sont là que pour quelques jours. Et puis t’as ceux qui sont là tout le temps, qui se font des amis pour quelques heures, quelques jours et là, eux ils sont heureux. » Tu tournas la tête vers elle avant de lui sourire doucement, regardant une nouvelle fois le groupe d’enfants. « Et pourtant, personne ne t’a jugé. Que tu sois princesse, que tu sois vilaine, comme la dame aux cheveux noirs ou que tu ne portes pas de pansements. Et c’est ce que j’aime ici. Il faudra que tu reviennes pour y croire que c’est pas qu’aujourd’hui que ça se fait, c’est tout le temps.. » Tu souris un peu plus, alors que tu prends ton téléphone pour immortaliser le moment avec ta petite bande que tu as déjà pris une trentaine de fois en photo d’ailleurs.



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    Lien du postMer 29 Mar - 22:10
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    La conversation n'avancera pas, pas sur ce point et la jeune femme s'en rend parfaitement compte alors qu'elle entend son ami lui répondre sans avoir tout à fait compris le sens de ses propos une fois de plus. Car Lisa ne l'accuse de rien, elle ne se le permettrait pas loin de là. Tout ce qu'elle a voulu dire, faire, c'est une petite constatation, une remarque de rien du tout. Sauf que parfois ce n'est pas facile de parler de la différence et de faire comprendre son point de vu, mais Lisa espère pourtant réussir à s'expliquer, réussir à expliquer son point de vue.

    "- Ce que je veux dire c'est que tu me dis que je suis jolie, mais on ne te vois jamais dragouiller des filles comme moi. Donc je ne dis pas que tu es amis avec les gens pour leur physique, j'en suis la preuve. Tout ce que je veux dire c'est que tu dis que je suis jolie mais peut-être que tu me trouve jolie, ou que tu le dis, seulement parce qu'on est ami mais... laisse tomber. Je n'ai pas envie qu'on se prenne la tête à ce sujet on était là pour passer un bon moment tout les deux ensemble à la base je crois. Non ?" demande la brune en espérant ainsi mettre un terme à cette conversation et s'intéresser à des choses plus drôles, plus amusantes. Mais elle est troublée par ce qu'il dit et elle presse les mains de son interlocuteur dans les siennes. "Hey Andy ! Je n'ai jamais dis que tu étais un salle type ou que tu jugeais les gens au physique, ne croit pas ça. Ce que je disais c'est que notre amitié t'as peut-être aveuglée sur ma silhouette parce que tu dis que je suis jolie mais... je ne me sens pas jolie. Je ne dis pas que tu juge les gens sur leur aspect oh non, je sais très bien que tu n'es pas comme ça ! Mais je ne te vois jamais avec des filles rondes alors du coup je me dis que tu me dis que je suis jolie parce que, si ça se trouve, depuis le temps que nous nous connaissons, tu ne vois plus mes défauts. Je suis désolé si je t'ai donné l'impression de croire que tu... non, non évidemment que non, je ne pense pas ça de toi, je ne penserai jamais ça à ton sujet tu peut me croire !" elle fait une pause de quelques secondes et lui sourit.

    Cette fois c'est Lisa qui porte les mains de son ami à ses lèvres pour déposer un léger baiser, comme pour effacer le souvenir de cette discussion pénible qu'ils viennent d'avoir et qu'elle ne souhaite plus aborder. Non, elle ne veut plus essayer de s'expliquer, le mieux est probablement de mettre un terme à ce sujet et de trouver un terrain moins glissant. Et ils trouvent le sujet parfait en parlant de Matt, le petite frère du prince Monégasque qui est aussi le petit frère de cœur de la Lisa.

    "- Oui, il est simplement un peu fou dans sa tête alors, on va dire !?" propose la jeune femme en souriant à son interlocuteur. "Ou alors il n'a rien d'autre à faire dans sa cvie c'est aussi une possibilité. Mais non, parce que nous savons tout les deux qu'il travaille dur pour y arriver et qu'il a les meilleures raisons du monde de vouloir réussir dans la vie, réussir à devenir médecin..." Pour sauver son frère. C'est un très beau geste. Magnifique. Tant d'amour fraternel. On ne peut pas en dire autant dans toutes les familles malheureusement.

    La bonne humeur est de retour mais ce n'est pas pour longtemps alors qu'ils abordent le sujet de la maladie. Malheureusement elle voit bien ce qu'il veut dire et elle le comprend. Elle se doutait, à vrai dire, qu'il ne voudrait pas infliger ce genre de choses à une fille, quelle qu'elle soit. Après tout ce n'est pas facile de tomber amoureux de quelqu'un pour ensuite apprendre que ce quelqu'un est malade, qu'il ne lui reste que peu de temps à vivre. Elle ne répond rien à ses propos et se contente de baisser la tête. De tout façon, que pourrait-elle bien dire dans un tel moment ? Rien, strictement rien qui soit constructif alors la jeune femme s'abstient et se lève pour aller promener comme elle l'a proposé.

    En arrivant devant la bâtisse elle ne s'était pas attendu à ce que son ami l'emmène voir les enfants malades mais c'est plutôt agréable de passer du temps avec ces petits bouts de choux. Lisa est là depuis cinq minutes seulement et pourtant elle se sent bien, incroyablement bien auprès d'eux. Ils lui apportent un certain calmes malgré leur exubérance, un peu de répit parce qu'ils ne la jugent pas, contrairement à ce que d'autres enfants avaient fait dans son passé. Et elle s'amuse à monter les enfants contre son ami, parce qu'elle juge qu'il n'a pas été très gentil en la faisant passer pour un monstre en colère par moments. Elle n'est pas comme ça.

    Elle rit, de voir cette petite fille dire au jeune homme de faire attention, elle rit de l'entendre appeler cette même enfant maman, de le voir lever les mains en l'air comme le ferait un criminel prit sur le fait et interpelé par les forces de l'ordre. Elle rit de le voir se défendre, dire que non il n'est pas méchant. Et puis les enfants reprennent leurs jeux et Andy vient auprès de Lisa. Ils ne disent rien, tout d'abord et c'est lui qui se jette le premier à l'eau, Lisa l'écoute. Elle l'écoute et hoche la tête, admettant qu'en effet ici elle n'a pas été jugé mais ce sont des enfants et elle est une adulte, alors ils n'osent probablement pas mais elle ne lui en fait pas la remarque. Elle se contente de lui sourire et de poser pour la photo, avec tout les petits patients qui veulent aussi être sur le cliché. La photo prise, Lisa leur demande de retourner jouer et elle les regarde faire, amusée par leurs manières, meurs air heureux et cette capacité qu'ils ont à s'amuser d'un rien, comme s'ils n'étaient pas menacés dans leurs jeunes vies pour certains, comme si tout allait bien, comme s'ils n'étaient pas tous coincés dans un hôpital. Elle les regarde faire et un sourire prend place sur ses lèvres, un charmant sourire. Elle met un moment avant d'accepter de détourner le regard pour croiser de nouveau celui de son ami, prête à lui faire une confidence.

    "- Je voudrai adopter. Je sais que le premier enfant, je devrais le faire par moi-même si je trouve à me marier mais... je voudrai pouvoir adopter les suivants. Leur offrir un peu de bonheur, un peu d'amour. Je crois que je ne l'ai jamais vraiment dit mais c'est une chose que je voudrai faire avant de partir, vraiment. Et m'investir peut-être dans ses associations pour aider à réaliser les rêves des enfants malades. Seulement, je devrais arrêter de dire que je veut le faire et le faire pour de bon." admet-elle avec une petite moue peu fière d'elle même.
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    Lien du postVen 31 Mar - 11:16
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    Avec Lisa c’est toujours complexe quand vous parliez de ça, toujours, du début jusqu’à la fin en fait. Alors, tu l’écoutes, tu ne veux pas te prendre la tête pour ça, encore moins pour ce genre de babioles débiles qui pourraient être interpréter comme de la jalousie en fait. Mais tu baisses la tête légèrement. Tu ne sais même si tu dois répondre positivement ou négativement alors tu ajoutes simplement, après son monologue « Arrête Lisa .. Tu sais très bien que tu es très importante pour moi dans tous les sens du terme, alors arrête de te prendre la tête vers ça .. J’ai pas envie de m’expliquer ou même de me disputer avec toi .. »  Tu laisses la conversation en suspensions, tu te connais, tu vas vite revenir sur le sujet un de ses jours mais quand, tu n’en sais rien. Peut-être un jour, peut-être un moment, peut-être jamais, qui sait. Mais te connaissant, tu vas retourner sur ça, et tu lui diras, peut-être pas maintenant. Mais ton frère revient dans la conversation et tu souris aussitôt à ce qu’elle dit. « Je crois qu’on a les mêmes gênes, mais le plus inquiétant c’est que je ne suis pas du tout comme lui. Je crois qu’il a été adopté alors. Dis lui pas, il risque de faire une crise cardiaque rapidement »  Tu rigoles. Avant tu étais comme lui, joueur, insouciant, déterminé dans la vie, surtout déterminé à être Roi, jusqu’à l’annonce de ta maladie, tout c’est enchainé. Trop rapidement finalement. Tu avais quitté le nid familial pour voyager finalement, pour faire de ta vie, celle que tout le monde aurait voulu, sauf toi. Parce que personne n’était au courant, personne sauf ceux qui devaient l’être. Tout a été question de choix, de vie et de victoires, mais la défaite arrive, l’envie de se battre se perd lentement dans ton cœur, et tu le vis mal. Tu le sais ça. Sauf que ton frère veut te sauver, il te l’a promis et tu te vois déjà mourir avant qu’il ne puisse le faire malheureusement.  « Oui, médecin c’est son rêve de gosse, et j’ai peur qu’il y arrive mais qu’il regrette ensuite son choix d’études.. Matt est tellement imprévisible que je sais même pas si c’est possible d’être autant comme ça, aussi déterminer mais pourtant ailleurs … Mais il y arrivera pas avant que je parte.. »   Tu souffles alors, que tu passes ta main dans tes cheveux. Ton monologue précédant à laisser un petit vent glacial entre vous et tu le sens venir petit à petit. Sa non réponse te glace le dos, tu le sais, elle le sait aussi. Tu as peur aussi de la perdre face à cette maladie qui te rend différent. Tu es plus impulsif, plus fatigué, moins attentif et beaucoup plus ailleurs depuis quelques temps et cela te détruit de te savoir faire du mal aux autres personnes qui t’admirent ou qui t’aiment. C’est comme ça, et ça sera toujours comme ça malheureusement. Mais tout ça sont pour les faibles, tu le sais, tu en as peur d’ailleurs de détruire ton mot à cause d’une simple maladie qui va réellement te tuer. Tu décides alors d’accepter ta proposition, tu préfères cela que de ruminer dans tes pensées jusqu’à chez toi, c’est mieux que rien n’est ce pas …

    Les enfants malades avaient toujours été une préoccupation pour toi à Monaco. Tu passais le plus clair de ton temps là-bas quand tu étais malade, tu étais tout le temps avec eux et tu réussissais à améliorer leur quotidien à chaque gala pour la maladie. C’était un rituel, une envie de faire encore plus grand pour les enfants. Devoir les sauver, tu savais que Matt pourrait le faire si il devait médecin. Mais le plus dangereux était de les perdre. Chaque jour que Dieu faisait, tu voyais des enfants nouveaux rentrés dans cette salle et d’autres ne plus revenir alors tu savais. Tu savais qu’ils avaient besoin d’aide et toi le premier. Tu n’avais jamais voulu que tous ses enfants tombent malades et cela t’importaient beaucoup néanmoins. Et c’était ce que tu voulais faire partager à Lisa aujourd’hui. Elle ne te voyait jamais à l’hôpital, parce que tu ne voulais pas qu’elle te voit comme ça, brancher, comme un vulgaire cadavre, non, tu préférais qu’elle te voit vivant, souriant, heureux, jusqu’à la dernière seconde. Comme tout le monde finalement. Mais un jour viendra où tu ne pourrais plus beaucoup faire de choses et ton seul chemin sera le lit jusqu’à la salle de bain. Tu appréhendais ce jour tous les jours d’ailleurs. Mais pas maintenant. Tu te posas à côté, souriant doucement face au monde qui vous entoure et tu parles, encore. Une vraie pipelette finalement. Mais une chose est sure, tu te sens bien ici avec elle. Et quand c’est à son tour, tu tournes la tête vers elle. Tu souris doucement. « Les associations sont très bien en plus pour adopter, elles sont correctes et les personnes qui s’occupent de ça sont géniales.. Je trouve ton geste formidable Lisa, c’est tellement peu important dans la tête des gens d’avoir un enfant à eux de l’abandonner ensuite. Le nombre d’enfants qui se retrouvent sans parents, sans rien, augmentent tous les jours et il ne manque que des familles. Et je pense que je me répète mais je trouve ça, génial. C’est tellement bien en plus… »  Et dire que tu avais demandé plus petit, à tes parents, d’adopter un enfant, mais ces derniers avaient refusé pour la simple et bonne raison qu’ils ne pouvaient pas. En même temps, le nombre de fois que tu leur avais demandé ça, ils avaient marre à force. Mais aujourd’hui tu comprends pourquoi. Parce que, toi-même, tu es malade, et certaines familles ne peuvent pas assumer un enfant, alors deux ou trois adoptés, c’est pire. Tu t’es vite rendu compte de la misère des gens quand tu as voyagé et aujourd’hui, tu veux tous les aider, tellement, c’est une chose que tu souhaites faire avant de partir et que tu espères faire rapidement, très rapidement ..



    @Lisa d'Autriche -C'est tout petit désolée ..-
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